Honda : Sur tous les fronts…
Par Marcel PIROTTE
D’après les meilleurs spécialistes en marketing de la planète, il faut impérativement faire partie d’un grand groupe automobile pour réussir, mais surtout pour… survivre…., un peu partout, les alliances se font et se défont, la dernière en date verrait Renault-Nissan s’associer avec Mitsubishi !
Un constructeur automobile refuse pourtant ce genre de mariage et continue à naviguer seul au milieu (très souvent) d’un océan déchaîné…, son nom : Honda… et ma foi, sa réussite impose le plus grand respect d’autant que ce fabricant est véritablement présent sur tous les fronts…
Et pourtant durant les années 80, Honda s’était associé avec le groupe anglais British Leyland afin de produire de l’autre côté du Channel une certaine Triumph Acclaim, une berline étroitement dérivée de la Honda Civic Ballade…., cette association, ou plutôt ce déficit d’image de marque, a causé un tort énorme au constructeur nippon qui, bien vite, a arrêté cette farce anglaise…, et de jurer qu’on ne l’y reprendrait plus !
Vous connaissez beaucoup de constructeurs qui chaque année consacrent 6,5 % de leurs revenus dans la recherche et le développement et qui peut aussi se prévaloir d’avoir, en 2012, satisfait plus de 25 millions de clients à travers le monde en leur vendant des voitures (plus de 4 millions), des équipements comme des tondeuses à gazon ou des moteurs de bateaux (plus de 6 millions), sans oublier un autre record : celui de la vente des deux roues (près de 16 millions de motos, cyclomoteurs, scooters et autres dérivés)…?
Des chiffres qui donnent le tournis…, tout cela depuis 70 unités de production disséminées dans 27 pays, la première usine Honda en dehors du Japon ayant été érigée en 1963 du côté d’Alost en Belgique !
Nombre de nos internautes vont certainement penser que GatsbyOnline fait de la promo pour Honda tout en passant la brosse à reluire dans le sens du poil…, c’est bien mal nous connaître…, mais dans ce monde de requins, il nous a semblé intéressant d’évoquer une entreprise sérieuse, ayant un passé prestigieux et dont l’avenir semble particulièrement prometteur…, un bol de riz d’air frais, ça fait du bien, on en a parfois besoin !
Rassurez-vous, je ne vais pas refaire l’histoire de Honda et de son fondateur, un certain Soichiro qui dès 1930 créé une entreprise de fabrication de segment de pistons, la Tokai Seiki Heavy Industry, se faisant absorber durant la seconde guerre mondiale par Toyota !
Mais dès 1948, notre homme rebondit en créant avec un homme d’affaires la Honda Motor Company Limited, chargée d’installer des générateurs de réemploi sur des bicyclettes…, la type A était née…, allaient suivre des millions de motos mais également des voitures équipées de moteurs de motos, cela se passe au début des années soixante avec les “super minis” N360 et les coupés/roadsters S600 au caractère bien trempé, des petites merveilles de technologie dont les moteurs tournaient sans le moindre problème à des régimes endiablés de l’ordre de 10.000 tr/min.
Du coup, ces modèles sont exportés aux quatre coins du monde mais faute de moyens afin d’assurer le succès et surtout la promotion, les voitures Honda (très chères également, trop sans doute pour l’époque), ne se vendent qu’au compte-goutte contrairement aux motos qui cartonnent.
C’est aussi l’époque où ce constructeur nippon décroche pratiquement tous les titres de champion du monde sur deux roues (il a remis ça cette année en moto GP avec un prodige d’une vingtaine d’années, l’espagnol Marc Marquez), alors que l’aventure de la F1 débute en 1964…, mais il faudra encore un peu de patience, au milieu des années ’80, avant que Honda remporte avec l’écurie Williams son premier titre de champion du monde de F1.
En 2015, Honda fera à nouveau partie de ce grand cirque de la F1, mais cette fois en tant que motoriste pour l’écurie McLaren alors que depuis le début de cette année, les Civic se mesurent aux autres voitures de tourisme (Seat Leon, BMW 320 TC, Chevrolet Cruze), dans le cadre du championnat WTCC…
Et pour sa première année de participation, c’est déjà un triomphe, Honda remporte ce championnat…, de quoi faire comprendre aux autres constructeurs que la marque nipponne ne fait jamais les choses à moitié !
