SexRod’31 Ford Model A
Depuis le temps que j’écris des insanités concernant les Porsche’s et les Ferrari’s, j’en oublie que les Maserati’s et les DeTomaso’s mériteraient également illico quelques kilos d’insanités en premier chef-coq, ce serait mieux pour rétablir un certain déséquilibre… Il m’est également bon d’ajouter dans ma liste de cibles de mes insanités, toutes les bagnoles que je déteste… C’est à dire presque toutes… D’autant plus qu’en faits (et gestes), j’emmerde avant toutes choses, l’humain en général, l’humaine pouvant sexuellement servir pour libérer mes pulsions, est mise en liste d’attente de mon bon vouloir. Mais surtout je conchie également presque tout le monde, l’adolescence, l’adulescence, la vieillesse, les anniversaires, la vie, la mort et je vomis tout le reste.
Je hais les vacances, j’exècre le travail roboratif, j’abhorre l’oisiveté, je maudis BDSMTiVi et j’anathématise les références, les images, les comparaisons, les mises en abyme quotidiennes. Je hais et je déteste encore plus les autres et tout ce qui peut me sortir de cette détestation… J’ai surement droit à un reset, une régénération, une résurrection, un truc qui fait repartir à zéro, mais avec l’actif positif accumulé… Attention, pas de connerie, je ne veux absolument pas de résurrection ou toute autre ineptie du genre. Pas de pollution intellectuelle ou de sermon de masse enveloppé dans les ficelles d’une bouffonnerie absurde… Pas question de bouddhisme, de sophrologie, de tantrisme, de yoga ou toutes ces merdes pour débilos en mâles de spiritualité de bazar…
Le (port) salut par quoi alors ? Je me réfugie dans l’art de critiquer tout et tout le monde, c’est une thérapie qui est une sorte d’art. Mais l’art n’est qu’une putasserie “crassieuse” qu’on pense pouvoir toucher, sentir, pénétrer mais qui ne fait que renvoyer encore et encore à notre inculture. L’art est aujourd’hui un diable pour de riches abrutis absconds. L’art transforme le monde en grande surface, en bête à haïr. Reste la bouffe et le vin, oui pourquoi pas, certes, ce n’est pas très sain, mais je m’en cogne le saucisson, on est rarement seul pour bouffer et boire du pinard. Après quelques verres, on est moins torturé par notre mince potentiel physique et psychique. Le vin est le meilleur des antidépresseurs. On est bien obligé d’aller vers les autres, et pire… s’y intéresser !
L’homme que je suisse est donc fait pour être libre, boire, manger, pisser, chier, c’est le karma humain et c’est la seule chose qui rend vraiment heureux. A bien y réfléchir, la liberté n’est même pas indispensable, car l’humain ne saura jamais qu’en foutre et s’aliénera par elle jusqu’à en devenir azimuté et ira dépenser son blé chez un psy en mal de vacances à Zanzibar. Pour ce con d’homme, il lui faut du vin, du bon vin, une bonne table et des nananas ! J’y ajoute mes autos préférées, Bentley Turbo’R, Smart Brabus, Jeep Grand Cherokee et Wrangler ainsi que Hot Rod… Quoique… Oui, quoiqu’en fait, à vrai dire et écrire vrai, je m’en tape totalement…
Comme je suisse là pour ne pas être ailleurs et pouvoir écrire mes conneries, je me lâche régulièrement entre deux lampées d’un vieux Perlé de Larmandier 1949, un Champagne de mon âge qui comporte des notes originales de bonbon et de moka, pas très vif mais sûr de la force de l’âge. Pour suivre un Petrus de même année :1949… Il n’y a pas de meilleur moyen de s’endoctriner et s’encanailler dans mon for intérieur. Et pour ce qui est du Hot Rodding mon vœu et de re-utiliser sur routes ouvertes mon C’Cab Novel’T qui est dans mon bureau depuis longtemps, j’ose écrire 40 ans à coté de mon bureau entouré de mes souvenirs… Quoi s’autre sinon regarder la mer Méditerranée depuis Saint-Tropez…
Ca me remet en tête un extraordinaire Rod Coupé Ford’31 qui était resté inactif pendant quelques décennies lui-aussi, comme mon mien, qui ont vu leurs toiles d’araignée balayées pour reprendre leur souffle une fois de plus… Celui-là a été construit à l’origine en 1953, il contenait un flux infini de souvenirs à partager un jour dans un certain plus tard non définissable par le fils de l’homme… C’est finalement arrivé… Il était entouré de chevaux depuis sa naissance, car son père n’était pas seulement un Hot Rodder, mais aussi un Pilote de courses sur piste ovale, un constructeur de Midgets et de Hot Rods. Il n’a pas fallu longtemps avant que le fils utilise lui-même des outils, aidant de toutes les manières possibles dans le garage familial après l’école et durant les week-end’s.
