OLDSMOBILE TUDOR KUSTOMLINER 1937 /275.000$
Aux USA, les Kustom-cars de luxe survivent aux aléas de l’histoire, de toutes les histoires, bonnes, mauvaises, utopiques, farfelues… et cela ne voncerne pas que les immenses ultra-chers (plus de 2 millions de $) et pas très discrets (14m de long en moyenne) camping-cars, dont la déco flashy et les ambiances intérieures (parfois de goûts discutables, souvent définis de “goûts de chiottes”)… en font des palaces roulants de style “m’as-tu vu”. En sus des camions semi-remorques aménagés pour stars du sport et du cinéma, ainsi que des “Recreational Vehicles” (des “Liners” réalisés sur mesure)… les “Luxury-personal cars” ne sont pas que des “Strecheds Cadillac’s” où des Mercedes et Maybach ainsi que des Rolls-Royce’s et Bentley’s Limo’s, mais des “Kustomviller’s”, chics et ultra chers pour hommes d’affaires et chefs d’entreprises.
Le propriétaire de cette Oldsmobile Tudor Kustomviller 1937 m’a dit : “Vous avez votre Europe et ses dilemmes. J’ai l’Amérique et sa beauté… Vous avez votre Europe avec les conflits qui la rongent. J’ai mon Amérique avec les rêves qui y naissent… Vous avez votre Europe, prenez-la telle qu’elle est. J’ai mon Amérique et je n’en accepte que l’absolu. Votre Europe est un imbroglio politique que le temps tente de dénouer. Mon Amérique est faite de montagnes qui s’élèvent, dignes et magnifiques, dans l’azur. Votre Europe est un problème incessant que tiraillent les ombres de la nuit. Mon Amérique est faite de vallées paisibles et mystérieuses dont les versants accueillent les sons des cloches et les murmures des rivières… Laissez-moi vous dire à présent qui sont les enfants de mon Amérique… Ce sont les vainqueurs où qu’ils aillent ! “…
Il y a là-dedans une exécrable odeur nauséabonde de propagandisme américanophile à vomir, car c’est bien cette même Amérique qui “Fout le bordel partouze” dans le monde pour rester la nation dominante qui asservit le reste de l’univers… La fleur aux fusils et les bombes atomiques peintes en rose bonbon ne les changent pas d’être des armes de mort et désolation… Mais aux USA, tout le monde(ou presque) se moque totalement du reste du monde… Pour l’instant, alors que les banques continuent de s’effondrer, la tendance est “de s’en foutre” et de continuer de profiter des autres avant qu’ils crèvent. Donc malgré que la Silicon-Valley et sa banque emblématique en faillite font craindre un nouveau cra$h général, les “Top-levels” des affaires continuent de venir au bureau chacun avec sa “Kustomviller”...
La consommation ostentatoire reste de mise. La définition du terme “ostentation” découle du latin “ostentio-onis”, l’action de montrer avec insistance. Ce terme implique que les automobiles (mais c’est pareil pour toutes choses) ne sont pas uniquement consommées pour leur aspect fonctionnel mais pour des raisons de valorisation sociale et personnelle. L’ostentation peut faire l’objet d’un service, d’un loisir ou d’un produit. La notion de consommation ostentatoire n’est pas récente. La recherche sur ce thème a été très porteuse dans le passé. En commençant par Tocqueville (1835) qui a dressé une brillante analyse sur la société américaine pour arriver un peu plus qu’un demi-siècle plus tard à Thorstein Veblen (1899) qui étudia les mœurs et pratiques de la bourgeoisie nord-américaine en juxtaposition avec la thèse de Norbert Elias sur la cour du Roi Soleil.
Il n’a eu de cesse d’écrire pour livrer au bon peuple, une description minutieuse des milieux aristocratiques où l’on se ruinait pour assurer son rang. Cette analyse de la société de cour permet, encore aujourd’hui, en partie, de mieux comprendre les origines de la Révolution Française. Elias (1933) note par exemple : “Dans la société de l’aristocratie de cour, la grandeur et la magnificence de la maison n’étaient pas en premier lieu une marque de richesse, mais une marque de rang. L’apparence de la maison de pierre dans l’espace est pour le grand seigneur et toute la société seigneuriale le symbole de la position, c’est-à-dire du lignage, dont le maître de la maison est le représentant vivant”... Le pouvoir absolu appartenait au Roi. Ce dernier ne se privant pas de renforcer les rivalités et les oppositions à l’intérieur de chaque ordre afin de maintenir l’aristocratie divisée et à sa merci.