Au prochain salon de Tokyo fin de ce mois, Honda revient à ses premiers amours, avec notamment ce concept de “mini roadster” S660, digne successeur de la Beat…
C’est une “Kei car” qui serait animée par un trois cylindres de 660cc livrant 64 chevaux, la transmission étant confiée à une boîte CVT à variation continue…, un bloc 1000cc de 100 chevaux serait également proposé.
On vous l’a déjà écrit ci-avant, début des années soixante, Honda, le spécialiste des deux roues, se tourne vers la production de voitures, avec tout d’abord des “minis berlines” N360 et N600 de moins de 3 m qui vont lui permettre de mettre en chantier des modèles nettement plus sportifs : S500, S600 et S800 représentant ce qui se faisait de mieux au plan de la technologie.
Avec ces machines de caractère, amusantes au possible à piloter, mais peu rentables, le constructeur nippon court à sa perte…, il lui faut donc développer rapidement une petite voiture moderne qui puisse être exportée vers l’Europe et surtout vers les Etats-Unis…, le Vieux Continent découvre ce nouveau modèle à l’occasion du salon de Paris à l’automne 1972 : une certaine Civic…, la suite, vous la connaissez, un véritable succès planétaire !
Avec cette nouvelle Civic, finis les régimes endiablés des minis moteurs, plus de refroidissement par air, le dessin plutôt fade de cette deux portes avec hayon, ne déclenche vraiment pas les passions, on dirait une N600 un rien agrandie…, rien de spectaculaire, sinon qu’il s’agit d’une petite familiale de 3,54 m reposant sur un empattement de 2,2 m, pouvant accueillir 4 personnes ainsi que leurs bagages (coffre de 165 litres modulable, la banquette arrière d’une seule pièce pouvant s’escamoter).
Mais la fiche technique s’avère nettement plus intéressante, d’autant qu’il s’agit d’une traction avant (à l’époque, ça ne court pas encore les rues), avec moteur quatre cylindres de 1170cc et arbre à cames en tête livrant 50 chevaux et 9,5 mkg de couple, le client ayant le choix pour la transmission entre une boîte manuelle quatre vitesses ou automatique deux rapports…, une nouveauté elle aussi, alors que la suspension indépendante aux quatre roues fait appel à des éléments McPherson et de petites roues de 12 pouces sans oublier un freinage mixte disques avant/tambours arrière.
Ainsi présentée, la petite pèse un peu plus de 650 kg, un poids plume comparé aux modèles actuels…, commercialisée durant l’été 1973, je n’ai pas manqué de l’emmener faire une longue balade de plus de 1600 km dans le Sauerland au cœur de l’Allemagne, de quoi me rappeler mes Ardennes natales…, du coup, cette petite berline nipponne a recueilli un grand succès de curiosité, car à l’époque nos amis d’Outre-Rhin n’étaient pas tellement branchés sur les voitures japonaises.
A bord, quatre places, finition plutôt soignée pour une voiture de l’équivalent de moins de 3.000 €uros aujourd’hui), mais les sièges manquent de rembourrage et de soutien, en revanche, l’équipement de série plutôt complet comprend un lave-glace ainsi que le dégivrage électrique de la vitre arrière, mais l’allume cigares est fourni en option !
Dès les premiers tours de roues, beaucoup de brio de la part de ce bloc en alliage léger, il grimpe allégrement dans les tours mais accepte aussi de reprendre en 4e dès 40 km/h sans la moindre protestation…, sur les autobahnen, cette Civic bien rodée atteint 144 km/h en pointe, soutient un bon 130 de croisière, se distinguant également par des accélérations de bonne veine (0 à 100 km/h en 17,2 secondes).
