1927 Hot-Rod’T “The Grocery Getter” : 258.500,00 $
Les Hot-Rodders Yankee’s, s’ils finissent par tous mourir, invoquent, en leur dernier moment d’illusion, Saint Robert Petersen, le Pape de Hot-Rod magazine qui les a précédé dans le vide abyssal du puits sans fond de la bêtise humaine ! Ils le prient avec la passion du désespoir religieux, agenouillés avec dévotion dans le Temple-musée “Pétersen”, afin qu’il préserve leurs Hot-Rod’s de la dégradation et de l’oubli ! Mais c’est en vain (et en vins Kaliforniens), car les Hot-Rods, Street-Rod’s, et Kustom-cars meurent aussi, parfois dans d’atroces souffrances accidentelles !
La Californie, terre promise du Hot-Rodding se détache toutefois miraculeusement pneu à pneu du monde-Americana-First ou prêchaient les prophètes du mastique et de la “choucroutestation” tel Georges Barris le-Très-vénérien ! Sa prière qui était son prêche était courte : “Amen le fric et tire-toi”. Sublimissime ! Le miracle est depuis lors en bonne voie, (celle du Saigneur est impénétrable, dans le sens où il est impossible de le sodomiser)… la faille de San Andrea s’élargit ! La Californie va voguer libre dans l’océean Pacifique qui porte un nom prédestiné.
Quelque part dans le futur, son inhumanité sera finalement définitivement absorbée dans le Metaverse du Boss de Fessebouc, devenu un Gourou immortel qui, en attente d’un autre miracle, passe son temps en soumettant psychiquement ses sujets-clients “Fessebouquiens” constitués de myriades d’ahuri(e)s décérébré(e)s soumis(es) à son système dictatorial de castes ultra-rigide. En bas de l’échelle, les esclaves robotisés. En haut, les oisifs/oisives, dont l’inoccupation principale consiste à tenter de se distraire en tapotant tout et son contraire sur le Meta-Web !
Ils et elles y changent d’identité, comme avant de chemise, dans ce Méta-Univers parallèle peuplé d’elfes, d’ogres, trolls, fantômes, succubes et incubes, sur lequel il règne en maître, lui, le Dieu-imperator : Mark Elliot Méta-Zuckerberg 1er. Son pseudo univers ludique n’a pourtant rien de virtuel : la mort et la souffrance y sont bien réels. Il règne en Impérator superstar mais c’est un tueur de masse sans pitié !
Si vous ne voulez pas trop en savoir sur votre destin, n’allez pas plus loin, ne me lisez pas (où plus) et croyez-moi sur parole, mais vous allez rater un excellent article décalé, fun, rythmé et intelligent. Le Kustomizing étant mort avec Georges Barris, inutile de le ressusciter, ni ses adeptes-zombies. C’était un univers dystopique où des castes de carrossiers régnaient en Maître. Les drogues Mexicaines y étaient de rigueur et l’ascension sociale bien difficile.
C’est bien loin du microcosme Hollywoodien et de leurs acteurs/actrices adeptes de partouzes juvéniles, interférant dans les affaires crades d’univers parallèles peuplés des habituelles créatures magiques ! Assassiner, voler, piller, rien n’étant de trop (virtuellement s’entend) pour abreuver leur public avidement assoiffé de violences. Cet univers, n’est pas criant d’originalité puisque les elfes font le trottoir et les ogres sont videurs d’établissement de jeux.
Sans vouloir atteindre le cynisme et la noirceur du monde, le Metaverse est loin d’être une terre d’originalité qui est donc plutôt à chercher dans le concept de départ qui permet une accroche immédiate résidant dans le fait de ne pas rester enraciné dans les bonnes vieilles idées initiales et d’arriver à les sublimer avec une construction réfléchie et un discours intelligent.
C’est réalisé en vous mettant dans la peau d’un héros Metaverse des années 2025, en vous laissant vous identifier qui vous avez en tête et en vous incitant à jubiler, rire, et pleurer pendant vos masturbations. J’ arrive ainsi à vous rendre aussi coupable que les pires abominables de cette Terre en dérive… Mes texticules couillus (petits textes osés) transforment donc discrètement votre univers en une critique du divertissement par la violence et par une démystification de la figure des héros “à l’américaine”…
Je conserve ainsi tous les éléments qui font le succès des films et romans d’action (rythme, personnages charismatiques, dialogues enlevés…) tout en me distanciant du côté trop décérébré du genre. Fun tout en restant intelligent, original, passionnant (et bien écrit), www.GatsbyOnline.com est tout ce que l’on attend d’un divertissement de qualité. Si mon web-site peut se suffire à lui-même, difficile de résister à l’appel du renchérissement !
