1923 Ford T Bucket Lady Luck II
“Iconique, exceptionnel, génial, extraordinaire, fabuleux, soufflant, remarquable, innovant, captivant, éblouissant, sublime, magistral, incomparable, révolutionnaire, époustouflant, renversant, mythique, transcendantal, miraculeux, phénoménal, spectaculaire, inouï, sensationnel, céleste, prodigieux, stupéfiant, astronomique, colossal, surnaturel, divin, monumental”...tels sont les principaux qualificatifs employés en crescendo dans la seconde moitié des “nineties” (entre 1995 et 1999), pour marquer le ressenti des populations qui avaient été amenées par la “journalesque-obséquieuse” à venir s’extasier aux expositions de ce Hot Rod T’Bucket rose…
Des injonctions superfétatoires, alambiquées qui reprenaient en décalques les expressions dithyrambiques de la presse dévolue aux Hot Rod’s et Kustom-Car’s… Cette exagération quasi maturationnelle, utilisait des termes parfois encore plus grandiloquents… Pour amplifier l’effet recherché à cette époque, tout en conservant une structure poétique qui devait renforcer l’idée d’une admiration sans bornes se perdant dans l’excès de louanges… Pour exagérer davantage et souligner le degré zéro de l’inintelligence humaine, la transformation de toutes ces pulsions en une sorte de poème épique qui célèbre l’œuvre avec une hyperbole débridée, se devait d’être écrite par mes (bons) soins… Ce que j’ai réalisé ce samedi18 mai 2024… et publié ce dimanche 19 mai minuit…
Les superlatifs sont incorporés dans cette œuvre, déployés dès le départ en un crescendo cosmique, pour peindre le vertige des âmes éperdues, qui, conviées à l’exposition, s’évanouissaient d’admiration, devant tant de splendeur, et ce dans un émoi quasi-religieux. Des louanges superfétatoires, tortueuses en échos amplifiés de chroniques enflammées, émanaient, en ces temps lointains, de la presse spécialisée, qui, avec une ferveur quasi-mystique, vénérait les Hot Rod’s et les Kustom-Car’s, dans un langage presque sacré, utilisant ces termes grandiloquents pour en amplifier l’effet, tout en conservant une structure poétique renforçant l’idée d’une admiration sans bornes, apothéose sublimée d’une intelligence se perdant dans les louanges…
Ce Hot Rod T’Bucket a été vendu 60.500 $ aux enchères Barrett Jackson qui se sont déroulées à Scottsdale en Arizona, USA, le jeudi 25 janvier 2024 (Lot #749). C’est à-la-fois-beaucoup de dollars pour un Hot Rod T’Bucket et fort peu pour une icone du Hot-Rodding dont l’image a été montée en sauce par les manipulations de divers journaleux désireux que ce Hot Rod Lady Luck II devienne une légende iconique prétendument reconnue dans le monde entier… Ce “Foutage de gueule” concernait leur collègue Chuck Vranas, journaliste Hot Rodder de longue date, qui avait fait construire ce Hot Rod par “Total Performance” à Wallingford, entre 1994 et 1995… Chuck Vranas a d’abord subi ces moqueries, puis a utilisé la technique du judo pour renverser la vapeur…
Il a intelligemment navigué sur ces commentaires, arrivant à faire croire qu’ils étaient des louanges et non des moqueries. Lady Luck II a alors commencé à remporter de nombreux prix prestigieux lors de divers salons, notamment le 50e Grand National Roadster Show et le 50e Detroit Autorama. Il est apparu dans plus d’une vingtaine de publications centrées sur le Hot Rodding, avec des articles complètement dithyrambiques dans Street Rodder (édité par mon feu ami Tom McMullen et son épouse Deana, décédés dans l’accident de leur avion bimoteur Beechcraft), Custom Car UK & USA, Magneto, Rod Action et Cruisin’ ont suivi… En suite il fut le “Hot Rod Star” du tout premier calendrier bikini du mag’Street Rodder et récipiendaire du convoité Top Ten Award.
