Hot Rod’33 Steampunk 510ci
Vous pensez qu’il n’y avait pas de Hot Rodders à la fin des années 1800 ? Mes biens-chers ignares, chers internautes, il suffit de jeter un coup d’œil aux calèches de cette époque : petites roues à l’avant, grandes roues à l’arrière, des panneaux décoratifs personnalisés, de la peinture laquée et des garnitures et finitions en cuir… Ce sont des caractéristiques de conception que l’on pouvait trouver à l’époque. (Saviez-vous que Studebaker a commencé par fabriquer des wagons couverts en 1852 ?)… Et bien sûr, à la fin des années 1800, plusieurs entreprises avaient compris qu’elles pouvaient ajouter une machine à vapeur à leur chariot, ce qui jetterait les bases de ce qui allait devenir l’automobile.
La vapeur faisait fureur avant le début du siècle dernier, mais qu’auraient construit les Hot Rodders actuels s’ils avaient existé à l’époque ? Ce concept est à la base d’un mouvement artistique populaire aujourd’hui appelé Steampunk qui incorpore des aspects de la machinerie industrielle et des appareils à vapeur (pensez aux ressorts, aux engrenages, aux leviers, aux jauges/compteurs avec des flèches, à l’acier ou à l’aluminium riveté, aux soupapes de décharge et à une bonne part des extensions et renflements). Le Steampunk d’aujourd’hui est aussi éloigné que possible de l’apparence des Hot Rods lisses qui étaient à la mode à la fin des années 1900 (juste avant l’année 2.000)…
Aujourd’hui, 2025, les groupes de Hot Rodders qui construisent leurs machines en décalage total avec le “Politiquement-correct” de mise, peuvent être considérés comme des artistes, car ils conçoivent, fabriquent et créent une nouvelle façon de voir et d’exister, et (j’en viens enfin au sujet traité ici avec photos), Chris Miranda est l’un de ces gars. Avec une âme créative, Chris aurait pu finir par construire n’importe quoi, des murs en blocs de béton ou des meubles, mais il s’est acoquiné très tôt dans sa vie avec les Hot Rodders, et c’est resté. Chris travaille chez “West Coast Auto Craft” à Cloverdale, en Californie, et a travaillé sur (et pas pour…) l’entreprise Factory Five Racing (FFR)nouvellement achetée par Greg Clouse.
Un peu d’histoire avant de continuer ce reportage Steampunk… Factory Five Racing a été fondée en 1995. Au fil des ans, ce petit garage spécialiste en Kit Cars est passé d’une start-up à la plus grande fabrique au monde de kits Cars et de composants automobiles n’existant nulle-part ailleurs que chez eux…. Cette entreprise emploie une équipe à temps plein d’environ 40 personnes et est située à Wareham/USA, dans le Massachusetts (à environ une heure au sud de Boston). Il y est fabriqué tout, absolument tout ce qu’il faut pour construire la fameuse Cobra 427, produit phare de la société, suivie de la Cobra Daytona et surtout par le Hot Rod’33 typique prisé par les Hot Rodder… Ce qui a triplé la production en quelques mois…
Pour y arriver, Chris Miranda avait créé cette carrosserie Ford’33 en fibre de verre sur un châssis tubulaire sophistiqué avec des pièces de suspension performantes. En tant que pilote de moto compétitif ayant accès aux pistes NorCal, telles Laguna Seca et Infineon, Greg Clouse le nouveau Boss, ne pouvait qu’être enthousiaste car il voulait que la nouvelle “Factory Five Racing” s’impose dans le marché des Hot Rod en Kit’s avec un look innovant (la Ford’33) pour accompagner ses bases de performances destinées à enthousiasmer les clients Hot Rodder’s en leur simplifiant la vie, pareil que pour le marché des Kit Dr’s Cobra 427 et Daytona’s…donc plus à vendre, plus à gagner… Chris Miranda était lui-même déjà “Steampunk”, ce qui était donc gagné d’avance…
Effectivement, Chris Miranda et Greg Clouse et sa femme (ses nouveaux patrons), étant tous “Steampunker’s”, l’idée a fait déclic dans la tête des 40 autres employés : “Ouiiiiiiii ! Pourquoi ne pas construire un Hot Roadster Steampunk pour démarquer Factory Five Racing des autres constructeurs concurrents et ainsi marquer les esprits?”… Fallait-il aussi “embarquer” la presse pour en causer sur diverses pages avec des photos “stupéfiantes” comportant des “nananas bandatoires”... Rien de tel que d’appeler Patrice De Bruyne pour que son site ChromesFlammes/GatsbyOnline.SecretsInterdits accepte une coopération… N’étant pas fan’s des carrosseries en fibre de verre en général, le nouveau Boss/propriétaire a donc décidé de proposer un Kit en aluminium…
Il devrait toutefois être pré-monté et c’est Chris Miranda qui imaginerait et construirait le prototype d’une nouvelle carrosserie full aluminium, et c’est cela qui deviendrait le nouveau “Kit de luxe FFR” (Factory Five Racing) comme nouvelle base pour former de nouveaux panneaux. Et pour marquer les esprits ce serait un “FFR’33 Steampunk” totalement “politiquement acceptable”, pour pouvoir être vendu cher dans une nouvelle tranche “haut niveau” destinée aux riches Hot Rodder’s qui sont 200.000 abonnés mensuels à ChromesFlammes/GatsbyOnline.SecretsInterdits numérique (1 euro ou dollars le 1er mois et 5 euros/dollars par mois pour la suite), pour des sujets situés entre le politiquement correct et le politiquement incorrect… Waouhhhhhhhh !
