1934 Ford 3-Window Coupe 392ci by Brizio Street Rods
Et soudain le firmament parait immense et la lumière se sépare de la nuit… Elégance athlétique… Ligne parabolique… Silhouette décalée… Trois termes explicites proposés ici comme outils universels pour comprendre ce qui se présente à vous, ici confronté à une recréation qu’il faut d’abord situer dans l’espace, le temps et l’origine.
Les surprises peuvent ouvrir les yeux sur de nouvelles choses, ce qui n’est vraiment pas une grande surprise, et peuvent générer de l’attention, déclencher l’imagination, intensifier les émotions. l’humain est plus apte à se souvenir des choses que n’a pas anticipées et pas vues venir. L’inattendu éveille immédiatement la curiosité et incite à réagir pour s’adapter à un monde changeant.
Alors attention, voici le progrès du retour dans un passé revisité parce qu’une action rapide et un rythme proactif sont les clés du succès. N’est-ce donc pas le cas ? En fait, ce n’est pas le cas. Pour beaucoup d’entre vous, la vraie surprise est que j’écrive encore alors que Chromes&Flammes existe depuis longtemps, c’est à dire fin des années soixante-dix, les années Chromes étant la décennie quatre-vingt.
Mais, le grand renouveau internet/numérique s’est développé au nouveau siècle 2.000… Sous l’influence de nos vies trépidantes et d’une surexcitation générale, le public tend en effet à réagir trop souvent avec un décalage. Bien sûr, tout ne doit pas rester en l’état, mais nous devons faire attention à ne pas agir juste pour la gloriole et l’éphémère…
Le résultat serait une compréhension indifférenciée qui élève au-dessus de la qualité établie, conduisant les gens à sous-estimer la valeur du passé tout en surestimant leur propre capacité à anticiper l’avenir. Ce dont nous avons besoin, ce sont des “ennuyeux résilients” qui œuvrent avec audace et courage avec un sens aigu de la valeur à long terme.
Ici aussi, un “Qui s’en soucie ?” est la bonne attitude à adopter pour rester calme, cool et serein face à la surprise. La meilleure façon d’en faire plus est d’en faire moins de toute façon, si l’on en croit les dernières recherches sur la productivité, alors, il faut prendre un peu de temps pour s’éloigner des échéances haletantes de temps en temps et prendre l’espace nécessaire pour respirer…
Et cela avant d’imaginer une réponse à : “Comment définir le chemin vers un Hot Rodding plus décontracté du futur ?”… Tout simplement et de manière concrète : espace, temps et le calme dans la tempête. Il ne s’agit pas seulement de choses matérielles qui définissent que le Hot Rodding ne sait survivre sans la fureur des chromes et des flammes de Big Bloc V8 500ci avec compresseur.
Le plus grand danger est de se laisser emporter par cela et de faire n’importe quoi parce que c’est juste parce qu’on le peut encore. Un Hot Rod électrique fonctionnant sans bruit c’est vivre comme des insectes dans le silence si ce ne sont des bourdonnements pour le plaisir à haute tension, sans distractions mécaniques qui créent un niveau de dépendance aux diktats gouvernementaux et de l’atome.
Le plaisir se retrouve alors dans le vol-à-voile des plages du nord et des escapades en mer, ce sont des théâtres en plein air où les voyageurs eux-mêmes deviennent les acteurs d’une pièce de théâtre, c’est comme un match de foot ou chaque joueur a sa balle… Une scène mise en scène (sic !) avec une palette de couleurs symbole du “transgenrisme” qui reflète un monde extérieur transféré en une sensation de tension et d’élan unique.
C’est à la fois intemporel et agressif se vivant en instantanés des moments d’un processus de reconception en cours dans la neutralité carbone, c’est l’objectif qu’on va nous imposer pour 2035, du moins en Europe… Ce Hot Rod coupé Ford 3 fenêtres 1934 reconstruit par Roy Brizio Street Rods de South San Francisco, en Californie, est donc sans doute annonciateur d’une fin.
Il utilise une reproduction de la carrosserie en acier de chez Steve’s Auto Restorations. Commandée en 2007, le Hot Rod roule sur un châssis en acier “caissonné” et est propulséé par un V8 Ford Racing 392ci associé à une transmission manuelle à cinq vitesses. À l’intérieur, la sellerie en cuir rouge installée chez Sid Chavers est accompagnée de garnitures en simili-bois, d’un levier de vitesses Hurst, d’un volant de style banjo et de compteurs AutoMeter.
