1937 International Harvester Hot-Truck-Rod “Bombshell”
“Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie de n’être pas fou”, écrivait Pascal dans sa numérotation des fragments de l’Apologie de ses Pensées dans l’éloge de la folie. Sa source Paulinienne transparaissait ainsi clairement sous la plume de l’apologiste… Ahhhhhhh ! Mais, que vois-je au travers de l’écran de votre ordinateur (ou de votre Smartphone) ? Vos yeux sont écarquillés, votre bouche ouverte en cœur, signe symptomatique que vous ne comprenez pas que tout n’est que folie pour ceux qui se perdent… Que sont devenus les sages ? Que sont devenus les docteurs de la loi ? Que sont devenus les esprits curieux des sciences des siècles passés ? Pffffffffff !
Illustrer les photos de deux “International Harvester” de 1937, transformés, l’un en Hot-Rod Pick-Up “Green-Rod” en 2019, l’autre en 2022 façon Hot-Truck-Rod “Bombshel”… par des fragments choisis de “L’éloge de la folie”, extraits de l’apologétique Pascalienne, est une idée nouvelle qui a germé dans mon cerveau pour transcender, tant que possible avant la fin du monde (où d’un monde) dans le monde (sic !) du Kustom et du Hot-Rodding qui est, en dehors de GatsbyOnline/ChromesFlammes, soumis à la LOI des textes creux issus de logiciels-Robots-Journaleustiques. Le bouleversement des valeurs place les perspectives des lecteurs/lectrices de journaux et magazines et des internautes, sens dessus dessous, se déclarant impuissant(e)s devant la folie du monde.
Sur ce constat alarmant, déboule au sein des USA en pleine guerre Otan/Europe contre Russie, un nouveau concept “Hot-Roddien” et “Kustomisateur” présenté comme un hommage apologique de la déraison et nouveau critère de vérité : La Customisation-Hot-Roddienne englobant les Truck’s, du 4X4 aux camions jusqu’aux semi-remorques… Jusqu’ici les Truck’s Customisés se contentaient d’un “chromage” intégral de toutes les pièces démontables et d’une peinturluration totale semi moyen-âgeuse avec des Elfes, Succubes , Démones et Valkyries. Ces décors sont maintenant Out, As-been, relégués aux oubliettes. On en vient à distinguer la “Vanitas” de la “Stultitia”, désignant comme vain tout comportement dont la cause ne peut être en aucune manière être élevé au rang philosophique de raison…
Ça vole trop haut pour des camionneurs musculeux, avouez-le ! Pour vous aussi ? Mais non, faites l’effort de vous élever ! C’est tout autre que l’abêtissement habituel issu des clichés colportés par les centaines (voire des milliers) de navets cinématographiques Hollywoodiens dont les scénaristes auraient lu “Le Discours de la machine” de l’apologiste penseur Français Pascal, abusivement remis en selle par GatsbyOnline + Chromes&Flammes pour travailler à la Kustom-exploitation des masses. Ce qui est raisonnable dans le “Politiquement-correct”, ce n’est pas la déraison mais le désaveu de la raison. La puissance des Rois devenus “démocratiquement” la puissance des dirigeants, est fondée sur la folie naturelle du peuple, d’autant que la plus grande et importante manipulation des masses a pour fondement l’exploitation de leur faiblesse intellectuelle et financière.
Et ce fondement-là est admirablement sûr, car il n’y a rien de plus sûr que le peuple est faible. Ce qui est fondé sur la seule raison est bien mal fondé, comme l’estime de la sagesse. Pour Pascal, elle est maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours, car elle serait règle infaillible de vérité si elle l’était infaillible du mensonge. En cela elle produit des phénomènes vains. L’apologiste précise bien que son discours ne porte pas sur les fous qui vivent dans un monde imaginaire, mais sur les sages qui se laissent gouverner par l’imagination. L’imagination ne peut rendre sages les fous, mais elle les rend heureux, à l’envi de la raison, qui ne peut rendre ses amis que misérables, l’une les couvrant de gloire, l’autre de honte.
