1929 FORD HOT-ROD-TRUCK
Je vous invite, entre folies, errances et flâneries, à un fascinant voyage dans la psyché humaine… Un hébété du Wisconsin a passé son temps à construire un Hot-Rod-Truck-Pick-Up… Pas le grand luxe, il n’avait pas les moyens, mais ce qu’il faut à tout Hot-Rodder pour sortir du quotidien et des basiques habitudes élémentaires des désœuvrés sociétaux : karaoké, jeux d’arcade d’un autre temps (les années ’90), football, tête piquée dans l’eau (saumâtre) d’une piscine gonflable au milieu d’un jardin à l’abandon devenu une mini casse d’automobiles pourries. Il y a aussi les nuits chaudes au bar local, alcool, flirts sans conséquences alimentaires (pension), car une pute surtout si elle est en manque de “bons clients friqués” est moins couteuse dans le temps infini de payer pour des chérubins adorables mais chiants, temps suspendu dans les souvenirs au prisme de la mémoire de quelques flashforward stroboscopiques cocaïnés en se remémorant diverses scènes languissantes et aléatoires du temps d’avoir eu un vrai boulot de merde sous-payé.
Je fais ici œuvre utile dans un grand effort impressionniste d’y accrocher quelques pensées jolies, éparses, fragmentaires. Bref, l’hébété du Wisconsin (USA) se prénomme Jack. Il vaque, arpente les environs, se repose, sieste et grasse-mat, se tête-à-tête avec son miroir qui tisse entre lui et son image un fil invisible et impératif, attendri et mutuel. Une complicité prétexte à divers accès dépressifs chichiteux et douloureux. Jack Safro a commencé son association avec l’automobile en travaillant de nuit au lycée en recapuchonnant des pneus. Après avoir possédé une station-service pendant des années, il a lancé en 1962 une entreprise de voitures d’occasion, avec une salle d’exposition (qui ne pouvait accueillir pas plus d’une voiture), appelée “Jack Safro’s Pewaukee Motors”. Cinq années plus tard, en 1967, à force d’économiser, Jack s’est auto-proclamé concessionnaire pour une marque peu connue, commençant ainsi une carrière vouée à l’échec. À ses débuts, Jack avait un bon fond d’honnêteté variable selon les circonstances.
Il rêvait qu’on lui commande des Kusomizations ce qui lui aurait permis de démontrer une facette de ce qui était sa passion de toute une vie pour les Hot-Rod’s. STOP ! PAUSE ! Je sens, en effet, ton sentiment grandissant, mon Popu, c’est soudain le pressenti que je vais t’amener à faire un don financier conséquent à GatsbyOnline ! Que nenni ! Il n’en est rien, quoique tu peux faire un don pour me remercier de passer mon temps à tapoter des histoires ! Devant cette précision formatée, destinée à me créer une image honnête pour plaire aux lecteurs (et lectrices) halluciné(e)s louant le ciel de ne pas encore en être au stade du héro dont je conte l’histoire, est que tu te trouves ici en présence d’une légende urbaine de temps en temps avérée, créée de toutes pièces en clin d’œil aux conneries du quotidien. Mon rôle est ici de remimer une fiction vue et archivue dans des films Underground comme “American Graffiti” et “La fureur de vivre” ne lésinant pas sur les gros effets ratés qui tachent pour laisser planer une ambiance dramatique qui n’adviendra jamais !
Il manque un bruitage et un mixage sonore même s’ils sont injustifiables, comme un bruit soudain de freins crissant d’un 30 tonnes quand tu traverseras tout-à-l’heure une rue pour aller t’acheter un Mc-Do avec en tête les gigantesques seins de Beyoncé presque nue venue en TV les agiter aux masturbateurs pour asseoir une image d’érotisme Brontosaurien qui cache qu’elle chante aussi faux qu’une homélie Papesque (Elle ne fait pas ses clowneries sexualisées pour ton plaisir, parce que ça ne lui rapporte pas que tu te branles en pensant à ta voisine unijambiste. Elle le fait pour que tu achètes ses DVD ! Bref.je continue.. Jack Safro a finalement acheté une carcasse de Ford modèle T Touring de 1914, commençant ainsi une collection qui, quoique rêvée n’existera jamais. En ces temps d’une autre époque, la participation aux salons/foires d’automobiles locales était alors une activité courante. En quête de sens dans son travail, Jack après d’être tourmenté les méninges, à alors imaginé créer le premier café/librairie/bordel/garage “solidaire” du Wisconsin. En vain !
