1950 Buick Series 46 Special Jetback Sedanette
Une fois la présidence Trump passée, avec le nouveau gouvernement Biden au pouvoir, les réelles donnes sociales américaines ont tout simplement disparu des infos se relogeant dans les désinfos continues/généralisées des merdias subventionnés “aux ordres”. Les Anglais s’étant mis “Out” de la Communauté Européenne, sont devenus les amis préférés de l’Amérique, une cohérence dans l’alignement géopolitique sur fond de conflit ukrainien. Dans ce brouet de sorcières, indigeste, en 2022, Barbara F. Walter, une historienne américaine, spécialiste des conflits civils (Historical Foundation of the States), a poussé un coup de gueule en affirmant qu’à partir de la littérature d’analyse historique générale, on pouvait énumérer un certain nombre de points de crise permettant de prédire le risque imminent d’une flambée de troubles sociaux bouleversants sinon révolutionnaires : “Les États-Unis sont aujourd’hui un pays-candidat parfait pour basculer dans la guerre civile”... Elle a été suivie dans son analyse par d’autres auteurs et de nombreux médias, tant américains que britanniques et autres, ont amplifié le thème en le plaçant au centre du débat public…
“Aujourd’hui, l’Amérique n’est plus aimée. Comment peut-elle fasciner les autres ? Les États-Unis ont perdu leur aura et, avec elle, leur soft power... C’est la vérité de la transition épochale (une méthode d’analyse philosophique). Les États-Unis sont très proches d’un effondrement interne”, résume toute une série de phénomènes inquiétants, tels des revendications sociales intenses, liées à des questions morales, religieuses et culturelles, ce à quoi s’ajoutent, les faillites bancaires, les révisions stratégiques dans le cadre de la mondialisation, les grands points d’interrogation chinois et russes, les ombres sur les Big Five de l’Internet et l’IA, la NASA qui ne sait apparemment plus comment fabriquer une combinaison d’astronaute, sans parler d’en envoyer un sur la lune, les frictions sur les flux migratoires et la force de la très fragile coexistence raciale. Il y a aussi une profonde crise interétatique/fédérale qui va jusqu’à s’interroger sur les rôles du Congrès et de la Cour suprême, car jamais dans l’histoire il n’y a eu un tel niveau de colère et de mépris mutuel entre les Américains. Ils s’affrontent vraiment à propos de tout et de rien, à des niveaux vraiment pré-hystériques, quand ils ne se tirent pas dessus et ne font pas des trucs bizarres…
De plus, ils parlent de choses de manière vraiment incongrue (Dieu, l’avortement, les transsexuels qui ne représenteraient que 0,5% de la population, le traditionalisme et le progressisme, la pédophilie, les conspirations surréalistes et même les Hot-Rods et Kustom-Cars, ainsi que les Répliques et nostalgia-cars… Cette agitation, que plus d’un a intérêt à radicaliser, trouve son enfer sur Internet et les médias asociaux qui sont le format même de l’interaction anonyme, avec une écriture d’inconnus sans visage ayant d’étranges comportements relevant d’un mix blagues/discours (woker’s ! Christofasciste’s ! Trangenre-humaniste’s ! ). L’enfermement dans de petites communautés partageant pensées et non-pensées communes, avec des adeptes qui excitant les uns les autres, alimente des braises déjà ardentes… La radicalisation prend du temps à se construire et ne se démantèle pas rapidement, elle dépose des rancœurs, des rancunes, des haines viscérales. Au final, il ne s’agit plus d’arguments mais d’un durcissement généralisé de positions hétéroclites. Bien que l’Amérique est une nation de 330 millions d’habitants disposant de 400 millions d’armes privées dont beaucoup de type militaire !
