1931 Ford Hot Rod “Ol’Jiggles”
Ah, Ol’ Jiggles ! Bien que j’aimerais vous parler d’emblée d’un Hot Rod portant ce nom, il y a toutefois une délicieuse confusion amusante qui doit être narrée. Ol’ Jiggles est en réalité un souvenir de l’Oregon qui a été donné à ce Hot Rod pour perpétuer un fait divers local… A l’époque des Cow-Boys de l’Oregon aux USA mi des années’80, chaque habitant mâle de l’Oregon célébrait son 18e anniversaire en se rendant dans un club de strip-tease appelé Jiggles. Oui, vous avez bien lu ! C’était un rite de passage, et les gens célébraient leur nouvelle majorité en se rendant dans cet endroit super emblématique. C’est resté une référence, et, en mars 2014, le club de strip-tease a été renommé Jiggles Strip Club, toujours situé à la sortie 289 de l’Interstate 5.
C’est dans l’Oregon, aux États-Unis que Jiggles a attiré l’attention de la presse car Jake Stoneking, un jeune homme de 19 ans diagnostiqué avec un médulloblastome inguérissable, a inclus une visite au club sur sa liste d’activités à accomplir avant sa mort. Le médulloblastome est une tumeur cérébrale de haut grade à croissance rapide. Le club de strip-tease appartenait à Dean et Rona McBale, qui possédaient également la maison historique adjacente connue sous le nom de maison Nyberg. Les deux bâtiments se trouvaient dans le quartier de rénovation urbaine de la ville. Il se fait qu’ainsi contrairement à la plupart des clubs de strip-tease aux États-Unis, Jiggles ne servait pas d’alcool après avoir perdu sa licence d’alcool et était donc accessible aux 18 ans et plus.
On y vendait du café, des boissons énergisantes et des jus de fruits, le slogan était : “Les meilleurs Wiggles sont chez Jiggles”… Tout cela avec du Strip Tease quasi non-stop et la possibilité de monter s’amuser sexuellement avec les danseuses… Les chaines TV locales WCSX et WKFS, basées respectivement à Detroit et Cincinnati, se sont emparées de l’affaire et ont tout monté en épingle, ce qui a attiré des milliers de gens…On ne sait pas comment Jake Stoneking a apprécié son expérience, mais c’est génial qu’il ait clairement affiché son sens de l’humour, même dans une situation tragique… Après la visite de Jake Stoneking qui a été filmé et interviewé après ses performances, le Big Boss de Jiggles a fait des déclaration au Daily News (New York) qui ont attiré les foules.
“Je suis plus que flatté et j’espère qu’il a passé un moment incroyable avec nos strip teaseuse”… Le Big Boss de Jiggles a promis une expérience spéciale BDSM avec 10 filles si Jake Stoneking pouvait visiter une deuxième fois… Et il est revenu… Cela a créé plusieurs émeutes d’autres candidats “à la baise” et comme tout dégénérait, Jiggles a été démoli suite à une campagne d’assainissement des moeurs menée par le maire Lou Ogden, pour faire place à un magasin Cabela’s dans le cadre du complexe commercial Nyberg Rivers. Le porte-parole du complexe a déclaré qu’il aurait souhaité que Jiggles ferme plus tôt… Mais “ils n’ont pas coopérés”… Les portes d’entrée en verre du club avec le célèbre logo en forme de pénis érigé, inclus, ainsi que la chaise du videur ont été sécurisées…
En fait ces objets ont été donnés à la Tualatin Historical Society (THS) pour une vente aux enchères. Suite à tout cela plusieurs clubs de Hot Rodders sont venus manifester en masse (50 Hot Rods)… Tous sont devenus des “Ol’ Jiggles”… Cela a retardé la destruction du club, mais c’est fin juin 2024, que Portland perdra son club légende. Le panneau Jiggles à la sortie 289 de l’I-5 qui était devenu une promesse alléchante de privilèges adultes pour les adolescents de tous âges est devenu une pièce de musée… C’est peut-être difficile à retenir maintenant, mais Jiggles avait ouvert en tant qu’un morne club de strip-tease “normal” en 1984 avant d’être forcé de renoncer à la vente d’alcool en raison de liens présumés avec la mafia locale.
