2020 Prowler Hellcat V8 6L2 Comprex 807cv…
-“Y a po d’Prowleur 2020, man, te déconnes grâââve !”…
Il a raison, ca fait 20 ans que le Prowler n’est plus fabriqué, dans 10 ans il sera catalogué “Ancêtre” mais ce n’est pas cela qui le rendra “roulable” à meilleur compte (les taxes). De plus on ne peux prévoir quel sera notre avenir avec nos très chères automobiles. Nous serons “autres” nos cerveaux ayant été modifiés à notre insu par les technologies connues sous leurs acronymes CRISPR (Courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement espacées) et DREADDS (Designer Receptor Exclusively Activated by Designer Drugs) infusées dans l’ADN des êtres humains via les prétendus vaccins “Covid”, pour contrôler leurs comportements, effacer ou même modifier la mémoire de tout un chacunchacune. Il faudra obéir aux ordres et ne pas faire quoique ce soit d’illégal car la technologie CRISPR pourra être utilisée pour tuer uniquement certaines “mauvaises” personnes via l’édition des particules d’ADN-méta-connectées ! D’ici là, avec le monde en totale surchauffe et nos dirigeants de plus en plus dirigistes façon dictateurs, sans doute que les populations vont se révolter, quoique…
Bref, je vous écris cela en introduction pour créer de l’émotion dans vos têtes de Pifs, je ne crois en rien d’autre que ce que je subi et corrige, les vaccins-Covid, les métaverses et les gens m’indiffèrent de plus en plus, j’ai survécu au Covid sans vaccin et maintenant grâce à Poutine, le Covid a disparu ! D’un coup les hôpitaux se sont vidés, les journaleux ont reçu d’autres conneries à raconter pour continuer à nous lobotomiser et, de plus, on a coupé les radios et TV ainsi que l’Internet de RT parce que cela nous perturbait grave d’entendre et voir des infos différentes de celles qu’on nous bassine sans cesse ! Maintenant on continue de nous raconter n’importe quoi sans que nous puissions avoir d’autres sources d’infos… La dictatucratie est en marche ! Pour ce qui est des bagnoles, on arrive à la fin d’une époque. La majorité des gens s’en tapent les couilles ! Et quoique quelques vieux nostalgiques (comme moi qui vais en mai 2020 fêter mes 73 printemps) achètent encore en discutant des prix, la majorité des d’jeunes n’en ont rien à foutre.
L’affaire de l’Ukraine et les sanctions dantesques font que les oligarques liquident, cela entraine plus de gens à liquider eux aussi qu’à acheter. Pour ma part, j’ai ainsi acheté une DeTomaso Pantera à un Oligarque de St-Tropez pour 10.000 au lieu de 100.000. Notez qu’il n’y a personne qui m’en propose 20.000 ! Les gens ont peur, ils se cloitrent, se pissent dessus réciproquement et chient leurs haines entre-eux… Lisez mes chroniques pour en mourir de rire ! Maintenant je suis à la trace un autre Oligarque que pour la DeTomaso Pantera bleue layette, qui s’était fait fabriquer aux USA il y a 2 ans, un Prowler avec un Big Bloc Hémi Hellcat de 807 chevaux. L’affaire est simple ! Où il me le vend, où il risque que Tracfin lui prend ! J’ai proposé 20.000 parce que j’aime bien les Prowler’s et celui-ci particulièrement. Pourtant, la dernière fois que j’ai enroulé mes mains autour du volant d’un Prowler, j’ai manqué d’arracher les deux roues avant sur une saloperie de casse-vitesse. C’était il y a 3 ans… J’adore ce néo-Hot-Rod. Bien ! Bon ! D’accord ! Un peu de sérieux !
Un peu plus de 11.000 Prowler’s ont été produits entre 1997 et 2002, chacun étant tout à fait bizarre. Mais ce Prowler a été largement modifié aux USA par Abimelec-Design, et il a beaucoup plus à offrir qu’un modèle standard, de plus, il a l’air mauvais comme un Doberman qui fait la guerre à un caniche pour lui prendre son os. Les moches pare-chocs avant en laid plastique ont été supprimés, tout comme les ailes avant. Les phares ont également été modifiés, de même que les flancs de capot, et, le TOP c’est qu’il y a des échappements latéraux sur mesure ! Là c’est le panard total, façon Shelby Cobra 427S/C mélangé à un Hot-Rod… J’adore cet engin ! Les modifications se poursuivent à l’arrière grâce à la suppression des pare-chocs noirs standard et à l’installation d’autres feux arrière. Les jantes chromées sont également dans l’esprit Hot-Rod ! Exit-poubelle les jantes d’origine avec “gonflette” intégrée et système issu de la NASA pour contrôler la pression des pneus ! Hop ! Chiotte ! Que du bonheur !
