Hot-Rod, dream or destroy ?…
Une claque énorme, j’ai découvert “LE“ Hot-Rod que j’avais cauchemardé toute la ma vie en entendant, durant mes nuits glauques, des grognements fous façon simulation d’un tremblement de terre qui détruit tout…, j’ai eu envie de chialer, j’ai su que ce Hot-Rod allait me tuer sur place, il m’a choqué, hanté, il y avait une débilité dans cet engin qui submergeait tout, qui m’a littéralement scié la colonne vertébrale !
Tu es dubitatif et ne demande qu’à être convaincu, mon Popu ?
Regarde les photos et lis la suite…
Ce Hot-Rod est une Mini reconditionnée en pire, une horreur en pleine mutation, grinçante…, mortuaire.., il m’a balancé une envie vertigineuse de vomir car il est bandatoire comme un transsexuel en bleu de chauffe avec cuissardes en lambeaux…, même si avec les girls disposées tout autour comme des plantes en pot, vénéneuses je n’étais clairement pas dans l’esprit d’une gratification sexuelle immédiate, c’était du genre “prendre son temps, s’en laisser envelopper”.
J’ai pensé en réaliser une chronique totalement pétée sur seulement 2 pages du prochain Chromes&Flammes, divaguant toute la nuit sur ces photos, inventant la BO d’un truc destroy avant de disparaître au loin d’anticipation, dont le scénario se focaliserait sur un conducteur défoncé à la drogue, roulant au radar, complètement aveuglé par le soleil !
En illustration musicale, il y aurait des voix puputes pitchées à l’infini… et pour aider les ahuris à se secouer la nouille, un r’n’b moite sous une masse de synthés beaux comme la nuit, poussant le vice d’étirer le tout sur parfois dix minutes de mélopées désenchantées et aériennes donnant l’impression d’être dans un univers Latino underground la gueule remplie de rivotril, en mode slow motion drogué jusqu’à l’os, sanglotant sur les amours perdus…
Une longue fresque belle à pleurer, celle d’une nouvelle génération de Hot-Rodders et Kustomiseurs ringardisant les vieilles conneries embuées publiées chez mes concurrents…, pressentant la merde qu’un journaleux déverserait dans des magazines en prétendant que les Hot-Rods-Young-Timers débarquent, dans l’esprit “Que sont devenus les merveilleuses Peugeot’s 203 Kustomisées et les créations Jacky’Tuning des années ’80” ?
Il m’arrive de me laisser aller dans des délires constitués de retours d’ascenseurs pour l’échafaud, rencontrant un à un tous les mecs-putes qui m’ont fait chier grââââve…, je pense particulièrement au Boss d’un show Belge de bagnoles qui est complice du vol de ma LéaFrancis, mais il y en a d’autres, des empafés de merde, y compris dans l’édition, la guerre des mag’s Kustom, Jacky, Fufu et les hordes de pisseurs…, le dernier en date m’ayant radoté des mensonges hallucinants pour me pousser à éditer un mag’ de luxe qui m’a fait perdre mon temps et 50.000 euros…
Du coup, je cauchemarde d’un rendez-vous dans un café sympa, après pas mal d’échanges sur Messenger…, la paix des ménages…, dans le scénario ci-après, ouaihhhh !
Un con après l’autre, sinon il me faudrait un autobus…, un p’tit verre amical, ou comme d’hab je paye l’addition, l’amener dans ma Bentley cabrio pour marquer la différence, mettre le son à donf, se marrer en roulant à toute vitesse, les cheveux dans le vent…, un petit clin d’œil, le courant qui passe, les frissons dans la colonne vertébrale, c’est beau, c’est quasi romantique…, chacun/chacune son tour…, en plus, je leur dirai pour les mettre hyper mal-à-l’aise, que j’ai mis un slip à fleurs…, un truc de putes-tarlouze !
La route de traverse, le nid douillet, le feu de cheminée en plein cagnard, les petits câlins, hihi, waouwwww ! Rêvez toujours des papillons dans le ventre mes salopes, vous serez tout Paf! Et ensuite vous vous mettrez à pleurer, le visage tout rouge, plein de morve, vous excusant d’avoir tant déconné ces dernières années, disant que vous regrettez, que vous ne recommencerez plus.
