Hot-Rod “The Wanderer“…
“Proposez donc votre minable bricole qui est du n’importe quoi à chier, une merde… à Powerglide ou à Rod & Kustom, juste pour voir… Et comment pouvoir imaginer de publier la saga de “Chromes & Flammes” dans nos pages ? J’étais abonné à Nitro quasiment dès les débuts de cette publication, mais déjà à l’époque je ne lisais pas Chromes & Flammes ! Je fais partie d’un groupe qui vous chie à la gueule, il y a surtout de fortes chances que vous ne voyez votre Hot-Rod nulle part ailleurs que dans votre garage et que vous creviez tout seul dans votre coin, votre lourd passif finissant même par effacer des mémoires le fait que vous avez en effet lancé la presse “typée kustom” en France. On s’est tous donné le mot entre magazines de Hot-Rods et Custom pour vous envoyer chier en enfer ! On se souviendra peut-être plus facilement de votre trop grande liberté, tellement poussée dans les vérités que la vraie presse aura fini par vous tourner le dos et vous bannir parce que vous osez dire toutes les vérités. Allez vous faire foutre ! Signé: Charlie de Kustom’Mag”…
Ils ont tous fait faillite (le Groupe Hommel pour plusieurs millions), certains ont été en taule pour trafics divers dont Jacky-Touch pour pédophilie en Thaïlande, d’autres ont fini voiturier de bordels, vendeur de colifichets en marchés du dimanche ou joueur de Tuba… La guerre des mag’s-Kustom a perduré un temps dans les réseaux asociaux chez les vieux lecteurs irascibles que j’ai banni à vie de www.GatsbyOnline.com et de mes pages “Faces de boucs”…
Préambule…
(Un préambule est un texte servant d’avant-propos explicatif, d’entrée en matière…, un préambule est aussi ce qui précède, prépare ou annonce quelque chose. Synonymes : avant-propos, avertissement, exorde, introduction, préliminaire, prémisses, préface, prélude, prolégomènes, prodrome, prologue. Dans le “langage familier”, un préambule est un discours vague, qui n’en vient pas au fait)… Je suis né en 1949 et j’ai vécu une époque ou les rêves se réalisaient plus facilement, il y avait moins de contraintes et d’obligations…, maintenant, bientôt en 2020, le monde n’est plus le même, les libertés les plus élémentaires sont peu à peu confisquées, on se sert de nos misères pour nous appauvrir d’avantage et enrichir ceux qui ne savent plus quoi en faire… et je m’estime encore optimiste…, puisque je suis resté rebelle…, je suis un “Hot-Rodder”…, un “Wanderer” qui rêve et s’illusionne tout en faisant rêver et s’illusionner le monde…
Mais qu’est ce que ça signifie puisque c’est construit sur le sable mouvant des mensonges de l’Amérique…, puisque c’est enraciné dans la négation des autres…, puisque c’est fabulé dans l’industrialisation des cerveaux ? Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! Je fais donc partie d’une génération manipulée, devenue désabusée, abâtardie de mythes mités, espérant encore en une rédemption hypothétique par le biais de rêves éculés…
L’existence d’un homme, souvent, utilise des voies complexes, surtout quand celui-ci (moi !) décide de créer des magazines sur les Hot-Rods et Custom-Cars ainsi que les répliques et tout ce qui roule et est hors du commun…, un genre difficile à chroniquer qui ramène, sans ménagement, aux réalités de la vie, ce genre qui m’a souvent laissé, plus tard, comme deux ronds de flan dès qu’il s’est agi de gratter quelques lignes sur la conséquence de la cause qu’il était impossible de définir ou d’appréhender malgré maints efforts. Certains étaient (et sont encore) transportés sans demi-mesure, les yeux brillants d’un frêle espoir, unanimes et enthousiastes après tant de discordes passées, attendant sans plus en pouvoir… mes sages et très doctes érections/réactions.
Dans une réinterprétation du Blitzkrieg de sinistre mémoire, la guerre a éclaté début des années ’80 entre les magazines “Custom”, la seule raison étant “les parts de marché à conquérir”… et elle ne s’est jamais terminée, même actuellement en 2020…, depuis 40 ans j’ai du subir en cette suite (et ça continue) l’ingratitude assassine que certains (certaines aussi) firent (et font encore) montre envers Chromes&Flammes… à coups de saillies ordurières que la bienséance m’interdit de retranscrire ici. Pourtant, c’est un fait que le Customizing et le Hot-Rodding tiennent tout en entier dans pas grand chose qui, s’est réduit à rien avec la disparition de Kustom’Mag, Power’Glide et quantité d’autres…, alors que www.ChromesFlammes.com + www.GatsbyOnline.com sont toujours bien vivants au Top du web.
Durant les premières années de C&F, j’ai toujours vanté la liberté d’esprit créative, célébré les voluptueuses hardiesses…, mais parfois force m’était d’avouer un ennui poli, convenant d’un “post-modernisme” parfois agaçant, argumentant, vaguement, sur le style émoussé qui se donne à peu de surprises, préférant le réalisme à l’emportement, au romanesque, au feu sous la chair, c’est en effet terrible ces Ferrailleries et Porscheries tant vantées qui en réalité coutent plus cher qu’un ballet de danseuses, orchestre compris… et vous lâchent entre la figue et le raisin, vous négligent entre la chèvre et le chou…, les vieux satyres goûtent en effet délicieusement aux douces exhalaisons corrompues, aux formes généreuses… et aux Vénus de Botticelli qu’on fait poser à coté de ces engins pour les magnifier.
Ah ! Quelle tâche ardue de parvenir à s’exprimer aux travers des mystères des jolies femmes/pots de fleurs vénéneuses décoratives…, d’écrire entre les lignes des mots en phrases, un ode aux femmes et à leur exquise licence…., destiné à ce que les lecteurs regardent à moitié conquis, divers engins étranges, alignés au fil des articles dans une succession de tableaux vivants, chics et glacés, dégageant un maigre soupçon d’émotion, sinon peut-être quelques odeurs d’éternité figée, de grain de peau, d’opium, d’empesage des velours et cuirs.
