1933 Ford Coupe Street Rod Blower & multimédia
C’est de plain pied que je voudrais que vous entriez dans ce que j’écris, que vous y trouviez votre aise, simplement pour circuler aisément dans mes diverses auto-révélations. Venez, d’autant plus que tout y est neuf, inouï, éclairé, prêt à subir vos regards examinateurs chaque nouveau matin. Subtil exégète des choses automobiles, le plus simple n’a jamais été écrit. Aussi me faut-il présenter mes chroniques comme des exposés aux plus hauts points limpides…
Mais aussi lucides des réalités en relations entre informatique et écriture. Le propos vient ici de mes facettes d’historien, technicien, lettré, humaniste, sachant être humoriste, évaluant, avec l’humble assurance des sages, tous les enjeux théoriques d’une sémiolinguistique de l’écrit ouverte au cognitif. Accessoirement fin connaisseur sachant que la simplicité n’a pas besoin d’être simple, mais se doit d’être complexifiée, resserrée et synthétisée…
Aussi je me révèle être un penseur de la totalité constatant avec satisfaction la désacralisation de ce qui est adulé, en ce cas les automobiles que je replace dans une démocratisation d’acquis, plutôt qu’être objectif pour le futur qui peut ne jamais advenir. Me gardant donc de toute euphorie béate, je cerne les limites technologiques qui n’ont pas fait disparaître mes ressentis car les magazines papier meurent tous lentement, même si réformés en profondeur.
Les magazines numériques sont maintenant amplifiés, on y voit de plus en plus maintenant profusion d’hypertextes et la réalité dite virtuelle intégree l’environnement électronique, balayant les pratiques séculaires des brouillons, des annotations et de la glose. Rigueur des descriptions et minutie des analyses n’empêchent pas ici la salutaire clairvoyance… Voilà pourquoi, je ne puis jamais m’épargner le soin des plus élémentaires définitions.
La non-justification des alignements de fins de lignes me font recourir aussi peu que possible mais aussi souvent que nécessaire, à la néologie pour forger des concepts définitifs : alphagrammes, topogrammes, claves ou encore néographies, des parcours qui relient l’écriture à l’écrit numérique pour chanter les louanges d’une graphématique autonome par rapport à la langue parlée et esquisser une évolution des supports et instruments d’écriture.
Ouaisssss mes Popu’s, cela va de l’outil primitif au tout-numérique, en passant par les divers stades machiniques, ce qui se clôt, provisoirement, sur l’ordinateur, appréhendé à la fois comme instrument, support et substance immatérielle du lire-écrire. Une puissante investigation dans les espaces graphiques montre ensuite quels codes spécifiques permettent à l’écrit de faire sens dans un champ informatique…
Et là, on ne le répétera jamais assez, les langages de programmation servant d’intermédiaire entre le langage machine et la langue humaine sont exclusivement scripturaux… Saisies dans leur historicité, toutes les fonctions (rédactionnelles, méta-scripturales et de mise en forme, sont étudiées, même si certaines (la césure, ou les outils métatextuels de vérifications orthographiques, grammaticales et stylistiques) appellent des développements.
Tous de plus en plus approfondis, ils suscitent une originale “sémiotique du clavier”, puis une approche synthétique des modifications qu’y subissent les processus scripturaux en reconsidérant les mutations irréversibles qui, avec l’entière disparition du stylo/crayon, affectent les phases les plus en amont. Bien des articles brûlent totalement, désormais, l’étape du geste manuscrit, si bien que l’ensemble du processus subséquent s’en trouve modifié.
Par quoi et qui vous demandez-vous, soudains anxieux ? Mais par une nouvelle culture typographique qui n’est toutefois pas aussi ébouriffante que vous pourriez le penser car, tout texte se soutenant d’un jugement métatextuel, la rédaction la plus rudimentaire (loin de tout logiciel) s’organise selon des critères (linguistiques et génériques au premier chef) de type méta. Inéluctablement fidèle au parti pris des choses, je traverse donc à nouveau la diachronie.