La coutume de voir les rois et les chefs de gouvernements accompagnés de gardes, de tambours, d’officiers et de toutes les choses qui ploient la machine vers le respect et la terreur font que leurs visages impriment dans leurs sujets le respect et la terreur parce qu’on ne sépare pas dans la pensée leur personne d’avec leur suite qu’on y voit d’ordinaire jointe. Et le monde qui ne sait pas que cet effet vient de cette coutume croit qu’il vient d’une force naturelle. L’ordre politique est en effet fondé sur l’imagination et la coutume. C’est une marque de sa vanité. Le but de cette entreprise de démystification est de mettre en lumière la nécessité qui conduit les hommes à subir cette folie : Omnis creatura subjecta est vanitati. Liberabitur… Pour mener le peuple et s’en faire comprendre, il faut donc parler comme le peuple, c’est-à-dire donner le même énoncé, mais en ayant une pensée de derrière !
C’est-à-dire en situant la vérité à son véritable point critique qu’est le cul, le sexe. La vérité est bien dans leurs opinions, mais non pas au point où ils se le figurent. En plus vulgaire c’est l’art de l’enculade généralisée des populations qu’on habitue dès le plus jeune page à vénérer les saintes paroles ! Le peuple honore les personnes de grande naissance. Les demi-habiles les méprisent, disant que la naissance n’est pas un avantage de la personne, mais du hasard. Les habiles les honorent, non par la pensée du peuple, mais par la pensée de derrière (la pensée de l’enculade). Les dévots, qui ont plus de zèle que de science, les méprisent, malgré cette considération qui les fait honorer par les habiles, parce qu’ils en jugent par une nouvelle lumière que la soumission leur donne. Ainsi se vont les opinions succédant du pour au contre, selon qu’on a de lumière intérieure (de connaissance) !
Ce dévoilement n’est pas seulement une étape de l’apologie visant à détruire les fausses certitudes pour conduire à la folie. Les discours vaniteux étant toujours une argumentation apologétique. On ne s’imagine Platon et Aristote qu’avec de grandes robes de pédants façon Cours de Justice. Raison qu’en Cours de Justice les Magistrats et leurs obséquieux sont vétus de “Robes” avec parements d’Hermine pour marquer leur différence. C’est calculé pour se jouer des autres. Certains virent politique afin de dominer leur pays comme on administre un hôpital de (et pour) folles et fous. Quelle chimère est-ce donc que l’homme, quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige, juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai et du faux, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebut de l’univers.
Ce mystère de l’incompréhensible de tous, fait que sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme. De sorte que l’homme est plus inconcevable sans ce mystère, que ce mystère n’est inconcevable à l’homme. Si l’homme n’avait jamais été corrompu, il jouirait dans son innocence de la vérité et de la félicité avec assurance. Et si l’homme n’avait jamais été que corrompu, il n’aurait aucune idée ni de la vérité, ni de la béatitude. Mais malheureux que nous sommes, et plus que s’il n’y avait aucune grandeur dans notre condition, nous n’avons que l’idée du bonheur et nous ne pouvons y arriver, nous sentons une image de la vérité et ne possédons que le mensonge, incapables d’ignorer absolument et de savoir certainement, tant il est manifeste que nous avons été dans un degré de perfection dont nous nous sommes malheureusement déchus.
Le désaveu de la raison semble être l’objet véritable de la conceptualisation de la folie qui n’a d’autre raison qu’elle-même. Yeaaah ! Rock’N’Roll Attitude ! Tout cela pour commenter ce Truck ! Quelle folie ! “International Harvester Company” (souvent abrégé par IHC, IH, ou simplement International était un fabricant américain d’équipements agricoles et de construction, d’automobiles, de camions commerciaux, de produits pour pelouses et jardins, d’équipements ménagers, etc… né de la fusion en 1902 de “McCormick Harvesting Machine Company” et “Deering Harvester Company” avec “Milwaukee Plano & Warder” et “Bushnell & Glessner” (fabricants de la marque Champion). Dans les années 1980, toutes les divisions ont été vendues, à l’exception de “International Trucks”, qui a changé son nom de société mère en “Navistar International” (NYSE: NAV).
