1945 Red Hot COE Truck
Ouauiiiissss mes Popu’s qui venez mater les photos et lire mes articles, je vous résume la vie humaine en cinq mots : Travailler. Acheter. Consommer. Se reproduire. Mourir…. Voilà… Voilou… Et plus vous travaillez, plus vous achetez, plus vous consommez, plus vous vous reproduisez au plus vous financez et alimentez des guerres qui finissent par profiter aux banquiers et aux gens qui contrôlent le monde… Mourir c’est le lot final pour tout le monde… Par contre rien ni personne ne vous explique pourquoi ?… Mike Di Maulo n’est pas passé par la case réflexions profondes d’où vient la pensée filousophique ci-avant.
Non, lorsqu’il a posé les yeux sur un camion COE pour la première fois, il a été attiré par lui comme un papillon de nuit par une flamme, car fasciné par les camions depuis que il était enfant. De plus, le design de la cabine au-dessus du moteur l’a tout simplement scotché… Il a tout de suite accroché. Ce natif de Congers, dans l’État de New York, avait décidé très tôt qu’un jour il allait se faire un COE-Truck comme d’autres décident de se faire une banque, une nanana aux gros seins, la gueule du voisin voire un Hot-Rod… Que non, pas du tout, son obsession c’étaient les nez-plats des Trucks en cause du nez plat de sa face…
Il voulait un Truck qui puisse tirer à plein régime en créant le bordel partouze où il se déplacerait. Au fil des ans, Mike s’est intégré à la scène du Kustom-Trucking, possédant et entretenant des manèges de foires pour le travail et le plaisir. Cependant, posséder un Truck pour se montrer dans la scène du Kustom-Trucking n’était pas suffisamment politiquement-incorrecte dans son voisinage. Il pense que c’était pour plusieurs raisons d’ordre métaphysique en sus que les rares COE étaient utilisés comme “camions de travail”, donc ils pourrissaient sur place, comme les gens besogneux…
Cependant, Mike restait persuadé que tôt ou tard, il trouverait un camion COE donneur pour construire son propre Hot Rod Truck COE. Ce jour est finalement arrivé au hasard. Ce n’était pas un camion complet, mais c’était le début d’une aventure. Ce Chevrolet’45 était le projet inachevé de quelqu’un d’autre, et la cabine avancée a inspiré Mike, c’est le moins qu’on puisse dire. Le camion avait commencé sa vie en tant que véhicule tractant des remorques de tuyaux destinés aux puits dans le Golden State. À partir de là, Mike s’est donné pour mission de trouver toutes les pièces dont il avait besoin pour sa vision.
Il a acheté un lit-benne pick-up chez Pro’s Pick situé dans la ville nommée Arthur, en Ontario, Canada, un bled d’ex-trappeurs assassins de loups et d’ours. Cette partie était facile, cependant, il a eu du mal à trouver des ailes arrière en adéquation. Cela a demandé beaucoup de travail au magicien du métal de classe mondiale Colton Hardison oeuvrant en tant que Hardison Metal Shaping, de les fabriquer à partir de zéro afin de s’adapter parfaitement au profil incroyable qu’il avait en tête. Le prochain miracle à réaliser selon sa liste, était la reconstruction du châssis.
C’est à ce moment-là qu’il a rencontré Roger Purdy de Pro Street Chassis à Chesterfield, dans le New Jersey. La suspension a été construite à l’aide de produits Art Morrison avec une partie avant de la Mustang II complétée par une suspension arrière à quatre bras, des amortisseurs QA1 aidant à équilibrer la conduite de ce camion CEO. Un pont AR Ford de 9 pouces avec en 3,73 s’est vu gèrer la puissance aux roues motrices AR avec des essieux Strange, des jantes en acier Wheel Vintiques de 15 pouces chaussées de pneus radiaux Hoosier Pro Street, de 26×7,5×15 à l’avant et de 31×18,5×15 à l’arrière.
