Ford Hot Roadster’33 by Brizio /170.000$
Un Hot Rod de plus fait une entrée remarquée dans l’univers, c’est un Brizio… Waouwwww ! Trompettes, fanfares, feux d’artifice. Et voilà ! Il se fait tard. En fait, il se fait de plus en plus tard. Et je ne cause pas de l’heure, mais de la perception du présent. Nous vivons dans une sorte d’âge avancé. Où que nous regardions, il est toujours minuit moins cinq ou déjà dix heures. Le climat, la politique, l’économie et surtout la société, tout est en panne. C’est sans espoir.
Il y a les guerres aussi, leurs morts et estropiés à vie, sauf s’ils se dirigent vers le “paralimpisme-transgenriste” pour gagner des médailles plutôt que des balles et des bombes… Sans parler, bien sûr, du fait que tout allait mieux autrefois… Quoiqu’en réalité c’est faux. C’était même pire mais différent. Le bon vieux temps à distance c’est du sucre dans le café. En résumé : la fin est proche. Dans mon cas “faire” 25 ans de plus est une limite…
Même si c’est grosso-modo le même cas pour toutes et tous depuis 2500 ans, peut être 10.000 ans, va savoir…. Mais c’est à vous de décider comment vous y faites face. N’oubliez pas : glorifier le passé ne sert à rien. Le passé n’était ni universellement meilleur ni universellement pire. Le passé est le passé. C’est fini… Regardons l’avenir et s’il est nécessaire d’éradiquer pour faire de la place à d’autres, tapons à la tête. Personne n’est mort qu’on lui marche sur les pieds…
Waouwwwwww ! J’en ai pluche marre de trop de tout et du pas assez… Et dans mon réveil de ce vendredi 13 septembre 2024 (10 heures et 36 minutes du matin, vent et soleil à Saint-Tropez), voici un 33’Roadster by Brizio Street Rods qui se pointe, révisé, c’est-à-dire meilleur que les précédents, ou, en termes de philosophie historique, meilleur que dans le passé… Mais il en vient, donc c’est encore une vue de l’esprit. La barre avait été placée très haut.
Un coup d’œil à la fiche technique… et ma première pensée est : “Erreur de frappe” ! Forcément. 150cv supplémentaires que d’avant de quand on ne sait où, culminant à 650cv avec 800 Nm de couple ? Ce n’est pas significatif. Ce n’est pas la version révisée d’un impressionnant Hot Rod, c’est un déni du passé. C’est comme si ce Hot Rod pouvait crier : “Je ne me souviens pas du passé. Ça ne m’intéresse pas non plus ! Je l’ai effacé de ma mémoire. Je vis dans l’ici et maintenant”...
Cet engin repose sur un concept strictement traditionnel. Un moteur à combustion, un V8, installé sous le capot avant devant le conducteur, avec de l’air frais qui refroidit le radiateur qui refroidit le moteur, qui lui a pour fonction de chauffer… On ne voit pas ça très souvent de nos jours en Franchouille, un Hot Rod. Avec leurs looks extraordinaires, les Hot Rod’s ont toujours des physionomies extraordinaires. Brizio entre alors en en scène…
Il souligne que son entreprise a une longue tradition. Waouwwww ! La question est de savoir jusqu’où aller en dehors des salons et des supers concentres ou on donne des trophées aux plus beaux afin d’inciter à ce que d’autres tentent leur chance et fassent fonctionner la machine, celle à dollars… Plus de Hot Rod’s et Dragsters au Mans tels que je l’avais réalisé, de plus en plus de shows Chromes&Flammes en dehors de mon garage, un rêve…
Mais le Groupe Hommel en voulant tout régenter à finalement tout explosé et a implosé… Bye bye… Alors quoique caisse ? Rien, c’est maintenant à l’ancienne : “Tout est perdu fors l’honneur” : cette célèbre phrase est attribuée à François Ier (1515-1547), qui l’aurait écrite dans une lettre à sa mère, Louise de Savoie (1476-1531), après avoir été arrêté par les troupes de son rival, l’empereur Charles Quint (1516-1558), après sa capture à la bataille de Pavie…
(C’était en 1525). Ce fut une défaite pour François Ier, qui ne put s’installer de nouveau dans le duché de Milan, perdu en 1522. Le roi de France resta prisonnier un an à Madrid, jusqu’à ce qu’il signe le 14 janvier 1526 le traité de Madrid, très défavorable à la France, qu’elle rejeta une fois qu’il fut libéré. Cette phrase est en réalité : “Pour vous faire savoir comment se porte le reste de mon infortune, de toutes choses ne m’est resté que l’honneur et la vie sauve”…
La phrase avait été reprise, dans une version modifiée par Juan Antonio de Vera y Figueroa (1583-1658) dans une Histoire de l’empereur Charles Quint, dédiée à Marie-Thérèse d’Autriche (1660-1683), épouse de Louis XIV (1643-1715). Pierre Le Hayer Du Perron (1603-1680) traduit le livre et rend la phrase ainsi : “Tout est perdu sinon l’honneur”… Ben oui, avec moi, érudit, les textes ne sont pas soporifiques, sans doute pas à la portée de toutes et tous…
La forme sous laquelle cette citation est connue aujourd’hui est une création de l’historien Pierre Jean-Baptiste Legrand d’Aussy (1737-1800), dans un livre de 1779, Les Fabliaux : Non seulement il voulu, comme chacun sait (sauf vous, bande de customeux ex-nitrocéphales ignares), être armé chevalier des mains de Bayard ; mais il lui arrivait quelque fois de se faire peindre la barbe, et de se montrer ainsi à ses courtisans, habillé comme les preux de nos romanciers.