Il a été ensuite présenté en star dans le “Hot-Rod-500” ainsi que dans “Great-American Hot Rods and Custom Cars”... Il a également eu l’honneur d’être re-créé par Johnny Lightning en tant que miniature à l’échelle 1:64e… En finale, il a été présenté dans la galerie dédiée à Bruce Meyer au Petersen Automotive Museum de Los Angeles, Californie, en tant que “Hot-Rod-World-Star” pendant 16 mois. Il a ensuite été exposé dans la galerie principale de du fameux “Institute of Contemporary Art of Boston, Massassuchet” dans le cadre de l’exposition “Customized Art Kustom Kulture”… Lady Luck II a même été “First Star” dans le film “The Devil at Your Feet” ainsi que dans d’autres navets cinématographiques créés en “Revival’s” des années’50 et’60… Il suffisait d’oser…
La carrosserie a été réalisée en PPG Light Pink Pearl détaillée pour montrer une brillance de qualité et, de plus, décoré de graphiques par Don Rooney. Il était équipé d’un toit rigide démontable avec vitre arrière. Le pare-brise étant réglable en inclinaison. Les phares et feux arrière sont des Ford King Bee 1939. Les jantes en acier peint ont des capuchons centraux et des anneaux de garniture chromés. A l’avant ce sont des 15×5 avec pneus B.F. Goodrich Silverstown Whitewall 5.00×15 et à l’arrière ce sont des 15×7 avec pneus Coker Commander Whitewall L78-15… L’intérieur dispose d’un tableau de bord personnalisé de style 1932 qui a été peint de la couleur de la carrosserie et équipé de compteurs Stewart Warner.
Le volant est personnalisé avec la jante rose assortie. Toute la cabine est recouverte d’une sellerie gris/beige cousue en losange et d’une moquette noire. Le moteur est très détaillé, c’est un V8 460ci construit par Reids Automotive avec des pistons Keith Black, des cames et culbuteurs de compétition et une admission polie Edelbrock, ainsi que de doubles carburateurs Edelbrock, de caches-soupapes polis et d’un filtre à air avec ailettes peintes de la couleur de la carrosserie. La pompe à eau est une Edelbrock Victor Series, l’alternateur chromé vient d’Accel HEI. Le moteur est refroidi par un radiateur personnalisé avec ventilateur électrique. Le V8 respire à travers des collecteurs Sanderson et un système d’échappement double HPS Performance poli.
Le V8 est couplé à une transmission automatique Turbo 350 reconstruite avec convertisseur de décrochage B&M 2400, arbre de transmission de 12 et pont arrière Ford 8 en 3,70. Le train de roulement est très détaillé. Le châssis personnalisé est peint de la couleur de la carrosserie. Le boîtier de direction est un Corvair inversé. La suspension avant se compose d’un essieu en “i” abaissé chromé et percé en 4 pouces, d’amortisseurs courts chromés et d’un ressort Posies chromé. La suspension arrière se compose de tiges à rayon “Harpin”, d’amortisseurs hélicoïdaux et d’une tringlerie Watts. Le système de freinage se compose d’un double maître-cylindre, de disques Wilwood avant avec des étriers polis et de tambours Ford arrière.
Réaliser un essai de ce C’Cab T’Bucket… Ehhhh bien, cool… C’est hilarant après lui avoir mis un peu d’essence, j’ai juste ensuite tapé mon pied droit dedans juste un petit peu et hop, j’ai vu deux énormes bandes par les rétros, juste derrière moi, après avoir accéléré… en m’éloignant d’une intersection…, j’ai donc laissé des traces de pneus sur la chaussée. Rien ne remplace l’immaturité avant de faire un burn-out… J’ai grandi un temps en Boss 302 et en Shelby GT350 puis je me suis payé une connerie équipée d’un 500 Hemi, elle était super cool et pas maladroite mais elle allait vite, comme la danseuse d’un lupanar assez glauque qui m’avait proposé de nous éclater… Je n’ai jamais contesté mes sentiments à l’égard d’un big bloc V8 7L3 Ford.