À l’image de ces jeunes femmes “en fleur” de peau ou en fleur de pot (que les ombres viennent éprouver ou mutiler), j’ai toujours été torpide, en attente, comme somnolant… et ce ne sont pas deux ou trois belles croupes ni diverses poitrines variées qui m’ont fait prendre plaisir à ces mises-en-scènes charnelles, mais étrangement désincarnées, mais bien certaines automobiles… Quoique ! Le préambule sous forme de mes fameux et étourdissants prolégomènes anticipatifs… est terminé… (Le préambule, je vous le précise, est une longue introduction de la généralité des notions préliminaires, placée en tête d’un ouvrage, d’un article, d’une thèse)…
J’en viens (enfin) au fond de l’article dont la saine lecture vous permettra de cultiver (un peu) votre cerveau, avec l’apport de quelques doses de cynisme comportant diverses saillies fulgurantes qui tritureront vos méninges (Si certaines anecdotes sont connues de beaucoup d’entre vous, d’autres sont plus obscures et vous éprouverez sûrement grands plaisirs de les découvrir. Le hasard m’a amené à acheter la totalité du fond de stock de la société AX&co qui assemblait en Belgique les DeLaChapelle Type 55 à destination du marché américain. Nous sommes dans les nineties, j’avais déjà fait construire quantités de Hot-Rods pour mon plaisir et aussi dans le cadre de la promotion de mes mag’s Chromes&Flammes : L’Olds’48, le Ford ’47, le B’32, le Hi-Boy Citroën traction avant, le Novel “T”…, ainsi que le Trike V12… et quantités d’autres folies…
12 Ax&co DLC avaient été assemblées, dont deux seulement avaient été vendues aux USA. Toutes les autres n’avaient fait qu’un aller/retour et restaient invendues. Je les ai toutes rachetées, plutôt que me remercier, Xavier Delachapelle qui était pourtant mon ami, est devenu haineux envers moi, un trop-plein de rancœurs assassines allant jusqu’à s’emberlificoter dans des délations inventées… qui n’ont abouti à rien d’autre que mon mépris en retour !En sus, j’ai obtenu deux voitures complètes mais non assemblées ainsi qu’une carrosserie sans châssis (je sifflote !). Comme seulement 95 DeLaChapelle ont été fabriquées (dont 40 au Japon, comme quoi on nous cache quantités de choses) en plus des 12 Ax&co DLC, soit un total de 107 voitures…, à moi seul, j’ai acheté 10% de la production totale c’est-à dire 20% des DeLaChapelle européennes ! C’est cette carrosserie que je vais utiliser pour réaliser le seul et unique Hot-Rod Bugatti DLC…
Durant la construction de cet engin unique au monde, Xavier DeLaChapelle va malgré-tout me proposer de créer une “synergie” avec mes amis gros financiers américains… pour refabriquer avec eux les autres créations DeLaChapelle : le Parcours, l’Atalante et les Juniors DLC : Ferrari, BMW et Bugatti.
Malheureusement, les circonstances économiques d’alors concernant “Xavier”, pédant et hautain, qui s’avèrera faux-cul lors d’une trahison minable, ne lui permettront pas d’aboutir.
Pour clore cette affaire, en plus de toutes celles indiquées ci-avant, je vais avoir l’occasion d’acheter une des 2 seules DeLaChapelle Atalante, ainsi qu’une Junior Ferrari et 5 Junior Bugatti. Une Super “Chapelle” sur base mixte Atalante/55AX&coDLC, sera ensuite reconstruite et équipée d’un V8 Rover et boîte manuelle 5, mais je réserve cela pour une autre histoire à publier…
En 1991 le Hot-Rod à carrosserie AX&co DLC est terminé, pas grand chose n’avait été respecté de mes directives pour la réalisation d’un Hot-Rod qui en a plus que l’air… Train avant rigide “Jago” (qui fabriquait les châssis des Panther J72 et Deville), train arrière Jaguar XJ6, freins à disques, jantes Wolfrace en 15 pouces, pare-brise rabattable en alu plus saute-vent, capote, couvre tonneau, intérieur cuir… Gros souci, il est mal équilibré question design, la carrosserie a été montée trop haut et lorsque le pare-brise (trop haut lui-aussi) est relevé, le Hot-Rod parait pataud… Les tubes d’échappement sont d’un trop petit diamètre et le cul de la voiture est trop relevé…
C’est moche, limite horrible… je râle ! Mais, avec le pare-brise baissé, l’engin a immédiatement meilleure allure. Question conduite, c’est bof à cause du train avant rigide (mais magnifiquement beau)… et question confort c’est OK, quoique un peu étriqué question place et assez difficile pour en entrer et sortir avec la capote en place…, la Rolls et la Bentley restent souveraines en confort et prestations ! J’obtiens assez facilement une immatriculation… (c’était une époque ou l’Europe n’avait pas encore affirmé ses diktats en faveur des Grands groupes industriels) et ce Hot-Rod va m’accompagner jusqu’en avril 2009…
Durant quelques années il va ainsi rester quasi inconnu parce que je n’en suis pas fier…, sauf en septembre 1995 ou il va faire l’objet d’un reportage dans le magazine Auto-Folie… et en 1999 ou il va être exposé pour la première, seule et dernière fois en public, dans un show à Kortrijk (Courtrai) en Belgique Flamande…, car j’avais enfin prit la décision de le vendre.
Début 2009 au show de Essen (Allemagne), je rencontre Matthieu Lamoure, nouveau directeur de Bonhams Europe, qui m’interpelle en m’affirmant qu’il connait très bien Johnny Halliday (ils ont le même tailleur à Paris affirme-t-il à tout le monde pour se rendre intéressant), qui chercherait, selon-lui, a acquérir mes “fameux” Hot-Rod Chromes&Flammes… (la série complète relatée plus avant dans ce texte), ce qui me parait être un mensonge destiné à m’enfumer afin que je lui confie mes bébés… Il me jure qu’ils les lui faut absolument pour la vacation Bonhams de mai 2009 à Monaco. Quelques temps plus tard, je finis par accepter de lui confier le “Wanderer” et il est décidé de réaliser 4 pages/catalogue illustrées de bonnes photos “en action”… Et…
En cette suite, un jour d’avril 2009, avec mon ami Patrick Henderickx, nous partons réaliser des photos aux environ du lac de Genval dans le Brabant Wallon, près de Bruxelles… Il faisait un temps superbe en cette mi-avril. La journée s’annonçait prometteuse… Mon quotient de qui-vive était proche de zéro.