De série, le Prowler quittait l’usine avec un V6 atmosphérique de 3,5 litres développant 253 chevaux à 6.400 tr/min dans les années-modèles ultérieures. Cependant, cette motorisation craignait-à-mort l’ennui. Il fallait un vrai bon gros V8 Big-Bloc dans c’te machine !!! Dans le cas de ce Prowler, un V8 Hellcat HEMI suralimenté de 6,2 litres qui pompe 807 chevaux et 650 lb-pi de couple, transforme la façon dont cette chose se conduit (enfin, pour le meilleur ou pour le pire, c’est-à-dire). Le Prowler est full aluminium, du capot en alliage au couvercle de pont en passant par les portes (venant de chez Mayflower-VehicleSystems) et jusqu’aux bras de commandes et aux articulations de direction (en Alumax), sans oublier le châssis et les traverses de renfort (de chezAlcoa). Pour raser encore plus, l’énorme attelle latérale sous le tableau de bord a été refaçonnée à partir de magnésium… et les collecteurs d’échappement en fonte d’origine du moteur ont été abandonnés en faveur de versions en acier inox.
Autre nouveauté quatre projecteurs Bosch “bug-eyed” dans un carénage. Les phares affleurants d’origine créaient un faisceau de crayon unique semblable à celui d’une Motobécane la nuit ! Enfin fini aussi la capote souple du fournisseur Dura Convertible Systems. Ce Prowler est équipé d’une capote mieux foutue en une pièce tendue et plus serrée, dotée d’un rétroéclairage intérieur et d’un dégivreur électrique. Pour abaisser le couvercle il faut d’abord détacher les deux loquets de pare-brise, puis tirer sur un levier qui libère une paire de broches de localisation intégrées dans le couvercle du coffre. Ensuite, hop ! on bascule le tout vers l’avant, puis on frappe sur un bouton jaune qui permet au coffre de s’ouvrir. Tout le bazar tombe dans un coffret. Cela semble complexe, mais l’ensemble du processus dure environ 35 secondes… et comme la capote est complètement cachée dans le coffre, aucun tonneau-cover n’est nécessaire. Le coffre, soit dit en passant, s’ouvre de l’avant vers l’arrière et mesure environ 25cms de profondeur sur une valeur horizontale (il faut en avoir un, de Prowler, pour comprendre), ce qui n’est utile que pour un “baise-en-ville-de-campagne”.
Dans le cockpit du Prowler on trébuche sur un tas de pièces d’entreprises familières. Les commandes des rétroviseurs latéraux proviennent de la berline Chrysler LH. Les poignées de porte intérieures sont celles de la Viper, tout comme les compteurs. Les commandes CVC proviennent de la Chrysler Néon et les grilles d’aération en plastique ont été arrachées d’une fourgonnette dont j’ai oublié le nom. La colonne de direction et la commande de clignotant proviennent toutes deux du Grand Cherokee. (Les barres de retournement apparentes au-dessus de chaque siège, vous devriez le savoir, ne le sont pas, ce ne sont rien de plus que des appuie-tête inconfortables.) Ce piratage interdivisionnel des pièces n’est pas une bonne chose vous jureriez que vous êtes à l’intérieur de n’importe quelle automobile moderne à prix moyen. Voyons.. Pffff ! Le changeur à six CD est situé derrière le siège passager, la lecture PRNDL est affichée en diodes électroluminescentes !
A l’intérieur, il n’y a que trois indices permettant de savoir que le conducteur est un vrai hors-la-loi : le tach d’automètre, le combiné d’instruments au centre du tableau de bord et un capot si haut que vous jureriez que vous êtes assis à l’intérieur d’une benne à ordures. Sans blague, après m’être mis à l’aise dans le siège en cuir, j’ai constaté que le panneau latéral de la porte n’était qu’à deux centimètres sous mon oreille gauche. Néanmoins, la visibilité est satisfaisante, en partie parce que vous vous asseyez droit et haut, et en partie à cause des grands rétroviseurs latéraux intelligemment tordus qui donnent un aperçu de ce qui se cache derrière la croupe large de cette voiture. (La voie arrière du Prowler est aussi large que celle d’une Ferrari F50.) Étrangement, ce que vous ne pouvez pas voir est le moindre millimètre du capot du Prowler. “Chaque gars qui conduit cette chose cloue d’abord un trottoir” m’avait dit l’ingénieur de développement Will Knudsen lorsque j’étais allé à l’usine aux USA essayer un des premiers Prowler’s. Il m’avait pointé du doigt le nez en plastique saillant de la voiture à 8cms au-dessus du tarmac en me disant que les canettes de bière restaient coincées en dessous. Quelle raquette !