On le savait déjà mais ça se confirme, chez Honda, on sait faire d’excellents moteurs mais également de très bonnes boîtes de vitesses…, ce qui se traduit par une consommation moyenne d’un peu plus de 8l/100 km…, particulièrement maniable mais surtout très amusante à conduire avec un zeste de sportivité, cette Civic n’est cependant pas exempte de petits défauts : effets de couple à l’accélération via la direction, les minis pneus ne sont sans doute pas les meilleurs du genre alors que les liaisons au sol assez sèches n’apprécient pas tellement les pavés…, n’empêche que ce modèle très polyvalent et surtout amusant à piloter permet à Honda de figurer déjà parmi les meilleurs constructeurs nippons, ça se vérifiera encore mieux par la suite…
Printemps 1974, un groupe d’une douzaine de journalistes belges de l’automobile (j’étais de la partie) effectue un périple de dix jours au pays du Soleil Levant avec au programme la visite de Toyota, Nissan (Datsun à l’époque), Mazda et bien évidemment Honda, où nous sommes reçus par le boss en personne : Soichiro Honda, à l’usine de Suzuka fabriquant des motos (une toutes les dix secondes), mais également des voitures dont la Civic…, et de découvrir à cette occasion une Civic un peu spéciale, la CVCC (Compound Vortex Controlled Combustion), équipée d’un moteur révolutionnaire qui à l’époque satisfait déjà bien avant les autres aux normes américaines de lutte contre la pollution…
En effet, à l’inverse des autres constructeurs qui ne jurent que par le pot catalytique, Honda veut attaquer le problème à la source, c’est-à-dire au moment de la combustion, d’où la mise en place d’une nouvelle culasse à trois soupapes par cylindre et d’une chambre de combustion auxiliaire permettant de produire moins de rejets polluants et d’en brûler les autres…, avec 1600cc et 60 chevaux, ce moteur, vaillant et coupleux, très en avance sur son temps va littéralement asseoir la réputation de Honda aux States, ce 12 soupapes n’ayant jamais été importé en Europe où à l’époque, l’on se souciait fort peu des problèmes de pollution.
Depuis plus de 40 ans et avec plus de vingt millions de vente au compteur, la 9e génération Civic a vu le jour l’année dernière…, rien de révolutionnaire mais toujours ce souci du travail bien fait, même si l’on regrette l’absence de motorisations pointues qui par le passé ont fait la joie des amateurs sportifs…
Aujourd’hui, Honda semble véritablement obnubilé, du moins en Europe, par la chasse au CO2 et par des moteurs qui rejettent le moins de polluants…, ce qui nous a valu notamment la mise au point (trop) longue et laborieuse de blocs diesel étudiés au sein de la maison : deux moteurs assez exceptionnels, 2,2 l de 140/150 chevaux et 1,6 l de 120 chevaux avec 300 Nm de couple…
Des quatre cylindres sophistiqués que l’on retrouve sur la berline Civic (demain sur le break de toute beauté), mais également sur la berline Accord sans oublier le Crossover CR-V qui depuis 1995 est devenu une sorte de référence parmi les SUV compacts, il est aussi fabriqué en Angleterre.
En plus de la Civic, véritable icône de la marque nipponne, l’Accord fait également partie de l’ADN de la firme japonaise…, je l’avais découverte pour la première fois en 1976 lors d’un périple assez inoubliable entre Alost (siège de l’importateur Honda en Belgique, 30 km à l’ouest de Bruxelles) et Tanger au Maroc, soit 2700 km en 4 jours sur un parcours très sélectif à travers les plus beaux coins de France et d’Espagne.
Cette nouvelle trois portes de 4,12 m de long dont la forme n’est pas sans rappeler celle du coupé VW Scirocco avec en prime une fiche technique plutôt évoluée : traction avant, moteur transversal essence 1,6 l de 80 chevaux, quatre roues indépendantes, boîte 5 vitesses ou automatique 2 rapports…, en plus d’un équipement de haut de gamme (du moins pour une voiture coûtant à l’époque l’équivalent actuel de 5.000 €uros), il comprenait déjà une série d’avertisseurs invitant le propriétaire à changer le filtre à l’huile, vidanger l’huile ou permuter les pneus…
Des témoins alertaient également le conducteur qu’une portière était ouverte, que le hayon arrière n’était pas fermé ou qu’une ampoule de feu stop s’avérait défaillante…, des équipements assez inhabituels sur une voiture de ce prix qui tout au long des 2.700 km s’est avérée assez sportive dans son comportement, très confortable mais également performante, près de 160 km/h en pointe et un peu plus de14 secondes pour accrocher le cap des 100 km/h.
