Voodoo Psychosis…
Ce Hot Rod Ford Model A Coupe nommé “Voodoo Psychosis”, Lot S111 de la vente Mecum à Indianapolis, du samedi 18 mai 2024, a été vendu 77.000 $, une misère ! C’était le Fétiche auto-perso de “Voodoo Larry Grobe”, qui a fait la couverture du magazine Street Rodder et a été présenté dans de nombreux autres magazines et articles. Ce Hot Rod a en cette suite, remporté de très (certains disent “trop”) nombreux prix lors de shows Kustom’s.
Il a été conséquemment reconnu comme étant vraiment et totalement unique en son genre (retenez cette expression utile pour la fin de l’article), avec un superbe job de fabrication réalisé par “Voodoo Larry Grobe” et une peinture de Bob Sanford en PPG waterbourne Envirobase reprenant la teinte 1946 de Chrysler couleur vert clair. Toutes les expressions utilisées pour définir la Kustomisation ont été utilisées pour obtenir “LE” bon look.
Le Moteur V8 est un Chevy 350ci reconstruit par Milo Iglesias Vintage en Californie. Tout ce qui pouvait être “autre” a été réalisé sans soucis des dépenses, caches-soupapes, reniflards d’huile, rampe d’alimentation Eelco, carbus multiples corps Holley, écopes Frog’s Mouth et collecteur d’admission Edelbrock X1 Ram Log 6×2… Il comprend des collecteurs Voodoo Kustom, et une transmission Turbo 350 construite par Pioneer-Trans.
À l’intérieur : les sièges façon bombardier B-52 construits sur mesure sont stupéfiants, ET les ceintures de sécurité d’origine du bombardier de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que divers éléments de Pontiac’49, telle une colonne de direction scratchée Indevit, un volant à dégagement rapide et des très rares rétroviseurs d’autobus Greyhound 27… Les voitures construites “Voodoo Larry Grobe” frappent au niveau du bas-ventre.
Vous pouvez en juger avec le look innovant car hyper surbaissé presque au niveau des caniveaux (à ras de terre) et des multiples détails qu’on ne voit qu’avec les Hot Rod’s construits par ce fanatique… Voodoo Larry, c’est de lui dont on cause, y a dépensé énormément de dollars. Il sait comment faire bonne impression avec un Hot Rod, non pas en révélant les choses lentement et subtilement, mais en déchargeant tout d’un coup… Vous le savez déjà.
Vous en avez fait l’expérience vous-même lors de vos premières amours mais aussi lorsque vous avez vu les photos de ce Voodoo Psychosis… C’est sexuel parce que Larry Grobe est multi sexuel sans complexe, une attitude typiquement Californienne qui l’entraine dans les joies et bonheurs du Transsexualisme avec des bombasses Shemales démentes… Larry m’a dit qu’il s’est intéressé à ce genre de choses après avoir vu American Graffiti…
C’était quand il était enfant, il a vu ce que les gens bien pensants ne voyaient pas dans la manip du changement des vitesses lors des Cuising’s en Hot Rod’s… De la sexualité déviante… En quelques années, il construisait ses propres voitures… Maintenant, il les construit pour d’autres personnes et occasionnellement pour lui-même dans son atelier secret d’Elk Grove, dans l’Illinois. Il s’est même fabriqué un Hot-Rod-Auto-Neige…
Il l’a nommé “Voodoo Idol’46” et il l’a peint en vert vif, co-construit avec Gene Winfield parrallèlement à d’autres machines spectaculaires qui elles ont été réalisées avec les frères Barris avant leur décès, ce qui avait attiré beaucoup d’attention il y a quelques années… Cette fois, l’âge s’avançant tout comme le mien (75 ans actuellement chacun, un hasard, mais seulement 69ans pour lui au moment de la construction du Rod, il y a donc 6 ans)…
Voodoo Larry Grobe voulait se construire un Hot Rod totalement non-traditionnel, il devait être sexuellement Shemale, sa passion… Il a commencé par chercher des carrosseries en épaves de Ford modèle A sur eBay. La plupart d’entre elles étaient : “Beaucoup de bric-à-brac pour beaucoup de dollars” , alors il a axé sa recherche sur des projets de Hot Rod’s complets à restaurer et en a trouvé un pour 4.500 $.
