Hot Rod Lakester’29 Lil’John Buttera
Chaque voyage dans le monde du Hot-Rodding s’accompagne d’un bonheur qui se teinte d’une angoisse… Souvent, les “premiers projets” ne voient jamais le jour, et, lorsque les derniers se pointent, la lassitude s’empare de ce qui reste du temps à y consacrer… Mais la différence de la période d’entre-deux, génère parfois un miracle. Cela réside peut-être dans le fait que certains qui croient en leurs talents, n’abandonnent pas, et continuent à se pousser pour atteindre des niveaux de compétences de plus en plus élevés. Cette philosophie du très guerrier “marche où crève“, m’amène à vous présenter le Hot-Rod de cet article, un Roadster “Minimaliste” Model A de type Zipper, qui a été influencé par les “Lakester’s” qui extrapolent ce surnom des lacs asséchés servant d’espace de jeux de courses typiques des Hot-Rodders en dehors des compétitions de feux de trafics dans les rues de banlieues américaines d’après-guerre de 39/45… La figure emblématique du petit constructeur de ces engins était Lil’ John Buttera.
Il n’est pas inconnu à qui se donne la peine et le temps de lire ce qui fut la presse dédiée au monde des Hot-Rods, mais pas grand monde en Europe ne sait qui il a été. D’autant plus qu’il est décédé en 2018, depuis 6 ans d’ici (janvier 2024)… Ayant fait les couvertures et plusieurs double pages d’articles de nombreux magazines dédiés au Hot-Rodding, ses créations “vivent encore” aux seuls USA et y sont toujours bien documentées dans des centaines d’articles dithyrambiques à sa gloire. (Le regretté Gray Baskerville, un journaliste légendaire, maintenant décédé lui aussi, a toujours mis Lil’John Buttera et ses créations au premier plan, faisant la chronique de presque toutes ses créations pour que ses lecteurs puissent les examiner et les contempler avec émerveillement. Certains hot-Rodders-lecteurs, en effet s’aventuraient à copier les créations de l’aficionado des Hot-Rod’s “faits à la maison dans le box-garage”… Lil’John Burrera a ainsi prouvé à maintes reprises que la persévérance complète la créativité.
Ce qui a conduit de nombreux Hot-Rodders à tout faire en leurs possibles, pour préserver les créations avant-gardistes du “Maître à penser” et à les copier, ce qui a fait sortir un grand-nombre de Hot-Rod’s de divers garages américains. Au cours de sa carrière de micro-constructeur, Lil’John Buttera a travaillé parfois chez lui, parfois dans de grands et de petits ateliers au gré de ses avatars, chances et malchances de bonnes et mauvaises fortunes, mais un fait irréfutable demeure : certains de ses meilleurs travaux sont sortis de son garage familial. Le constructeur de châssis du “Temple de la renommée du Hot-Rodding” a ainsi passé de nombreuses années à fabriquer des dizaines de Hot-Rod’s, de dragsters et de Funny-Cars, tous très différents des normes… et il est le dernier homme à avoir créé une voiture “construite à la maison” à se qualifier au Brickyard. Ouiiiiiii, l’Indy 500, pour lequel il a reçu le prix d’excellence mécanique “Clint Brawner en 1987”. Il faut que je vous explique çi après avant de mourir (Je suis prévoyant puisqu’en mai 2024 j’atteindrai 75 ans)…
Le Yard of Bricks de l’Indianapolis Motor Speedway est l’un des terrains les plus sacrés du sport automobile mondial. En l’espace de 63 jours à l’automne 1909, 3,2 millions de pavés, pesant chacun 9,5 livres, ont été posés sur la surface d’origine de roche concassée et de goudron pour améliorer le Speedway. De l’asphalte a été progressivement ajouté à diverses sections de la surface de la brique, avec des patchs ajoutés aux sections plus rugueuses des virages en 1936 et tous les virages ont été complètement pavés d’asphalte en 1937. En 1938, l’ensemble de la piste a été pavé d’asphalte, à l’exception de la partie centrale de la ligne droite avant. En octobre 1961, les briques restantes sur la ligne droite avant ont été recouvertes d’asphalte. Une bande de 36 pouces des briques d’origine a été conservée intacte à la ligne de départ et d’arrivée, où elle se trouve encore aujourd’hui sous le nom de légendaire Yard of Bricks… La tradition d’embrasser les briques a été lancée par le champion NASCAR Dale Jarrett.
