1952 Chevy 3100 Pickup V8 350ci
L’air est moite, la touffeur (Atmosphère étouffante et lourde qui saisit dans un lieu où la chaleur est extrême) de diverses de mes soirées en partouzes débilitantes me prend à la gorge, je bois finalement trop de Mojito’s, glacés de préférence, pour tenter d’oublier que l’humanité vit dans un puits de conneries, toutes plus hallucinantes les unes que les autres… Entre deux sauteries sexuelles, mis à part faire mes comptes, esquiver les mauvais coups et tenter de survivre, il n’y a rien d’autre à faire que rouler sans but pendant des heures… et seul le roulis des canettes dans la glacière rythme le temps…
Croyez-moi on non, c’est chiant quand c’est répétitif… et ça l’est vraiment ! Après avoir été rêveur, éditeur puis collectionneur, je me suis lancé dans l’écriture en cri du cœur, n’espérant pourtant pas recevoir de prix littéraire et faire figure de nouvel halluciné, autant d’ingrédients pour me bâtir une autre légende.
Las, le temps n’est plus aux mots, trop de maux, quasi trop de sexe, pas assez de métal, les femmes et les flingues ne sont jamais loin, en général sous les comptoirs des bistrots ou sous les sièges des limousines. Je dédie ces mots et divers maux à qui en tirera gloire en relecture…
Dans ce monde en délire, ou les amis ne sont que des faux-culs et les faux-culs des enculés, ou pour quelques euros on tente de me poignarder après m’avoir déversé tout le fiel de la terre, c’est l’inhumain qui m’intéresse afin de continuer de comprendre l’incompréhensible folie : sonder les individus dans leur médiocrité, dans ce qu’ils ont de plus enfoui et de plus méprisable, examiner les fausses candeurs d’êtres politiquement corrects en apparence, mais en réalité totalement égoïstes et abjects, frustes, alcooliques et insatisfaits, résignés, sans ambitions personnelles ni velléités de rébellion…
Ce sont des imbéciles dont les secrets de famille les rongent davantage que la lutte des classes. Même les losers et les salauds ont droit à une plume compatissante, il vaut mieux traîner ailleurs, sur la route ou dans les bois, rôder, jour et nuit. Ces derniers temps, j’ai rencontré quelques spécimens méritant d’être enterrés vivants, qui rêvaient de m’entraîner dans leur descente aux enfers ou la violence règne ! Dans mes moments d’errance, je ne sais si la nature est hostile ou protectrice, les cons sont toujours aux aguets… En pleine ville, le boulevard monotone ne me mène que vers d’autres jouissances !
Tout peut se transformer dans mon vagabondage dans les chemins de terre dont l’accès est abrité par des vignes et de grands arbres penchés, une région où règne une ombre forte et profonde formant un monde obscur enchâssé dans le monde extérieur, un lieu où le soleil à son point culminant ne projette aucune lumière sur les souches pourries et les bras d’eau stagnante. C’est un peu Kipling qui rencontrerait Dante, un univers de laissés pour compte, de personnages désespérés et résignés, carburant à la cigarette et à l’alcool, rongés par la violence, imbibés ! Des mecs et des meufs qui ne rentrent jamais chez eux !
Que chez les autres, de force ou invité(e)s, qui espèrent prendre tout et même plus, des êtres en proie au mal de vivre, à l’ennui, dans un monde frustrant, qui ont l’alcool mauvais et l’amour violent, le coup dur est toujours inéluctable… Bref, j’en viens enfin au pourquoi et au comment de cette automobile extraordinaire, mon Pick-Up Chevy-GMC de 1952… Le candide exogène, peu au fait des subtilités de ma manière de penser, pourrait m’imaginer comme un être blasé, dénué d’affect pour la production automobile “massifiante”…, c’est effectivement souvent le cas….