Sous ce régime, qui tenait un rang élevé pouvait rapidement le perdre, qui briguait un statut social pouvait obtenir des charges ou diverses nominations. Néanmoins, vous remarquerez qu’en France, en dehors des travaux de Roux de Xiao et de Patrier, les recherches académiques récentes sur ce sujet sont limitées. Pourtant, l’importance de la dimension statutaire et sociale de la consommation, quoique boudée un certain temps par les économistes, a ainsi été reconnue comme étant cruciale à la compréhension des phénomènes de consommation. Reconnaître que la consommation ne se fonde pas exclusivement sur des variables rationnels a permis de mettre en exergue le caractère exclusif et de conformité de certains produits. Capturer ces deux dimensions est fondamental, cela a permis, entre autres aux économistes, de fixer de manière plus pertinente la limite de l’élasticité des prix de certains produits.
Selon HSBC, les entreprises de luxe augmentent leurs tarifs de 4 à 5% par an sans conséquences sur les volumes de ventes. Par exemple, François-Henri Pinault se réjouissait de vendre le même sac Gucci à 8.000 euros contre 6.000 euros l’année dernière. !Ferrari a déclaré ne pas produire plus que 4.300 véhicules par an en dépit d’une liste d’attente de plus de deux ans. afin qu’aucun client ne se plaigne des prix de plus en plus élevés. Si je cite sciemment à titre d’exemple des marques de luxe, c’est que ce sujet traite spécifiquement de la “consommation ostentatoire des produits de luxe”. Avec un marché mondial qui avoisine les 100 milliards d’euros (en excluant les produits de beauté) et une croissance annuelle de 15 %, alors que tout s’effondre avec la guerre OTAN/Russie sous prétexte de l’Ukraine (le pays le plus corrompu de l’Univers connu), l’industrie du luxe continue de se porter à merveille.
La majorité des groupes de luxe voient leurs bénéfices à la hausse et sont plus que confiants sur les résultats des années à venir. En effet, mon voisin de droite (sic) Bernard Arnault de LVMH dégage un bénéfice record de plusieurs milliards d’euros et une augmentation de 1OO% d’une année à l’autre ce qui fait de mon voisin, l’homme le plus riche de la planète terre, dépassant ainsi les prévisions des analystes. Si les profits de LVMH grimpent, les autres groupes de luxe ne se portent pas plus mal. Ce dynamisme insufflé ces dernières années dans l’industrie du luxe est dû en grande partie aux pays émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou encore le Moyen-Orient, raison pour laquelle Vladimir Poutine qui n’est pas aussi stupide que notre Président Macron les a fait s’allier dans un nouvel ordre mondial qui va rapidement tout modifier.