Après sa victoire au Brickyard 400 en 1996, Jarrett et le chef d’équipe Todd Parrott ont décidé de marcher jusqu’à la ligne de départ et d’arrivée, de s’agenouiller et d’embrasser le Yard of Bricks pour rendre hommage à l’histoire légendaire de l’Indianapolis Motor Speedway… L’équipe s’est jointe à eux pour un baiser de groupe sur les briques, et une tradition d’Indianapolis est née que les vainqueurs des 500 miles d’Indianapolis et du Brickyard 400 ont suivie depuis. Lil’John Buttera passait aussi de son temps comme consultant en design pour Harley-Davidson tout en disant : “Je ne suis qu’une infime partie de l’image globale d’Harley-Davidson qui était là 100 ans avant moi et sera là 100 ans après moi”… Vers la fin de sa carrière, Lil’John Buttera qui participait à des courses de dragsters a contribué à faire redécouvrir les Hot-Rods, et, en 1973, a créé “Un pique-nique des premiers temps” et pour célébrer ce renouveau s’est construit un modèle T. C’était, de plus, son “Daily-Driver” avec lequel il roulait et roulait et roulait même si sans cesse il avait ses caprices mécaniques…
Cette bête nécessitait sans cesse des réparations et retouches, un changement de sellerie et de capote, d’un autre moteur, de pneus et autres… Diable, pour pouvoir parcourir 500.000kms en T-Bucket, il fallait les avoir les “Burnes” bien accrochées… Capote obligatoire… Cependant, ce n’était pas le seul Hot-Rod de Lil’John, il s’était également construit un Hot-Rod Model A coupé. Comme c’est souvent le cas pour de nombreux Hot-Rodders, le premier projet de Buttera n’a jamais vu le jour, mais là encore, il n’avait que 15 ans à l’époque ! Lil’John Buttera né en 1939, avant de décéder à 69 ans en 2008, construisait des voitures depuis 1954 (il avait15 ans) et l’a fait durant 54 ans. Son premier effort a pris forme en modifiant un model’T 1927 tiré du désert. L’histoire raconte qu’un enfant a parlé à Lil’ d’un model’T abandonné dans le désert de l’Arizona qui n’attendait que quelqu’un passe pour le prendre… Lil’John était un peu sceptique au début, mais a été rassuré par le fait que le gamin savait de quoi il parlait.
Lil’John lui a donné 100 $ pour le conduire, lui et son ami de longue date Bob Komos, dans le désert où ils ont effectivement trouvé une berline model’T ’27 sans rouille et presque sans bosses. Il a fallu environ six mois à Lil’John pour en faire un Hot-Rod… Sa création a été publiée en couverture du magazine Hot Rod. La gloire… Ce Roadster’T blanc, qui n’avait pas d’ailes, ni de marchepieds, pas de toit, pas de capot lui a pris un an et demi à construire, ce qui n’est pas si mal débrouillé à par rapport aux normes des garages. La première fois que j’ai rencontré Lil’John, ce fut identique qu’avec Tom McMullen l’éditeur de Street Rodder et Easy Rider magazines. Il étaient occupés à travailler sur leur Hot Rod… Pour Lil’John Buttera, il était En train-train de fabriquer un châssis pour son désormais célèbre Zipper’T’Roadster blanc, avec sa calandre modèle A peinte de manière distinctive. Ce Ford’T’Roadster blanc Highboy ’29 avait été initialement construit avec un V-8 Dodge équipé de culasses Westlake.