Depuis que j’ai eu la chance de tester des bagnoles de “ouffff’s” je sais que les gros bloc des temps modernes sont spéciaux. Mais, aussi impressionnant que soit le moteur dans sa forme d’origine, le marché secondaire a vu plusieurs sociétés de réglage faire monter les moteurs au- delà de la barre des quatre chiffres , avec un peu d’aide d’une induction forcée. Un gros compresseur c’est le panard total… Dommage que ce Hot Rod T’Buckett n’en est pas équipé, 550 chevaux, avant l’installation du compresseur fait grimper à 850 chevaux. Bien sûr, ce n’est tout simplement jamais assez de puissance le truc c’est de fueller avec du E85. Fonctionnant ainsi ce Rod grimperait à 950 chevaux et 972 lb-pi de couple et 18 psi de boost.
Ce n’est pas une petite quantité de pression de suralimentation, mais ce n’est pas non plus autant que certains moteurs ont besoin pour faire de gros chiffres de puissance. Avec un peu plus de configuration, le moteur grimperait à1.000 chevaux. L’idéal serait de placer direct un nouveau Ford V8 Godzilla. Ford Performance vend ce moteur pour seulement 7.000 $, ce qui est une aubaine absolue. Comme le dit le vieil adage, rien ne remplace le déplacement… Rien de tel qu’une masse de Cubic Inches dans un big bloc… Ca arracherait le hard Top de ce T’Buckett, ça c’est certain, son si beau hard-Top dans une ligne droite, comme une boîte de thon et il ferait la roue dans les airs… ta-da-ta-da-a gagagaga !
La carrosserie est magnifiquement finie, et le V8 donne de quoi se réjouir… Eh bien, tels sont les essais et telles sont les erreurs liées au travail de l’essayeur. La vente de ce C’Cab n’a pas atteint le millions de dollars américains, seulement 60.000… Une misère et ça ne devrait plus démarrer sérieusement avant quelques années, mais me concernant, je m’en tape et m’en branle (ca grimpe moins bien à 75 ans qu’à mes 25, putain de merde)… Mais je ne refuse pas la chance de m’éclater en tant que premier à conduire quelque chose d’aussi dingue… même s’il s’agit d’un travail destiné à tapoter un ressenti pour meubler un article. Rembobinez quatre heures et plus de plaisir et de jeux avec quelques bombinettes…
Cool… sur la route, à environ 20 minutes de Willow, entouré d’une forêt d’éoliennes sifflant doucement sous la brise. Je suis au volant, en sueur comme un sumo jouant au squash, et non pas parce qu’il n’y a pas de clim… mais parce que j’ai calé du mauvais côté de la route en tournant à gauche alors qu’une mini-fourgonnette venaitt de franchir le sommet de la colline et s’approchait à grande vitesse. Heureusement, le Zig de Barrett Jackson qui me surveillait a sauté à mon secours depuis sa voiture qui me précèdait pour signaler le danger (que j’étais) en faisant de grands moulinets… Ouf… Tandis que je redémarrais le moteuret lui donnait un bon régime, me metyant hors de danger… Pffffffffffffff !