Bien sûr pas tout à fait comme à mon bureau, car il y a une forme d’attention requise à l’égard du monde extérieur, mais néanmoins, ce sentiment de protection et de bonheur était perceptible et pouvait s’apparenter à la sensation lénifiante de : “je contrôle ma vie”. Comme d’habitude. Une voiture est arrivée à vive allure… Le temps était magnifique… J’ai continué ma route… Mon quotient de qui-vive s’est affolé… La voiture devant moi, pleine face, s’est encastré dans la calandre de ma voiture, a rebondit sur la roue gauche, a décolle en biais comme si elle partait en vrille… et est passé à quelques millimètres du haut du pare-brise et de ma tête… J’ai même senti la chaleur du pot d’échappement qui éraflait mon crâne… Ce fut une vision fugace et extrêmement traumatisante… Je ne comprends toujours pas pourquoi ni comment… Cette douleur inconnue m’a fait une impression bizarre… Comme on doit l’être après un cauchemar… Ce n’était qu’un flash… N’était-ce qu’un flash ? Tout était donc vrai… La vie ne tient qu’à un fil…
Le vide est au néant ce que le cadavre peut être à la mort : une représentation. Il est facile de se représenter le vide car il est contenu dans un contenant.
Le néant n’existe pas en l’état sur terre : le ciel est bordé par les nuages, l’horizon ; on a toujours la perception d’au moins un sens quand on est conscient : l’ouïe ou la vue ou l’odorat, ou le toucher ( un vêtement ou le contact du corps avec un support ou même le contact de la langue dans la bouche), le goût ( de sa salive) ; l’oppression de la respiration quand on la retient si on cesse de respirer. Le néant c’est l’association symbiotique de concepts antinomiques qui devraient s’annihiler en vertu de toutes les lois connues mais qui deviennent réalité. Le néant c’est l’Être et le non-Être… Le passé, le présent et le futur… Le zéro et l’infini… Le bruit et le silence… La vie et la mort… L’horreur et la béatitude… Le conscient et l’inconscient… Alors les reviviscences de toutes sortes (cauchemars, flashes, dissociations) ou les phobies d’impulsion qui suivent sont-elles un effort inconscient pour retrouver cette harmonie ou au contraire pour accomplir ce qui n’a pas été achevé et tenter de passer outre cette barrière ? La néantisation serait- elle l’amorce de la désintégration de l’état inhérent à l’espèce humaine : l’osmose du corps de l’esprit et de l’âme, un instant de vacillement dans l’harmonie de cet état ?
Est-ce l’une des trois forces qui agit en désordre ou les trois ? Les déchaînements fonctionnels avérés du cerveau en état de trauma interviendraient-ils dans ce processus et de quelle manière ? Est-ce l’esprit qui commanderait le processus neurobiologique de la néantisation…, ou est-ce la perception sensorielle (vue, toucher etc …) de l’événement traumatisant qui commande à l’esprit de se néantiser ? L’état de néantisation est totalement différent de l’état de dissociation. Lorsque l’on dissocie ou plutôt que l’on est dissocié, on entre dans un monde où les repères sont logiques même s’ils sont faussés : on est dans un événement qui a réellement existé et qui est en train de se reproduire. La perception sensorielle est identique à celle ressentie durant l’événement réel.
C’est le monde qui nous entoure qui n’est pas à sa place… En état de néantisation, il n’y a pas la perception de l’événement, il n’y a pas de perception sensorielle, il n’y a ni espace ni temps, il y a la perception, la conscience. Il y a également une grande solitude…, un abandon sans nom. Il y a un abîme entre être seul au monde et être seul hors du monde. C’est peut-être là l’explication de l’angoisse qui fait suite et s’installe durablement au retour dans le monde des vivants. C’est peut-être cela tout bêtement le néant… Cet état d’abandon est indicible…
Sorti de l’hôpital, je me suis juré de faire reconstruire ce Hot-Rod Wanderer tel qu’il aurait du être depuis le début : surbaissement de la carrosserie (au moins 15 cm à l’avant, 35 cm à l’arrière) et montage de jantes de 20 pouces à l’avant et 24 pouces à l’arrière… Trois ans vont passer, parsemés de diamants noirs, me frottant à chaque fois à un domaine particulier pour en tirer le meilleur du meilleur et m’offrir du pur plaisir, m’appropriant pour l’occasion, avec une rare maestria, les codes usés, impartis des genres et les ruelles, de même que les boulevards et les highways brûlants reliant les cités labyrinthiques.
Là où certains s’appuient sur trois tonnes de références pour en faire des urnes funéraires qui n’intéressent personne (et qui, rétrospectivement prennent un sacré coup de vieux), mon ami Karim’B, grand ré-organisateur de ce projet s’est amusé comme un fou en me proposant un Hot-Rod magnifié, débarrassé de gimmicks, orné d’élégance et d’absolu, parvenant jusqu’à un point parfait de symbiose esthétique directement connectée aux zones érogènes du cerveau.
Il a réinventé l’art et la manière de créer un Hot-Rod, fuyant la frime et la grosse mécanique à la Fast and furious, Karim’B a fait davantage dans l’orfèvrerie, confrontant constamment des sentiments premiers, un morceau de bravoure, l’équilibre idéal entre ce qui se trame à l’extérieur et à l’intérieur de sa tête, un chaud et froid constant jusque dans la psychologie borderline, il a produit une alchimie vagabonde sachant distiller mystères, sensations, gifles et caresses.