Chris a d’abord construit l’ensemble des sièges façon course, en aluminium, de style bomber, puis il a tout installer dans la matrice destinée a établir les gabarits de toutes les pièces voiture en ce compris l’emplacement du volant dictant l’ergonomie, puis a commencé la construction du Hot Rod Steampunk…. À partir de là, Chis a recréé une carrosserie FFR “commercialisable” en aluminium, y ajoutant des éléments et accessoires pour la rendre unique (comme si la construction d’une telle carrosserie n’était pas assez unique !) et pouvant ainsi entrer dans la zone de base du consumérisme nécessaire pour créer des montagnes d’or et d’argent… Le but étant de tripler la production, Cobra’s, Daytona’s, FFR’33 et FFR’33 Steampunk “de luxe”…
Factory Five Racing avait d’abord créé sa marque en fournissant une grande partie du marché des Kit Cars Cobra’s, puis Daytona’s et ensuite Ford Hot Rod’33, tous destinés aux “ceusses” qui souhaitaient construire ou faire construire un Kit Car “de route” homologué 100% pour toutes les routes et manifestations aux USA, voire dans le monde. Ce système étant déjà mis au point et éprouvé par la même méthode concernant la voiture N°1 des KitCars, la Cobra 427 des années’60, toutes conçues de manière à ce que les constructeurs amateurs et bricoleurs dans leurs box’s puissent se construite “LA” Cobra qui manquait à leur bonheur en y compétant/ajoutant leurs propres choix de moteurs, de transmissions, de pièces de suspension et divers pour compléter.
Succès total, porte du Nirvana grande ouverte et coffre-fort rempli par centaines de millions de dollars, les Boss de Factory Five pouvaient donc aussi rêver se lancer dans le Hot Rodding avec une sur-branche “deluxe” Steampunk… C’est maintenant en marche, la bête est construite avec un châssis en tube d’acier avec un empattement de 112po. L’arrière utilise le différentiel “Ford Truetrac” en 8,8po d’une Mustang (3,55:1) et une suspension à quatre bras avec amortisseurs à ressorts hélicoïdaux intérieurs, tandis que l’avant est le système de bras triangulaires de longueur inégale avec des freins à disques de 11po de la Mustang 2000. La direction est assistée par une crémaillère “Unisteer” et le freinage est contrôlé par des pièces “Wilwood” avec maître-cylindre.
C’est “Wheelsmith” qui a été chargé de fabriquer les jantes à rayons spécifiques en 18×8 et 18×12, qui ont été cuivrées et enveloppées de pneus à flancs blancs “Nitto” NT555. Le châssis FFR permet d’utiliser la plupart des groupes motopropulseurs Ford, et ce Hot Rod Steampunk est propulsé par un V8 460ci de 510cv travaillé par “Peters Racing” situé à Lakeport, en Californie. Le big-block V8 a été mis à niveau avec une vilebrequin forgé “Scat” en 4,150po, des tiges de culbuteurs “Scat” forgées, des pistons forgés “JE” de 4,390po (10:1) et un arbre à cames à rouleaux hydraulique “COMP”... Au sommet, un système d’injection de marque “Imagine” alimente une paire de têtes de soupapes en aluminium “Edelbrock” le tout alimenté par des carburateurs 4 corps Weber.
L’échappement sort par des collecteurs en acier inoxydable fabriqués par “West Coast Auto Craft” et les gaz se jettent dans des silencieux “Magnaflow” en acier inoxydable. Les autres pièces du moteur comprennent un système d’allumage “MSD” 6AL-2, un radiateur “FFR”, un alternateur de 100 ampères et un ensemble de caches-soupapes également fabriqués par “West Coast Auto Crafts”. Une transmission “TKO600” à cinq vitesses, équipée d’un embrayage à double disque “Centerforce”, compose les vitesses. Bien sûr, l’ensemble de la carrosserie, en aluminium créée et réalisée par Chris Miranda et Ben Star, suit jusqu’à un certain point le design général de l’usine “Factory Five”, mais diffère ensuite avec le capot.