Les freins Wilwood dans les virages aidant la bête à ne jamais paraître ridicule. Pour le groupe motopropulseur, Mike savait qu’il ne fallait pas lésiner et installer un bon gros vieux 427ci. poussé à 600cv. La peinture a été réalisée par Sano’s Custom Paint à Dayton, dans le New Jersey. Enfin, Al’s Custom Interiors à Mount Holly, dans le New Jersey, s’est attaqué à l’aménageant intérieur en cuir. Le tableau de bord étant un bloc d’alu rempli de compteurs Auto Meter. Une fois terminé, Mike ne pouvait que lorgner ce qu’il avait créé. Ce camion à ainsi recommencé sa vie…
La plupart des routes ne sont pas assez bonnes pour cet engin… Les autoroutes inter-États sont trop droites et monotones. Les rues des villes sont trop encombrées par des machines de moindre qualité. Les routes alambiquées à travers les chaînes de montagnes sont souvent si étroites qu’il n’y a pas d’occasion pour le V8 de 600chevaux dont les rugissement tétanisent les foules.. Sur les routes qui ne sont pas assez spéciales pour ce CEO-Truck, il soupire un peu, hausse les épaules, puis transmet sa déception à travers le siège… Une route doit être spectaculaire pour être à la hauteur des talents de cet engin..
Sur une bonne route, sensuelle et sinueuse, difficile mais indulgente, et ouverte aux ébats, le CEO-Truck la dévore et crache une légende. En supposant, bien sûr, que le conducteur soit assez héroïque pour le maintenir dans les règles de l’art… Quoi qu’il en soit, c’est une véritable biplace hyper musclée dont l’apparence est athlétique et élégante. Pas de technologie, pas de gadgets numériques. Un tour de clef et le V8 se met à ronronner avec un peu de grognement provenant de l’échappement. Premier rapport et on a l’impression que toute la structure a reçu une poussée d’adrénaline.
La direction est tendue et l’échappement chante un ténor trilletant. Il ne s’agit pas d’un groupe motopropulseur électrique, youpeeeeee ! Que du bonheur… Le moteur grimper en tours mais ce n’est pas une longue ascension, c’est constant jusqu’à 4500 tr/min. La ligne rouge est à 7000 tr/min, mais il est déconseillé de s’aventurer au-delà de 6000. Lors d’une montée à mi-gaz, les lacets signifient beaucoup d’angles de braquage. Et, hélas, les pagaies ne sont pas assez longues pour être toujours facilement accessibles dans de tels virages. Pourtant, ce n’est qu’un défi, pas un facteur décisif.
La suspension du châssis est super brillante, tant à l’avant qu’à l’arrière, la plupart des articulations se trouvent à l’intérieur des roues. Il s’agit d’une double triangulation et de ressorts hélicoïdaux à l’avant et à l’arrière, mais ce n’est que le début, le CEO-Truck anticipe façon vaudou et ça marche. Si on lui en donne l’occasion, le CEO Truck donne l’impression de se tricoter dans la route. Il doit y avoir une limite d’adhérence, mais trouver cela impliquerait de dépasser les limites… ,Bien que la direction ne soit pas très rapide et jamais bavarde, elle est précise et l’empattement rétréci fait exploser l’adrénaline dans les virages.
Même si le ciel est venu humidifier les routes de la Sierra Nevada, il n’y a jamais de sensation de glissade ou de glissement. Ce CEO-Truck est presque comme un truck de piste de course et pas destiné aux pitreries de journalistes idiots en territoire inconnu. Oui, il y a encore 2000 mots à écrire à ce sujet, quoique la folie aurait anéanti le coté trop sage et trop vulgaire. Naturellement, c’est une voiture pour les vrais Truxk-Rodders qui savent qu’ ils sauront toujours qu’ils conduisent quelque chose de spécial. Même s’ils renoncent à apprendre parce qu’il y a d’autres choses à faire.
Comme séduire plusieurs plantes particulièrement vénéneuses en amour, style mannequins/espionnes Russes dans le but de les amener à trahir divers secrets sexuels . Pour mémoire, atteindre 60 mph en 3,8 secondes est surement possible en rêve. Sur ce site Web aussi, pour embrouiller ça ne me coute rien que d’en rire d’annoncer un 0-100 km/h (62 mph) en 3,2 secondes et la vitesse maximale à 200km/h… L’engin va être en vente au début de 2024 avec un prix avoisinant les 200.000 $… Mais ne l’achetez que si vous avez des routes assez bonnes près de chez vous. Ou du moins dans la propriété de votre château.