Les difficultés auxquelles les industries du luxe européennes doivent faire face, sont en majorité liées aux problèmes d’intégration des théories qui sont transversales à toute approche marketing : psychologie, sociologie, théories de la personnalité et économie, le culte de l’image de soi, ou encore le symbolisme, qui répondent à un impératif : la consommation ostentatoire des produits de luxe pour démontrer que tout va pour le mieux ! C’est cela qui attire les gens ! Et c’est pour cela qu’en Europe plus rien ne va puisque les contradictions gouvernementales en matière de politiques fiscales, détruisent toute envie d’ostentation de crainte que les fiscards qui reniflent les odeurs d’argent comme les chiens leur patée, viennent saisir tout ce qu’ils peuvent au non de l’équité qui n’est qu’un prétexte aux pratiques moyenâgeuses d’asservissement des populations de colonisations et de guerres perpétuelles…
Les divers variables explicatifs de la tendance à la consommation ostentatoire des produits de luxe que sont : le matérialisme, la vanité, le désir de se sentir unique et le besoin de montrer son ascension sociale… sont par contre les moteurs économiques des USA et des pays qu’elle combat pour tenter de sauvegarder sa suprématie… Politiquement, seul Charles de Gaule avait eu la prémonition du pire en boutant “le Grand Machin” qu’était l’OTAN hors de France, ce qui a amené à la création américaine de la Révolution de mai 1968 sur les méthodes ensuite peaufinées dans la totalité des coups d’Etats créés par les USA, dont le plus néfaste dernier fut la révolution de la place Maïdan qui était un coup d’Etat financé par les USA. Regardez le reportage d’ARTE réalisé à cette époque qui n’a eu de cesse d’être effacé peu après https://vimeo.com/677816826 ainsi que celui d’Oliver Stone : https://vimeo.com/710283130
J’en viens à la “Reconstruction professionnelle complète hand-made” de 5 ans de cette Oldsmobile Tudor Kustomliner 1937 qui a été publiée en vedette sur la couverture de divers magazines américains : “Northern Rodder”, “Street Rod Mag” et “Street Rodder“… et qui a glané de nombreux prix dont la 1ère place au “SEMA Show” et au “Good Guys Del Mar Show” (Donald Trump Trophie) et le 1er prix au “Blackie Gejeian Annual Fresno Autorama Outstanding Elegance Award”.
Son moteur est un V8 502ci de 510hp avec une Induction Street Performance Ramjet et équipée de multiples pièces sur-mesure, dont celles de Heidts IFS pour les bras de suspension supérieurs et inférieurs en acier inoxydable, les composants de suspension pneumatique de chez “Air Ride Technologies”, les freins à disque en acier inoxydable de chez Baer, la direction à crémaillère de Dakota Digital Instruments et le DVD alpine/GPS
Cette Oldsmobile a été redéfinie et remotorisée n’est certainement pas une Oldsmobile “à la Papa”.… Commençant par une carrosserie Tudor de 1937 rarement vue, cette création étonnante a fait l’objet d’une restauration personnalisée complète et professionnelle de cinq ans avec des améliorations incroyablement complémentaires. En fait, la qualité de construction a valu les prix déjà indiqués ci-avant.. Sous le capot se trouve le V8 502/510 HP déjà signalé, équipé d’ un collecteur d’admission chromé et inversé à 180 degrés pour une meilleure circulation de l’air, tandis que les collecteurs d’échappement sont des HPC. La transmission automatique 4L80E et le différentiel sont reliés d’une section centrale en aluminium Strange 3,73 et d’essieux Moser à 31 dents. À partir du châssis Oldsmobile modifié de 1937, le moteur est fixé dans une traverse Heidts IFS, avec des bras de suspension en acier inoxydable.,
Les composants de la suspension pneumatique sont de chez Air Ride Technologies et la suspension arrière a été recréée par Deuce Factory…. La carrosserie complète et les deux caches roues de rechange (qui sont devenus des coffres à bagages), la voiture a été peinte en un mélange de peinture personnalisée PPG Mercedes champagne avec vernis. La carrosserie si elle conserve les grandes lignes de base d’usine a été l’objet de nombreuses modifications personnalisées de la calandre, des vitres, des pare-chocs et des garnitures de phares. Ce thème épuré se poursuit à l’intérieur, à commencer par son tableau de bord enveloppant, construit sur mesure par Curt Bacon avec incorporation de compteurs Dakota Digital Instruments, d’un DVD / GPS Alpine avec écran plat. L’intérieur est en cuir “qualité Mercedes Putty” avec des sièges personnalisés, une console, des panneaux de porte et une colonne de direction.
La moquette en laine complète le look à l’intérieur, tandis que les touches finales à l’extérieur sont les jantes personnalisées à cinq rayons montées de larges pneus radiaux. Ressemblant à une voiture construite pour une starlette ou un magnat du cinéma d’avant-guerre, cette Olds Tudor de 1937 est plus qu’une simple touche de classe, c’est l’ensemble du package qui apporte une touche “Glamour” dans l’esprit d’un renouveau façon “Kustomliner”…