Lil’John a toujours eu une passion pour les moteurs “American’exotiques” dans tout ce qu’il a possédé. Cela était sans cesse une répétition, il bricolait jusqu’à ce qu’il essaie de conduire le Hot-Rod récalcitrant, puis il “le faisait chier” et c’était alors le retour à l’essentiel après un coup de marteau… S’est dégagé une invention qui aurait pu le rendre milliardaire grâce à son Coupé Little-Deuce’32 à qui beaucoup de Hot-Rodders attribuent le lancement du mouvement des “billettes” de haute technologie (C’est Boydd Coddington et Foose”, qui lui ont piqué l’idée)… L’il’John travaillait sur son Rod avec suspension indépendante complète, qui est aujourd’hui, considéré comme l’un des 5 Hot-Rods’32 parmi les plus importants ayant été créés… C’était un Hot-Rod Roadster argenté Ford Highboy ’29 et Lil’John avait surmonté (ou du moins c’est ce qu’il pensait) ses “Bullshit” à son encontre… Alors que beaucoup essayaient de réinventer la roue, on peut dire que Lil’John Buttera l’a fait, car on lui attribue la naissance de l’industrie des jantes et des pièces en aluminium “à billettes” personnalisées.
Ce devait être le superbe couronnement d’une incroyable gamme de jantes uniques. La première étape avait été de trouver l’aluminium approprié, et Lil’ avait contacté un autre ami de longue date, Tom Hanna (Qui aurait cru qu’il avait autant d’amis !), qui a fourni de l’aluminium. Lil’John a créé qu’à partir de 1.760 lb d’aluminium, chaque meule de 25 lb se composait d’une moitié intérieure et d’une moitié extérieure nécessitant 24 heures pour passer de la billette à la jante finie. Kevin Bell de Redman Machine (qui avait alors un roadster jumeau en cours de construction) utilisait son atelier pour abriter la “grande” machine CNC de Lil’John, qui tournait les jantes, produisant 1.660 livres de ferraille d’aluminium à 35/lb-hmm… On peut dire que c’était comme de la filature d’or en paille. À partir de là, un ami de longue date, Eric Vaughn, a finalisé les jantes en installant un grand joint torique pour arrêter toute fuite d’air potentielle. D’autres félicitations sont allées à Alan Budnik de Budnik Wheels, qui a aidé Lil’ à développer les profils des jantes.
Celles-ci ont permis à Lil’John de concevoir une fabrication en série. Chaque jante était enveloppée de pneus Goodyear Eagle de 195/45ZR16 AV et 245/45ZR18 AR… C’était extraordinaire, il suffisait que ce système permette de fabriquer une jante par paire de minutes et c’était la fortune… L’il’John s’est fait déborder par Boydd Doddington qui a ensuite été doublé par Foose… La vie a une façon de lancer des balles qui partent en courbes quand on s’y attend le moins. De plus Lil’John s’était empêtré dans des soucis de moteurs avec un V6 biturbo Buick Gale Banks juste au moment où il aurait du peaufiner son affaire de Billettes… Comme l’histoire se répète souvent, il s’est rapidement retrouvé frustré… Il a préféré se reposer quelques mois… Il y a eu ensuite plusieurs autres Hot-Rods dans sa vie, dont un Phaeton et un Willys 1933, mais le véritable amour de Lil’ John a toujours été quelque chose de basique, blanc et Roadster, avec deux sièges, une calandre modèle A et un moteur exotiquement compliqué…
Et cela nous amène à aujourd’hui au p’tit Hot-Rod blanc en vedette de cet article… Lil’John Buttera est connu pour un certain nombre de Hot-Rods innovants, concernant les composants qu’il a conçus et construits. C’est eux qui fascinent le plus. Tom construisait alors une voiture de record de vitesse et est connu depuis longtemps pour avoir fabriqué certains des plus beaux dragsters jamais descendus “au lancer à la fronde” sur un quart de mile… Il a également construit le dragster à quatre moteurs Buick de Tommy Ivo à l’allure sauvage. Lil’John Buttera, qui n’était pas du genre à faire l’éloge, félicitait volontiers Tommy Ivo comme étant le meilleur des meilleurs dans son métier (ce qui a entrainé une réciprocité)… Le pt’it Hot-Rod Roadster de Lil’John en vedette de cet article est basé sur une carrosserie en aluminium unique en son genre conçue construite par Moal Coachbuilders à Oakland, en Californie.