L’invitation à palper de vos doigts virtuels les substantielles avancées de mes nouvelles émanations mécaniques, doit donc être reçue par vous comme il se doit, par une longue inspiration suivi d’un intense échauffement de “l’underpinning” et d’une dilatation ostentatoire de votre corps caverneux ! L’évidence qui transpire des courbes ondoyantes de cette automobile est poétiquement résumée par cette phrase : “Elle sent le sexe” ! Les anfractuosités et les replis du dessin de la carrosserie m’amènent naturellement à la qualifier de “vulvique” et le capot et les ailes toutes girondes m’obligent à d’autres analogies…
Anatomiques et féminines ! Le caractère affirmé et sans ambages de cette assertion ne doit rien à de quelconques fantasmes inassouvis, ni à une idolâtrie pathologique, mais bien à une analyse détaillée de l’objet. Certains y verront une trivialité faubourienne bien peu reluisante, mais cette voiture hors du commun est manifestement et indubitablement raidissante pour le vulgum pecus erectus un tant soit peu concerné, car avec un physique à émouvoir n’importe quel gland, cette “chose” intimide par sa force brute que l’on devine sous-jacente.
En y pénétrant, comme on pénètrerait une beauté suave et vénéneuse, on oublie tout, même une “pitbabe” allanguie sur le siège passager ne peut déconcentrer, le regard vagabonde plutôt sur l’accastillage original du tableau de bord en tôle peinte rehaussé d’enjolivures chromées, qui ne doit rien à de plébéiennes productions actuelles. Les chromes pourtant généralement assez froid communient dans un chaleureux mariage avec la banquette qui fait oublier une ergonomie inhabituelle. Le volant flatte l’œil, et sa préhension trahit un dessin plus inspiré par la fonction que par la forme…
Il est tout de même le prélude à quelques félicités promises par l’exubérant moteur V-8 qui propulse les 1400 kg de la sylphide, cette automobile n’a rien d’une Naomi Campbell capricieuse. Effectivement, les premiers hectomètres parcourus révèlent un caractère capable de colères pétrifiantes, ses déhanchements, plus badins que mutins, signent le bitume avec grâce, constamment aux ordres, elle obéit d’avantage avec une docilité de soubrette soumise que selon les performances d’une Tracy Lord des grandes années qui n’effraient plus grand monde…
Sa seule coquetterie réside dans un temps d’érection (de réaction) à peine perceptible qui semble n’exister que par déférence pour une Sagaris encore plus superlative. Elle est tout de même capable de s’enhardir, aussi démonstrative dans le rouge que sage sur le couple, sa polyvalence philanthropique engendre un bonheur difficilement quantifiable, à peine osera t’on lui demander un peu plus d’espace habitable pour atteindre le nirvana. Son adoption tient du miracle économique et rien ne saura entamer l’enthousiasme que génère cette voiture qui s’impose comme une alternative prégnante à de pondérales sportives.
Elles sont toutes aussi fallacieuses que le prix qu’elles réclament est exorbitant. Avec ce Pick-up, la comparaison avec des reines du prêt-à-porter, aussi luisantes soient elles, relève de la vanité la plus élémentaire, voire d’une fatuité prétentieuse, quant à les opposer, le risque d’une humiliation n’est pas exclu… J’en reviens à ma balade à son volant… Il fait une chaleur du diable et le vent ne souffle pas… J’ai l’impression que le lac ou je suis arrivé, regrette de ne plus devoir se cramponner au fond pour ne pas déborder, sa surface est lisse comme un miroir.