Karim’B est un créateur énigmatique, peu bavard, qui parvient à transcender ses œuvres par le raffinement extrême de son travail. Ce poor lonesome driver au look délicieusement hype et vintage, défendant la veuve et l’orphelin, est un bloc de silence surgit de nulle part et qui n’a pas de nom (à l’instar du borgne dans Valhalla rising) ni même de passé, venant prouver à chacun sa nature profonde que rien ne peut venir altérer sauf l’essence des choses ! Sous des allures graves et sereines, il va ainsi se révéler un impitoyable carrossier ivre de rendre les coups du sort, dépendant d’une violence frénétique au moins égale à sa sensibilité et son habileté au volant.
Virtuose en diable, il s’amuse de ses exercices de style emplis de fulgurances formelles et d’éclats gore ! Il en met plein la vue sans se la péter… et devant tant d’ampleur, devant tant de puissance, on se dit qu’il ne manque pas d’envergure, laissant les gens patraques. À toute allure, à travers la nuit, durant les jours, derrière les corps déchiquetés et les gants en cuir qui crissent, sa création : “The Wanderer”, est un geste d’amour envers le Hot-Rodding ! I do nothing but think of you, you keep me under your spell…
Tout est il dit ? Que non… C’est là que le sordide et la mesquinerie imbécile ont resurgit… Vous croyez que toute la presse magazine française en matière de Customizing et Hot-Rodding reflètait à cette époque lointaine la vraie passion des automobiles hors du commun ? Qu’elle servait de trait-d’union entre amateurs ? Qu’elle informait ? Qu’elle cherchait les nouveautés ? Qu’elle diffusait des avis intelligents, mêmes contraires ? Qu’elle fédèrait ? Qu’elle aidait ? Qu’elle jouait son rôle ? Balivernes…, fumisteries ! Mieux vaut en rire ! Elle était “aux ordres”…
Elle se positionnait en monopole ! Elle pactisait des ententes, choisissait qui pouvait être ou ne pas être ! Elle était prête à se prostituer aux pires escrocs pour recevoir un peu plus de pub’s en pitance, en échange de silence et d’articles de complaisance… Je me suis retrouvé entraîné dans une histoire infernale, tel un esquif sur une vague m’amenant dans un tourbillon… Voici, en résumé, le pourquoi du comment…
En octobre (d’il y quelques années), le Hot-Rod “The Wanderer” nouvelle version était presque terminé, lorsque mon ami “Philou” fan inconditionnel de GatsbyOnline, m’a écrit pour que je l’expose à Automédon… Je n’ai pas spécialement possédé de voitures dont je puisse avoir honte, mais j’en ai eu une petite série que j’ai pris un plaisir extrême à piloter et à regarder qui m’ont pourtant valu (et me valent encore, car j’en possède toujours quelques spécimens), beaucoup de gausseries, surtout lorsque ce sont des américaines… J’ai contacté Yves Levasseur d’Automédon qui m’a expliqué (comme chaque année depuis l’éternité) qu’il n’y avait plus de place pour moi et Chromes&Flammes sauf dans les emplacements commerciaux qui soudainement m’étaient vendus le double… la raison étantqu’il n’était pas sain de contrarier un Breton, éditeur de Nitro et Echappement ainsi qu’AutoHebdo, qui rêvait d’une hégémonie sur la presse Française… L’idée me vint, à cette suite, de piéger toute la presse “papier” Franchouille ‘spécialisée’ dans le Custom et les Hot-Rods en proposant ce Hot-Rod en reportage “exclusif”…, pourquoi en effet se priver de rire ! Après 35 ans, la haine était toujours tapie derrière les dires et médires, le résultat va dépasser (de loin) tout ce qu’on pouvait alors imaginer !
From: De Bruyne
To: Nitro
Subject: Hot-Rod en exclusivité…
Date: Tue, 27 Sep 2011 16:28:19 +0000
Bonjour Claude Lefebvre, J’avais apprécié la ligne/mention minuscule me concernant, ainsi que mes magazines Chromes&Flammes, dans le numéro spécial de Nitro d’il y a plusieurs mois. Je vous en remercie. Je ne m’implique plus dans la presse “papier” mais dans les voitures de collection, via des ventes aux enchères un peu partout dans le monde et aussi dans quelques web-site tels www.LesAutomobilesExtraordinaires.com, www.GatsbyOnline.com, www.SecretsInterdits.com et www.ChromesFlammes.com … J’ose vous proposer par gag, que votre équipe réalise un reportage sur ma dernière machine, un Hot-Rod assez particulier puisque réalisé sur un châssis Jaego “T” sur lequel a été retravaillé une carrosserie de DeLaChapelle Type 55 Roadster made by AX&co. Il est équipé d’un V8 3L5 boîte auto… et monté sur des jantes de 22 AV et 24 AR… Vous pouvez en avoir l’exclusivité si vous en réalisez une couverture et au moins 6 pages. J’aurais aimé qu’il soit agrémenté d’une ou plusieurs jolies filles très avant-garde. Ca changerait… Ci-après quelques photos. Le Rod sera terminé dans 3 semaines environ. Bien à vous
Date: Wed, 5 Oct 2011 16:15:36 +0200
Subject: Re: Hot-Rod The Wanderer… Suite !
From: Nitro
To: De Bruyne
Bonjour Patrice et merci de vos mails. Malheureusement, je ne peux pas pas être intéressé par votre proposition, je me ferais virer illico.
Cordialement. Bon courage. Claude Lefebvre
From: De Bruyne
To: Nitro
Subject: RE: Hot-Rod The Wanderer… Suite !
