Ford ThreeWindow’34 FenderlessCoupe
Comme vous êtes abonné(e)s à ChromesFlammes/GatsbyOnline, vous avez accès gratis aux films “cinémas” des années cinquante et soixante (et au delà) mettant en scène des scénarios automobiles délicieusement désuets, en noir et blanc… et aussi en couleurs “de luxe” et cinémascope, dont les sujets sont le reflet américanisé d’une Amérique religieusement dévergondée quoique raciste et sexiste en pudibonderies “guimauves”. Le Hot Rodding qui s’esquissait peu avant la guerre 41/45 était “blanc”, les Low-Ridder’s étaient “Mexicanos” et tout et n’importe quoi fonctionnait car poussé par le consumérisme… La musique “nègre” à tout recouvert avec Elvis et ses suites en chapelets d’indécences incluant la “Marylin“.
Comme on n’avait rien ni personne de mieux, ce sont devenus les symboles d’un “nanavenir” passéiste dont le héros entre tous était John Wayne dans des films cinémascopes en technicolor… On pouvait compter sur ce phare de la pensée qu’il était (gag) jusqu’à l’arrivée de Steve McQueen qui jouait le même rôle dans tous les films, sauf de Capes et d’épées et Péplum Bibliques, à peine égratigné par la fausse Fureur de vivre et James Dean, le dindon de la farce dans laquelle il croyait se donner le beau rôle… Je me force d’oublier les autres sous-genres candides taillés sur mesure pour provoquer les moqueries des spectateurs d’une époque qui était à la fois plus innocente et plus candidement cruelle qu’en nos jours (forcément) actuels.
A quel point j’exécrais déjà ces jeux de dupes où les divers publics étaient pris pour des imbéciles qu’on envoyait en guerre (surtout les noirs) pour sauver l’empire des blancs, tout en étant invité à se gausser de tous les personnages de la troupe ayant conquis l’Amérique et “génocidé” les “blacks” qu’on avait importé pour disposer d’esclaves crétins…. Ahhhhhhhh ! Quel vilain retour d’acidité que de se confronter à cet archétype oublié, lointain descendant de Don Quichotte aveuglé par la rectitude morale et incapable de réaliser que le système allait nous mettre des bâtons dans les roues de nos charriots et transformer nos vie en enfer. Au moins était-ce tardivement devenu un bon prétexte de série télé pour faire débarquer l’Agence tous risques…
Ou pour convoquer le soutien d’un Bruce Banner passant par là, toujours prêt à se changer en Hulk défenseur de la juste cause. Le problème est que ce genre de comédie lourdingue habituellement trouvée sous la plume d’un Molière, nous vient des étendues désolées du protestantisme scandinave, soit Ibsen. Alors là je m’interroge… Les scénaristes américains ont-ils involontairement transformé un drame en farce ? Le dit sous-personnage s’identifiait au personnage-principal. Cela mène à ce que j’ai trouvé grotesque dans l’intrigue, car y est énoncé en plate évidence : qu’après avoir vérifié que les bains qui font la réputation et la prospérité de sa ville sont contaminés par les rejets putrides d’une tannerie… L’horreur…
Mais le docteur Stockmann “considère cette découverte comme son plus grand accomplissement” et se réjouit d’avance d’apprendre la bonne nouvelle à toute la ville. Il y voit même l’opportunité de bouleverser le système politique et autres formalités. Ceux qui le soutiennent retournent leur veste vite fait bien fait, le héros est vite honni par tout le patelin, mais il préfère encore ça plutôt que retourner crever la dalle dans le grand nord ou rester aux States. Voilà donc un Gogol responsable de l’Américanisme. En somme, la stupidité générale qui nous déforme reflète la stupidologie générale croyant dénoncer la mentalité bornée d’une latitude glacée qui n’allait que récemment ouvertement renouer avec ses racines vikings et la violence d’un humour noir au vitriol.