Je suis maintenant assis dans le bar de la Casa du lac, sur une chaise en bois très rudimentaire, sur la petite terrasse perdue au milieu des bois et sur la table : 8 cadavres ! 8 verres de Mojito, vides, asséchés, qui furent pleins, que j’ai vidé, j’ai la certitude pleine d’effroi que je deviendrai fou si jamais je me lève, je regarde vers le lac, paralysé, je désire de toute mon âme une migraine qui prend possession de ma tête, avec sa douleur, qui me rende obsédé par je ne sais plus trop quoi mais que je devine… Oui “on” m’a donné rendez-vous ici, mais je ne me souviens plus, c’est au sixième que ça s’est embrumé en tête…
Une chose qui se brisait en moi depuis des années s’est finalement rompue, le pire est que je ne sais plus quelle fut-elle, je ne pense à rien, la folie est n’importe où : partout, partouze, je m’agrippe des deux mains au siège de la chaise (sic !), comme le lac au fond de sa cuvette et j’ai le cou raide, presque comme de la pierre. Il y a un nouveau verre de Mojito qui vient d’arriver, je ne sais d’où, mais je n’ose pas bouger, de toutes façons, cela ne me soulagerait pas : ça me donnerait de la tachycardie, j’angoisserais encore plus…!
Par une porte entrouverte, j’aperçois en biais un petit miroir au dessus du lavabo, par fortune, mon visage ne s’y reflète pas, il y a quelques années, en me réveillant par une matinée dévastée de lumière, j’ai vu que le fil de vie qui est en nous, peut se tordre, les autres que nous-mêmes, nous compris, ne se rendent pas compte à quel point nous sommes près de la folie et de la mort, ils agissent comme s’ils étaient immortels. Les petites souris qui peuplent le bistrot du lac qui circulent en toute liberté, ne sont pas immortelles, mais elles n’emportent plus vers leurs multiples cachettes les miettes de pain !
Elles les mangent et se les disputent, à un mètre et demi de moi, si c’étaient des rats, ils seraient peut-être déjà montés sur moi pour me manger les yeux, j’exagère ? Oui ? Non ? Je m’en f… Je suis arrivé dans ce trou du bout du monde, en bord du lac, une fin d’après-midi, assoiffé au point de trop boire, j’ai laissé mon fidèle Pick-up se reposer sur la berge et, vers dix-huit heures, un groupe de huit personnes ivres, joyeuses, bruyantes, arrivées dans une vieille Cadillac pourrie, se sont mis à écouter de la musique et à danser et à chanter : les Beatles, Juan Gabriel, la Sonora Santanera, Los Bukis, Alejandra Guzmán et d’autres.
Plus je me couvrais la tête, plus j’avais l’impression de les entendre, hors de moi, je leur ai crié : Vos gueules, bande de connards ! Alors une voix de femme m’a lancé :
– Viens danser, crétin !
– C’est bon, Ana, fous-lui la paix, a répondu une autre voix, tu ne vois pas qu’il va rien lui arriver. Arrête d’emmerder ce bienheureux.
Et alors, soudain, plus un bruit, le silence, ils sont extraordinairement immobiles, le regard fixé sur le vide, ou sur mon Pick-up, comme des sages Zen ou bien des iguanes, sauf pour boire une gorgée de bière, ils ne bougent pas d’un millimètre, ils écoutent le lac silencieux, et le bourdonnement de leur cerveau, de leurs tripes. Ce sont des rustres, mais le brouhaha et la danse d’il y a quelques minutes… et leur silence et leur immobilité… m’impressionnent : j’en suis presque ému, je suis aussi immobile qu’eux, mais en plus raide, ce qui est peut-être, chez eux, une étonnante sérénité ludique, ou encore une gueule de bois !
Je ne bouge pas un muscle, et mon corps est de plus en plus douloureux.
– Vous voyez, bande de connards, crie la prénommée Ana après s’être servie fort maladroitement et avec parcimonie…, ça y est, la folie l’emporte !
Moi, qui ne cesse de regarder le lac, je sais et je vois que c’est le néant. Lentement, ils se mettent debout, se regardent les uns les autres
– Il faut demander de l’aide, dit l’un.
Au bout de deux minutes, Ana arrive près de moi en chaloupant.
– Vous pouvez nous aider s’il vous plaît ? Vous avez une pompe à air ou un machin pour gonfler les pneus en cas d’urgence ?