Vous savez, que… Ben non, vous ne savez rien des arrières plans de mes scénarii quand j’étais abonné au magazine Hot Rod, qui m’a ensuite donné l’envie et la passion de crééer Chromes&Flammes…. Vous viviez où surviviez chez vos parents ? Ce n’est qu’une question de temps avant que vous ne gagnez beaucoup de temps de jeu. D’une manière ou d’une autre, on n’oublie jamais sa métamorphose. Une fois rentré chez un autre chez soi ou il y a femme et enfant(s) lorsqu’on établi à nouveau des plans, on a immédiatement le sens qui revient et on redevient même enfant pour tout recommencer. Pour redonner vie à ses racines on fait preuve de talent créatif… c’est si simple de vivre, revivre puis mourir…
Lorsque vous tournez le coin vers l’au-delà vous feriez mieux de vous assurer que tout est aussi cool que le reste de de vos souvenirs. Longtemps, je me suis levé débonnaire mais sans savoir pourquoi. Mais avant d’écrire ce texte, je me suis levé pour remettre les pendules à l’heure car j’avais compris le sens de la vie. C’est prodigieux comme truc, on peut le chercher en vain pendant toute son existence et ne jamais trouver le but de la vie, mais moi, gros coup de bol, un pas chassé de tango, un double looping arrière, un Y d’Yquem, un Vieil Echezeaux et quelques autres quilles et Boum, au petit matin, le sens de la vie m’est apparu comme la verge à la vierge Marie.
L’année 2024 est celle du mariage de l’IA et de l’humour. J’ai testé le robot qui m’a raconté une blague : “Deux pommes de terre marchent dans la rue, l’une se fait écraser, l’autre dit ‘Oh Purée !”… Comme vous le voyez, il y a encore du travail pour les IA avant d’arriver à nous faire péter de rire. 2024 est une année drôle et œcuménique, c’est BDSMTiVi qui l’a dit, mais a oublié de dire que la religion, c’est comme une verge, il n’y a pas de problème à en avoir une, même à en être fier, mais on ne la montre pas et on ne joue pas avec en public… et on ne pense pas avec le même “si”, entre le et l’œuvre on préfère les gros nichons et le Meursault. 2024 sera également philosophique, vous le constatez en lisant ce texte…
Sartre avait raison, l’enfer c’est les autres, mais sa pensée n’allait à mon sens pas assez loin. Ce binoclard impuissant qui pensait que la zone érogène de l’homme se situait dans la branche gauche de ses lunettes n’avait pas compris que l’enfer c’est à la fois les autres et soi-même. A la question : Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? Je réponds : Tout sauf moi ! Oui, j’avoue que plus jeune j’ai aspiré devenir le BHL de la philosophie moderne des Hot-Rods, rien dans le cigare, tout dans la chemise, avoir le Q.I. d’une méduse paraplégique et les convictions politiques d’une moule de bouchot, comme BHL. Mais pas de chance, comme Popeye, j’ai tiré ma force des pinards et le sens de la vie m’est apparu. Oui, 2024 sera absurde ou ne sera pas !
Aux nihilistes qui suggèrent que la vie n’a pas de sens objectif, je préfère la définition des Monty Python qui comparaient l’existence des hommes à celles de poissons dans un aquarium, sans possibilité de recul leur permettant de savoir où ils sont. Bref, si vous voulez connaitre le sens de la vie, il faut le chercher et chercher le sens de la vie n’est pas de tout repos puisque c’est un non-sens. Je pensais que la vie n’avait pas de sens et je me trompais, le sens de la vie, c’est tout droit, c’est ce qui reste quand on se débarrasse de tout ce qui n’est pas absurde, surtout si on avance en Moonwalk. Le sens de la vie c’est de s’amuser, d’imaginer un univers absurde pour y jeter un être pensant pour voir s’il celui-ci trouverait un sens à tout ça ! Ca me rappelle que…