L’Amérique a tendance à se diviser simplement en deux au format basique : “Nous contre eux” alimente sa propre radicalisation en simplifiant à outrance. Après tout, la simplification est un trait caractéristique de la mentalité américaine empirique et pragmatique, c’est-à-dire qu’elle met l’accent sur l’action au lieu de la réflexion. L’espérance de vie en Amérique est en chute libre depuis une dizaine d’années : elle a atteint 76,1 ans (chez nous en Europe, elle est de cinq à dix ans plus longue). La mortalité infantile et la mortalité générale ont fait un grand bond en avant : les décès par arme à feu sont désormais hors de contrôle (en Amérique, plus de 200 personnes par jour sont blessées par des armes à feu dont 120 sont tuées et dont 11% sont des enfants et des adolescents), le taux d’homicide chez les adolescents a augmenté de 40% en deux ans ; les overdoses et l’abus de drogues, les accidents de voiture, sont, eux aussi, en hausse croissante. Dans les écoles, de nombreux enfants suivent un cours visant à leur enseigner un comportement à adopter au cas où quelqu’un entrerait dans la classe en tirant des rafales de mitraillette…
Au 10ème rang pour la richesse théorique par habitant, les États-Unis sont au 120ème rang pour l’égalité des revenus, après l’Iran mais avant le Congo. L’ascenseur social est en panne depuis au moins trente ans, à supposer qu’il ait fonctionné auparavant. Les Américains pauvres, dans les comtés pauvres, dans les États du Sud, meurent jusqu’à vingt ans avant les autres. Les Afro-Américains meurent en moyenne cinq ans plus tôt que les Blancs. Avec seulement 4,5% de la population mondiale, ils possèdent 25% de la population carcérale mondiale, un graphique effrayant en augmentation constante depuis ces trente dernières années. La moyenne européenne est de 106 incarcérations pour 100.000 habitants ; aux États-Unis, elle est de 626, soit six fois le record mondial. Bien qu’ils représentent moins de 5% de la population mondiale, ils consacrent 40% du total mondial des dépenses militaires (auxquelles il convient d’ajouter les armes domestiques). Si les livres d’histoire vous ennuient, il suffit de regarder la production cinématographique et télévisuelle pour se rendre compte de l’attrait culturel de la violence dans ce pays.
La violence est la façon, là-bas, de traiter les contrastes sociaux, une attitude parfaitement qualifiée de pré-civilisée… Ayant pour norme sociale la libre poursuite du bonheur (même s’il n’existe pas), version réussite socio-économique sur une base compétitive des compétences individuelles à gagner de l’argent, n’ayant aucune idée de la façon dont le jeu est truqué, manquant de tradition de pensée et d’analyse, cette masse de parias, vivant souvent dans des conditions indigne de toute humanité, manifestement en colère quand elle n’est pas anesthésiée par le complexe télévision-alcool-drogue-médicaments, est recrutée par les diverses élites pour soutenir ou combattre tel ou tel droit civique. Ce qui alimente cette tempête de haine mutuelle au niveau des fausses valeurs, qu’elles soient de raison ou de tradition, cependant, elles ne sont jamais économico-sociales. Les “Blancs” sont aujourd’hui 58%, mais en 1940 ils étaient 83% et en 1990 75% : la tendance est dès lors claire. On sait déjà qu’ils perdront leur majorité absolue en 2044, dans deux décennies. Pire encore pour la part des WASP au sein du groupe “blanc”, avec une moyenne d’âge plus élevée, en plein syndrome de Fort Apache.
Un sondage réalisé en 2022 donne 40% des démocrates et 52% des républicains en faveur de la séparation des États rouges et bleus dans une sorte de sécession idéologique avec actes politico judiciaires locaux, flanqués de la pratique habituelle du “Gerrymandering”, une sorte d’adaptation des circonscriptions électorales pour prédéterminer la victoire de certains candidats dans des formes de représentations qui ne sont jamais proportionnelles ; le pays semble évoluer dans cette direction anti-égalitaire ces dernières années. Certains députés, depuis un certain temps, propagent l’idée d’élever l’âge du droit de vote pour empêcher les jeunes d’apporter des voix aux “Dem’s”. Cette idée d’un divorce territorial-idéologique est sans précédent et donne une idée de la profondeur de la fracture sociale. Le discrédit mutuel des représentants locaux et fédéraux des deux partis est à son comble. De plus, l’effondrement de la confiance est très large : l’église, la police, les journalistes, les intellectuels, les académies et les écoles elles-mêmes perdent leurs crédibilité… et bien sûr les politiciens aussi, qui, souvent de fait, ne cherchent qu’à se doter d’une solide position sociale et sont prêts à tout pour y parvenir.