Vous voyez, le Hot Rod T’Bucket dispose d’une boîte à chien de merde, ce qui rend les choses délicates, surtout lorsque je tourne fort à gauche et que la pagaie doit changer de main pendant que je le nourris. Sur le plat, ça va, mais je m’étais arrêté sur une pente ascendante choisie pour sa topographie et non pour sa valeur comique, pour le moment peut-être l’instant le plus bizarre de tous. C’était ma première expérience de pilotage de ce Hot Rod, j’ai profité de l’éclat de la position de conduite recroquevillée alors que le paysage défilait et que les nuages glissaient au-dessus de ma tête. La gravité était mon carburant alors que je descendais une longue colline quasi en roue libre pour prendre des photos du Hot Rod en mouvement, voiture à voiture…
Pourquoi ? Parce que c’est cool… Assez cool…. C’est le premier chapitre du manuel “Comment continuer à réaliser de bons sujets de merde”... Une réinitialisation qui remettrait en question tout ce que je sais pourrait se produire… Car ce Hot Rod a quatre roues et un pare-brise, mais ce n’est pas vraiment une voiture. Regardez le moteur, c’est plus une leçon d’anatomie mécanique qu’une redite de tradition Hot-Roddienne avec des formes nerveuses et organiques ressemblant à des tendons et des muscles boulonnés à de simples extrusions disponibles dans le commerce. Les avantages immédiats sont évidents, placer le matériau uniquement là où vous en avez besoin réduit le poids et renforce la résistance, mais cela ne va pas plus loin.
Le châssis dispose d’une flexibilité totale… Si vous avez les outils nécessaires pour construire quelque chose de totalement autonome, allez-y…. En attente, la boîte passe les vitesses avec toute la subtilité d’un uppercut d’Anthony Joshua… Les proportions sont extraordinaires : c’est long et bas sur le côté… Naturellement, l’essieu avant est rigide… Un conducteur, une passagère dénudée et un moteur V8 apportent certaines bizarreries lorsque couplés. La position du pilote en est une, sans parler de l’accès, pourtant plus facile que la sortie, surtout avec le Hard-Top en place… Les chiffres bruts ne sont que des bananes. Un poids à sec de je ne sais combien, une puissance aléatoire et un freinage encore bien pire…
C’est parti alors…. Je me suis donné un élan pour prendre la route, une série de courbes douces et de changements d’élévation que j’ai sélectionné avec des rayons de braquage généreux à chaque extrémité. Le PDG de Barrett Jackson, à la recherche d’autres voitures, m’a donné un coup de pouce. Relâcher le frein, le laisse couler vers l’avant, puis à donf au plancher avec un ordre latéral antipathique à l’accélérateur. Un bégaiement, mais je l’attrape et nous sommes opérationnels et wowwwww, instantanément, tout tourne, croyez au battage médiatique, non seulement cela vous concentre sur la conduite, mais fait de vous placer sur la route, l’équivalent d’une prouesse artistique. Alors qu’autrefois j’étais aveugle, maintenant je peux voir qu’on n’est pas grand chose…
Les données ont alors afflué. De la qualité de roulement (étonnamment souple) à la boîte (maintenant aussi clinique que truculente, claquant dans les rapports, rétrogradant avec toute la subtilité d’un Anthony Joshua uppercut), de la réponse de l’accélérateur (un certain décalage initial) à la direction (légère, rapide, mais qui se charge lourdement dans les virages). Il y avait du potentiel et des promesses ici, mais je n’étais pas à la bonne place. Ce dont j’avais besoin, c’est d’un endroit où je pourrais pisser tranquille… Savoir se libérer des chaînes est primordial… Respirer, rester calme, et quiconque veut me donner des conseils, je vais personnellement l’étrangler. Message reçu, fort et clair. C’est à peu près là que mon esprit va s’égarer… Le toit s’est éjecté…
Je ne ferais aucun prisonnier… J’ai tâtonné à nouveau durant un demi-tour, puis j’ai commencé à attaquer un peu plus fort afin d’en finir au plus vite. Immédiatement, les bords irréguliers sont plus lisses, la boîte de vitesses fonctionne mieux, la direction devient plus bavarde et tout commence à fonctionner, jusqu’à ce que le moteur s’arrête Mes manières ont peut-être besoin d’être affinées, mais les fondamentaux sont solides. Plus je trouve de confiance, plus la voiture la correspond et la multiplie à l’envers. Elle est sur ses gardes maintenant, à jouer et à rejouer. Le moteur s’est ré-allumé cela nécessitait plus de flagellation que prévu, mais faire les choses correctement et les résultats sont venus, comme on pouvait s’y attendre, époustouflants.