Aujourd’hui, ces chiffres font sourire mais au milieu des années ’70, peu de trois portes compactes pouvaient soutenir la comparaison, seul le coupé Alfasud Sprint de 76 chevaux semblait à la hauteur…, et puisque cette Accord pouvait aller très vite, cela nous a valu un intermède plutôt cocasse avec la Guardia civile espagnole qui, testant une sorte de nouveau radar osait affirmer(sic !) que nous roulions beaucoup trop vite…
C’était bien mal connaître les journalistes qui ont plus d’un tour dans leur sac… et de prouver à l’aide la fiche technique rédigée en anglais que cette voiture ne pouvait pas atteindre près de 150 km/h en pointe puisque la vitesse de pointe renseignée sur les documents était de 90 miles/hour…, un peu gros tout de même mais devant notre assurance, ces braves représentants de l’ordre assez dubitatifs et pas du tout convaincus, nous ont pourtant et sans la moindre amende, laissé poursuivre notre route qui s’est soldée par une consommation moyenne de 10,4 l/100 km…, le seul gros reproche à formuler à cette voiture étant le manque de précision et de guidage du levier de la boîte mécanique, cela n’a pas empêché cette Accord, aujourd’hui à sa 9e génération, de devenir un best seller mondial et d’être vendue tous modèles confondus à près de 13 millions d’exemplaires …
A côté de Civic et d’Accord, d’autres modèles symbolisent l’expérience Honda à tous les niveaux : de la petite Jazz à la grande berline Legend (plus importée en Europe), mais vendue aux States via la filiale de haut de gamme Acura, en passant par le break Stream, ou les grands UV Odyssey typiquement américains.
Le constructeur nippon s’est aussi spécialisé dès 1999 dans la production de véhicules hybrides, deux moteurs, essence/électricité…, avec des résultats sans doute pas aussi spectaculaires que ceux du groupe Toyota/Lexus, Honda privilégiant une hybridation légère, sans doute moins aboutie mais aussi moins couteuse.
C’est le système IMA (Integrated Motor Assist) que l’on trouve sur la berline Insight, la Civic et le coupé CR-Z où un petit moteur électrique épaulant un bloc thermique nettement plus imposant a sans doute vécu, puisque Honda va commercialiser dans les prochains mois une série de tous nouveaux modèles baptisés Sport Hybrid…, avec notamment une Jazz i-DCD de 130 chevaux avec embrayage entre les deux moteurs, boîte robotisée 7 rapports à double embrayage et des chiffres assez impressionnants : consommation moyenne de 3l/100 km pour des rejets de 70 g/km de CO2.
Autre avantage de ce système, la Jazz qui serait importée en Europe dès l’année prochaine, pourrait se déplacer jusque 50 Km/h en mode purement électrique…, autre modèle à l’étude mais qui dans un premier temps serait réservé au marché US, l’Accord Hybride rechargeable i-MMD de 163 chevaux, sans la moindre boîte de vitesses…, cette voiture pouvant atteindre 100 km/h sans consommer une seule goute d’essence.
Mais le plus intéressant reste sans doute à venir…, avec notamment celle qui doit succéder à la fameuse NSX, ce coupé sport deux places dévoilé en 1989 au salon de Chicago et qui avait pour mission de concurrencer les Porsche et autres Ferrari…, malgré une structure en aluminium, la distribution variable au niveau du moteur et la mise au point effectuée sous la houlette du pilote brésilien Ayrton Senna, ce coupé GT n’a pas connu le succès commercial escompté, moins de 19.000 exemplaires ayant été fabriqués jusqu’en 2005.