La guérilla menée sur la légitimité des votes pourrait déboucher sur une hypothèse ventilée sur le “vote contingent” où, en l’absence d’un résultat clair (c’est-à-dire en présence d’un résultat contesté), chaque État se verrait attribuer un vote, la majorité des États (pourtant moins peuplés) étant républicains, ce qui concrétise l’intention qui sort de plus en plus de certaines bouches : “Nous sommes une république, pas une démocratie”, ce qui, soit dit en passant, est une vérité limpide… Il est d’ailleurs certifié par des études de Princeton et de Northwest sur le contenu des lois votées par le Congrès il y a dix ans que les États-Unis sont une oligarchie et non une démocratie. C’est cette oligarchie qui ayant tout intérêt à mettre le feu aux poudres, sont occupé à préparer la guerre civile déjà là où les gens se battent pour des questions de droits civiques, de race, de prévalence sexuelle. En faits les gens étant lobotomisés et ahuris par les merdias, on leur fait confondre les droits sociaux, pour des droits qui assurent une qualité de vie, une redistribution des revenus et garantissent un pouvoir associé. C’est la prophétie d’une guerre civile…
Celle-ci, compte tenu de la grande importance merdiatique accordée aux États-Unis, est du type “autoréalisation” ! Le genre avec barricades et émeutes de rue généralisées, accompagnées de divers terrorismes intérieurs. Pareil que ce que les USA ont réalisé avec les “Révolutions de couleur” (Maïdan/Ukkraine, Géorgie, Egypte, Tunisie, Libye)… Cependant, même si l’analyse devrait être plus profonde que ne le permet cet article/billet-doux, celle-ci est spécifique sur la crise interne de la société américaine et atteste que c’est le cœur de notre civilisation occidentale qui est en crise profonde, les Américains sont destinés à subir une contraction continue de leur actuelle puissance mondiale tandis qu’à l’intérieur de leur propre pays, ils paniquent de plus en plus à propos de tout, surtout de l’inégalité sans cesse croissante, une maladie mortelle pour toute société. Une grande partie de la phénoménologie perverse, brièvement décrite ici, a déjà infecté nos sociétés. Du mondialisme-néolibéralisme aux gémissements unidimensionnels sur les droits civils et non sur les droits sociaux qui excitent la réaction traditionaliste.
C’est-à-dire toute l’imagerie qui percole des séries télévisées et du cinéma, tout l’Internet asocial et la logique du faux social, qui découle d’un comportementalisme précis, ont déjà contaminé nos sociétés. Cette déchéance graduelle découle d’un milieu psycho-culturel comportementaliste précis (c’est-à-dire visant à contrôler le comportement et la cognition, c’est-à-dire tout sauf l’intelligence), de la résurgence en Europe de la production et du commerce des armes, de la destruction de la démocratie déjà programmée depuis le début des années 1970, de la démagogie, de l’ignorance agressive, du déclin qualitatif drastique des élites, de l’absence d’une culture de l’information, de la disparition de la fonction intellectuelle, du simplisme, de l’enthousiasme infantile pour la technologie, de la foi irrationnelle dans le rôle de la technologie, des épidémies de solitude sociale et de dépression, de la toxicomanie, de la plastification des corps et de la manipulation des neurones. La crise du centre anglo-saxon du système occidental irradie depuis longtemps l’ensemble de la civilisation.