C’était sous la direction de Jimmy Kilroy. Le matériau choisi était l’aluminium 5052 mesurant 0,050 pouce d’épaisseur. Cet aluminium est plus dur que le matériau normalement sélectionné et a été choisi parce qu’il se polit pour obtenir un éclat brillant et résiste à la “buée” ou à la déformation comme le ferait un métal plus mou et plus poreux… Six panneaux d’aluminium principaux ont été utilisés pour compléter la carrosserie, tandis que des matériaux supplémentaires ont été nécessaires pour fabriquer le capot, la calandre, le coffre et les sabots ventraux. Lil’John a commencé par fabriquer la coque de la calandre (entourée de phares Headwinds), et à partir de là, un panneau pare-feu intérieur a été fabriqué ainsi qu’un châssis en tube d’acier. John West, de Huntington Beach, en Californie, D.F. Metalworks, est responsable de l’insert de calandre. Les panneaux de carrosserie en aluminium ont été formés, soudés, puis ourlés et rivetés à l’ossature en tube d’acier. Tout cela a été exécuté en six semaines, en respectant les délais fixés pour se rendre au Goodguys Indy.
La peinture blanche emblématique de Lil’John provient d’un autre ami de longue date, Roy Prather d’Arcadia Body Shop dont la devise est “le temps est un luxe consommable à ne pas gaspiller”, et Lil’John a informé Roy peu de temps après avoir pris le projet qu’il avait une semaine pour peindre et appliquer la peinture pétoncle blanche… Dennis Rickleffs s’est occupé des fines rayures rouges sur la coque de la calandre et du contour du traitement des pétoncles. Après un été de croisières de shakedown et d’ajustements, de reconstructions et de bricolages sans fin, la carrosserie a subi une mise au point de peinture et de polissage avant d’être photographiée pour cet article. Charlie Hutton s’est occupé de la corvée de retouche de peinture et de polissage chez Foose Design. Le châssis est basé sur un ensemble unique construit à partir de rails en acier de 1/8 de pouce légèrement incurvés sans un seul pli par Cebe Co. de David Weismantel. Un ensemble de plaques a également été fourni, puis soudé en position par Jeff Haywood.
Il a également obtenu le feu vert pour souder les supports du boîtier arrière une fois que Lil’ a eut fini de fabriquer les tubes d’essieu en acier. À partir de là, Lil’ John a terminé le châssis et a utilisé de l’aluminium 7050 pour fabriquer tous les composants de la suspension. Le châssis sert également de réservoir d’essence, contenant 13,5 gallons d’essence, l’unité d’envoi étant située dans le haut du rail côté conducteur. Parmi les autres pièces de l’arrière, citons les intérieurs en couleur citrouille de Strange Engineering, tandis que Currie Enterprise (Anaheim, Californie) a assemblé l’arrière sur la base d’un pont Ford de 9 pouces. La direction se fait par le biais d’une boîte Vega Borgeson-Mullins (Torrington, Connecticut) et des joints en U qui l’accompagnent. La suspension à ressorts hélicoïdaux à barre de torsion a été fabriquée à l’aide d’amortisseurs QA-1 (Lakeville, Minnesota) et de barres de torsion de Glen Sander de Sander Engineering. Le système de freins à disque aux quatre roues est basé sur un maître-cylindre à double réservoir Strange Engineering.