Cet “ennemi du peuple” n’a d’ironique que son titre, écrit dans le putride glacial où seul pouvait s’exprimer un clown-pianiste de son pénis érigé, imbu de sa supériorité décadente, malade au dernier degré de l’austère catéchisme des sévices détournant les biens publics… Loin de se rendre compte que le genre de parangon de morale qu’il nous donne en modèle ne constitue qu’une réutilisation malsaine de l’hybris de nos chefs mégalomaniaques se croyant capables de changer le système à eux seuls, offrant le flanc aux railleries des peuples opprimés croulant les taxes et malheurs générés par des inventions diaboliques tels les faux vaccins et paroles d’Evangiles intolérantes envers la nature humaine, sur-déformée par les hypocrisies et compromissions…
Je suis dans ce fatras, trop lucide sur le jeu social et les limites du libre-arbitre, sur le décalage entre le discours et les actes, pour lesquels les cruelles désillusions ne peuvent représenter qu’une cause d’hilarité que reflètent mes écrits… Tout récit s’interrompant au moment où commence le combat du lanceur d’alerte, je ne puis donner aucun conseil pratique, juste le début d’une description réaliste des tribulations auxquelles je m’expose… Car une telle leçon de morale abstraite donnée par un intellectuel du haut de sa chaire est vaine et contre-productive. Je suis damné à finir engoncé dans mes illusions pendant toute la durée du récit de ma vie et qui se cogne encore et encore la tronche sur la réalité avant d’enfin disparaitre…
Tout ceci ne nous met en garde que contre la “vanité” de celui qui prétend aller contre le courant. C’est un plantage intégral, une satire de whistleblower… (Un lanceur d’alerte est toute personne, groupe ou institution qui adresse un signal d’alarme en espérant enclencher un processus de régulation ou de mobilisation collective, après avoir eu connaissance d’un danger, d’un risque ou d’un scandale avéré. À la différence du délateur, le lanceur d’alerte estime agir pour le bien commun ou l’intérêt général, animé de bonnes intentions généralement de manière bénévole et désintéressée. Son but est d’informer)… Pfffffffffffffffffffff !!! Je ne suis qu’un éditeur-architecte-Hot Rodder de longue date qui a trop essayé de bagnoles tout en ayant vécu un temps aux USA…
Ouaissss mes Popu’s… J’ai participé à Bonneville, aux courses sur routes mexicaines et à divers Hot-Roadsters Shows et Meetings de Dragsters… Mais qu’ai-je donc fait ces derniers temps ? Vous en aurez une bonne idée en lisant mes 4.500 articles composant ce web-site… Mes racines me ramènent maintenant ici, ou mon garage est soigneusement rempli d’une poignée de bagnoles… Et de plus haut (à l’étage) je crée du nostalgique tout en étant fan de sciences fictions. Pour illustrer j’utilise ce Hot Rod Coupé Ford’34 trois fenêtres de 1934 réalisé par par Rolling Bones, bestiole qui se voulait être le rêve d’une vie ayant commencé lorsque j’étais assis dans le bus sur le chemin de l’école et rêvassait qu’il y avait des Hot Rods partout… Est-ce crédible ?
Tant mieux car c’est faux… Mais étant doué, je sais le tapoter/raconter en mots et phrases… Il faut un héros dans toute histoire… Ce héros a confié à RBHRS un coupé Ford sans ailes de 1934 à l’aspect extrêmement cerise. Cela a été vérifié plus tard par RBHRS, car la tôle nécessitait un minimum de carrosserie pour être remise dans son état actuel. La partie la plus difficile a été d’équerrer la calandre, et le premier trajet a été une “expédition” car il n’y avait pas de freins, mais dans l’ensemble, il n’y avait rien que le héros ne puisse refaire (une double négation est un élément positif). Le châssis Ford de 1934 a été assemblé par RBHRS sur la base d’un empattement de 106 pouces. L’arrière est basé sur un quickie Halibrand (avec des tubes d’essieu Ford de 1936).
La suspension arrière comprend une barre Panhard, des barres de torsion de Joe Casanova, des amortisseurs réglables AQ1 (sans les ressorts hélicoïdaux) à l’intérieur et disposés à des angles opposés, tandis que les freins arrière sont des tambours Ford-Lincoln de 15 pouces. À l’avant, la suspension est basée sur une barre de torsion Casanova avec des axes Ford précoces, des triangles fendus, une barre Panhard, des amortisseurs QA1 intérieurs, une direction de sortie de capot Schroeder liée à une colonne de direction Ford avec un volant Lincoln ’39 et équipé d’un interrupteur à clé de contact Ford 1934… Le châssis vintage roule sur des caoutchoucs Firestone-Coker Deluxe Champion mesurant 4,50 x 16 à l’avant et 7,50 x 16 à l’arrière.
