Ford Roadster’32 “Mustard”… V8 Hemi 331ci
Le premier problème à résoudre lors de la publication d’un article automobile, c’est de trouver réponse à : “Quoi raconter ?”... Se laisser aller à tapoter des remerciements formulés aux “ceusses” qui ont contribué à aider financièrement ce web-site en versant 1 euro et en participant à la collecte des “Dons” qui spermettent de payer divers frais de maintenance… Et aussi remercier moralement les nananas qui me font des propositions sexuelles… Et les inconnus qui m’encouragent à persévérer dans mes constructions, principalement d’un Hot-Rod, en ce compris les échanges d’émails qui tournent en discussions stupides avec des questions du genre : “Lorsqu’on écrit Hot-Rod, faut-il mettre le tiret du 6 entre Hot et Rod, tiret qui ne doit pas être confondu avec le tiret du 8 sur le clavier AZERTY, où alors pas mettre de tiret du tout ?”... C’est angoissant…
C’est ce qu’on demande aux amis et copains d’amis, connaissances, flirts de passages entre histoires cochonnes et souvenirs digressifs familiaux concernant le Grand-père parti l’année dernière avec la voisine de 20 ans sans plus jamais donner de ses nouvelles… Ni celles de la voisine, ni de celles le concernant, du genre “Tu n’oublies pas de prendre tes médicaments au moins mon Pépé ?”… Ben voilà où j’en suis… Pour me faciliter la vie, j’ai banni les commentaires concernant les shows de bagnoles… Je n’y vais plus… Je n’en ai plus rien à foutre… Rétromobile à Paris m’est devenu aussi indifférent que l’est GatsbyOnline et surtout ChromesFlammes pour eux, les dirigeants/propriétaires, dont l’indifférent gagne subrepticement les neurones… Je n’y vais plus car je n’ai plus envie de parcourir depuis Saint-Tropez 1.000kms aller et pareil au retour, l’essence des 2.000kms, les amendes éventuelles pour tous les motifs imaginables…
Il y a aussi l’usure de la bagnole, des pneus, des freins et de mon temps pour contribuer au consumérisme sans réciprocité… Pfffffffff !!!! Plus de textes, plus une ligne, plus un seul mot… Je cultive le mépris… D’ailleurs je n’en lis rien nulle-part… Mon indifférence est totale… De toutes façons, tout y est toujours et sans cesse dans le genre “de plus en plus” trop cher. C’est la seule certitude que je cultive.. et au cas où je craquerais, j’imagine que c’est comme sauter dans le puits sans fond de la connerie humaine… Pour y aller sans certitude de pouvoir en revenir entier et vivant, l’engin qui m’y conduirait va tomber en panne, va nécessiter des frais, il va falloir me soumettre aux contrôles, payer des taxes et assurances ainsi que des amendes de toutes sortes… Notez que j’ai fait tout cela étant plus con et plus jeune. Il me fallait apprendre. J’ai compris que tout ce qu’on possède ne vaut rien et que tout ce que les autres ont, vaut plus…
C’est basique… C’est chiant… Et pour les “ceusses” qui y vont encore, pour ce qui est des bagnoles hors de prix exposées, on ne passe pas… Interdit de regarder de trop près, ni de toucher… Il n’y a que discuter qui ne coûte rien mais qui n’apporte rien non plus… Généralement ca se termine dans des bouffes minables, immangeables à consommer comme le pain Azyme des hébreux contraints de partir si vite que le pain n’a pas eu le temps de lever. En finale, tous et toutes crevé(e)s d’avoir rien vu d’utile, la seule phrase finale qui sera échangée est que tout est de plus en plus cher… Et après ça, faut rentrer… Mais, certains en profitent pour faire les putes, leurs compagnes croyant que leur fana d’auto est en bonheur avec ses potes… Ouhhhhhhhh ! Pas potes m’dam, il vous faut mettre un “U” à la place du “O”... En effet, dans un grand nombre de cas, aller à Retromobile voir ses Potes, c’est le prétexte à un week-end de Rétroputes…
Notez que les putes sont partouzes aussi dans ce fourbi d’exposition… Si on a calculé son coup, le spectacle “ventes aux enchères” vaut le détour pour se rendre compte des arnaques…Les téléphones pas branchés, les enchérisseurs fantômes, un coup une apparition à gauche, puis à droite, puis au fond… Et rebelotte… Chiant… Et puis après, c’est la nuit noire de Paris, tout y coûte des fortunes et on s’y fait chier et baiser… Même avec les putes qui font de l’abattage… Au moins 15 clients… Tout ça écrit, reconnaissez que ça fait déjà une vingtaine de lignes tapotées… Sur ce coup, j’estime avoir économisé beaucoup de fric s’il fallait payer un pigiste… Notez que maintenant on me propose des forfaits “IA”… Plus rien à tapoter… De plus c’est drôle et inhabituel… J’avais déjà osé un coup identique en pire il y a quelques années…