Oui, même là où l’anthropologie culturelle, sociale et historique serait différente sans cette imprégnation continue. Certains pensent qu’il conviendrait de commencer à préparer un divorce, une bifurcation des destins, une refondation de l’être occidental qui referme la parenthèse anglo-saxonne. Traverser des périodes complexes avec ces personnes à la barre pourrait être très dangereux. Et puisque dans le système économicocratique tout problème est une source de profit possible, voici qu’est prêt le jeu de société simulant la deuxième guerre civile américaine avec “Captain America contre Iron Man”. C’est également ainsi que sont créées les hypothèses mentales de l’image du monde, en “gamifiant” les conflits sociaux. Au niveau du Hot-Rodding et du Kustomizing, on y est… Le style “Pourri fin du monde” en vogue chez les Rat-Rodder’s déboule partouze mettant en vedette les Brontosaures aux courbes de style pachydermiques ! Celles de la Buick 1950 étaient parfaites pour marquer les consciences affligées, aussi modernes que la dernière robe de Jane Russell, et l’ingénierie aussi éprouvée que le sourire de Clark Gable…
Buick dans les années cinquante ne voyait aucune raison, (à ce stade), de suivre Oldsmobile et Cadillac dans l’ère du V8 à course courte. Son huit en ligne “Fireball” à longue course et à “valve dans la tête” avait encore beaucoup d’attrait pour les foules hébétées aimant Buick comme la Vierge Marie… De plus, au moment des débuts de la Special, seuls les “Fastbacks” ou “Jet-backs”, comme Buick les appelait en 1950, étaient disponibles. Pour marquer la “révolution” naissante et la lutte des classes, une voiture Sedanette “jet back” pré-pourrie avec des ailes pontons, et une calandre qui vallant son pesant d’or, a été transformée pour “marquer le coup”... A vrai dire vrai, tout le monde s’en f…, s’en branle et s’en tape les couilles… C’est réellement le “Bazar-Machin” délirant qui ne marquera les imaginaires bien moins qu’un chien qui pisse sur votre lit… Sur le plan de la performance (de l’auto, pas du chien) c’est un Big-Bloc suralimenté. Le châssis est “maison” en tubes avec les trains roulants d’une Buick Roadmaster 1996. Il y a aussi une suspension pneumatique Ridetech pour garder les choses plaquées au sol.
Tout cela, bien sur, tout en conservant le look de 1950 pour lequel Buick était si célèbre, avec “Oh mon dieu, cette ligne de toit Jetback sexy”... De quoi se retrouver au paradis de l’après-guerre ! Bien évidement, la carrosserie pré-pourrie est ici devenue une œuvre d’art… La rouille de surface et la peinture d’origine intouchée autrefois brillante abondent sur la carrosserie Celle-ci est sensée représenter l’état de l’Amérique avec quelques zones de rouille envahissante sur les bas de caisse et de portes, symbolisant la Russie qui s’attaque à cette nation… Bien que normalement la rouille est un chancre, en ce cas une désintégration naturelle, l’image colle si bien à cette fin d’un règne sur l’ensemble, que la carrosserie ne serait pas complète (et aussi géniale) sans elle. Ce mélange de brillance, de rouille, à la fois superficielle et envahissante, orne également les chromes de cette voiture, y compris la calandre qui est composée de 9 pièces individuelles pour les “dents” verticales, chacune étant différente des autres…
Une garniture chromée ternie se courbe au-dessus de ces pièces verticales et est badgée “Buick Eight” en copperplate. Un pare-chocs inférieur massif avec deux feux de signalisation est suspendu en dessous et complète le “sourire-faux-cul” des américaines. Le capot bulbeux dispose sur ses flancs d’un trio d’orifices quasi sexuels de ventilation (maintenant plus ovales que circulaires). Sortant du capot rouillé se trouvent une paire de carburateurs et une entrée d’air prête à ingérer tous les oiseaux et les minables errants qui se mettraient en travers de son chemin. De grandes portes en acier avec une bosse de ligne d’aile se poursuivant de l’avant vers l’arrière où se découvre le “jet back” avec une vitre arrière incurvée et un autre pare-chocs terni et rouillé sous les feux arrière ovales doubles. Des pneus radiaux enveloppent les jantes en acier avec des enjoliveurs chromés badgés BUICK. Un battement de l’une ou l’autre porte révèle un intérieur quasi-misérabiliste avec un mélange d’acier brossé et nervuré noir avec un accoudoir rembourré, un style très machine à remonter le temps qui mérite toute considération… Les sièges en vieux cuir noir à dossier haut ont reçu une touche d’usure.