Parmi les autres points forts, je cite les ailes pleines, les jantes “à l’ancienne” en acier de 15 et 16 pouces montées avec des pneus Goodyear Eagle LS 195/65 et 245/70, des freins à tambour à ailettes, un collecteur d’admission Edelbrock Performer RPM Air-Gap, deux carburateurs à quatre corps, des collecteurs d’échappement Patriot et des composants d’allumage MSD.
Camilleri’s Auto Works, et Sherm’s Custom Plating ont réalisé la peinture. Une fois la construction terminée, la voiture a remporté sa catégorie au Grand National Roadster Show 2009 et a été sélectionnée par le magazine Street Rodder de feu mon ami Tom McMullen décédé dans son Beahcraft bimoteur avec son épouse Deana. Voilà l’affaire décrite et illustrée… Il me faut changer l’ambiance, respirer un autre air…
La musique, ça rend heureux, ça donne envie de danser, ça pousse à balafrer son visage de larmes. C’est la fête, pas la dépression, cet article doit donc générer tout ça, mais passé au mixeur pour pouvoir s’envoler après avoir reprogrammé son cerveau dans le même mouvement pour revivre les moments qui valent de rester en mémoire sans se traumatiser comme les englués sur Netflix.
Se bousiller le cerveau à coup de sound-design inouï et trouvailles sonores en 4D est plus efficace qu’une seringue de LSD directement plantée dans les tympans écoutant une slow-motion façon retour de boite de nuit à 5am, éclaté par l’alcool et la drogue, bouffé par la mémoire des amours perdus dans un monde qui semble voué à s’autodétruire, entre dons incontrolés de charité à l’UKraine et acceptation obligatoire du génocides des Palestiniens/
Nous sommes en roue libre et devenons une population décérébrée s’insurgeant encore que des gens demandent à être traité de façon égalitaire, alors que beaucoup ont envie de parler, hurler leurs revendications. Le monde est découragé, le monde étouffe, le monde cherche un peu d’espoir. Et c’est exactement ce que l’on ressent en écoutant les discours politiques.
L’abattement et la tristesse laisse perler quelques âmes fortes, prête à changer le futur et gérer tout ce bordel. Que tout le monde se mette soudainement à parler de Hot Rods, ce serait certes salutaire, mais un peu bizarre. J’aurai du écrire un paragraphe enflammé, mais je suis d’humeur mélancolico-fainéante, j’écris trop la nuit, depuis des années, mais c’est quand même mieux que travailler le jour…
Comme vous, mes Popu’s que j’aime car vous êtes abonné, mais vous revenez fourbus du boulot, avez pris le dernier train, ou vous êtes coltiné deux heures d’embouteillages pour en finale devoir vous garer loin de tout et devoir marcher vers votre chez vous, sur les rotules, dans une rue sombre, avec pour seule compagnie un lampadaire clignotant. Vous n’en pouvez plus de cette vie loopée à l’infini, à tapiner dans un open space pour un patron qui vous débecte…
Waouwww, les bouffées de haine vous serrant le coeur. Pas un chat dans la rue, vous êtes dégouté car vous n’avez rien à bouffer dans le frigo, mais trop crevé pour aller à l’épicier du coin. Un rat file sur le béton, une grand-mère flippante fouille les ordures, vous ne vous sentez pas super bien et commencez à accélérer le pas, clefs du home bien serrées dans en main.
Au loin, vous entendez un son perler, rythme bizarre et hypnotique, alors vous regardez, mi- fascinés mi- apeurés. Le son mute en avalanche drum’n bass ultra agressive, et un Hot Rod déboule arrive en crachant des flammes… Ha, c’est facile de faire une chronique, non ? Ca va faire fuir tout le monde, à part les désaxés et les déments. Car moi, j’écris un truc épique improbable qui te donne envie de pogoter.
Vu que j’en suis arrivé à ça, passant à la moulinette du hasard des mots en phrases, j’ai décidé d’y prendre plaisir, l’ensemble de 4.500 articles est d’autant plus sublime que c’est déroutant, car je saupoudre le tout de mélancolie du temps qui ne reviendra plus sauf en souvenirs et au hasards de testes toytalement pétés (quoiqu’il a bien commencé) ce qui m’a fait du bien, et m’a convaincu que le monde court vers sa destruction.