Un autre coup plus rigolo a été de ne pas commenter les bagnoles neuves du salon des constructeurs, mais les diners/déjeuners de presse, car les constructeurs font alors des courbettes et génuflexions pour avoir “Un papier”... Moi non… Je commentais les plats servis aux journaleux… Les bonnes cuisines de constructeurs-exposants que les “pros du journalisme” se refilent : L’apéro chez Toyota, les huitres chez Renault, l’entrée chez Mercedes et le plat consistant chez VW… Desserts a volonté chez Citroën et pousse-café chez Peugeot… Waouhhhhh !!! Les girls aussi, chacun tente de tremper ses doigts dans la mélasse de leurs entrejambes et de forniquer aux toilettes, sous le généreux prétexte que ça aide les pôvrettes qui gagnent pas lourd… Mais tout ça se termine, c’est même déjà passé la fin… Y a plus de salon d’autos à se taper, ils ont quasi tous disparus…
Le coté réconfortant ce sont les essayeurs/journaleux qui disparaissent aussi, années après années il y en a moins, c’est fini les voyages au loin en avion-charter avec putes à disposition à l’hôtel d’arrivée…J’ai connu une des dernières fêtes avec Mercedes il y a 10 ans, à Marseille, que du bonheur à relire ici : ZimBoumCracHue… N’hésitez pas, il y a la un parfum à l’ancienne. Jusqu’à ce jour c’était publié avec des photos un peu moins “grand écran” qu’actuellement… Je viens d’y remédier en replaçant les mêmes photos en plus grand format… C’est “pluche cool”... Mais sachez que tout ce que vous y lirez fut vrai de vrai authentique… J’avais beaucoup aimé… Maintenant le vrai est plus faux… Les temps changent… Bien… Quoi vous tapoter d’autre ? J’attaque donc le texte concernant le Hot-Rod couleur moutarde… Et ça commence mal car je n’aime pas cette couleur… C’est vomissif… beeerckkkk !!!
Moutarde est un mot qui peut désigner différentes choses, selon le contexte. Voici quelques exemples :
Moutarde (condiment) : Une pâte ou une sauce faite à partir des graines d’une plante de la famille des Brassicaceae, appelée aussi moutarde. Elle a un goût fort, piquant, et parfois épicé, et est utilisée comme assaisonnement ou accompagnement pour divers plats. Il existe de nombreux types de moutardes, comme la moutarde jaune, de Dijon, au miel, ou à l’ancienne…
Moutarde (couleur) : Une nuance de jaune qui rappelle la couleur de certaines moutardes. C’est une teinte chaude et terreuse, souvent associée à l’automne, au vintage, ou au rétro. La moutarde peut se marier avec d’autres couleurs comme le bleu, le vert, ou le violet pour créer du contraste ou de l’harmonie…
De plus je dois aussi interrompre une lecture passionnante pour regarder ailleurs, au-delà du dit et affronter le non-dit afin de correspondre ainsi à une attente et à une insatisfaction qui couve entre les lignes du dit, et du non-dit…Je reviens ainsi au point de départ, à la ressemblance équivoque entre littérature et communication, car l’espace littéraire et l’espace de la communication se superposent de plus en plus de manière ambiguë. Par exemple, la pensée critico-négative que j’use principalement avec les Ferrailleries et Porscheries a amplement démontré que toute rationalité y concernant est infondée, incapable structurellement de légitimer sur le plan du sens son infatigable projection. La racine de tout dire qui veut être non seulement efficace mais significatif est vain… Or, ce que l’écriture montre, en tant qu’événement de la communication, n’est autre que l’être-moribundus de l’existence nue…
C’est là l’image inéluctable avec laquelle la rationalité se mesure, en l’assumant comme voix démoniaque de sa propre projection. Non pas une plénitude, ni une origine retrouvée au-delà du temps, mais une imperfection, un manque constitutif de raison, et donc, un effort, une tension, un désir inextinguible… L’indigence ne se laisse pas déduire par la raison, ne se recueille pas dans le dit, c’est un excès par rapport à ce dernier. Toute existence individuelle qui se révèle dans le miroir de la communication se donne, sans que son existence puisse être obtenue par une analyse rationnelle. De ce point de vue, toute existence humaine individuelle est une vérité de fait, une vérité synthétique, qui se révèle comme un absolu positivité… Vous suivez ? J’en doute… En fait vous n’y comprenez rien. Libéré de toute raison antérieure, le non-savoir, le manque de raisons suffisantes pour en combler la lacune.