Ils sont enroulés autour de jantes avant de 4 x 16po et de jantes arrière de 6 x 16po avec enjoliveurs/disques en aluminium. Le groupe motopropulseur commence avec un “petit” V8 DeSoto Hemi de 272ci datant de 1954, développant 290cv avec 270 lb-pi de couple. Le V-8 est refroidi par un radiateur en laiton Casanova avec un ventilateur électrique. Un peu de punch provient d’une came Racer Brown, tandis que le V-8 est surmonté d’un collecteur d’admission arborant quatre carburateurs Stromberg’81 habillés de mini écopes d’air (frais). Le moteur est habillé de caches-soupapes Firedome chromés. L’allumage commence par un MSD, tandis qu’un alternateur moderne est mis en service. Les gaz usés sont évacués par un ensemble de collecteurs… Gag…
Ils sont personnalisés enveloppés thermiquement de l’établi de RBHRS. La transmission est une concession à la technologie d’aujourd’hui car elle est soigneusement cachée entre les rails de châssis et sous la tôle. La boîte de vitesses est fournie par le biais d’une boîte Chevrolet S-10 à cinq vitesses de 1992, ce qui donne le plaisir d’avoir trois pédales et le luxe d’un vrai changement de vitesses disposant d’un overdrive pour les trajets sur autoroute. Bien que la tôle dégage un aspect patiné séculaire, dans la teinte bleue semi-mat de RBHRS, il n’en reste pas moins qu’elle a été sévèrement hachée en côtelettes façon cuisine de Bonneville en raison de sa coupe extrême… aux moyens de toutes les ferronneries manipulées chez RBHRS.
Il existe une poignée d’autres modifications de carrosserie couplées au capot de coupé Ford 1934 enroulé autour d’une calandre Packard de 1947… Mais ce serait trop long à expliquer car il est 18h44 ce 24 décembre 2024 et vont se tirer des feux d’artifices dans les propriétés alentours des Parcs de Saint-Tropez… Je me fend donc encore d’une dizaine de lignes, puis je coupe… Vous n’aurez pas la chance de voir ce Hot Rod en Franchouille, donc vous ne vous assurerez jamais de regarder de près l’ornement de calandre, dommage, vous auriez aimé son apparence de crâne…. Vous ne verrez donc jamais en vrai le capot, le toit, le couvercle de coffre et le ventre qui est le dessous de la bête qui a reçu un traitement spécial ; il est rempli de “louvers”…
Ouaisss, les “louvers” sont les persiennes telles celles que vous les connaissez sur le capot des Morgan’s… Ce sont ici des persiennes maximales avec beaucoup trop de coups de poing pour les compter avoir réalisées… De toute évidence, il y en a des centaines et des centaines. De petits phares éclairent le chemin vers l’infini de rien du tout et ramènent à l’arrière ou les feux (rouges) sont des Chevrolet précoces…. Si vous aimez les persiennes perforées, vous apprécierez vraiment le nombre extrême de trous percés dans les panneaux de porte intérieurs et la cloison qui repose directement derrière la paire de sièges baquets de style bombardierB17 recouverts de peaux de renne brunes. Waouwwww…
Brigitte(BB) qui vit un peu plus loin et a qui SFR a coupé le câble et donc l’usage de sa TV et de son ordinateur jusque début janvier 2025, ne m’agonisera pas en me croisant. Des tapis en caoutchouc bordent le sol, et il y a une touche de nostalgie dans l’arceau de sécurité qui est en service avec les 7 compteurs vintage. Je suis prêt à parier une tranche du gâteau de Noël de chez Sénéquier (qui a couté une blinde) que ce ne sera pas la dernière tentative pour la naissance d’un Hot Rod précoce. Si l’on se fie à l’histoire qu’on nous enseigne, nous savons (ça glisse sous la douche) qu’il y aura toutes sortes de choses qui ne vont plus advenir dans le domaine du Hot Rodding dans le non-avenir qui nous est réservé…. Ce qui est une excellente nouvelle pour les suicidaires !