Le vendeur avait acheté le coupé au propriétaire d’origine 45 ans plus tôt… Après le sablage et quelques réparations des panneaux inférieurs, le toit du coupé a été diminué de 6 pouces. Une visière a été soudée en place pour obtenir un look épuré et la cloison pare-feu a été reculée pour plus de dégagement du moteur. La calandre et les phares d’une Ford’32 ont été ajoutés. Mais Larry voulait un couvercle de coffre “différent”…
OK… L’ami de Larry, Jim, de “Lions Rod Shop”, a réalisé 171 “Louvers” dans une tôle d’acier frais, qui a ensuite été soudée à un cadre tubulaire suivant l’emplacement d’ouverture. D’autres “Louvers” ont été perforés dans le panneau inférieur, où Larry a installé des “Nerf-bar’s” et les feux arrière d’une Dodge’36. Chez Flat Line Kustoms à Elgin, dans l’Illinois, Bob Sanford a effectué la carrosserie finale et peint les deux tons de vert en Envirobase PPG.
Le vert clair est une couleur Chrysler 46 et la teinte plus foncée est empruntée à Mercedes. Le style est proche de l’ancien coupé “Pierson Brothers” qui s’était fait remarquer lors des débuts de Bonneville Salt Lake’s. Le couvercle du coffre n’a pas été peint pour lui donner un aspect volontairement inachevé… Venons-en au châssis, c’est un Ford’32 pincé de 3 pouces, relevé de 14 pouces à l’arrière et raccourci de 6 pouces à l’avant.
Les rails de ce châssis ont été caissonnés et renforcés avec un X personnalisé. Des supports moteur ont été réalisés pour ressembler à l’essieu avant percé de trous/trous… La combinaison des jantes et pneus a été réalisée de manière inhabituelle, avec des jantes à Rayons “high clearance” peintes en noir, 20×3 AV et 18×4,5 AR, elles sont semblables à ce que vous auriez vu dans les premiers jours du Hot Rodding avant même qu’il ne s’appelle ainsi.
Les pneus sont des4,75-5,00-20po et 7,50-18po. Les freins avant sont des Wilson Welding à tambours équipés de sabots Ford’40. Le moteur V8 est certes un 350ci mais c’est un SBC 72 construit par Milo Iglesias de Foreign Car Rebuilding situé à Palatine, Illinois. Les caches soupapes à ailettes Vintage Cal Custom ont d’abord été peints en vert clair Chrysler pour correspondre à la carrosserie, avec de nombreux autres composants Vintage.
La puissance est livrée par une rampe d’alimentation Eelco à une demi-douzaine de Holley 94 double corps avec des collecteurs d’admission Edelbrock X1 Ram Log 6×2. La transmission TH350 a été construite chez Pioneer Transmission Service à Franklin Park, Illinois, et modifiée avec un kit de changement de vitesse manuel inversé. Et contrairement à la plupart des transmissions des autres Rod’s, celle-ci n’est pas cachée.
Le boîtier poli est un élément important dans un intérieur chargé de caractéristiques importantes… L’intérieur comporte un plancher construit à partir de zéro. La majeure partie de l’intérieur est constituée de panneaux d’aluminium rivetés. Combiné aux sièges de bombardier B-52 construits sur mesure avec des ceintures B-52 d’origine, l’ensemble crée une sensation d’avion de 2ième Guerre mondiale. Les compteurs Pontiac 49 y contribuent.
Un réservoir d’essence Dodge’36 est situé derrière les sièges de bombardier B-52. Le volant est monté sur une colonne indivit et le rétroviseur provient d’un bus Greyhound’27. Ce Hot Rod “Voodoo Psychosis” a été construit en six mois. Depuis qu’il est terminé, Larry le conduit aussi souvent qu’il le peut : “Il gagne des prix à peu près partout où il va”, dit-il, et il s’amuse à mettre son Hot Rod en valeur avec diverses Shemales explosives…
C’est pour, selon lui : “Donner de la visibilité au Hot Rod lors des divers salons ou il est exposé”.… En d’autres termes : “Faire bonne impression” et Voodoo Larry sait comment faire impression avec ses Shemale’s, non pas en révélant “les choses” qu’elles ont entre les jambes lentement et subtilement… mais en déchargeant tout d’un coup… quitte à provoquer des appels à la police qui débarque lorsque tout a été “rangé”… Tout cela m’a amené à une analyse…
Je vous la livre, prenez-en soin : “Les délires sont distingués des croyances erronées en ce que les croyances délirantes restent inchangées devant une preuve claire et raisonnable du contraire”… Cette distinction est parfois difficile à faire lorsque les croyances sont plausibles. Le trouble délirant se distingue de la schizophrénie par la présence d’idées délirantes sans autres symptômes de psychose (par exemple des hallucinations et comportements désorganisés.