C’est là que se situe la révélation qui l’éclaire et qui la circonscrit, car la raison “projetante” de type Lacanienne doit alors s’alimenter et extraire son sens. Sans elle, sans son contact avec l’absolu, la raison se pervertit et s’abaisse à l’insensé dont l’efficacité opérationnelle équivaut seulement au manque de sens de ses procédures. Une “raison seule”, une “raison sans désir”, est en effet simplement une non-raison, un fétiche ou une idole. La raison n’est telle que dans la lumière de cette vérité exhibée dans la communication et grâce à la communication ; ce qui du reste signifie assumer comme critère de toute action politico-projetée qui veut non seulement fonctionner, mais être sensée… Le droit absolu de l’existence nue vient de la mythologie qui commence justement lorsque ce droit devient l’objet d’une discussion publique qui se prétend rationnelle, lorsque la possibilité de le sacrifier devient une des possibilités de calcul…
Il est alors évident que la contemporanéité est dans sa plénitude mythologique et l’on voit combien, par rapport à celle-ci, l’écriture, qui est l’exposition de l’existence nue, peut paraître inactuelle et contradictoire. Mais c’est justement dans cette extranéité constitutive du travail insensé de la civilisation, dans son inaction essentielle, que réside sa puissance ne servant à rien, même pas à divertir, elle réveille le désir, l’obsession qui doit être la source d’inspiration et de légitimation pour la raison projetante même… Ahahahah !!! Je sens que vous n’avez strictement rien compris de mon exposé… Qui va prendre la relève ? Qui va relever le gant une fois que mon génie gonzoïde aura mis les pouces ? L’industrialisation ? D’aucuns diront que la professionnalisation de la presse écrite française a raboté en un demi-siècle tout un savoir créatif ou transgressif, toute une mémoire expérimentale, alternative free du journalisme gonzo…
Le fameux Gonzo qui après la période “Actuel” (1979-1994), n’est plus guère utilisé sauf dans GatsbyOnline. À l’heure où l’info est conçue comme vue d’un drone, collectée de derrière un écran, coulée dans un moule à gaufres industriel, diffusée en flux ininterrompu telles les gargouilles d’eau tiède que sont les chaînes de désinfos telles que BDSMTiVi et autres pitreries, comment raconter le monde ? Pour ma part, j’aime tous les vieux trucs. Tout. Quoique pas vraiment… Mais pas au point de les compiler… Je ne suis de plus pas le vieux Rock’n’Roller façon Johnny dont beaucoup d’entre vous veulent maintenant se moquer, avec cheveux lissés en arrière, grande collection de vêtements vintage portés jours et nuits y compris dans le bain, la piscine et aux chiottes…. Pas de bottes ni de jean’s 501 à revers ni de chemise Pendleton….. Mais ce n’est pas la question. Ce n’est pas un costume qui fait le Hot-Rodder…
De toute façon je m’en f… Pour en venir au fait, j’ai toujours possédé quelques vieilles bagnoles… La première voiture était une Dauphine…. Et c’est devenu incontrôlable à partir de là. jusqu’au moment où j’ai pu me payer une vraie Mustang Boss 302, une Shelby GT350 cabrio, une Rolls Shadow et deux Hot-Rods qui ont précédé ma création de mes magazines Chromes&Flammes… Bien… J’ai réalisé mon tour… Ras-le bol…J’attaque donc la présentation du Hot-Rod d’un Hot-Rodder américain (sic !)… Il y a quelques années, il a commencé à utiliser un Ford coupé modèle A grossièrement découpé en rondelles, qu’il a finalement vendu pour acheter un pick-up modèle A de 1931. Il lui a monté des jantes et des pneus différents, et l’a conduit de cette façon pendant près d’un an pendant qu’il rassemblait de plus en plus de pièces. C’était fatigant, mais amusant…