Une ouverture oblongue a été rendue nécessaire pour que les pipes d’injection puissent passer. Les flancs du capot ont été créés avec des “Louvers” incurvés pour que les bras triangulaires “IFS” puissent passer. Le couvercle du coffre est également couvert et rempli rempli de persiennes/louvers, de même que le carter arrière est également rempli de mêmes persiennes/louvers… Et il y a des sorties d’échappement dans chaque panneau de bas de caisse juste en avant des roues arrière (sic !)… “Manny Garcia”, situé sur la côte ouest des USA, a refait la carrosserie aluminium requise en réutilisant celle de “Factory Five” avant que Chris Miranda ne pulvérise personnellement le tout avec la peinture “Spies Hecker Deep Black”.
Steve Martinez a suivi avec les décos, qui incorporent des parties disposées sur le capot et le couvercle du coffre. Parmi les éléments qui séparent cette création de la plupart des autres, il y a l’utilisation d’un placage de cuivre au lieu de chrome. “Ogden Chrome” a fait “tout le Job”, y compris les baquets de phares, les enjoliveurs pour les feux arrière “FFR”, le cadre du pare-brise, les jantes, les pipes de carburateurs, le levier de vitesses, la colonne de direction et le volant unique. L’intérieur comprend les sièges baquets de type bombardier susmentionnés, fabriqués par Chris Miranda, qui se glissent dans un intérieur tout en aluminium qui entoure le cockpit. Outre l’utilisation de rivets partout, l’attention est attirée par le seul grand cadran au milieu du tableau de bord.
Il est fabuleux et s’inspire d’un motif Steampunk dessiné sur une serviette de table par Pamela Malfa-Miranda, la femme de Chris, un soir bien arrosé… “Classic Instruments” a repris le design général, qui comprend un compteur de vitesse (noté de 0 à 11 pour représenter de 0 à 110 mph), un tachymètre de 8.000 tr/min, ainsi que des informations sur la pression d’huile, la température de l’eau, la tension et le carburant, présentées dans ce grand compteur en cuivre en forme d’horloge de grand-père. Pamela Malfa-Miranda a également cousu les housses des sièges “bombardier”. et Todd Smith, également de la côte ouest, a filmé la voiture pour ChromesFlammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits réutilisable ensuite pour “la presse”…
Certaines personnes sont tristes après avoir vendu l’une de leurs voitures, passant parfois des décennies à courir après la même (ou une voiture similaire) afin de la racheter. C’est ce que Chris m’a dit qu’il ressentait à propos des voitures qu’il construit, car il m’a dit mettre à chaque fois une bonne partie de sa passion dans chacune d’entre elles. Il admet volontiers que ce Hot Roadster Steampunk n’est pas une voiture de type “salon de l’auto”, car il n’est pas raffiné comme la plupart des voitures qui sortent de l’atelier, mais c’est intentionnel… C’est un Hot Rod.. Et avec le châssis “Factory Five Racing” en base sous ce roadster à carrosserie en aluminium et équipé d’un V8 510 ci, vous pouvez parier qu’en accélérant on laisse du caoutchouc en “Burnout” sur les routes…
Du moins, dès que l’occasion se présente… En 1895, H.G. Wells a écrit son premier roman : “La machine à voyager dans le temps”, à l’âge de 29 ans, mais ce n’est qu’en 1960 que le film basé sur le livre est sorti que quiconque a pu voir à quoi ressemblait réellement la machine. C’était du Steampunk classique. Un engin semblable à un traîneau avec du laiton poli, des cristaux, de l’ivoire, des disques tourbillonnants, des lumières multicolores, le tout spécialement conçu pour passer d’un siècle à l’autre. Nous soupçonnerions que Wells serait certainement diverti par la création de Chris, et il en serait probablement ressorti avec le sentiment que les Hot Rods sont vraiment des Steampunk-Machines… Voilà, c’est terminé… Merci d’être abonné…
Post-Scriptum : Je “reconnasse” que mon envolée littéraire est volontairement arrangée/adaptée pour créer ce qu’on nomme “de l’évènementiel adaptatif” ici lié au “Steampunk” et rehaussé d’illustrations adéquates, l’ayant reçu pour ma résidence en Floride (dans les environs de chez Donald Trump) je me ferais bonheur de réaliser “pluche tard” un texte complétif avec peut-être Donald au volant… et qui sait peut être Poutine venu en visite sous discussions de diffuser mon web-site en Russie comme le Chromes&Flammes il y a quelques années… Why not ? Bien, j’en ai ici terminé et je coupe pour m’en aller siroter un apéritif entre piscine et bord de mer…