Ici, au volant de ce Hot-Rod, je suis à la poursuite du temps et non des temps… En un instant, aucun faux départ et pas de problèmes mécaniques. C’est tout simplement un privilège de circuler dans “ce machin”... C’est une entreprise formidable, mais l’idée qu’elle représente et l’inspiration qui la sous-tend la distinguent de tout le reste. Il y a des éclairs de génie ici, c’est pourquoi je repars avec des bourdonnements d’oreilles, des picotements dans les mains et de l’espoir. Imaginez ce que ce sera une fois l’article terminé, relu et corrigé… C’est samedi… 17h11… Pas plus, pas moins non plus d’ailleurs. Je n’ai pas arrêté une seconde, depuis midi trente, tout en progression, sombrant graduellement dans l’hystérie la plus totale. Il me fallait rallumer le feu sacré toutes les heures…
Quelques bravades lumineuses au milieu de tripatouillages stériles n’arrangeront rien, quitte à laisser les délires abscons au placard et tenter encore une punchline racoleuse car ça ne transpirait pas la grosse marrade. Pourtant, la grosse claque est arrivée, course en avant monumentale, pachydermique, imparable, apocalyptique, pour bien sentir le plaisir débouler en mode hystérique. C’est simple, je fonçais dans une suite vicieuse et violente qui renverserait n’importe quel internaute dans un tunnel apocalyptique pour vivre un vrai orgasme cérébral. Ejaculer par les yeux et les oreilles en même temps, ce n’est pas banal. Une sorte de porno tentaculaire japonais, tous les orifices étant stimulés…. Du vrai post apocalyptique !
Terre détruite, cadavres partout, les Russes ont pris le pouvoir. Lunaire et dépressif, beau à crever, bien violent, schizophrénique même, crade et barbare, sans forcément nous étonner, quelques secondes de chialeries dans un océan de bestialité. Et après la tornade vient le beau temps, la vie reprend son cours, quoique blessée par les tapis de bombes nucléaires. Et c’est beau. C’est pur, fragile, avec du cradingue qui s’immisce sur le tout avec des grondements qui reviennent… Dernière minute, on convie tout le bordel pour l’assaut final. Ne restent que 20 secondes finales pour prier et pleurer et balancer, c’est beau beau beau… bien parti pour tutoyer avec l’excellence hein ? Et là, c’est le drame. Que ce passe t’il ?
Ben… Quasiment plus rien ne tient la route, on tombe dans l’inintéressant, voire la chierie sans non. Plus de fun ni de violences mélancoliques. On se retrouve avec des flatulences sans intérêts quoiqu’espérés pour me sauver du marasme. Stridences hystériques en boucle en radios/TiVi’s de notre Président, éructant, inécoutable rendant les râles de sa compagne pendant les crises d’épilepsie des ministres… Pourtant ça s’annonçait marrant, mais là, on dirait un spectre en pleine crise de paranoïa, la bave aux lèvres, coincé dans un manège de fête foraine tournant à cent à l’heure. Si vous êtes déjà allé au Japon, imaginez que c’est comme passer une nuit dans un Pachinko en écoutant Kyari Pamyu Pamyu en 80rpm… Angoissant…
C’est tellement le bordel partouze que pour deux secondes de plaisirs, on doit subir des tonnes de vomissures dans la gueule, en mode pilotage automatique complet. Le plaisir, c’est aussi le silence. Pas de révolution, mais c’est quand même bien mieux que la majorité des chieries nous balancées ces dernières années, dont le Covid et les vaccins… La majorité des gens ont finalement trouvé ça dégeulasse, ils kiffaient pas des masses, mais comprenaient qu’en haut, ils voulaient se faire un max de blé, faire danser les jeunes et les vieux drogués libidineux. Mais ils n’assument pas, alors ils noient ça sous un torrent de boue. Et c’est bien dommage, on y était presque, acte manqué, dommage….