S’ ajoutent aussi quelques négativités…. Les illusions peuvent être non-étranges, concernant des situations vraisemblables, telles que le fait d’être suivi, empoisonné, infecté, aimé à distance ou trahi par un conjoint ou un amant. Des situations bizarres peuvent également surgir, par exemple des situations invraisemblables, tel que croire que quelqu’un leur a retiré leurs organes internes sans laisser de cicatrice… Morbide n’est-il pas ?
Contrairement à la schizophrénie, les troubles délirants sont relativement rares. Le début est généralement involutif, se manifestant vers le milieu de la vie ou à un âge adulte tardif. Le fonctionnement psychosociologique n’est pas compromis comme dans la schizophrénie et les handicaps dérivent habituellement directement de la conviction délirante. Lorsque le trouble délirant se manifeste chez un patient âgé, il est parfois appelé paraphrénie.
Il peut coexister avec une légère démence. Il faut faire attention à distinguer les idées délirantes de la maltraitance des personnes âgées rapportée par un patient lui même âgé et légèrement dément. Le trouble délirant peut provenir d’un trouble préexistant de la personnalité de type paranoïaque, une tendance à la méfiance et à la suspicion envers les autres et leurs motivations à agir se manifeste au début de l’âge adulte et persiste toute la vie.
Les premiers symptômes peuvent comprendre la sensation d’être exploité, une préoccupation pour la loyauté ou l’honnêteté des amis, la tendance à voir des menaces dans des remarques bénignes, la rancune constante et la réactivité immédiate aux affronts perçus comme tels. Plusieurs sous-types de troubles délirants sont différenciés, par exemple l’érotomaniaque qui croit qu’une autre personne est amoureuse de lui…C’est le plus bénin…
Cela l’amène à des tentatives de contact par téléphone, lettres, surveillances ou poursuites. Le délire de grandeur peut s’ajouter, untel qui est convaincu d’avoir un grand talent ou untel autre qui est persuadé d’avoir fait une découverte importante. La jalousie reposant sur des inférences erronées soutenues par des preuves fragiles, amène parfois à ce qu’il soit convaincu qu’on complote contre lui, qu’il est espionné, qu’on se moque de lui…
En complément, la tendance sexuellement déviante vers un “transgenrisme débridé” tel qu’être fasciné par les Shemale’s, amène à se poser des questions… Il est intéressant de noter que la question de l’identité de genre et de la transition est complexe et multifacette. Certaines personnes ont effectivement vécu une période où elles ont pensé être transgenres, mais ont ensuite changé d’avis et sont retournées à leur sexe d’origine.
Ces individus sont parfois appelés “détransitionneurs”... J’ai réuni quelques éléments à considérer : L’identité de genre est la manière dont une personne se perçoit et se définit en termes de genre (homme, femme, non binaire, etc.)… Certaines personnes peuvent ressentir une dissonance entre leur identité de genre et leur sexe assigné à la naissance… La transition est le processus par lequel une personne modifie son apparence et son nom…
C’est pour mieux correspondre à son identité de genre, incluant des changements sociaux, médicaux et/ou chirurgicaux… Les “détransitionneurs” sont des personnes qui ont commencé à explorer leur identité de genre, ont entrepris des démarches pour changer de sexe, mais ont finalement décidé de revenir à leur sexe d’origine. Leurs raisons peuvent être variées : certain(e)s réalisant qu’ils/elles n’étaient pas réellement transgenres…
Mais, d’autres ont été confronté(e)s à des difficultés liées à la transition. Il est important de reconnaître que chaque parcours est unique, et il n’y a pas de réponse universelle. La société évolue, et la compréhension de l’identité de genre et de la transition continue de progresser. “Les choses” se compliquent lorsqu’un chef d’Etat sensé donner le “bon” exemple s’affiche à la fois sexuel et homosexuel et transgenre, y ajoutant un variable….