Le style épuré, fait de meubles en boiseries récupérées se voulait offrir également un cadre idéal aux œuvres d’artistes locaux. : “Je privilégie la qualité à la quantité pour travailler une vraie identité”, expliquait-il. L’apparence et le concept de ce lieu délabré n’a malheureusement pas évolué depuis les huit fermetures/réouverture en limites de montages financiers destinés aux imbéciles ou Jack a du avouer que son avocate qui était aussi sa banquière et amante sadomasochiste venait d’être condamnée à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un de ses clients dans une séance ratée de bondage avec une “Vierge de fer de Nuremberg” défectueuse ou l’infortuné est resté prisonnier toute une semaine ! Elle a avoué avoir été envoutée par un Chinois ex-rédacteur d’un obscur magazine Franchouille de Kustomisations grégaires qui avait migré aux USA en vendeur de pièces automobiles. Tout cela volait en rase-motte quoique même à cette altitude minimale, le trivial et le mystère ont souvent quelque chose de vertigineux.
Les fantômes de l’Histoire sont alors venus engourdir le présent. L’accusée, enceinte de Jack a été reconnue coupable d’avoir menti aux investisseurs sur les avancées réelles de son entreprise. “Je prends, devant vous, mes responsabilités. C’était le travail de ma vie”, a-t-elle déclaré à l’audience, en sanglotant, juste avant le prononcé de la sentence. “Je suis dévastée par mes échecs”, a-t-elle ajouté. “Il ne s’est pas passé un jour sans que je ne sois profondément touchée par ce que les gens ont traversé à cause de mes erreurs”, a-t-elle ajouté. Semblant nerveuse à son arrivée au tribunal de San Jose, en Californie, l’avocate de 38 ans était accompagnée de ses parents. Le parquet avait requis quinze ans de prison et voulait qu’elle restitue plusieurs millions de dollars à ses victimes. La défense avait plaidé pour une peine maximale d’un an et demi. “La tragédie dans cette affaire est qu’elle est brillante, elle voulait réellement financer les idées de Jack et construire une usine de Hot-Rods identique à celle de Tesla et elle est parvenue à se faire une place dans un monde dominé par les ego masculins” a plaidé son avocat.
Mais il y a aussi eu suffisamment de preuves de manipulations et de mensonges utilisés pour la réalisation de ses affaires. Le juge a indiqué n’avoir pas pris en considération toutes les pertes générées pat Jack, mais seulement une partie de celles encaissées par les dix investisseurs, soit 121 millions de dollars. “Le montant qu’elle devra au final restituer aux investisseurs sera décidé à une date ultérieure”, a indiqué le magistrat. “Le magnat des médias Rupert Murdoch, l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger et Jim Mattis, ministre de la Défense de Donald Trump, ont un temps été convaincus par le projet de Jack” a dit l’avocate, ajoutant que l’usine de Hot-Rods était sur le point d’exister. A cette altitude, le trivial et le mystère avaient quelque chose de vertigineux. Il est bien sûr tentant d’écrire comme une prophétie de Cassandre à l’aune de la guerre atomique qui va sans doute débuter, l’affaire du ballon météo chinois étant un indice de plus à prendre d’abord comme un thriller très réussi quoique pipé d’avance !
L’avocate a tenté d’infléchir la balance de l’injustice en tentant d’expliquer les raisons pour lesquelles elle en était arrivée au banc d’infamie : “A l’aube de la puberté, nombreuses sont les femmes honnêtes qui se sont retrouvées par hasard avec un livre érotique entre les mains et le feu aux joues. Adolescente, alors que j’étais en France avec ma famille, j’ai trouvé dans la bibliothèque familiale des livres érotiques “Baise-moi” de Virginie Despentes et “La Vie sexuelle de Catherine M.” de Catherine Millet. Je les ai lus en cachette. Un livre du marquis de Sade, “Histoire de Juliette ou les Prospérités du vice” m’a fortement troublée. Je ne comprenais que la moitié des mots mais j’ai très bien saisi le sens ! J’ai été horrifiée par certains passages et émoustillée par d’autres. J’étais en pleine puberté et je crois bien que c’est à cette époque qu’est né mon goût pour la lecture érotique. Si la lecture reste le support privilégié pour les hommes et les femmes cherchant à nourrir leurs fantasmes et à apprivoiser leur sexualité, la diversification des contenus érotiques passe désormais par les plateformes en ligne, les comptes Instagram et les podcasts”..
Tout se métamorphose en effet trop constamment, tour à tour glaçant et quotidien comme un film de vacances tourné par un papy tatiesque avec humour autofictionnel… Place donc au romantisme fou façon Guide du routard Kustomizeur que consultent les survivants acharnés comme la Bible, qui s’inventent des souvenirs qui ne servent à rien d’autre qu’à laisser des souvenirs où tout n’est qu’images et lieux communs dans un ailleurs où les Français sont partouze. Voilà cet article restera dans les anales postérieurement sans nul doute de par son côté brinquebalant, sa manière de créer l’événement à partir de pas grand-chose est absolument hilarant dans l’angoisse des ceusses qui n’ont pas vécu ce que leur ont promis leurs rêves et/ou le récit de leurs copains qui ont ainsi ravivé des “madeleines de prouts”... Je suis un trop hypersensible. Les phénomènes extrêmes sont ma spécialité…Quelle drôle de mission que d’être le porte-parole des malheurs de la planète, comme un oiseau de mauvais augure qui agite, sur le web, des mots-clés martelés…