Date: Wed, 5 Oct 2011 14:55:56 +0000
Claude, Tssss, tsss, tss… Malheureusement pour vous ou pour moi ? Après tant d’année, suis-je toujours aussi sulfureux…, voire “sulfurique” ? Bien à vous…
Plus de réponse…, je continue…
Appréciant le graphisme de Kustom Magazine, je téléphone à leur secrétaire de rédaction qui me propose d’appeler leur rédacteur en chef… Je lui téléphone, tout est sympa, il me demande de lui envoyer un émail… Accrochez-vous solidement, tout va partir en haine et injure en l’espace de quelques émails…
From: De Bruyne
To: Charlie & Zed
Subject: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 10:08:06 +0000
Charlie, suite à notre conversation téléphonique de ce jeudi 6 octobre 2011 11h30, je vous transmets quelques photos d’un de mes Hot-Rods, en finition. La base est un châssis Jaego de 1980 type “T”, moteur Buick V8 3L5, carrosserie Roadster avec pare-brise rabattable + capote. Jantes 22 et 24 pouces, train AV rigide type “T”, train AR Jaguar XJ6, freins à disques-servo 4 roues. Accessoires et accastillage, compteurs, rétros et divers : Harley. Bien à vous
From: Charlie & Zed
To: De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 12:33:59 +0200
Joli travail en effet, mais comme je le supposais déjà, ce n’est pas du tout le style que nous publions dans Kustom Mag. Contactez donc Claude Lefebvre de Nitro, je verrais bien votre Hot Rod dans ce magazine. Cordialement, Charlie
From: De Bruyne
To: Charlie & Zed
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 10:56:44 +0000
Dommage, j’aime bien votre mag’, je suis certain qu’il y aurait été très bien… Ci joint deux liens menant à un de mes articles qui devrait vous intéresser dans le cadre de la “contre Kulture Kustom”…
Rétro Rat-Rod’s style & Von Dutch attitude…
Christian Audigier, le faussaire-plagiaire-voleur de “Von Dutch” !
From: Charlie & Zed
To: De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 13:00:08 +0200
Concernant Audigier, je n’ai pas envie de plonger Kustom’Mag dans la polémique, d’autant que comme tout le monde, on accepterait des pleines pages de pub de sa part s’il voulait en prendre…
From: De Bruyne
To: Charlie & Zed
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 11:12:47 +0000
Comme quoi on se fait de fausses idées… Le style de votre magazine, excellent en graphisme, n’a donc rien de “rebelle” ! Je suis déçu… L’essence même de la contre Kulture Kustom, du Hot-Rodding et des Choppers, c’est justement la liberté… Dans cette mouvance, je m’insurge de ce qu’a fait Audigier vis-à-vis de “l’un des notres” : Von Dutch… Et vous accepteriez de la pub de ce bonhomme ! J’en suis tout “paf”… Mais bon…, comme quoi on se fait de fausses idées… Vraiment déçu…, triste… Civilités
From: Charlie & Zed
To: De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 14:28:33 +0200
M. De Bruyne,
Vous cherchez à en venir où au juste avec ce genre de messages ? En fait, votre nom me disait bien quelque chose et malheureusement, votre mauvaise réputation vous précède. Je ne voulais pas me fier à une simple “mauvaise réputation” sans en savoir plus mais visiblement, vous semblez bien être à la hauteur de cette sale image que les gens ont de vous. Proposez donc votre minable bricole qui est du n’importe quoi à chier, une merde… à Powerglide ou à Rod & Kustom, juste pour voir… Et comment pouvoir imaginer de publier la saga de “Chromes & Flammes” dans nos pages ? J’étais abonné à Nitro quasiment dès les débuts de cette publication, mais déjà à l’époque je ne lisais pas Chromes & Flammes ! Je fais partie d’un groupe qui vous chie à la gueule, il y a surtout de fortes chances que vous ne voyez votre Hot-Rod nulle part ailleurs que dans votre garage et que vous creviez tout seul dans votre coin, votre lourd passif finissant même par effacer des mémoires le fait que vous avez en effet lancé la presse “typée kustom” en France. On s’est tous donné le mot entre magazines de Hot-Rods et Custom pour vous envoyer chier en enfer ! On se souviendra peut-être plus facilement de votre trop grande liberté, tellement poussée dans les vérités que la vraie presse aura fini par vous tourner le dos et vous bannir parce que vous osez dire toutes les vérités. Allez vous faire foutre! Signé Charlie
From: De Bruyne
To: Charlie & Zed
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 12:19:21 +0000
Ouaissss, Charlie…, c’est pas très cool… Je m’interroge donc sur ce que sont réellement les gens de presse en général…, plus quelques-uns en particulier… et à votre réaction que j’estime curieuse… Vous me jetez avec des commentaires déplacés… Celui concernant Audigier démontre jusqu’à l’absurde que la presse est prête à se vendre sans même défendre ses principes et informer des réalités…
From: Charlie & Zed
To: De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 14:34:06 +0200
Vous avez effectivement fait beaucoup de choses extraordinaires et été le premier à publier sur les Customs et les Hot-Rods, mais c’est du passé. Reprenez donc votre “main tendue”, je ne souhaite pas faire entrer le ver dans la pomme… Et comme dit, tous les mag’s de Hot-Rods et Customs nous nous sommes donnés le mot pour vous bannir. Allez crever !
From: De Bruyne
To: Charlie & Zed
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 13:44:16 +0000
Ahhhhhhhhhh ! Charlie et chers “tousses”… Votre pomme… elle est pourrie, Charlie…, entraînée par une vague l’amenant dans un tourbillon… Pathétique ! L’existence d’un homme, souvent, utilise des voies complexes, surtout quand celui-ci décide de créer des magazines sur les Hot-Rods et Custom-Cars ainsi que les répliques et tout ce qui roule et est hors du commun…, un genre difficile à chroniquer qui ramène, sans ménagement, aux réalités de la vie, ce genre qui m’a souvent laissé, plus tard, comme deux ronds de flan dès qu’il s’est agi de gratter quelques lignes sur la conséquence de la cause qu’il était impossible de définir ou d’appréhender malgré maints efforts. Certains étaient (et sont encore) transportés sans demi-mesure, les yeux brillants d’un frêle espoir, unanimes et enthousiastes après tant de discordes passées, attendant sans plus en pouvoir, mes sages et doctes érections réactions. Ô malheur ! Du temps de Chromes&Flammes, quelle n’était pas l’opprobre que les magazines concurrent jetaient alors sur moi à coups de saillies ordurières que la bienséance m’interdit de retranscrire ici. Et de quelle ingratitude certains (certaines aussi) lecteurs firent montre également quand, magnanime, je leur proposais de venir défendre ce mouvement.., n’ayant droit en retour qu’à de simples ricanements, qu’à des sarcasmes et autres bassesses. Car c’est un fait qui résonne comme une condamnation ou comme un glas : le Customizing et le Hot-Rodding tiennent en entier dans pas grand chose… Vous n’êtes vainqueurs de rien…
From: Charlie & Zed
To: De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 15:49:21 +0200
ON S’EN BRANLE ! On a tous décidé de t’exclure ! Crève dans ton coin, nullard de merde ! Nous au moins on existe, toi t’es qu’une chiotte. Si tu viens dans nos manifs on te casse la gueule, Connard de merde !