Vous avez du mal à suivre ? Vous n’avez pas assez étudié dans votre jeunesse ! Pffffff ! Ses marques comprenaient “McCormick-Deering”, ainsi que “International Harvester Company”, en plus des tracteurs “Farmall” et “Cub-Cadet”. Compte tenu de son importance monumentale pour la construction de communautés rurales aux USA, la marque continue d’avoir un culte massif. Les organismes sans but lucratif hérités de “International Harvester” organisent certains des plus grands événements liés à l’agriculture aux États-Unis. Après des années de déclin financier et économique, “International Harvester”a commencé à vendre ses divisions d’équipement distinctes, en commençant par la division de construction à Dresser Industries en 1982. En novembre 1984, IH a finalisé un accord pour vendre la division d’équipement agricole à Case Corporation, filiale de Tenneco sous le nom de Case IH qui appartient à CNH.
La division européenne existe aujourd’hui sous le nom de “McCormick Tractors” et appartient à “ARGO SpA” en Italie. “International Harvester” étant devenu uniquement un fabricant de camions et de moteurs réorganisé sous le nom de “Navistar International” en 1986. Tout au long de son existence, “International Harvester” avait son siège social à Chicago, Illinois. En 2020, Volkswagen issu de l’amitié nazie de Ferdinand Porsche avec Adolf Hitler a acheté la totalité des actions restantes de Navistar. C’est pour ce genre de raisons que nous avons perdu la guerre en 1945 en croyant la gagner ! Les racines de “International Harvester” remontent aux années 1830, lorsqu’un inventeur de Virginie nommé Cyrus Hall McCormick a perfectionné sa version d’une moissonneuse tirée par des chevaux, qu’il a démontrée sur le terrain en 1831 et pour laquelle il a reçu un brevet en 1834.
Avec son frère Leander J. McCormick, il déménage à Chicago en 1847 pour se rapprocher des champs céréaliers du Midwest et fonde la “McCormick Harvesting Machine Company”. La faucheuse s’est bien vendue, en partie grâce à des pratiques commerciales avisées et novatrices. Leurs produits sont arrivés sur le marché au moment même où le développement des chemins de fer offrait une large distribution dans des territoires lointains. Il a développé un vaste réseau de soutien pour démontrer les opérations sur le terrain. Bref… McCormick mourut en 1884 et son entreprise passa à son fils, Cyrus McCormick, Jr., dont l’antipathie et l’incompétence envers le travail organisé déclenchèrent l’affaire Haymarket, à l’origine du premier mai comme fête ouvrière.
En 1902, la “McCormick Harvesting Machine Company” et la “Deering Harvester Company”, ainsi que trois petites entreprises de matériel agricole (“Milwaukee Harvesting Machine Co”, “Plano Manufacturing Co”. et “Warder, Bushnell et Glessner”, fabricants de la marque Champion) fusionnent pour créer l’International Harvester Company. Le banquier J.P. Morgan a fourni le financement. L’architecte de la fusion étant George W. Perkins, l’un des dirigeants de la banque Morgan que Cyrus McCormick a décrit comme le négociateur le plus brillant qu’il ait jamais connu. La nouvelle société était évaluée à 150 millions de dollars. En 1919, IH a acheté l’usine “Parlin and Orendorff” à Canton, Illinois, un leader dans la fabrication de charrues, la renommant “Canton Works”. “International Harvester” étant l’un des principaux clients de “Product Miniature Company”.
En 1926, “IH’s Farmall Works” a construit une nouvelle usine à Rock Island, Illinois. En 1930, le 100 000e tracteur Farmall a été produit. IH a ensuite décidé d’introduire un véritable tracteur polyvalent pour satisfaire les besoins de l’agriculteur familial américain moyen. La série de tracteurs Farmall conçus par le designer Raymond Loewy en 1939, s’est avérée un énorme succès. IH a dominé le marché dans les années 1950 malgré la concurrence féroce de Ford, Allis Chalmers, Massey Ferguson et John Deere. IH s’est classée au 33e rang des sociétés américaines en termes de valeur des contrats de production de la Seconde Guerre mondiale. En 1946, IH a acquis une usine de défense à Louisville, Kentucky, qui a été adaptée pour la production des tracteurs Farmall. Elle a acquis la “Metropolitan Body Company” de Bridgeport, Connecticut, en 1948.