Sans oublier la temporalité plurielle et paradoxale… Bases de données (pour le rôle d’information) et messageries (pour la communication horizontale) font alors l’objet des savantes gloses d’experts, praticiens autant que théoriciens. Le couple “hypertexte et multimédia”, favorise alors une immersion contrôlée dans les abysses du Web comme dans les arcanes du fonctionnement mental, celui-ci procédant, à l’instar de celui-là, par association…
Oui, et bien plus que par contiguïté linéaire. Cette troublante métaphore de l’écriture et de l’esprit qu’est l’hypertexte conduit logiquement, navigation oblige, à une interrogation sur le multimédia qui récuse (un peu hâtivement) la séquentialité de cette nouvelle écriture et l’auctoritas de l’auteur (moi-même), pour faire du texte, un pur assemblage provisoire de fragments convoqués par le désir d’un lecteur. Un seul suffit ! Mais qui est-il ?
De la presse électronique (généraliste/scientifique) au courriel, sans oublier les trombines, serveurs de listes et autres forums, tout est scruté avec même acuité et équanimité. Pas de jugement de valeur, en l’occurrence, sur la qualité des tchatches ni sur l’éternel présent sans présence où elles s’éploient, mais un regard éclairé sur la scénarisation généralisée de la lecture-écriture, où chacun est tour à tour acteur, spectateur, metteur en scène et auteur.
L’essentiel est toutefois ailleurs dans cette motilité du texte mis dans tous ses états qui, à défaut d’engendrer une société idéale, constitue le prodrome d’un idéal sociétal. Voilà qui est écrit, malgré que je pressens que 99% des internautes qui ont tendance à la radicalité surfent sur mes mots en lignes et phrases car ayant tendance à la radicalité… En ce cas, ce Hot Rod Coupe Ford ’33 “va parler” sûrement aux survivants ayant navigué au dessus de ce texte…
C’est évidement pour ne voir que les photos tout en cherchant ou se nichent et cachent les lignes commentant ce qu’est ce Hot Rod… Elles sont donc calculées pour se trouver après la longueur de texte après laquelle le bandeau d’abonnement apparait… C’est ici aussi radical que dans l’apparence, et le râteau de ce Hot Rod, ainsi que dans sa puissance et ses performances, car il n’est pas destiné aux âmes sensibles puisqu’équipé d’un Blower (compresseur).
C’est un “BDS” surmonté d’une paire de carburateurs Demon 4 corps au sommet d’une admission qui s’élève au-dessus du pare-brise. Les en-têtes sont des zoomies sans restriction, de style glisser/filer. Une transmission automatique exploite la puissance et l’envoie à un Quick-Change de 9 pouces. De gros pneus de Dragsters à flancs blancs sur des jantes de style vintage mettent la puissance au sol, tout en donnant ce qu’il faut de politiquement-incorrect…
Voilà… L’ingénierie de haut niveau s’étend aux freins, où les étriers Wilwood mènent la danse à un ensemble de freins à disque aux quatre roues. À l’intérieur, des sièges larges et confortables rendent la conduite agréable, avec des harnais RJS et une cage de sécurité complète assurant la sécurité… J’en termine à la nomenclature des pièces que j’indique en langue du cru américaine, sachant que 99,99% d’entre-vous n’en feront strictement rien… Pfffffffffffff !!!
Built V-8 engine – Dual Demon carburetors – BDS supercharger – Zoomie style exhaust – Aluminum radiator – Electric fuel pump – Automatic transmission – TCI shifter – Ford 9 inch rear end – 4-wheel disc brakes – Wilwood front calipers – Black with Gray interior – Roll cage – RJS harnesses – Wide Whitewall tires – Custom grille insert… Its all, folks… Bye… So long…