La banquette arrière a été retirée et à sa place se trouve une étagère. Une belle moquette noire étonnement propre) recouvre les planchers et une console en zébré noir et argent court entre les sièges tenant en respect le levier de vitesses B&M Pro Stealth, le contrôleur d’air et 4 compteurs AutoMeter “antiques”. Un tableau de bord en métal noir semble flotte dans le vide de l’au-dessus (sic !) à l’avant et est orné d’une foule de compteurs, d’une radio et d’un groupe de boutons aux usages abscons, le tout en chrome. Une jolie garniture de toit noire incurvée “serrée” est la touche de déglingué de tout cet intérieur rétro-moderne. Le V8 496ci V8 amélioré par Big Al’s Toybox, produit 840cv avec du 93 octane, réside sous le capot de style charnière du cercueil. Il est surmonté d’un compresseur type 871 avec une paire de carburateurs Quickfuel 4 corps. Ce moulin monstre dispose d’une boîte automatique TH400 à 3 vitesses construite avec un corps de soupape manuelle inversée derrière elle. À l’arrière, (littéralement), se trouve un essieu arrière Ford de 9 pouces avec un engrenage de 3,90.
En regardant divers aspects sous le ventre de cette Special, nous notons un solide châssis périmétrique et un système de conduite pneumatique Ridetech Shockwave, avec commandes d’application, un arbre de transmission chromoly de 3po relie la transmission à l’essieu arrière et deux compresseurs Viair 444 sont à bord pour le système de conduite pneumatique. Au cours de la dernière décennie, les Rat-Rods pullulent alors qu’émergent des Rat’s’Kustom’s construits de cette même manière particulière, généralement connue pour être des versions très exagérées des Hot-Rods Jalopy de style 1950. Par jalopy’s très exagérés, nous entendons les voitures qui sont construites pour avoir l’air mal faites exprèssement, généralement assemblées à partir de vieilles pièces de ferraille, et sont donc généralement mal construites avec peu de considération pour la sécurité. Cependant, les Rat’s-Rod’s n’étaient pas toujours ces dépotoirs mal construits sur roues, ont en fait évolué au fil des ans et traversé plusieurs changements et phases différentes, beaucoup d’exemples d’aujourd’hui sont à la fois parmi les meilleurs des pires.
La fin des années 80 était une période folle où Guns ‘N Roses, Hair Metal, U2 et Michael Jackson s’illustraient à la radio, une époque où John Elway, Dan Marino et Joe Montana dominaient la NFL en tant que meilleurs quarterbacks de l’histoire tandis que Dan Pastorini courait en Top Fuel contre Don Garlits. Oui, il se passait beaucoup de choses, et en 1987, le monde du Hot-Rodding était dominé par une tendance connue sous le nom de Street-Machines, c’est à ce moment-là que certains sont allés trop loin dans les modif’s et ce qui a commencé comme quelque chose de cool, d’amusant et d’unique a fini par devenir une parodie pour des spectacles, jamais conduites sur route, elles avaient des pneus arrière surdimensionnés incroyablement inutiles et beaucoup de chrome et de gadgets façon dragsters sans aucune fonctionnalité. Toutes ces voitures “reines sur remorques’, toutes chromées et d’un prix élevé ont dominé les salons de l’automobile ont inspiré Jim Jake Jacobs de Pete&Jakes Hot Rods (les gars qui ont construit la California Kid) à prendre un tas de vieilles pièces telles qu’un châssis Ford ’32, une carrosserie de berline Ford ’28 à deux portes et quelques autres pour en construire des “baignoires à remous sur roues”…
Quand l’engin est arrivé au Goodguys, la baignoire Ford non peinte a fait sensation, tout le monde au spectacle était émerveillé avec la mâchoire grande ouverte ! Ils ne pouvaient pas croire que ce Hot-Rod inachevé allait entrer dans l’histoire ! Après s’être garé, il a sorti quelques boites de peinture ainsi que quelques pinceaux et a commencé à peindre sa voiture à la main en plein jour au milieu du spectacle. Bientôt, une foule a commencé à se former autour de Jake, les gens ont commencé à attraper des pinceaux et ont commencé à aider Jake à peindre sa baignoire surnommée la “Jakelopy”. C’est la voiture qui a inspiré le mouvement des Rat-Rods. Ce que Jake et sa Ford Tub ont fait, c’est qu’ils ont montré au monde ce qu’était le Hot -Rodding : s’amuser, s’amuser et construire une voiture avec un budget limité. Certains d’entre vous se demandent maintenant comment les Hot-Rods comme le Jakelopy ont évolué pour devenir les Rat-Rod’s rouillés d’aujourd’hui ? Eh bien, pour le savoir, vous devez jeter un coup d’œil à l’évolution du Jakelopy. Un artiste du nom de Robert Williams était connu pour ses contributions majeures au Pop-art et à l’art Low-Brow.