Son intention était une restauration mécanique et un restylage, tout en laissant la patine. Il savait d’avance qu’il voulait garder son Banger presque tel quel, mais il n’était pas sûr de presque tout le reste. Il a alors d’abord tiré au riot-gun dessus la chose, il a donc eu besoin d’un nouveau pare-brise et d’un capot et d’un réservoir. Il a arraché le moteur d’origine, la transmission et la suspension. Il a installé toute une série de pièces. La chose a fini par fonctionner et à rouler “au poil”... Yada Yada Yada. Bien qu’il ne soit pas terminé à 100 %, il était sur la route et mécaniquement assez fini. Il l’a vendu… Dave Gray c’est lui, j’avais oublié d’indiquer son nom, s’est alors lancé dans la construction d’un Hot-Rod Roadster Deuce pour son prochain cruiser et comme carte de visite pour le magasin Gray’s Garage Hot Rods and Customs qu’il venait d’ouvrir à Midland, Michigan.
Il avait une carrosserie Brookville en commande, mais voulait terminer la voiture le plus tôt possible, alors il a trouvé une autre carrosserie et un châssis différent avec lesquels travailler. Mais même lorsqu’il avait la voiture en préparation, il ne se sentait tout simplement pas chaud à propos du projet. À la mi-janvier de l’année dernière, il a reçu un appel l’informant que sa nouvelle carrosserie Brookville était prête, alors il a mis de côté sa voiture qui était presque terminée pour repartir à zéro avec le nouveau Roadster Deuce. Son objectif était de se rendre aux Goodguys BASF Nashville Nationals pour se joindre au plaisir de gagner le “Hot Rod of the Year”. C’était aussi dans moins de cinq mois. Hèèèèèèèè, s’il n’y avait pas de délais, rien ne serait jamais fait, n’est-ce pas ? Dave a monté la carrosserie Brookville sur un châssis Brook Craft avec un essieu abaissé, une suspension arrière à barre d’échelle et un essieu Ford de 9po.
Un 331c.i. d’occasion Hemi a été sourcé et surmonté d’une admission polie et d’un carburateur à quatre corps, ainsi que d’un entraînement accessoire de Hot Heads et d’un ensemble de collecteurs personnalisés qui se dirigent vers des tuyaux droits pour avoir un son de Hot-Rod classique. Grâce à une troisième pédale, Dave s’amuse à saisir cinq vitesses via une transmission T5. Au fur et à mesure que le châssis s’assemblait, Dave a “massé” la nouvelle tôlerie, créé des panneaux de capot latéraux personnalisés et ajouté une paire de feux arrière Pontiac ’40 avec des enjoliveurs personnalisés. Le choix unique de la peinture MUSTARD a conduit au nom de la voiture. Il s’agit en fait d’une teinte PPG Ochre que Dave a appliquée à la mi-avril. La tâche de coudre l’intérieur a été confiée à Colton Leigeb, son premier projet d’intérieur complet, qu’il a cloué lui-même avec des sièges personnalisés et des panneaux de finition.
Un jeu de compteurs d’un camion Chevrolet ’34 combiné à un tachymètre et à des extras de Classic Instruments a remplit le tableau de bord. La colonne d’une Ford de 1942 a été utilisée surmontée d’un volant Vintage de style banjo venant d’une Triumph TR3. Après cinq mois et avec seulement un mile au compteur, Dave a ramené le 32 “à la maison”, a emballé quelques vêtements et a réglé le réveil à 4 heures du matin pour se diriger vers le sud afin de se joindre au plaisir et à la camaraderie de “Tanks, Inc. Concours Hot Rod de l’année” à la mi-mai. Au moment où il est arrivé au Nashville Superspeedway, le ’32 affichait environ 700 miles ! En juillet, le roadster avait plus de 5.000 miles… Voilà, voilou, c’est terminé…N’oubliez pas de faire un don à GatsbyOnline… Merci de votre générosité…