Ahahaha, un variable étonnant, celui de gérontophilie-transgenre… Certes celui-là n’est pas fanatique de Hot Rod’s, ce qui amène un coté rassurant à l’angoisse qui nous étreint… Partant du constat que la population s’identifiant comme transgenre a doublé en cinq ans, soit 1,4 %, c’est un mouvement de fond qui bouscule les approches classiques psychiatriques et psychanalytiques initialement axées sur le transgenre et l’hystérie,…
Elles s’enrichissent d’une nouvelle donnée : “Être trans n’est pas tant une question relative à l’avoir qu’une stratégie relative à l’être”…. Le terme générique “transgenre”, désignant des sujets qui ne s’identifient pas à leur genre, recouvre de nombreuses dénominations qui pourraient se décliner à l’infini (transsexuel.le.s, drag-queens, drag-kings, travesti.e.s…), l’identité est une construction qui ne va pas de soi…
Elle concerne tout autant des catégories comme la race ou le genre et s’interroge ensuite sur ce que l’hystérie apporte au débat, à partir de la révision qu’en a opérée Lacan. Jeune psychiatre, celui-ci avait porté un intérêt à l’hystérie par sa fréquentation des surréalistes qui la considéraient comme une source de création poétique. Plus tard, son diagnostic a disparu de la nomenclature psychiatrique américaine (1952, première version du dsm), mais…
Oui, mais… Lacan fait de cette structure passant par l’expérience psychanalytique, celle qui a permis l’émergence de la notion de vérité. Sa contribution originale fut d’identifier la place du désir hystérique dans l’économie du discours et de faire du désir hystérique une dimension latente chez les êtres parlants, en tant qu’ils s’interrogent sur leur désir. Il en fait un mode de lien social, appelé “discours de l’hystérique”, dans L’envers de la psychanalyse.
Vous suivez ? J’en doute… Lacan, semble effacer la distinction entre structure hystérique et discours de l’hystérique : “L’hystérie n’est pas une pathologie, elle définit l’essence de l’être parlant qui se divise et se réalise dans le langage”... Ce recours permet de comparer le prôton-pseudo hystérique, une notion empruntée par Freud chez Aristote puis reprise par Lacan qui présente des transgenres qui ont l’impression d’habiter dans le mauvais corps.
Cette erreur est la traduction lacanienne de l’inconscient, l’Unbewusst freudien. L’erreur des transsexuels consistant à prendre un organe, le pénis, pour un organon, l’instrument de raisonnement qu’est le phallus. Le souhait de changer de genre en coupant le pénis ou les seins n’est donc pas une stratégie visant à éluder la différence sexuelle, mais implique, au contraire, une préoccupation accrue pour celle-ci.
Ses analysants s’identifiant comme des hommes-trans, qui cherchent l’amour en sortant avec des hommes ou femmes tran’s, des gays, des lesbiennes, etc., sont des hystériques qui ne peuvent déterminer l’objet de leur désir et se demandent toujours qui aimer. S’en trouve dévoilée, la structure même de la sexualité, telle qu’elle a été théorisée par Freud et Lacan. Le binaire sexuel masculin/féminin étant un symptôme de l’impasse…
Celui que constitue l’absence de représentation de la différence sexuelle dans l’inconscient où il n’existe qu’un seul instrument pour penser la différence sexuelle : le phallus. Le genre est “un signifiant qui fonctionne comme effet imaginaire d’une différence réelle”, et cet effet imaginaire est attribué de l’extérieur du sujet, sans son consentement… Si vous avez des difficultés à comprendre, masturbez-vous, ce sera radical…
La théorie de la sexuation de Lacan, qui inclut la dimension subjective dans le choix sexué, permet de “penser les trans” dans le cadre de la névrose. Ce peut être admissible pour la créativité d’un artiste qui construit des Hot Rod’s, mais cela devient hautement préoccupant s’il s’agit d’un chef d’Etat qui rêve de pousser sur le clitoris atomique… pour s’exploser dans un orgasme planétaire… Un sacré bouton ! Le Hot Rodding mène à tout…