La gamme de fourgonnettes et de camions à commande avancée Metro a ainsi été produite de 1938 à 1964. En 1970, Pacific Trucks a été acheté. En 1974, le cinq millionième tracteur IHC a été produit à l’usine de Rock Island Farmall. Tout au long des années 1960 et 1970, malgré de bonnes ventes, les marges bénéficiaires de IH sont restées minces. L’ajout continu de secteurs d’activité non liés a créé une organisation corporative quelque peu lourde. Une gestion trop conservatrice et une politique rigide de promotion interne tendaient à étouffer les nouvelles stratégies de gestion et l’innovation technique. IH a dû faire face à une forte concurrence et à une augmentation des coûts de production, principalement en raison de la main-d’œuvre et des réglementations gouvernementales en matière d’environnement et de sécurité. En 1974, le 5 millionième tracteur International Harvester a été fabriqué.
En 1979, IH a nommé un nouveau PDG, Archie McCardell, qui était déterminé à améliorer les marges bénéficiaires et à réduire considérablement les coûts. Les lignes non rentables ont été fermées et la production en usine a été réduite. À la fin de l’année, les bénéfices étaient à leur plus haut niveau en 10 ans, mais les réserves de liquidités étaient encore faibles. Les membres du syndicat sont devenus de plus en plus furieux contre ces mesures et, au printemps 1979, IH s’est préparé à faire face à une grève. Le 1er novembre, IH a annoncé que McCardell avait reçu un bonus de 1,8 million de dollars. Après avoir fait pression pour obtenir plus de concessions de la part des Travailleurs unis de l’automobile, une grève a été déclenchée le 2 novembre 1979. La grève a coûté près de 600 millions de dollars à l’entreprise (plus de 2 milliards de dollars aujourd’hui). En 1981, les finances de l’entreprise étaient au plus bas.
La société a vendu sa division Payline d’équipement de construction à Dresser Industries en 1982. D’autres actifs ont été vendus à Tenneco, Inc. en 1984. Après la fusion, la production de tracteurs à Farmall Works a cessé en 1985. La production des nouveaux tracteurs Case IH a été transférée à J.I. Case à Racine, dans le Wisconsin. La production de moissonneuses-batteuses IH Axial-Flow s’est poursuivie à l’usine d’East Moline, dans l’Illinois. L’usine de Memphis Works a été fermée. Les divisions camions et moteurs sont restées et en 1986, Harvester a changé la dénomination sociale pour Navistar International Corporation, après avoir vendu le nom International Harvester à Tenneco. Navistar International Corporation continue de fabriquer des camions moyens et lourds, des autobus scolaires et des moteurs sous la marque International…
Si Batman était un Trucker, je suis sûr qu’il posséderait cet International Harvester construit par Elvis Kerns dans son atelier à Mulberry, en Floride. Batman aurait des armes et des ordinateurs dedans, bien sûr, mais ce “Bombshell”, comme Elvis a surnommé ce véhicule, ne manque pas non plus de technologie moderne sous son aspect Vintage classique personnalisé. Comme Batman, “Bombshell” est noir, est difficile à cerner et est enveloppé de mystère autour de lui. l’idée est venue à Elvis de créer un Truck International Harvester de 1937, en Hot-Rod ! Comme toutes ses conceptions de véhicules auparavant cette idée a percolé dans le jus créatif de son “noggin” jusqu’à ce qu’une image claire se forme de ce qu’il voulait. C’est un gars très visuel qui adopte une approche artistique, puis construit dans cette vision. C’est une façon très simple de décrire un processus extrêmement difficile.
Ces images dans son esprit sont impitoyables, les substitutions et les compromis sont mal vus. S’il veut construire quelque chose, ce doit être à ces spécifications mentales créatives, par tous les moyens nécessaires. Pas de pression ! Ce qui, dans ce cas, signifiait un mélange d’achat d’une vieille cabine de Truck en ligne, de lui redonner vie avec un moteur moderne ! Ohhhhhh, et il devait l’avoir prêt pour le SEMA en quelques mois. Cependant, son “Bombshell” n’a pas commencé comme une version destinée à rafler des prix au SEMA-Show. Au début, tout ce qu’Elvis avait, c’était réaliser sa vision d’un gros Truck façon Hot-Rod : “Je construis une voiture personnelle par an. Une fois que je l’ai construite dans ma tête d’abord, j’en ai fini avec la partie conception. J’avais besoin de quelque chose de différent. J’ai eu des tonnes de voitures cool comme des Corvettes, mais vous en voyez beaucoup lors des shows. Ce que vous ne voyez pas souvent aux salons, ce sont les camions International Harvester de 1937. La société n’en a fabriqué que quelques centaines cette année-là, ce qui les empêche d’être des cibles communes pour des projets personnalisés”.
