1932 Ford Five Windows Coupe… “Bob Morane”
J’écris, avec une certaine aisance qui comporte une certaine habileté, ainsi qu’un savoir, basé sur 60 ans d’écritures diversifiées, car ayant débuté tout tout tout jeune avec une réinterprétation romancée très “sextuelle” personnelle (sic !) des aventures de Bob Morane (renommé Bobby Marano) et son compère Bill Ballantine (renommé Billy Valentine), narrées dans les Marabout/poche des années cinquante… Donc, créer un texte concernant ce Coupé Ford’32 Five Windows est assez simple pour moi, par le fait que je n’hésite pas à me lancer dans l’épique… Vous écrire que ce Hot Rod est un pionnier, car créé/transformé en 1949 (la même année ou je suis né) durant les toutes premières années du Hot Rodding est certes historique, mais soporifique, pas épique du tout…
Ce serait même “chiant” de s’y apesantir… De même que de scribouiller qu’il a été publié (mis à l’honneur) dans plusieurs magazines (américains) de Hot Rods des débuts (logique que ce ne soit pas dans “Vogue” ou dans “Le Chasseur Français”, voire dans “Le Figaro Littéraire”)... et est resté tel quel jusqu’en 1990, année ou il a été restauré exactement à l’identique de 1949 par Dave Cummer de Biddeford, dans le Maine, USA, un mec qui vous est aussi inconnu qu’à moi et dont vous n’avez strictement rien à foutre… Waouwwww ! Vous avez senti l’instant du basculement ? Mais oui, le moment ou… Craaaac !… Vous viviez un début d’orgasme émotionnel… Et PAF !… Je vous indique les quasi-coordonnées d’un mec dont vous n’avez rien à foutre… Strictement rien…
Dave Cummer de Biddeford… Rien nanana foutre… Pour ce qui est d’en réaliser un article, c’est Pompon chez Tintin et Milou, le vide abyssal… Attention, je reconnais que Nitro, vous aurait fait aimer d’amour ce Dave Cummer… Nitro s’était fait une spécialité d’être un “magazine endormissement” débitant des histoires insipidement authentiques sans relief, donc chiantes, desquelles quiconque y tombait était frappé de stupeur, d’incompréhension et avait soudain envie de se suicider à l’eau chaude, la tête dans le four à micro-ondes… Nitro, ce ne sont que des histoires d’endormissements aux conséquences funestes… Jules Vernes, seul, aurait pu en tirer une saga soporifique qui pour d’autres, n’amuse ni ne détend, ni n’est utile au devenir de l’humanité…
Je ne sais si Nitro est encore édité après avoir été acheté pour un franc symbolique à la curatelle de la faillite, épique et retentissante, du Groupe Michel Hommel (plusieurs millions et des hordes de peignes-culs, porte-serviettes et pigistes SDF se retrouvant dans le ruisseau, un seul s’en sortant en jouant du Tuba), alors que la presse-papier est moribonde… J’avais pensé acquérir le titre malgré qu’il était “à vendre pour rien”... Même s’ils avaient payé en sus, j’aurais hésité, ce ne pouvait qu’être un piège, en cela je me suis méfié des chausse-trapes et, sans envie de faire les poubelles…Trop de rancœurs et haines… Bref… RIP… Il me faut donc pouvoir revenir au sujet dit “de fond” de cet article concernant ce Hot Rod construit en 1949 sur base d’un Ford 1932…
Faire littéraire sur un Ford 1932, c’est un sujet qui apparaitrait stupide aux membres de l’Académie des lettres, mais cela me touche car 1949 est l’année de ma naissance… Et de me retrouver avec un Hot Rod de mon âge, qui est de 75 ans (mais c’est temporaire, dans moins d’un an j’aurais 76 ans), me met en sidération… Mais, c’est là que mon débit littéraire diminue soudain… Quoi en raconter qui va vous exalter, vous mettre en sidération, vous rendre enthousiaste ? Je vous écrivais quelques lignes jusqu’ici avec une certaine aisance… mais soudain… Une perte d’idée… Quoique… N’ai-je pas débuté avec une réinterprétation des aventures de Bob Morane ? Mais oui, bien sur…Voilà l’idée me spermettant de continuer à tapoter mes texticules (petits textes)…
Et cela m’inspire bien plus que de vous raconter que la carrosserie en acier de ce Hot Rod a été “canalisée” de 5po, et que ce Hot Rod roule sur un châssis dit “en boîte” et en Z… Pffffffffffffff ! Quoique… Certes, c’est le moment de vous informer que le terme “carrosserie canalisée” qui vous semble surement être une énigme incompréhensible, fait référence à une technique de modification de la carrosserie d’un véhicule pour améliorer son apparence ou ses performances. Cela implique d’en réduire la hauteur de carrosserie, d’en ajuster les lignes et de créer une meilleure aérodynamique… Si vous avez besoin de beaucoup plus d’informations spécifiques, n’hésitez pas à faire appel au Co-Pilot de votre navigateur…