Et je la fixe… et j’acquiesce, sans cesser de la fixer.
– Mon âme, mon âme !
J’ignore pourquoi je crie silencieusement cela, dans un murmure : je veux mon âme.
J’ai des battements dans les tempes, je jette un coup d’œil furtif à l’extérieur, une barque à rames vient de partir vers le milieu du lac, les rameurs ont tous un chapeau, le bistrot est ensorcelé, il faut que je sorte, je n’ai pas envie de crier, mais de me taire, de me taire et de ne pas penser, des eaux sulfureuses jaillissent de mon verre de Mojito, et s’écoulent en direction du lac en dégageant des vapeurs, j’émerge…
– Y a-t-il des poissons dans le lac ? que je lui demande, ou bien est-ce un lac mort, sans poissons, sans flore ?
– Ce lac est anthropophage, il se nourrit d’hommes et de femmes, me répond t-elle en gloussant !
Je me retrouve sur le chemin de terre qui longe le lac, un paysan passe, son dos et son chapeau sont recouverts de polyéthylène, je le salue, il me regarde et me salue, je ne me rappelle pas à quel endroit je devais ou voulais arriver, j’essaie de parler, mais je ne peux pas, même si je suis entouré d’arbres…
Le bon côté de la chose, c’est qu’il y a un moment, j’ai bien cru que je ne serais plus jamais conscient sous les arbres, si je bougeais le cou, mon esprit perdait ses amarres, c’est drôlement facile de devenir fou, la forêt m’apaise un peu, comme d’autres la mer, ou les îles, ou les hautes montagnes, les lacs sont des lieux hantés par les histoires d’amour., j’ai mal aux tempes, c’est comme si de l’air se faufilait dans ma tête, je sais qui je suis, mais je ne sais pas comment je m’appelle, peut-être que je ne m’en souviendrai plus jamais, en fait, ça n’a pas d’importance, je devrais m’éloigner de cet endroit…
Il faut que je démarre le Pick-up et que je m’en aille, il le faut, mais je ne peux pas bouger. Un type au visage grassouillet, joufflu, porcin, ivre, inexpressif, imberbe, effrayant, un visage de victime et de salaud m’apparait alors, comme surgit de nulle part…
– C’est toi ?
– C’est moi !
– C’est bien ce que je me disais…, tu dois avoir l’impression d’être un type très bien, tout ce qu’il y a de plus correct et de plus normal, ils sont comme ça les gens comme toi, t’es un putain de malade de rouler dans c’te foutue bagnole…, et pire, t’es gonflé d’écrire des chroniques aussi dérangeantes , mec, t’as le monde entier aux fesses avec GatsbyOnline… Salaud…
Je m’assied sur la chaise et le temps passe, à moins que ce ne soient que des minutes, comment vais-je nommer les choses une fois l’amarre rompue ?…
Quels mots vont entrer dans ma tête, cette fois ?… Comment est-ce que je peux résister autant ?… Pourquoi est-ce que je ne peux pas sortir de ce nuage de connerie ambiante que distille toute une série de cons (et connes) qui me broient les couilles, dans un mélange de vapeur de soufre et d’odeur de pourriture qui envahit peu à peu mon cerveau, un sillon après l’autre, un récif après l’autre ? Le lac va m’avaler, le lac va me manger… La paralysie de mon corps augmente progressivement, comme s’il était ensorcelé ou malade, j’entends les sons avec de plus en plus de précision, comme des gouttes sur un arum.
Tout résonne dans mon crâne, mon corps semble mort, privé de volonté, j’ignore combien de temps s’écoule, j’entends les deux chiens du bistrot, boiteux, borgnes et affamés, qui courent après les huit cons et connes, au milieu d’aboiements agressifs et pathétiques, je ne fais qu’écouter et imaginer, je n’ose pas regarder cette boucherie, puis les chiens regagnent leurs tanière, ils sont plein de sang, ! J’ai cru même qu’un des chiens avait un pied dans sa gueule… et je me dis que c’est à travers la panique que je vais devenir fou ! Ma paupière droite papillote, comme une mouche attrapée, j’ai des élancements à la tempe.