Les Muscle-cars, les vieux Kustom-Pick-Up’s débraillés, et les Rat-Rods, font toujours Fürher aux USA. Impossible de faire plus de quelques mètres sans rencontrer les deux, mais à mesure que des modèles “plus récents” gagnent en popularité, on a l’impression que le segment des Hot-Rods classieux se rétrécit. Ils ont dominé la scène automobile Yankee tout au long des années ’50, ’60, ’70, ’80 et jusque dans les années’90. Ils semblaient éternels bien qu’ils aient atteint une masse critique dans les années 2000, ou un trop-plein d’éclaboussures pastels a fait choir les Hot-Rods classieux.
Le coût d’entrée des shows en constante augmentation et l’arrivée sur la scène d’un segment plus jeune qui a grandi en convoitant de posséder des Muscle-cars ont également joué dans la lente disparition des dinosaures. Cela ne veut pas dire qu’il y a extinction il y encore des quantités hallucinantes, avec des exemples suprêmes construits chaque année pour remporter des prix prestigieux dans le passe-temps. Des entreprises comme Factory-Five et Shadow-Rods aident les Hot-Rodders fortunés à leur construire des Hot-Rods ultra-modernes des années Rock’n’Roll qui correspondent à leurs désirs !
Par exemple, le roadster-T construit par Kindig-It-Designs basé à la mythique Salt-Lake-City. Son propriétaire Ron Meis m’a dit qu’il voulait, quelque chose de plus petit et de sportif pour animer le voyage hebdomadaire à l’épicerie du coin, mais dont la valeur correspond à la facture ! Difficile de traduire le terme “Grocery Getter”… C’est de l’argot façon Far-West qui désigne une voiture ancienne peu élégant impliquant que la seule chose pour laquelle cette vieille chose serait bonne est d’aller faire l’épicerie, aller faire des courses au SuperMarket, magasiner à la Canadienne. Ce surnom péjoratif est donc de l’humour !
Plus grandes qu’une authentique Ford’27 de série (de quelques centimètres dans toutes les directions), les carrosseries Shadow-Rods XL’27 proposent un style particulier de Hot-Rod’T disposant d’un intérieur (habitacle) beaucoup plus spacieux. Avec comme ils disent : “Un corps frais sur la table”, les magiciens de Kindig-It-Designs ont réalisé “à-la-main” une carrosserie plus lissée avec d’énormes phares rappelant d’anciens Hot-Rods réellement utilisés quotidiennement dans les années ’40 et ’50.
Les feux arrière proviennent de chez Greening-Auto-Company, ils ressemblent aux feux des Chevrolet’39, ce qui était un ajout courant aux Roadsters dans les années450. La couleur de la peinture est un mélange personnalisé de la boutique Kindig-It appelée Bubbly. Nous voyons généralement “les perchoirs de phares” faire double emploi en tant qu’également supports d’amortisseurs supérieurs, mais si c’était typique, ce n’est pas la façon de faire de Kindig-It.
Au lieu de cela, une suspension avant en porte-à-faux dispose les “coilovers” sur les côtés, minimisant l’impact visuel tout en conservant un contrôle total sur l’essieu rigide en poutre en I percé. La carrosserie du Hot-Rod XL’27 est conçue pour s’adapter à un châssis’32 (plus grand). Pour maintenir les pneus AR en place, un boîtier “Currie” en alu poli de neuf pouces a été positionné avec une paire de tirants (bras de commande) de style bras de camion. Les jantes personnalisés en 16’et 17′ font écho aux solides Halibrands des premiers jours tandis que des bouchons (contrefaçons)le terminent. Les pneus très anciens sont des Coker Excelsiors.
Ron n’avait pas le temps pour un Four-banger, donc un V8 GM LS3 de 480 chevaux a fait l’affaire ! Des purificateurs d’air personnalisés flanquent le système d’injection de carburant Harrop avec deux filtres étroits alimentant un plénum commun. Les couvercles de soupape Chevrolet du Small-Bloc ont déclenché la mise au point d’une peinture bronze personnalisée, faisant de ce LS3, à la fois une beauté et une bête. Une transmission GM 4L65E, quant à elle, offre des changements de vitesse rapides et un overdrive pour de longues balades sur les autoroutes solitaires de l’Arizona.