Il alimente des étriers Wilwood montés sur des axes construits par Lil’John Buttera et des disques percés montés sur des moyeux BMW. À un moment donné, vous commencez peut-être à vous demander ce qu’a fait Lil’John ? Beaucoup… Du concept aux innombrables heures passées devant la machine de CAO, en passant par le double de ces heures devant la machine CNC, suivies des jointures mises au rebut, du front entaillé et des doigts martelés, Lil’John a touché à tous les aspects de ce Hot-Rod. On lui a souvent dit qu’il aurait dû construire la voiture avec du velcro, ou à tout le moins des fermetures éclair, car il l’a démontée plus de fois qu’il ne voudrait s’en souvenir dans ses efforts constants pour la rendre parfaite. On peut dire maintenant que la voiture roule, se manie et roule comme Lil’John l’avait envisagé à l’origine. C’est à Lil’ que l’on doit la construction de l’essieu avant monobloc qui abrite les barres de torsion et les supports, la biellette de direction, la biellette de freinage, les broches et le support ô combien exotique qui gère la barre de torsion…
Et aussi la configuration unique de l’amortisseur. À partir de là, les traverses, les supports de moteur et la myriade de supports pour l’arrière sont d’autres merveilles de la liste de menus de la machine CNC de Lil’John Buttera… Même les meilleurs constructeurs ont besoin d’aide, surtout lorsqu’un projet est motivé par une échéance chronophage. Pour survivre au manque de temps, il y a eu un certain nombre d’amis qui sont venu, mais il y en a eu trois en particulier qui se sont mobilisés. Chris Buttera, le fils de Lil’John, était là du début à la fin du projet. Il était toujours prêt à s’occuper de toute tâche mécanique à accomplir, en plus d’être responsable d’une grande partie de l’assemblage. John Robinson (J.R.), fils de Fat Jack Robinson, a énormément aidé sur l’ensemble qui comprenait le câblage et beaucoup de soudure. Lui aussi était là depuis le début et a passé de nombreuses nuits tardives et une série interminable de jours à préparer le roadster pour la route. Kenny Koldsbaek, propriétaire d’une entreprise de fibre de carbone .
Celle-ci était spécialisée dans la construction de composants pour la NASCAR, est venu dans l’Ouest pour aider Lil’John. Il a passé les trois dernières semaines à travailler sur la voiture 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En plus de travailler un nombre incroyable d’heures, c’était aussi son travail de garder Lil’ à l’écart de J.R. et Chris afin qu’ils puissent accomplir leur travail. Certains Hot-Rods exceptionnels ont l’air de la partie. Leur éclat est immédiatement apparent. D’autres sont plus discrets. Garés sur un champ de foire, ces manèges méritent à peine un tour de tête. Mais si vous jetiez un coup d’œil en dessous ou plissiez les yeux sous le capot, une démonstration éblouissante de style et d’ingéniosité se révélerait. Lil’John Buttera était un visionnaire, l’un des artisans les plus acclamés du Hot-Rodding, à qui l’on attribue, entre autres, l’invention des jantes et des composants en aluminium usiné; les fameuses “Billettes”.. Lil’ John a terminé la voiture seulement six heures avant de rejoindre Andy Brizio et ses amis pour une traversée du pays…
Direction, les Street Rod Nats de 1974 à St. Paul, Minnesota. Il s’est déroulé parfaitement. Et cette sellerie Tony Nancy ? Il a remporté le prix du meilleur intérieur du salon… Le rédacteur en chef du Rodder’s Journal, Steve Coonan, a qualifié ce Hot-Rod de premier haut de gamme jamais construite. Le magazine Hot Rod l’’a nommé “Hot-Rod du siècle” et en a fait une couverture. Revell a même fabriqué un kit plastique de voiture miniature au 1/8. .. Tom Medley, éditeur du magazine Rod & Custom à l’époque, connaissait bien ce Hot-Rod 100% made in Lil’John Buttera : “Je me souviens l’avoir vue chez Del Mar et avoir demandé à mon rédacteur en chef de premier plan s’il avait vu la T de Buttera. Le rédacteur en chef m’a dit : “Ouais, belle voiture, rien de spécial quand même”. Je lui ai répondu : “Regarde de plus près”…Il l’a fait et il a été époustouflé”... Interrogé sur la contribution de Lil’John Buttera, l’ancien directeur de la rédaction de Street Rodder, Brian Brennan, a simplement secoué la tête : “Il a été le premier véritable artisan du sport, le constructeur automobile prééminent de son époque”… Bien que Lil’John Buttera soit décédé en 2008, son impact se fait encore sentir. Parfois, il suffit de regarder de plus près pour le voir.