Je sors par l’arrière du bistrot, je cours jusqu’au Pick-Up, j’ouvre la porte, je m’installe au volant, je tourne la clé… Pas plus d’un Mojito à la fois !
Vous brûlez d’envie que je vous décrive ce pick-up Chevrolet 1952 ? OK ! Il est propulsé par un V8 350 ci jumelé à une transmission automatique à trois vitesses. Le pont est un Ford de 9 pouces, les jantes sont des 15 pouces, il y a des freins à disque aux quatre roues, la suspension avant vient d’une Mustang II, le système d’échappement a été personnalisé. Les pneus sont des Delinte DH2 à l’avant Mastercraft Avenger GT à l’arrière.
La cabine est dotée d’une banquette rembourrée en vinyle bicolore rouge et noir avec des panneaux de porte assortis et de la moquette noire. L’équipement supplémentaire comprend un appareil de chauffage, un levier de vitesses monté au sol et une poignée de frein de stationnement, des tapis protecteurs en caoutchouc et une chaîne stéréo à cassette RetroSound. Un volant Grant monté sur une colonne réglable fait face aux jauges Omega Kustom Instrument Co. qui se composent d’un compteur de vitesse de 140 mph, d’un tachymètre 8k tr/min et de lectures d’insert pour l’huile, l’eau, l’essence et la tension.
Si un véhicule a influencé le design d’après-guerre, c’est bien le légendaire pick-up Chevy-GMC “Advance Design“, il s’agit d’un des véhicules qui ont marqué l’histoire de Chevrolet et de GMC. En 1947, General Motors a créé le pick-up “Advance Design” pour répondre à la demande de l’Amérique de l’après-guerre, il a été commercialisé de mai 1947 à 1955 et s’est enrichi de nombreux nouveaux éléments : son habitacle était plus spacieux que celui de beaucoup de modèles d’avant-guerre, le capot était arrondi, le pare-brise était grand et séparé au milieu, la calandre comportait cinq montants chromés horizontaux.
Les clients avaient le choix entre deux versions d’habitacles : standard ou de luxe…, la version standard était pourvue d’une vitre arrière, alors que la version de luxe avait en plus des vitres courbes aux angles pour une meilleure visibilité arrière. Il y avait des versions 3100 (demi-tonne), 3600 (3/4 de tonne) et 3800 (une-tonne), ces différentes configurations étaient proposées en version camionnette, en Stake Bed-Pick-Up, en Canopy Express et en Suburban.
Le Pick-Up “Advance Design” a peu changé au cours de sa production (châssis inclus), malgré quelques modifications d’ordre esthétique .
– De 1947 à 1950, le pick-up n’était pas pourvu du déflecteur (ajouté aux modèles ultérieurs).
– Entre mi-1952 et fin-1953, certains chromes ont disparu, en raison de la guerre de Corée.
– Fin-1952, les poignées à bouton poussoir ont remplacé les poignées à tirage vers le bas.
– De 1947 à 1953, le Pick-Up “Advance Design” était pourvu d’un six cylindres de 5.480,64 cm3 avec transmission manuelle trois ou quatre vitesses.
Les modèles “Advance Design” d’½ tonne étaient proposés en empattement court de 198,12 cm ou en empattement long de 228,60 cm, pour les “Advance Design” d’une tonne, l’empattement était de 274,32 cm. Le Pick-up, uniquement en série 3100, pouvait être obtenu en option avec des finitions et accessoires le transformant d’utilitaire en un Pick-Up “Super De Luxe”, ce qui a contribué, dans les années ’50, à ce que les “craquants” Pick-Up Chevy et GMC symbolisent la légendaire “rock’n’roll attitude”…