Mais il y a la fin qui arrive… Atomique… Et là, je dis oui… Un grand oui. Que ça parte en cradingue. Mais même pour les gothiques, les ténèbres, c’est fatiguant, et à défaut de bas résilles roses fuschia, de sublime et d’absolument mystique à faire dresser les cheveux sur les caboches, avec les colonnes vertébrales en papillotes, les Ruskoffs déboulent et tout le monde chiale, se rappelant les meilleures heures et les belles émotions… Tout ce qui était beau, épique, affolant, massif, qui donnait envie de bouffer le monde et tabasser tout ce qui bouge, c’est rapé… La vie est un peu trop courte, on en est un peu frustré. Mais la mandale est belle, violente, puissante, on en attendait pas tant qu’une guerre atomique après le Covid…
Est-ce que ce monde est sérieux ? On s’interroge, le cul entre deux chaises face à la destruction et la putasserie. Parfois c’est beau, mais malgré tout, on a vraiment envie de crier de lâcher les vannes de s’en battre les roubignoles. Il faut balancer du fun, du fun, du fun. Des clips TiVi sur BDSMTiVi avec des meufs en bikinis, et pas des vieilles peaux Ukrainiennes qui viennent pour faire la retape des dons gouvernementaux avec retour à 50% sur des comptes off-Shores, des vieilles salopes qui quémandent des billets de banques… Virez tout ça… Il faut de la joie, du soleil. Que l’on se marre ! Il faut des pures débilités niaises, des Hot Rod’s, des Kustom’s, ça serait le bonheur. Pas des chars, des F16 et es putes… Parce que oui, c’est débile, mais que cela est beau. Beau, beau, beau.
De mon coté, je vais illustrer mes articles avec les meilleures pintades eurovisuelles, assez peu vêtues et assez peu talentueuses pour que tout le monde puisse comprendre qu’elles n’ont rien à dire. En voyant leurs clips, tournés par des réalisateurs lobotomisés et fan’s de fessiers en mouvement, on comprendra mieux qu’on nous a fait passer directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation…. Comment passer du génie aux artistes les plus nocifs de la décennie ? Faut regarder l’Eurovision pour comprendre… Prise en mains croisées d’Israël et de l’Ukraine… Le temps s’étire indéfiniment dans ces moments-là ! Même coupe de cheveux, même fringues colorées, mêmes danses de canards tecktonisés, mêmes gueules !
Ces mi drôles, mi bonnasses, mi actrices, mi chanteuses, beaucoup trop de mi pour une baguette traditionnelle… Le tout, chronométré, haché, taillé, ciselé… On retire tous les petits poils qui dépassent, la chatte audiovisuelle est désormais bien propre et plait au plus grand nombre… On est très loin de Courbet et l’Origine du Monde revisitée par une shampouineuse qui mâchouille son chewing-gum, en disant : “Ah ben non, on peut pas laisser tout ça, c’est dégoutant !” … En sus de ces musiques de pintades épileptiques, qui se ressemblent à peu près toutes, nous avons dû subir les déhanchements post-ados. Bouger comme des têtards électrifiés, des coquelets micro-ondés… Fini le temps des chattes velues… C’est tout transgenre à l’image de la Présidence…
Terminées les boîtes de nuit où l’on pouvait danser un vrai slow langoureux avec une secrétaire venue se faire chahuter son samedi soir, le tout dans une ambiance parfumée à la Marlboro et au Cognac hors d’âge… Les aliments avaient du goût, les bites aussi. Ahhhhhh ! Refaire péter un vieux Dylan en boucle et allons voter contre ceux qui nous gouvernent… J’en appelle à votre sens civique ou à votre vieille Pigeot, venez sur ce web-site ChromesFlammes et GatsbyOnline, surtout si vous êtes dégouté par le politiquement-correct et tous ces voleurs, menteurs politiciens qui ont détruit nos illusionnements, nos rêves, et ont manipulé nos espoirs. Gagagageons que ça ira mieux demain !