Ce sont notamment des peintures telles que le célèbre Hot-Rod-Race et l’Appetite-for-Destruction sur la pochette de l’album Guns’N Roses. Robert Williams s’était déjà fait un nom sur le magazine Juxtapoz et a également travaillé pendant de nombreuses années en tant que directeur artistique pour Ed Big Daddy Roth et a continué à faire des œuvres d’art célèbres mettant en vedette les Hot-Rods et la culture kustom. Williams, qui avait possédé plusieurs Hot-Rods dans le passé, a décidé qu’il voulait en reconstruire un similaire d’e ceux qu’il avait vus dans son quartier quand il était jeune. Il se souvenait que la plupart des voitures avaient une simple amorce de couleur, une position correcte (pas trop abaissée), des lignes de carrosserie propres et un moteur qui avait des modifications mineures et ferait assez de bruit pour terroriser toutes les maisons du quartier. Pour commencer sa construction, Williams a trouvé une carrosserie de roadster Ford de 1932 à utiliser comme plate-forme. Le rédacteur en chef de Hot Rod, Gray Baskerville, a qualifié la voiture de “Rat-Rod” lorsqu’il l’a vue pour la première fois lors de l’un des spectacles.
Baskerville a déclaré que ce terme était utilisé pour décrire une moto assemblée avec un budget bon marché et le nom est resté. Bientôt, le public a commencé à utiliser le terme plusieurs passionnés ont rapidement voulu en construire une. Cela a également incité et inspiré la jeune génération à s’intéresser à nouveau aux Hot-Rods, car c’était un passe-temps abordable. À la fin des années 1990, la musique grunge s’était un peu éteinte et avait été remplacée par Blink-182, Green Day et Gangster rap. Un film connu sous le nom de Il faut sauver le soldat Ryan a changé à jamais la façon dont les jeunes générations voyaient la Seconde Guerre mondiale, tandis que Seinfeld et les Simpson étaient les émissions les plus regardées à la télévision. De plus, à la fin des années 1990, Rat-Rods avaient pris de l’ampleur et étaient devenues un spectacle courant dans les salons. L’un des meilleurs exemples de ce style est le célèbre Ford Hot Rod “Sellers Seaweed Coupé” qui ressemblait à une Ford 1950 qu’Ed Roth aurait dessinée et que Rat Fink utiliserait comme conducteur quotidien. Steve a présenté la voiture au salon automobile Billetproof de 1997 où toutes les personnes présentes ont été émerveillées par sa Ford ’50.
Ils ne pouvaient pas croire qu’une voiture qui avait l’air aussi sauvage et ressemblait exactement à quelque chose que Rat Fink conduirait était assise juste devant eux. Cela ressemblait à une voiture qui n’était pas sérieuse et qui était juste un pur plaisir à conduire. Steve conduira le “Sellers Seaweed Coupé” partout en tant que conducteur quotidien au cours des années suivantes. Il n’avait pas peur de conduire fort, quand il arrivait aux spectacles les lance-flammes de ses échappements faisaient des boules de feu. Bientôt, le Rat-Rodding a décollé et des magazines tels que Car Kulture Deluxe, Ol Skool Rodz, Hot Rod Deluxe et quelques autres ont commencé à présenter des Hot-Rod’s et ils sont devenus une grande partie de ces publications et vedettes de spectacles tels que Kill Billet, Rat Rod Rumble et des salons automobiles tels que Viva Las Vegas, Rockabilly Rumble et quelques autres créant un renouveau et à ce qu’une nouvelle génération s’intéresser aux Hot-Rods.