From: De Bruyne
To: Charlie & Zed
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 14:54:23 +0000
Vous êtes horriblement vulgaire dans vos dernières réponses, Charlie… Moi qui voyait “votre” magazine sous un bon œil, l’estimant même, pour son excellent graphisme, comme quoi, on peut se tromper… Remettez-vous de vos émotions…
From: Charlie & Zed
To: De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 17:18:48 +0200
On l’a décidé chez Kustom Mag, Nitro et Power Glide, on t’exclu de tout ! Pauvre merde !
From: Philou
To: Charlie & Zed ; De Bruyne
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 22:42:12 +0200
Salut à tous, Bon, moi dans toute cette histoire, je ne suis rien ou si peu… Juste un sombre inconnu de “forumeur” qui roule parfois avec sa Cadillac de Ville de 1972, une “Cadbillard” comme dit Patrice… Un truc sans valeur comme me le dit le célèbre photographe de Nitro, écumeur de meeting en RP, sans avoir jamais vraiment détaillé de près ma bagnole quant à son état réel. Remarquez que je ne cherche pas à ce qu’un reportage lui soit consacrée à ma péniche, avec une vente à la clé. Non, je me la garde ma Cad suisse d’ex-trafiquant d’armes hollandais… Bref, je voulais juste vous dire à tous que je me sens concerné mais surtout un peu gêné de tous ces échanges “sympathiques” entre vous parce qu’au départ c’est moi qui ait suggéré à Patrice cette idée de publier un article sur le Wanderer qui n’aurait peut être pas fait tâche dans un salon comme Automedon et dans les magazines Kustom qui survivent encore. Rien de plus que cela et sans aucune arrière pensée de ma part, mais je vois bien que sur ce coup là j’aurais mieux fait d’aller chasser l’escargot sauvage. Quant au reste, on a tous nos avis personnels. Les magazines doivent vivre mais si un jour on finit avec des Twingo Shelby en pages centrales, faudra pas pleurer, éditeurs comme simples lecteurs. C’est qu’on l’aura voulu quelque part… On commence bien à y voir des “vélos custom” ! Allez donc faire du cyclo tourisme avec des machins pareils juste bon à circuler entre le parking et la cabane à frites d’un meeting local ! Je me souviens aussi du créateur de R&K, dernière version du Sud de la France, il écumait les forums d’autos US avec un Piranah comme avatar de pseudo en demandant nos avis à tous ; quasiment une enquête marketing pas chère avant de lancer son canard. Et bien une fois son magazine sorti, plus une seule visite sur les forums… Ou plutôt si, je mens, juste une tous les deux mois pour annoncer la sortie du dernier numéro… Bref, il y a quelques pointures de l’auto ancienne, custom ou pas, américaine ou pas, qui furent des clés au cours de la fin du siècle dernier, mais dotés de caractères souvent taillés à coup de serpes. Ils se détestent toujours aussi joyeusement par forums interposés au lieu de faire front commun face à ce que le législateur épaulé des écolos sournois, sont en train de nous concocter pour l’avenir… Dommage, dommage pour nous les amateurs sans nom qui achetons, nous abonnons à des magazines, cotisons à des clubs, payons pour traverser des villes, exposons nos autos pour des associations caritatives auxquelles nous avons la bonté de ne jamais demander de comptes…. Alors oui, pensez aussi un peu à ceux qui font vivre vos magazines et tout ce qu’il y a autour de l’auto ancienne. C’est à dire à nous tous, les cinglés modestes ou exubérants qui astiquons les chromes de nos monuments pour qu’il finissent couchés sur le papier glacé de vos ouvrages, juste pour notre plaisir, même pas pour un dollar…
Bien à vous, Philippe (Philou)
From: De Bruyne
To: Philou : Charlie & Zed
Subject: RE: Hot-Rod “The Wanderer”
Date: Thu, 6 Oct 2011 22:49:40 +0000
Jolie lettre Philippe, merci. Les rancœurs assassines des années ’80 ne sont pas éteintes, je me souviens qu’à Albi à cette époque, des fans de Nitro avaient mis des cailloux dans les échappements (dirigés vers le haut) du petit Dragster Lancia…, puis un pigiste d’AutoHebdo (groupe Hommel) qui était également un inspecteur du fisc, m’a fait une imposition d’office de plusieurs centaines de millions de l’époque (il a reconnu juridiquement que c’était téléguidé par Hommel)…, sans compter d’autres coups bas incluant un chantage aux gens de l’ACO pour qu’ils n’acceptent plus C&F pour les courses de Dragsters au Mans… et j’en passe… J’ai par-après tourné la page suite à la concentration d’Arcachon ou le Hot-Rod Traction a créé polémiques et haines… J’ai alors transformé Chromes&Flammes en AutoChromes. Je n’ai copié aucun magazine, j’ai toujours tracé ma voie, seul… Et malgré toutes les embuches, je suis toujours vivant et ne dépend financièrement de personne. Quant à ce qui vient de se passer ce jeudi chez les journaleux-Kustomeux avec mon Hot-Rod “The Wanderer”, vous n’êtes en aucun cas responsable, Philou, vous avez été honnête et de bonne foi, vous pourrez lire l’enchainement des réactions dans mes web-sites www.GatsbyOnline.com et www.ChromesFlammes.com… Que chacun juge en fonction de ce qui est publié !