En fait, Elvis a trouvé ce Truck particulier à vendre à Sacramento, en Californie. C’est presque aussi loin que vous pouvez l’être de la Floride sans être dans le nord-ouest du Pacifique et toujours dans la partie continentale des États-Unis d’Amérique. Dans une étrange coïncidence, le propriétaire s’est également avéré être le frère de l’un des copains d’Elvis qui voulait que ce soit un camion drugstore qui vend café et Hot-Dogs. Avec les fondations de son “Bombshell” en main, Elvis était sur le point d’en faire ce qu’il avait imaginé. Il a utilisé un châssis GMC 2500 de 2013 pour l’avant du nouveau châssis et a créé une continuation/configuration pour la partie arrière. Le Truck a été équipé d’un moteur diesel Cummins à 12 soupapes avec des turbos ce qui n’est certainement pas ce que le camion utilisait lorsqu’il est sorti de l’usine il y a 75 ans.
Cette configuration fait bon usage de la chaîne cinématique Allison 1000 qu’Elvis et son équipe ont ajoutée au mélange. Le dernier acteur dans l’équation est une pile à combustible de 75 gallons sur mesure. Tout cela était OK, mais si Elvis Kerns voulait vraiment que son “Bombshell” soit cool, il devait aussi lui donner un peu d’amour dans le département de la manutention. Imaginez ceci ! C’est là que le SEMA-Show entre en jeu, grâce à Instagram, les photos du travail en cours ont atteint “Accuair Suspension”. Ils ont tellement creusé le concept que lorsqu’ils ont vu la suspension d’airbag GMC qu’il installait dans le vieux camion, qu’ils ont contacté Elvis et lui ont demandé d’apporter à leurs frais “Bombshell” au SEMA-Show pour le grand spectacle. C’est aussi ainsi que “Nitto Tire” s’est impliqué en fournissant des NT555 G2 sur des jantes Mob Steel en 18×8 pouces Avant et 20×12 pouces Arrière.
C’est tellement moche que c’est cool ! Si toute cette modernisation fut difficile (ce qui était vraiment le cas), alors sachez que la construction de la cabine fut pire que creuser une montagne plutôt que la contourner. La concevoir de la façon dont Elvis la voyait dans sa tête et la faire paraître proportionnelle au camion et pas seulement comme un “add-on” calqué a été la partie la plus difficile du voyage. Elvis l’a fait pour ressembler au look général, mais a également dupliqué la moulure latérale pour rendre l’ensemble plus fluide comme il le voulait. Il y en a beaucoup dans le monde, des camions personnalisés, mais ce “Bombshell” est unique. Tout ce que vous voyez a été construit à la main en tôle : “Je ne veux plus jamais en faire un ni peindre à nouveau quelque chose d’aussi grand en noir. C’est juste un de ces projets qui est finalement si moche qu’il est si cool. Il y avait tellement de petits conneries à arranger que je n’avais jamais vus dans un tel projet que je comprends être le seul et premier à le faire”...
“Bombshell” est recouvert de noir, de noir et plus de noir à l’extérieur, mais l’intérieur, comme certains Hot-Rods d’autrefois est rouge. Le cockpit vient tout droit d’une fourgonnette Ford Econoline de 1970 mais avec l’instrumentation Dakota Digital dans le tableau de bord classique. Elvis a maintenu la direction en vie avec une configuration de direction à crémaillère GMC 2500 2013 de série. Cependant, son homonyme mort-vivant de levier de vitesses n’est évidemment en stock nulle part. C’est aussi dans la lignée de ce qu’Elvis Kerns aime le plus dans son “Bombshell” : le caractère inhabituel du camion. Tout le monde lui pose des questions à ce sujet. Qu’ils le veuillent ou non, ils se sentent obligés de lui en parler. Vous pouvez parier qu’il y a eu beaucoup de conversations autour du “Bombshell” au SEMA-Show.