La plupart des gens savent maintenant que d’origine le Prowler n’était pas “offert” avec une transmission manuelle. Pour atténuer cette omission flagrante dans un vrai Hot-Rod, Chrysler avait fait deux choses. Tout d’abord, à l’arrière du Prowler, la société avait installé une version retravaillée de la boîte-pont AutoStick quasi manuelle à quatre vitesses que l’on trouve dans l’Eagle Vision TSi. Deuxièmement, la transmission avait été programmée pour se déplacer brusquement et brusquement en toutes circonstances !!! Dans le Prowler en version d’origine, l’AutoStick devenait ainsi un outil particulièrement utile. Par exemple, si vous sélectionniez un rapport, la transmission maintenait ce rapport même lorsqu’on faisait claquer le moteur dans son régulateur d’arrêt de carburant de 6.350 tr/min. Ce que je faisais sans cesse.
Bon… Je vous emmène en balade ! Contact. Démarrage. Le moteur rugit instantanément tandis que l’aiguille se stabilise sur le régime de ralenti. Le couple de renversement du gros V8 de 6,2 litres secoue légèrement la voiture de gauche à droite à chaque pression sur l’accélérateur. Sur l’écran central, l’interface indique que le système de départ canon est activé. L’accélérateur est à fond, le frein fermement appuyé. Dès que la pédale de gauche est relâchée, le Prowler- Hellcat décolle instantanément dans un hurlement bestial. Le compresseur volumétrique siffle de toutes ses forces tandis qu’il gave le V8 en air frais. Le train arrière, dont les pneus saturent sous la charge des huit pistons, oscille de gauche à droite dessinant quelques virgules de gomme sur l’asphalte. Quelques secondes plus tard, l’accélérateur complètement relâché, la vitesse maximale permise dans la ruelle principale de St-Tropez est déjà atteinte… et je dois freiner “à donf” pour ne par m’envoler sur le pont d’un des yachts amarrés dans le mini-port… Bestial ! Trippant ! Mais aussi frustrant ! La décharge d’adrénaline n’aura pas duré longtemps, et pour cause. Les performances sont tout simplement hallucinantes.
Capable de passer de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, le Prowler est catapulté à des vitesses stratosphériques à la moindre sollicitation. Et il le fait avec une telle brutalité qu’atteindre les 200 km/h entre St-Trop’ et Cogolin est une simple formalité. Surtout qu’une fois que l’auto m’a collé dans mon siège au démarrage, la poussée demeure franche et continue, comme si la réserve de puissance et de couple était inépuisable. Le moteur prend peu de régime (moins de 6.000 tr/min), mais se rue vers la zone rouge avec enthousiasme. Il faut dire qu’avec 807 chevaux et 650 lb-pi, les chiffres sont éloquents. C’est tout le paradoxe qu’on éprouve lorsqu’on conduit ce Prowler pas comme les autres. Il donne des frissons à chaque accélération, mais fait grimper le compteur de vitesse si vite qu’il faut immédiatement relâcher la pression, sous peine de terminer la promenade avec les poches remplies de contraventions ou sur le banc des accusés dans un tribunal !
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Le Prowler Hellcat est capable de s’acquitter des tâches ingrates du quotidien lorsque la route est bien revêtue, le moteur se plie volontiers à une conduite coulée, son couple de camion n’ayant aucune difficulté à mouvoir le Prowler dès les plus bas régimes. C’est lorsque la route devient cassante que cela se complique, les suspensions sportives tapent durement lorsque la route est dégradée. D’autre part, quoique j’aaaaaadore les échappements latéraux, en roulant dans St-Trop et à Sainte-Maxime, j’ai regretté le fait qu’il n’existe pas de mode silence.
La sonorité du V8 est envoûtante quand on conduit de manière enthousiaste, mais on apprécierait quelques décibels en moins pour ne pas réveiller les morts quand on démarre la voiture au petit matin ou tard le soir. Il faudra aussi penser à prévoir un budget carburant conséquent. Lors de ma balade, la consommation moyenne s’élevait à 16,2 L/100 km. En ville, l’afficheur indiquait 25 L/100 km… ! À l’heure où l’écologie et la consommation raisonnable des ressources sont logiquement mis en avant, ce Prowler Hellcat prend un malin plaisir à brûler autant de carburant qu’un avion d’oligarque Russe en fuite du Tracfin et des sbires à Macron en faisant hurler de plaisir son gros V8.
En conclusion, sachez que ce bolide est mieux qu’un Hot-Rod-Muscle-car de la fin des années 1960. Oui on a toutes les peines du monde à faire passer la puissance au sol et il faut reconnaître que sa tenue de route est parfois aléatoire mais il procure des sensations véritablement uniques. L’oligarque voisin en voudrait 150.000 euros, mais comme va le monde, j’ai offert 20.000 € ! Ne m’écrivez pas de surenchère, je le garde !