Grand final… No substitute for Cubic inches !
Cool… Kustom’Mag et Power-Glide ne paraissent plus. Faillite. Le Groupe Michel Hommel également pour plusieurs millions avec tout les journaleux “à-la-rue” sans indemnité !… Les vœux de l’ami Charlie se sont retourné contre lui et “ses” siens… J’ai eu toutefois la joie de le rencontrer comme gardien du parking à Solies-Pont… dont j’ai réalisé un article… La co-textualité de ce que vous avez lu, est certes extérieure à l’unité du texte (article), mais interne à l’unité macro-textuelle de l’ensemble des articles constituant GatsbyOnline. On peut donc la considérer comme une co-textualité trans-textuelle… qui est à distinguer d’un troisième type de contextualité, la con-textualité des hyperstructures journalistiques qui regroupent, au sein d’une aire scripturale, un ensemble de textes/articles et d’iconotextes photographiques unifiés par le titre général délimitant le périmètre de l’hyperstructure co-textuelle….
Les vies qu’on a ne sont pas vraiment vécues… pas comme on les raconte, on y meurt et on y renait souvent et parallèlement, ce sont des vaisseaux fantômes.
J’écris sur le pont de l’un d’entre-eux tandis qu’il ne cesse de traverser le Styx dans un sens puis dans l’autre.
A bord, mes lecteurs-passagers disent leurs plaintes, leurs merveilles… La langue flotte dans cette zone ou l’existence vit par la brume, le silence, les voix.
Face à eux, triant les vivants et les morts, les veilles et les rêves, la mémoire et l’oubli, les récits et les poésies, j’écris l’exil et la refondation : la vie n’advient que lorsqu’on cesse de la comprendre…, il ne s’agit pas d’expliquer l’incompréhensible, mais de le faire advenir ! Les gens changent en effet si souvent de point de vue, que les mots qui existent ne disent pas réellement ce qu’ils disent, il faut donc les investir… et seule la poésie donne le plaisir de le faire dans un vocabulaire de folies : nous accédons au péché pour échapper à l’enfer…
Il est difficile de devenir un bon prosateur si l’on n’a pas été poète, ce qui ne signifie pas que tout poète puisse devenir un prosateur. Mais comment s’expliquer la séparation qui s’établit presque toujours entre ces deux talents ? Il est rare qu’on les accorde tous les deux au même écrivain : du moins, l’un prédomine l’autre… La vélocité toute relative des gens, démontre leur résignation face à l’abîme qui sépare les poursuivants des poursuivis. L’obscurité, si étrange soit-elle, n’est pas grand chose comparé au vrai noir, celui qui coupe le souffle…, le réel caresse et pique…, pour sur, le réel tue, de même que le déni du réel…, mais au moins, quand le réel pose ses mains sur moi, je le sens !
No substitute for Cubic inches : V8 for ever !
La base d’un Hot-Rod, est, au sens premier du terme, essentiellement une voiture de marque américaine datant d’avant 1949 inclus, le plus souvent de marque Ford, couramment des Ford T, des Ford A, des Ford B datant de 1932 à 1934, quasi toutes équipées d’origine de 4 et 6 cylindres ou de V8 Flathead pour les B’32, ’33 et ’34, véhicules largement disponibles d’occasion à très faible prix, avant et surtout après la “dernière guerre“…
Leur structure avec châssis séparé, étant relativement simple à modifier, les “d’jeunes” y greffaient les moteurs plus puissants des nouveaux véhicules fabriqués à Détroit (venant de voitures accidentées ou volées), ou se contentaient d’augmenter la puissance des moteurs d’origine…, la plupart du temps, les modifications apportées, entraînaient la nécessité d’autres modifications, comme les freins et les amortisseurs.
D’autres modifications pouvaient être apportées sur les parties mécaniques, comme le changement du rapport de pont, de la boîte de vitesses et du système de direction, toutes choses qui devaient supporter la puissance supplémentaire…, l’aspect extérieur de la voiture était souvent modifié lui aussi…, de plus, les jantes étaient généralement élargies pour accepter des pneus plus larges, du moins à l’arrière, pour mieux transmettre la puissance du moteur au sol.
Toutes les parties inutiles au bon fonctionnement du véhicule étaient démontées : le toit, le capot, les portières, la banquette arrière, le pare-brise et les essuie-glace, les pare-boue, les phares, les pare-chocs et une bonne partie du pot d’échappement…, ces modifications étaient fréquentes pour gagner du poids sur le véhicule, donc pour améliorer le rapport poids/puissance.
Autre modification extérieure, le châssis était généralement abaissé, en jouant sur les amortisseurs, la taille des roues avant et la hauteur du toit (ou même sa présence), afin de diminuer la résistance au vent et d’abaisser le centre de gravité…, les Hot-Rods étaient souvent re-carrossés (le capot était percé de “louvers“, le toit abaissé et les garde-boues enlevés ou réduits à deux fine bande de métal style moto)…, de plus, dans un souci de se faire remarquer, la plupart des Hot-Rods étaient peints de couleurs vives (les plus courantes étaient le jaune et le rouge) et de décorations en forme de flammes.
Le phénomène du Hot-Rodding atteignit son point culminant vers 1955, avant de décliner lentement jusqu’au milieu des années 1960…, néanmoins, les Hot-Rods déjà construits continuèrent à circuler pendant quelques années encore…, à cela s’ajoute le prix élevé des nouvelles voitures de sport, et au relatif manque de puissance de leurs moteurs d’origine, ce qui les rendait peu attrayants pour les jeunes plus ou moins désargentés mais très bons mécaniciens et bricoleurs, à la recherche de vitesse et de sensations fortes.