À l’intérieur se trouve un tableau de bord de style’32 équipé d’un combiné d’instruments de style’33, en sus d’un système Dakota Digital VHX-33F… Le mini volant 49’Ford est perché au sommet d’une colonne inclinable, tandis que les bits stéréo Kicker sont astucieusement cachés hors de vue. Le cuir de couleur “terre cuite” recouvre presque tout, JS Custom-Interiors s’attribuant le mérite du travail de couture expert !
Ce’27 est une version résolument moderne d’un design vieux de près de 100 ans. Certains puristes peuvent rechigner à la masse ajoutée dans le corps de ce Rod, mais quelle est l’alternative si on aime le look du modèle T ? Vous entasser dans un carrosserie de stock voire d’époque et détester chaque minute où on est “Cramped” au volant ? Quel est l’intérêt d’avoir un Hot-Rod si vous ne l’appréciez pas ? En outre, quelques centimètres supplémentaires sont-ils vraiment pires que ces Hot-Rods fortement hachés, canibalisés et sectionnés ?
Une fois que vous aurez compris le sentiment que seul un Roadster à roues non- couvertes peut donner, vous contribuerez à ce que ces types de Rods recommencent à émerger de leur sommeil éternel dans des garages ! Les Hot-Rods de rue (les Street-Rod’s) feront-ils leur retour ? Transformer les T (ou les construire à partir de zéro) n’est pas quelque chose avec lequel un garage devrait commencer son existence, et c’est pourquoi il faut surtout leur laisser une chance de participer à une telle opération à un stade ultérieur de leur vie.
Et Kindig-It de Dave Kindig ne fait pas exception à son art. Le modèle T que vous regardez ici est décrit par Dave Kinding comme sa troisième construction personnalisée réalisée pour le même client : Ron Meis, qui avait, dit-il, à besoin d’avoir cette sensation de convivialité quotidienne unique, malgré son apparence extrême.
“La chose”, qui a été montrée pour la première fois “en chair et en os” devant un public en direct au salon SEMA, est exactement cela, un Hot-Rod’T construit à partir de zéro par Kindig. Son nom officiel était “Shadow-Rod”, mais parce qu’il a figuré dans un épisode de la série TV “Bitchin’ Rides” intitulé “That’s One Bitchin’ Grocery Getter”, cet autre surnom est resté avec lui…
La plupart des Engins construits pour être exposés au SEMA, une fois le battage médiatique de la présentation officielle passée, vont “sous terre” pendant un certain nombre d’années, car leurs propriétaires attendent que la valeur augmente. La même chose s’est produite avec le “Shadow Rod”. Ce n’est que maintenant (2022) qu’il refait surface sur la liste des voitures que la maison de vente aux enchères Barrett-Jackson vendait en janvier à Scottsdale, en Arizona. Le “Grocery Getter” a été inscrit sans prix de réserve et il a été vendu 258.500 us$ !!! Ce qui signifie qu’avec suffisamment de chance, on peu réaliser un bénef d’enfer ! Une bonne affaire !
Plusieurs projets de Kindig-it-Design attendent d’être vendus, ils attendent “le bon moment” dans le garage de Ron Meis, un habitué de Goodguys.
Merci à Brandon Flannery de m’avoir donné la possibilité de réaliser et publier ce reportage exclusif. Il a comme moi, soif de tout ce qui est automobile, mécanique et unique. Si j’ai plus de 50 ans passés dans les automobiles, il a lui, passé deux décennies dans le journalisme automobile dont dix ans à écrire pour la Goodguys Gazette.
Ses premières années d’apprentissage des voitures impliquaien, selon lui… la construction de centaines de modèles lorsqu’il était enfant ainsi que l’écriture de lettres de fans à ses magazines automobiles préférés, qu’ils imprimaient habituellement. Actuellement résident de Memphis, Brandon se maintient en vie avec deux VW, un buggy, un tracteur Ford 2N de 1946 et le légendaire Blue-Goose, qui a tiré une remorque U-Haul d’un océan à l’autre à deux reprises.