Au lieu de fermer, il s’est transformé en un “bar à jus de fruits” pour les 18 ans et plus avec des danseuses seins nus la journée et totalement nues à partir de 20 heures. C’est aussi devenu un rite de passage pour les adolescents locaux qui au jour de leurs 18 ans pouvaient faire l’amour durant 24heures avec une des filles au choix… “N’ayant pas d’autre point de référence”, m’a dit le DJ local Greg Nibler ; “C’était le meilleur endroit sur terre Jiggles avait cette mystique”… Austin Paradise, un musicien de Portland m’a dit : “Ecrivez dans votre Web Site GatsbyOnline que c’est facile à trouver, vous montez ou descendez l’I-5, et c’est Juste là! C’est incroyable, vous savez. À 18 ans, c’était un endroit où vous pouvait en fait aller aux putes. Vous aviez quelque chose que vous pouviez espérer à l’âge de 18 ans”…
“Quoi donc ?” ai-je demandé… La réponse fut simple : “Vous pouviez aller baiser dès 18 ans. C’était un endroit magique pour les ados”… Personne ne prévoit de remplacer le club. Le 30 juin tout sera détruit et ne sera pas renouvelé. Ce qui est devenu “Le monument le plus connu de Tualat” sera démoli pour devenir un immense centre commercial avec un Cabela’s en plein air et une statue en bronze d’un mastodonte juvénile destinée à renforcer le le Plan touristique de l’ère glaciaire de la ville… Jiggles avait ouvert ses portes en janvier 1984 avec bière et danses de table à 3 $. C’était la première taverne seins nus de Tualatin et a reçu son permis d’alcool avant que les responsables de la ville ne sachent que le club mettrait en vedette des danseuses aux seins nus.
Avec des lumières rouges clignotantes au-dessus des têtes et un juke-box hurlant “Material Girl” de Madonna à l’ouverture, des jeunes femmes dansaient nues sur une scène surélevée portant des boucles d’oreilles et des talons hauts. Les hommes étaient assis autour de la scène buvant des bières qui coûtaient 2,25 $ chacune et ils lançaient des billets aux pieds des danseuses. En 1985, l’Oregon Liquor Control Commission a lancé une longue enquête sur le club. Jiggles a indiqué que sa propriétaire était Jane M. Coppedge, une femme locale qui avait auparavant été cuisinière, barmaid et serveuse à Springfield. L’OLCC a allégué que le club était en fait contrôlé en partie par la famille du crime organisé Colacurcio de Seattle. Cela a abouti à une enquète de police.
Une audience de sept jours concernant le permis d’alcool a eu lieu en février 1986. Cette audience a été largement couverte par les médias, y compris une audience de trois jours d’enquête publiée par The Oregonian. La couverture de l’audience devant la “Liquor Control Commission” a apporté de l’eau au moulin de la télévision pendant environ deux semaines. L’OLCC a révoqué la licence de la taverne en janvier 1987, concluant que “la propriété cachée de Jiggles était soutenue par des maffieux avec des preuves convaincante envoyées. jusqu’à la Cour suprême de l’Oregon”. Jiggles a perdu ce combat, et sa “liqueur licence”. Mais au lieu de fermer, le boss du club a choisi de poursuivre ses activités comme un club de strip-tease qui ne vendait pas d’alcool.
Cela qui signifiait que légalement le club était désormais ouvert aux jeunes de plus de 18 ans. Il est rapidement devenu mythique parmi les adolescents locaux… Joe Nash m’a dit : “J’étais en première année à l’Oregon State, et il y avait quelqu’un dans la fraternité de Portland qui a commencé à parler de Jiggles. Il était difficile à croire qu’on pouvait aller voir des filles nues, mais nous sommes restés confiants. Huit d’entre nous se sont entassé dans deux voitures et se sont dirigés vers le club. Je me souviens d’avoir été nerveux à propos du portier, c’était ma première expérience autour d’un videur ailleurs qu’aux concerts et pour une raison quelconque, je me sentais coupable d’être là. Même si j’avais techniquement l’âge légal, j’avais toujours l’impression de m’en tirer avec quelque chose”.
Il a continué à m”expliquer : “C’était avant Internet. Il n’y avait pas de putain de système d’information basé sur l’industrie du porno. Pour la première fois dans ma vie, je pouvais m’asseoir et observer l’anatomie féminine et interagir avec une femme sans réelle attente ou peur du rejet. En tant que jeune homme, c’était très important. J’y ai bu assez de Coca pour me donner le diabète. C’était une sorte de rite de passage”... Maintenant, revenons aux voitures et aux moteurs, voulez-vous ? Ce Hot Rod 1931 Ford Hot Rod “Ol’ Jiggles” est une beauté classique qui a conquis le cœur des amateurs de voitures. Il a été présenté lors de la vente aux enchères Sports & Classics of Monterey par RM Sotheby’s qui l’a vendu 50.000$…
Ce joyau vintage présente un mélange unique de style et de puissance, ce qui en fait un véritable objet de collection. Malheureusement, je n’ai pas de détails spécifiques sur ses performances ou ses modifications, mais si vous êtes un fan de Hot Rods, celui-ci vaut vraiment la peine d’être admiré… Donc, admirez-le comme étant le Hot Rod qui était en tête du mouvement créé pour soutenir le club de Strip Tease, mais en vain… Quoique…En conclusion, Jiggles a été réouvert ailleurs, à Hawthorne, dans le New Jersey, et prétend redéfinir la norme du divertissement pour adultes, cadre luxueux, divertissements exceptionnels et sévices sexuels inégalés, c’est la destination ultime pour tous ceux qui cherchent à découvrir le meilleur du monde des clubs de strip-tease…