Les raisons de ce phénomènes sont multiples…, mais la principale d’entre-elles est la disponibilité de nombreux véhicules d’occasion récents, ainsi que la mise en fabrication aux USA de modèles “sport” (Corvette, Thunderbird), plus ou moins calqués sur les tendances Européennes…, mais, au plus bas de ce mouvement, en 1965, assez rapidement, un phénomène de nostalgie envers les Hot-Rods a lentement repris le dessus et s’est transmis à la plus jeune génération montante…
Il existait également de nombreux aérodromes militaires secondaires abandonnés, dont les pistes furent alors utilisées pour refaire les mêmes courses que sur les lacs asséchés d’avant la guerre 39/45, des courses consistant à parcourir en ligne droite une distance d’1/4 de miles le plus vite possible.
Comme il était relativement aisé à cette époque de trouver des endroits pour organiser des courses de vitesse sauvages, les premières pistes improvisées furent à nouveau les lacs asséchés des environs de San Francisco et Los Angeles, dont la surface était parfaitement plane, ainsi que les portions presque rectilignes de routes, soit en fin de construction, soit quasi inutilisées…, ces courses permettaient de faire partir de front jusqu’à quatre ou cinq voitures, à la différence des portions de route où il n’était possible de courir qu’à deux.
Ce renouveau du Hot-Rodding, coïncida avec l’apparition de véhicules de série aux moteurs d’origine bien plus puissants que ceux disponibles auparavant… et à des prix relativement abordables (les Mustang’s)…, en effet, de plus en plus, les constructeurs n’ont plus hésités à construire des voitures bien plus puissantes qu’au cours des périodes précédentes, qu’ils ont nommées : muscle cars…
Le fait que des voitures aux moteurs très puissants montés de série soient disponibles à des prix abordables, rendit les automobiles puissantes de plus en plus populaires…, seul bémol à l’enthousiasme, c’est également à partir de cette époque, que les contraintes légales appliquées aux véhicules furent plus strictes, ainsi que les contrôles de police, ce qui rendit plus difficile les travaux de modification des véhicules de base en restant dans la légalité…, ces difficultés ne dissuadèrent pourtant pas de nombreuses personnes de construire un Hot-Rod, d’autant que les règles dans certains États restaient plus permissives.
Toutefois, les voitures à partir desquelles les Hot-Rods étaient couramment construits, se firent plus rares…, c’est, en conséquence, qu’à cette époque, apparurent les premières carrosseries en fibre de verre, reprenant les formes des Ford T et B d’avant guerre, mais comportant déjà toute une série de modifications…, les véhicules de base avaient alors généralement plus de trente ans pour les plus récents…, leur état était plus précaire… et ceux qui étaient encore en bon état devenaient souvent recherchés par les collectionneurs, ce qui provoqua une augmentation des prix, qui fit du Hot-Rodding un passe temps pour personnes plus aisées qu’à l’origine…
Ces carrosseries entrainèrent la création de châssis, de trains roulants et de multiples accessoires destinés à recréer le look des Hot-Rods qui étaient devenus partie intégrante du mythe automobile américain…
En 1979, le mouvement du Hot-Rodding explosa aux États-Unis et dans le reste du monde, grâce aux quelques irréductibles qui avaient continué envers et contre tout (et tous), de construire et modifier des engins pour en faire des Hot-Rods…, c’est cette même année que fut lançé le magazine Chromes&Flammes qui diffusait l’esprit du Hot-Rodding et du Customizing…
https://vimeo.com/295897813
Néanmoins, de grosses différences subsistaient entre les Hot-Rods des années 1940 à 1965 et celles qui apparurent en 1979…, en effet, alors que les premiers Hot-Rods étaient construits à partir de véritables automobiles anciennes et courantes comme la Ford T et la Ford B, les Hot-Rods de la seconde génération sont devenus des répliques de Hot-Rods…, de plus, des carrossiers se sont mis à proposer des Hot-Rods clé en main, full-équipés, avec de gros V8 neufs, alors qu’auparavant les Hot-Rodders préféraient (principalement pour des raisons financières) monter un moteur d’occasion sur un châssis (roulant) de récupération… de part eux-mêmes…
En effet un créateur carrossier comme Boydd Coddington (décédé en 2008), ne fabriquait plus, dans ses dernières années, que des Hot-Rods à 150.000 voire 350.000 US$… qui se revendaient jusqu’à 500.000 US$ dans certaines ventes aux enchères…
Au fil du temps, ces carrossiers d’un nouveau type, rivalisant entre-eux dans des concours, ont poussé l’audace et la finition de plus en plus loin…, rendant les Hot-Rods totalement inaccessibles aux Hot-Rodders des débuts…, tant sur la technique, que sur la finition, que sur les accessoires sophistiqués, que sur les mécaniques… et que sur le prix final.., par réaction, un style de Hot-Rods plus conformes à la manière originelle de construire ces véhicules, a repris le dessus, de nombreuses personnes reconstruisant leur Hot-Rod “à l’ancienne“.
https://vimeo.com/8185662
Oh well I’m the type of guy who will never settle down,
Where pretty girls are well you know that I’m around
I kiss ’em and I love ’em cause to me they’re all the same
I hug ’em and I squeeze ’em they don’t even know my name
They call me the wanderer , yeah I’m a wanderer,
I go around around around around Well there’s Moe on my left and Mary on my right,
And Janie is the girl well that I’ll be with tonight,
And when she ask me which one I love the best,
I tear open my shirt and I show Rosie on my chest,
‘Cause I’m a wanderer, yeah I’m a wanderer
I roam around around around around hmmmWell I roam from town to town, I go through life without a care,
And I’m as happy as a clown,
With my two fists of iron, but I’m goin’ nowhere.Yeah I’m the type of guy that likes to roam around
I’m never in one place I roam from town to town
And when I find myself fallin’ for some girl
I hop right in that car of mine, I drive around the world
And I’m a wanderer, yeah I’m a wanderer
I roam around around around around hmmmI’m the type of guy that likes to roam around
I’m never in one place I roam from town to town
And when I find myself fallin for some girl
I hop right in that car of mine, drive around the world
Cause I’m a wanderer, yeah a wanderer
I roam around around around aroundCause I’m a wanderer, yeah a wanderer
I roam around around around around