Mais terminer le projet à temps a été un gros travail : “J’ai eu quatre mois pour le faire fonctionner, construire la boîte, faire l’intérieur et peindre la carrosserie parce qu’il faut un véhicule en ordre de marche pour le défilé SEMA. Tout le monde s’est mobilisé pour que cela se produise. C’est l’aide la plus importante que j’ai reçue de sources extérieures. SEMA est un événement génial. Mais le temps n’a pas de pitié, surtout quand il se fait court”. Cependant, grâce à “Accuair”, “Detroit Steel Wheel”, “Multiroll.net”, “Suburbia Sudz”, “Suspension Store” et “Winter Fab”, sans oublier “GatsbyOnline” pour publier sur le web à l’international ! Elvis Kerns avait donc les amis utiles dont il avait besoin pour respecter la date limite…
2 commentaires
Mon cher Gatsby, votre responsabilité est désormais engagée : l’International Cab noir 1937 pourrait donner l’idée en franchouille de s’attaquer à des projets sur des estafettes Renault !
Ce massacre a déjà eu lieu… le Samedi noir de juin est maintenant connu de tous comme ayant été le jour de damnation de la France, je me devais de veiller à assurer mes arrières alors que l’ennemi avançait en ma direction. Dans l’après-midi, le général Bidasse chargé de la météo sur BFMTV parlait d’une poche d’eau en suspens au-dessus du pays que l’ennemi allait crever pour noyer nos intentions belliqueuses. La belle image ! La Tempête du Siècle fut ainsi annoncée, un cataclysme dont le diable Poutine disait-on tirait les grosses ficelles. Et voilà-t-y pas qu’elle crève, la poche d’eau, à la seconde où passe un convoi d’Estafettes emmenant les renforts constitués de 8 bataillons de réfugiées Ukrainiennes destinées aux bordels militaires. La débâcle a ainsi débuté alors que j’étais frappé de stupeur de par la folie soudaine des harpies survivantes qui hurlaient à la mort de la République. Ce fut une boucherie, je n’ai dû mon salut qu’en entrant dans la gare SNCF la plus proche ou j’eus la surprise de constater que le Président Macron n’était qu’un bagagiste qui m’a indiqué que le train des sauvegardes allait quitter les quais pour l’au-delà… D’un coup j’étais impatient de rejoindre ma place 43, voiture 5, bien au sec pour lire mes propres chroniques dans GatsbyOnline. Sous la verrière mitraillée de grêlons, la SNCF parvient à faire entendre des mots que j’ai réduit à cette information fâcheuse : “Le train de mesures destinée à la ruine nationale reste en gare, aucun train d’autres mesures pour nulle part n’est prévu, on vous en dira plus quand l’électricité sera rétablie”… Pas de train de mesures de sauvegardes ? Sortir de la gare avec cette inondation ? Pour aller où ? On s’est alors parlé entre naufragés de la 5ième République. Une bonne âme s’est alors flatté d’avoir un beau-frère au volant d’une Estafette encore en état de marche à deux pas d’ici. Il devait transporter tenter une percée vers l’Est et rebrousser chemin dans la nuit. Et c’est parti sous la pluie battante. Je me suis accroché à un lampadaire qui passait par hasard, radio-Elysée hurlait des fake-news rassurantes comme quoi la mort serait rapide, au milieu de diverses mauvaises nouvelles : arbres suicidaires couchés sur les voies, ponts emportés par des déserteurs, toitures effondrées, électricité coupée, nos centrales atomiques ayant explosées, la femme du Président était sa belle-mère transsexuelle retrouvée morte étranglée… Au dérèglement climatique, le dérèglement historique ajoutait un grain de sel ravageur : les dirigeants Ukrainiens étaient furieux du funeste sort des péripatéticiennes réfugiées. Quoi ? Honte à la France ! Humilions la France !…. Je n’ai jamais su trop quoi penser du clown-pianiste Zelensky, humoriste recyclé il était reçu en héros partouze, en martyr, en éclaireur inespéré toujours en en érection, habillé de kaki, le biceps avantageux, les couilles en avant, se mettant en scène sur les zones de guerre où le feu des bombes avait tout détruit, massacré, où la torture torturait des torturés quelques jours plus tôt ! Une résilience qui donnait le vertige et froid dans le dos. Renfermé dans l’Estafette de l’horreur, je me suis rendu compte être dans un panier à salade en compagnie de grosses légumes, pas plus à l’aller qu’au retour. La foudre tonnait, la tempête battait son plein, j’avais simplement trop bu, trop abusé de vinasse Elyséenne…Le diable décidément s’était joué de moi…
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