Ah ah ah ah !… Il va vous saouler avec ça gratuitement en échange de l’absorption de vos données… C’est gratuit… Donc, concernant ce Hot Rod couleur layette, sa puissance (relative) provient d’un V8 flathead Mercury équipé de culasses et d’un collecteur d’admission, tous “Offenhauser” ainsi que d’un carburateur Holley quadruple corps… Si vous ne savez pas si cet “Offenhauser” à un lien avec l’opéra wagnérien… où si c’est le nom d’un motoriste de course, sachez qu’également connu sous le diminutif Offy, le moteur Offenhauser a notamment brillé aux 500 miles d’Indianapolis sur une période s’étalant du milieu des années 1930 jusqu’au milieu des années 1970… Et c’était un américain pur beauf… Voilà…
Donc, le moteur de ce Hot Rod équipé de culasses “Offenhauser”, est soutenu par une transmission manuelle à trois vitesses. Les autres points marquants et forts supplémentaires de la construction, comprennent un essieu avant abaissé, un boîtier de direction Vega, des freins à tambour Lincoln, des ailes type motos, des barres nerf chromées et un pont quick change Columbia. L’intérieur est garni d’une sellerie turquoise et grise avec sièges baquets, la console centrale est en bois d’arbre, et le volant vient d’une Impala. L’instrumentation est VDO, les ceintures de sécurité sont à trois points et les Nerf-bars chromées ont été fabriquées “maison” en même temps que d’autres détails extérieurs qui incluent un revêtement de toit en vinyle gris…
Quelques bosses et la peinture écaillée au bas du contour de la calandre peuvent être vues sur diverses des photos, ce qui atteste que le Hot Rod n’a pas fait que de la figuration mais a été utilisé… Les jantes en acier de 15po de la même couleur que la carrosserie, portent des enjoliveurs “Baby Moon” et sont chaussées de pneus à flancs blancs BFGoodrich… La suspension comprend des triangles et des ressorts à lames transversaux à l’avant et à l’arrière, l’essieu avant abaissé est un Magnum, le boîtier de direction est un Vega, la barre Panhard et les amortisseurs sont des Pete & Jakes. Le freinage est plus ou moins bien assuré par un maître-cylindre Tilton et un pédalier adéquat reliés à des tambours Lincoln tout autour…
Le tableau de bord est couleur carrosserie et les équipements supplémentaires comprennent une console centrale en bois d’arbre (déjà dit) et un plateau de tablette, des tapis gris, des ceintures de sécurité à trois points et un panneau de fusibles Ron Francis WireWorks… Une unité principale Pioneer a été installée dans la console mais compte tenu du bruit général, elle n’est plus connectée aux haut-parleurs montés derrière les sièges. Le V8 flathead 59A provient d’une Mercury de 1946 et déplace 262ci. Comme déjà écrit il comporte des culasses et un collecteur d’admission Offenhauser (qui n’est pas un chef d’orchestre ni un compositeur comme Wagner) et un carburateur Holley à quatre corps .
La remorque assortie est un “+” assez rare et est d’époque, elle a des compartiments intérieurs qui abritent des pièces de rechange en pleines grandeurs pour la voiture ainsi qu’un cric et divers liquides… Une collection de magazines présentant la voiture s’y trouve également inclus. C’est le point le plus émouvant à mes yeux (verts) car éditant des magazines, je sais particulièrement bien ce qu’un article y publié sur “SA” voiture est un élément d’intense émotion et que le fait de les laisser dans le coffre de la voiture “A VENDRE” démontre qu’on est arrivé au bout du bout… Y voyant des magazines de mon feu ami Tom McMullen, une émotion m’envahi, je coupe en attendant que je me remette de ce souvenir émouvant… Voilà…Cool… Qqs secondes et ça repart…
Je préfère donc en revenir à ce qui m’a entrainé dans l’écriture, l’époque (si lointaine maintenant) ou j’écrivais à la façon des aventures de mon héros Bob Morane… J’avais 7 ou 8 ans et cela a continué jusqu’à mes 15 ans car un de mes romans comportant des passages sexuels qualifiés de scabreux, m’ont valu un renvoi d’une semaine pour immoralité… Imaginez subir ces conneries à 15 ans… Pffffffff !… Bob Morane est le nom d’une série de romans reprenant le nom du héros éponyme, créés en décembre 1953 par le romancier belge Henri Vernes pour la collection de poche Marabout Junior des éditions André Gérard. Conçu au départ comme une sorte d’aventurier mi-justicier, mi-barbouze, le personnage va toutefois évoluer au cours de son demi-siècle d’existence…
Ouiiii… C’est pour se trouver impliqué dans des aventures de plus en plus complexes. Aux voyages exotiques, auxquels se mêlent espionnage et aventures classiques, viennent s’ajouter très tôt des thèmes de science-fiction sous l’influence de Bernard Heuvelmans, père de la cryptozoologie… Français au visage osseux, aux cheveux coupés en brosse et aux yeux gris, à la carrure athlétique, Morane est éternellement âgé de 33 ans. Orphelin de père et de mère, il a été élevé en Bretagne par une vieille tante. C’est un héros de la bataille d’Angleterre, pilote de Spitfire et ancien Flying Commander de la RAF devenant ensuite commandant d’escadron comme Pierre Clostermann (le véritable as Français aux trente-trois victoires. J’étais d’ailleurs ami avec son fils Jacques)….