Rien à foutre…, je rafale et ils et elles s’étouffent dans leur gerbe, hurlent à la mort comme des porcs et truies passant au hachoir…, sang qui gicle, bouts de cervelle partouze, hurlement de damnés et tabassage des cadavres à coups de pioche…, puis mon brave Blacky pisse sur la bouillie de dents, de viscères…, putain que ça fait du bien de cauchemarder ses souvenirs…
Sort ta boite de mouchoir, mon Popu…, tes yeux piquent et coulent, mais dans environ 30 secondes tu vas rire, je sais toujours comment t’arracher le cœur pour t’envoyer dériver dans l’espace, virevoltant à n’en plus finir, chantant sous la douche des ritournelles dociles qu’on mâchonne lors d’une longue nuit sans sommeil, ou lors d’un trajet en train, coincé contre la fenêtre, à regarder le paysage défiler, une larme à l’œil, pour se sentir encore plus émo qu’en écoutant un discours de Macron, avec pile au milieu de l’enfumage, un chef d’œuvre absolu de saloperies, qui va te planter une colonie de scolopendres dans le bide !
Le miracle funeste beau comme la mort, qui vaut à lui seul de détruire la TV sans fioriture, sans fanfaronnade ni fabulation, c’est juste putain de beau, sublime…, vas-y à donf, mon Popu, à fond et crache ta hargne sans discontinuer…, sans contestation possible, on en parlera encore dans 10 ans quand tu seras grââââve définitivement défoncé, te baladant de clubs en clubs, de bars en boites, dansant comme un fou, entre deux bastons et trois pintes de bières…
Je ne serais sans doute plus de ce monde pour écrire une ode dérouillée aux soirées apocalyptiques, un roman déstructuré ravagé, donnant l’impression d’avoir été écrit en pleine tentative de suicide…, mais s’autodétruisant de façon dépressive, qui se nécrose en mode asile psychiatrique…, ravagé par la peste bubonique, l’histoire d’un mec au bout du rouleau après une nuit en enfer, parfait si tu lis mes textes le croupion levé attendant la saillie, adorant te faire tabasser la margoulette à coup de pelle.
Je suis sans doute le seul dans cette vallée de larmes, à balancer des ogives nucléaires textuelles scribouillées sans discontinuer depuis des années, pas la peine de me classer, je me promène à Saint-Tropez, avec mon Cocker Blacky qui chasse les pigeons, tout comme moi (en double sens)…, en sifflotant, au large des cons et connes…, pas au dessus, ni devant, juste très très loin, seul dans ma salle du temps, à bâtir des cathédrales de rêveries avec haine/amour.
Au diable les textes sirupeux à mort, tout ce que je veux mon Popu, c’est de tabasser les tronches de cake à coup de textes ultra bruts que je publie à grands frais (encore un double sens) dans mes mag’s Chromes&Flammes et mon Web-site www.GatsbyOnline.com…, y déboulant avec un marteau piqueur pour transformer les conneries en bouillies sanguinolentes…
Pour le coup, tu ne peux être déçu que je te donne l’impression d’être attaché derrière une des bagnoles mises en scène, et ce pendant une heure (au moins), trainé sur l’asphalte comme un vieux bout de bidoche, avec pour seul espoir d’arriver à clicker sur un autre article… ou que le magazine ne fasse pas 200 pages…, tout comme dans un interminable tunnel baigné de blafardes lumières et que tu vois qu’enfin la lumière du jour pointe au loin… et le pire, c’est que cela t’excite, déviant que tu es.
Me reste à explorer le no-future cyberpunk pour cibler directement ton âme d’enfant, ravivant cette flamme chiptune émo qui s’était éteinte dans ton palpitant…, cela te fera drôlement de bien, mon Popu !
Cela écrit, en coït, qu’importe ton esprit inventif, le tour du magasin est vite fait, les combinaisons, pour brillantes que soient certaines, sont relativement peu nombreuses, quand tu as butiné à travers ces différentes disciplines, il ne te reste qu’à fermer boutique et ta braguette : le cornichon dans le bocal, la banane dans le clapotis, le chibraque dans l’œil de bronze, la broutance sur gazon, les salsifis tous orifices, la lichouille cutanée “ce que tu dis pas par-devant, fais-le au moins par-derrière”, le vibromasseur à pile et la flagellation style Zorro !
Tout coït se termine obligatoirement par une émission séminale de force variable suivant l’âge et la nature de l’intéressé sur l’échelle de Richter…, on n’encourage pas suffisamment l’onanisme dans la presse spécialisée, la pire atteinte que tu puisses porter contre l’humanité, mon Popu, c’est de la perpétuer.