1931 Ford Street-Rod
Il existe diverses théories sur l’origine du terme “Hot-Rod”. La plus commune est que ça signifie “Chaude Bielle”... Ouaihhhh ! Moins basique donc plus cérébral est d’interpréter que “Hot-Rod” est lié à “Chauffer un Roadster”… Ouaihhhh bis !! Dans le sens reconstitué de “Roadster Chaud”… Pas crédible concernant les Coupé’s et autres formes… Par contre comme les Roadster’s étaient des voitures légères à 2 portes qui ont souvent été utilisées comme base pour les premiers “Hot-Rod’s”... Ouaihhhh ter !!! C’est plus crédible mais pas nécessairement d’une totale évidence.
Une autre théorie plus racing est qu’un “Rod” est la “tige” qui fait référence à l’arbre à cames, une partie du moteur qui a souvent été améliorée afin d’augmenter la puissance.. D’où “Tige chaude” qui est le terme “débilos” fourni par les traductions automatiques bon-marché… Ouaihhhh quatro mollo !!!! Déjà ça fatigue ce genre de réflexion psychologiquement bas de gamme… Au début, une voiture modifiée pour augmenter les performances était appelée un “Travail de Gow”. Ce terme aurait donc dû logiquement donner un gag du genre “Gow’Work” qui se serait miraculeusement transformé en “Hot-Rod”…
Vous croyez à ça ? C’est tiré par les cheveux d’un chauve, c’est tocard à donf ! D’un coup, paf ! Je regrette d’avoir débuté cet article par ces réflexions qui puent les interrogations d’un Hot-Rodder bourré qui espère qu’une nanana sexy se mêlera à la conversation qui ne sert qu’à rendre original, un abruti qui espère se faire branler dans un cruising de boulevard par la nanana qui recevra une baffe lorsqu’elle demandera ses 50 dollars parce que les spermato’s du Hot-Rodder avaient un goût de pisse merdique. Notez que c’est exactement ce qu’étaient les “Saturday’night’Boulevard” façon “American Graffiti'”.(Le film).
Ce Hot Rod est qualifié “d’original”, parce que son proprio actuel l’avait ramassé en rue, en très mauvais état en 1953 , c’était alors un gamin de 15 ans aidé de quelques amis qui ont poussée la guimbarde à 10 pâtés de maisons dans un endroit secret afin de la reconstruire façon Hot-Rod, parce que c’était “funny” à cette époque et que le père du gamin n’aurait pas approuvé ! La différence avec les “Hot-Rods” d’aujourd’hui est qu’alors que ce n’était qu’une vieille bagnole pourrie, chaque pièce de sa modification en Hot-Rod a été fabriquée “maison” (à-la-main) à partir de zéro, alors les pièces ne poussaient pas sur les arbres.
Toute la carrosserie et le châssis sont en acier, pas de coque en polyester, c’est du vrai avec d’importantes modifications de carrosserie apportées pour améliorer l’unité et le “look”. La carrosserie a été “canalisée”, (abaissée sur le châssis). les ailes arrières font partie intégrantes de la carrosserie et celles de l’avant, personnalisées façon “garde-boue de fourche de moto”, tournent avec les roues avant. CQFD !… Eureka !.. La peinture baigne cette voiture dans l’esprit Californien de la cote Pacifique, façon Beach-Boy’sn un aquamarine turquoise sans peau d’orange.
Quelques éclats sont notés sur la porte latérale passager, mais , vu l’âge de l’engin, il est de bon ton de dire que la peinture extérieur est remarquable quant à son choix de teinte et l’état de la peinture. Les chromes sont tous aussi excellents, pas de piqûres, pas d’émoussements, pas de rouille. La structure du toit est de conception originale avec une structure en bois recouverte de vinyle blanc bien ajusté assorti à l’intérieur. Les enjoliveurs de roue chromés, enveloppés dans de larges pneus à flancs blancs sont juste plus cool qu’un paquet de cigarettes enveloppé dans une manche de t-shirt.
Ouaihsssss mes popu’s, faut être à fond dans les fifties pour un cruising de Boulevard habillé d’une paire de jeans à manchettes roulées, une veste en cuir d’aviateur qui a fait la guerre sans jamais l’enlever avec des cheveux graissés peignés 100 fois par jour. Tout comme la crème glacée à la vanille, l’intérieur blanc est aussi doux que possible. On le lècherai de bonheur avant d’attaquer la belle en jupette plissée et chaussettes… Le tableau de bord aigue-marine, est enlaidi par un volant chromé à 3 branches recouvert d’un affreux cache en grise véritablement à chier mais confortable pour les mains.
Un (trop) long levier de vitesses qui remonte de la moquette turquoise est surmonté d’un bouton chromé qui sert de klaxon… La garniture “cie-de-toit” fait très “évangélique” quoiqu’impeccable également en blanc sans erreurs de montage et bien collée/serrée au plafond… Le moteur peint en blanc, c’est du rarement vu. ce gros moteur Caddy (Cadillac pour les nuls) avec ses boulons chromés et blancs est tout simplement délicieux à voir dans le compartiment moteur également peint en aquamarine. Ouaihhhhh ! Ce moulin est un 331ci alésé à 337ci avec des réglages Isky et Isky Q-900 Cam (à niveau).
En surmontant ce moteur, et jetant un coup d’œil à travers le capot, se trouvent 6 Stromberg 97 sur un collecteur Edelbrock CA 6, qui peut nourrir suffisamment de fossiles et d’O2 pour produire un énorme 220hp. Une boite LaSalle Tranny ’37 pousse la puissance vers le pont arrière, un ’40 Ford 3:78. Vous pouvez constater que je ne vous ai pas baratiné, c’est bel et bien une super construction personnalisée. Le châssis est celui d’une Ford modèle A qui a été modifié et l’ensemble donnent à ce Hot-Rod d’être un gros de bonbon pour les yeux.
L’essieu I-beam tombé et des amortisseurs avant de chez Columbus Luxury-Ride offrent une conduite en douceur, pour tout Hot-Rodder même enfumé … C’est un vrai Hot-Rod construit sur mesure à partir de tout ce que vous pourriez trouver ou faire en courant en tous sens. C’est le résultat d’une belle histoire, celle d’un jeune mec qui a mis ses compétences et ses connaissances à l’épreuve et mis au point ce produit final UNIQUE. L’extérieur aigue-marine est la menthe, l’intérieur et le bloc sont la vanille, et la puissance, et le chrome sont les pépites de chocolat. Un coup de langue et léchez la voiture!
J’ai découvert ce Hot-Rod chez Classic Auto Mall qui est un garage/salle d’exposition automobile très étrange de 336.000 pieds carrés (mesures USA), avec plus de 450 véhicules à vendre dans un espace d’exposition pouvant accueillir jusqu’à 1.000 véhicules. De plus, une collection de 400 autres véhicules appartenant à des particuliers y est exposée. Le proprio a eu un coup de génie d’acquérir “un Mall”, un Centre commercial abandonné situé à Morgantown, en Pennsylvanie, idéalement situé à seulement 1 heure à l’ouest de Philadelphie sur l’autoroute I-76 Pennsylvania Turnpike.
Le site Web de ce garage d’expo est www.classicautomall.com et le numéro de téléphone est le (888) 227-0914. Contactez-les en tout temps pour plus d’informations ou pour venir voir les véhicules en personne, si vous osez le voyage. Précisez que vous avez vu cela sur wwww.GatsbyOnline.com.