Et pourtant cette “super GT” ne manquait ni d’ambition ni de caractère…, je m’en étais rendu compte lors de l’essai effectué à l’automne 1990 : un coupé à moteur central atmosphérique entièrement fabriqué en alu, V6/24 soupapes, 3 l de 274 chevaux à 7.300 tr/min avec boîte 5 vitesses (255 chevaux en version automatique 4 rapports), 284 Nm de couple à partir de 5.400 tr/min, distribution VTEC à commande variable des soupapes…, bref, de la haute technologie…, tout comme d’ailleurs les lignes très fluides, avec toutefois un aileron arrière imposant bien dans le style de la Porsche 959…, un SCx inférieur à 0,60 et ce qui ne gâte rien, moins de 1400 kg sur la balance, sans oublier quatre roues indépendantes du type double wishbone, quatre gros disques et freinage antiblocage mis tout spécialement au point par le fabricant.
Avec ce moteur développant 94 ch/l (incroyable pour l’époque, du moins pour un bloc atmosphérique) et 5 kg/ch, ça ne va pas chômer, direction l’Allemagne…, à commencer tout d’abord par les autoroutes, un véritable épouvantail, plus de 270 km/h en pointe, de 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes, des reprises fabuleuses…
Ce coupé NSX n’a vraiment pas chômé, se payant le luxe d’évoluer sans le moindre problème à 200 km/h de croisière tout en ayant encore une fameuse réserve sous le pied…, le plus bluffant avec ce coupé sport, c’est qu’il ne nécessite pas d’avoir des notions de pilotage pour le mener à la limite, il se conduit comme une berline, doublé d’un excellent confort de marche…
Les grandes courbes sont négociées le pied à la planche, les lacets s’enchainent avec une facilité déconcertante, la voiture se voulant très neutre et facile à placer…, mais une assistance de direction (de série en boîte auto) serait la bienvenue, surtout lors des manœuvres de parking !
Côté mécanique, c’est l’extase : un 24 soupape qui grimpe sans sourciller jusque 8.000 tr/min avec en prime une bande son sportive à souhait mais également beaucoup de “laufkultur” de la part de ce V6 tellement mélodieux, volontaire mais aussi assez souple dans son fonctionnement à bas régimes…, évidemment en titillant la mécanique qui ne demande que ça, pas de miracles, on dépasse très facilement 15 l/100 km, mais quelle auto et surtout quelle homogénéité !
Malgré toutes ces qualités, cette superbe voiture de sport , beaucoup trop chère (80.000 €uros) , vendue par des concessionnaires un peu dépassés par ce produit de niche et de très haut de gamme et ne bénéficiant pas d’un prestige équivalent à celui de Porsche ou de Ferrari, sera un échec commercial plutôt cuisant pour les Nippons, qui ont bien tenté par la suite de se racheter en proposant le roadster S2000…
Un 2L atmosphérique de 240 chevaux dès la fin des années ’90, mais manifestement, cette biplace de sport , malgré ces 120 ch/l, son moteur de Formule1 et ses performances exceptionnelles, ne jouait pas dans la même catégorie, 110.000 exemplaires ont cependant été produits durant dix ans, un modèle aujourd’hui déjà recherché parmi les amateurs de roadster performant et fiable…
Quant à la future NSX dont différents prototypes ont déjà été présentés depuis bientôt deux ans dans tous les salons automobiles de la planète, elle devrait être produite dès 2015 aux States et reprendrait la propulsion hybride…
Mais pas question pour ce coupé sport de brader la puissance ainsi que les sensations, cette future NSX devrait offrir les sensations de conduite et les performances d’une Ferrari 458 pour le prix d’une Porsche 911…, pas mal comme équation !
Quatre moteurs dont trois moteurs électriques au programme, un boc thermique V6 central arrière, près de 400 chevaux au final, boîte robotisée 7 rapports à double embrayage et surtout quatre roues motrices…
Rien n’est trop beau pour cette nipponne qui devrait aussi croiser le fer avec le coupé BMW i8, de la même trempe lui aussi…, on ne demande qu’à essayer, mais d’ici 2015, Honda nous annonce une version FCX remise au goût du jour et toujours entraînée via une pile à combustible, alors que l’avion d’affaires Honda devrait être livré aux premiers clients dès l’année prochaine !
On vous l’avait bien dit, sur tous les fronts… et ce n’est pas fini…
Marcel Pirotte, pour www.GatsbyOnline.com