Ahlalalalalala… Bob Morane… Polytechnicien, ingénieur et officier en disponibilité de l’armée de l’air française, il est de plus nyctalope. Sa curiosité et son sens de la justice lui font parcourir le monde. Reporter-photographe occasionnel au magazine Reflets, il connaît énormément de langues ; ainsi que diverses techniques de combat en corps à corps : savate, karaté, judo, jiu-jitsu. Expert dans le maniement d’un grand nombre d’armes il possède tout au moins un lourd Colt automatique, un Luger et un revolver. Il a noué des relations dans différents services secrets : aux États-Unis, avec le chef de la CIA Herbert Gains, avec Sir Archibald Baywater de Scotland Yard en Grande-Bretagne, avec le lieutenant Gros-Jean à la Police montée canadienne…
Ce n’est pas tout, il y a aussi le colonel Jouvert au 5e Bureau de France… et Sheela Khan, chef de la police de Calcutta et des services secrets en Inde… C’est dingue et à l’infini… L’auteur a du se faire des couilles en or comme San Antonio/Frédéric Dard… Bob Morane cultive aussi un certain nombre d’amitiés féminines. Les plus importantes sont celles qu’il entretient avec la journaliste au Chronicle de Londres Sophia Paramount, avec Tania Orloff, nièce de l’Ombre jaune, ainsi qu’avec la mystérieuse et capiteuse Miss Ylang-Ylang, cheffe omnipotente de la terrible Organisation Smog. Si la totalité de ces relations sont tendres ou condescendantes et toujours intégralement chastes, elles laissent deviner le goût de Morane pour le sexe féminin.
Le grand amour romantique de sa vie est Tania Orloff, la nièce de l’Ombre Jaune, qui fait d’eux une sorte de couple à la Roméo et Juliette à jamais séparé par l’oncle de cette dernière auquel tous deux sont opposés, mais que la nièce respecte. C’est plus ou moins pareil que si Michel Hommel avait eu une nièce hyper sexy vivant presque nue dans un manoir en Bretagne et qui aurait été mon amante au visage à l’ovale et aux traits parfaits, qu’éclairaient de longs yeux bridés d’eurasienne. Leur fixité indiquant une volonté de fer, et aussi de la cruauté. Le nez fin, délicatement ouvré, et la bouche d’un dessin parfaitement achevé, la matité crémeuse de la peau était encore mise en valeur par les cheveux noirs et brillants, ramenés en arrière et noués en chignon.
Elle portait un ensemble de soie noire, pantalon et blouse à la chinoise ajustés. Des sandales dorées la chaussaient. Dans la main droite, elle tenait une paire de longs gants de fine peau, noirs également, dont elle s’éventait négligemment, car la chaleur des torches ajoutait encore à la moiteur oppressante de la nuit tropicale. Dans cette description, vous avez reconnu Miss Ylang-Ylang Hommel, la cheffe incontestée de l’organisation Smog. Personne, sauf elle peut-être, ne connaissait son véritable visage et on l’avait surnommée ainsi à cause de son parfum favori, dont elle usait souvent sans modération. C’était une femme dont la beauté était à la fois si parfaite et si inquiétante que, quand on l’avait vue une fois, il était difficile de l’oublier.
Un visage étroit et triangulaire, aux pommettes hautes, à la peau couleur d’ambre doré et mangé par des yeux un peu bridés d’Eurasienne. Des yeux qui n’en finissaient plus et dont les prunelles semblaient avoir été taillées dans des diamants noirs. C’était la captivante, la redoutable, l’énigmatique Miss Ylang-Ylang…. Pfffffffffffffffffff !!! Outre son appartement quai Voltaire à Paris, Bob Morane possédait un vieux monastère en Dordogne (pas en Bretagne), un très grand terrain, un vieux cimetière en Bretagne et un domaine secret au Pérou au bord d’un magnifique lac bleu. Il avait une collection de bagnoles dont une Jaguar type E qu’il pilotait toujours à tombeau ouvert avec une expertise consommée et disposait également d’une petite Peugeot 204 cabriolet.
Il était également régulièrement au volant d’une Chevrolet Corvette… Je m’étais donc fixé d’améliorer tout cela et au fil du temps mes sur-aventures ont engendré mes premiers émois sexuels vécus dans une cabine de piscine municipale et retranscrits dans un de mes romans ce qui m’a valu un renvoi temporaire de mon lycée… Waouwwww… J’ai toujours les cahiers “ATOMA” de mon enfance et adolescence utilisés pour écrire tous les moments émouvants de ma vie chaque fois qu’ils se présentaient. Cahiers à pensées et à poèmes, albums photos de mes “amoures adolescentes”… Voilà… J’en ai terminé en ce compris de vous narrer quoi que ce soit de plus sur ce Hot Rod… A pluche, n’oubliez pas de souscrire à des dons généreux en faveur de Pavale… @pluche…
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