C’était une sorte d’Emmanuel Macron d’un autre temps… Brave et téméraire dans les lits à baldaquins, galant et magnifique dans sa cour, fourbe, avare, cupide, jamais fidèle à ses paroles, il n’avait que des défauts des anciens chevaliers. Il est probable que c’est à sa pétulance multi sexuelle qu’il faut attribuer la fatale journée de Pavie et les malheurs qui en furent la suite ; mais, c’est ce même esprit aussi qui dicta ce mot sublime : “Tout est perdu fors l’honneur”...
Il est des choses caractéristiques et mémorables qui reviennent et se répètent, pour l’enseignement des esprits attentifs, dans les échos profonds de l’histoire. Le mot de Waterloo : “La garde meurt et ne se rend pas”, n’est que l’héroïque traduction du mot de Pavie : “Tout est perdu, fors l’honneur”... Certes, mes comparaisons peuvent paraitre aussi douteuses que les personnages visés, mais j’ai la plume littéraire alerte comme certains ont le pénis de même…
Concernant ce Hot Rod, ceux qui le pilotent ne veulent plus en sortir, le sourire sur leurs visages est plus large que la portière, quoique l’identité reste assez incohérente. Et si j’en crois certains de la presse automobile, il y a de toute façon des choses à oublier. Je comprends que l’on regarde l’apparence et l’expression d’un Hot Rod comme un visage humain. C’est pourquoi le look (à défaut de design) est quelque chose qu’on lit dans mes articles.
Il va donc de soi que l’apparence et le caractère doivent aller de pair. Un point qui n’est pas toujours appliqué de manière cohérente, la philosophie d’approche ouverte fonctionne toujours étonnamment bien. Ce Hot Rod Brizio doit aller plus vite, toujours plus vite. Mon plan est simple : masquer toute excitation croissante par des accélérations et des freinages de plus en plus insensés, en espérant libérer quelque chose : la vérité et la tension…
Ou au moins un peu d’usure des pneus des roues arrière. Qu’attends-je-nous ? C’est l’heure du spectacle !Ce Hot Rod ne perd jamais le rythme. Tout cela pour le plaisir. Pas sérieux et pas du tout intentionnel. Se demander à ce stade à quoi ça sert peut être attribué comme le signe d’un comportement antisportif effronté, ou du moins d’un caractère douteux. Un peu plus de discipline à partir de maintenant. Parcourons un peu de terrain.
Peut-être que deux ou trois minutes au maximum se sont écoulées jusqu’à présent. Le temps d’une courte pause. Le son de ce V8 ! C’est une voix de cow-boy-concert-cognac, un peu enfumée, un peu sale, mais toujours agréable… Trois ou quatre virages rapides. Très fluide, tout se passe sans problème. Merveilleux. Le Hot Rod répond directement et immédiatement dans les virages. J’ai l’impression que les courbes sont de mon seul côté.
Comme un complice, pour ainsi dire. Quoi d’autre ? Etre encore plus alerte, encore plus excité, encore plus concentré. Un dialogue s’engage. Les nuances de la conversation sont bien sûr d’autant plus importantes. L’esprit de vitesse réside dans ce qui n’est pas dit, et non dans la ligne droite, comme le prônent les philosophes automobiles. Ce Hot Rod se situe aux limites du bon sens. La question est : où va tout cela ? Et qu’en est-il de la concurrence ? Hmm…
Elle appartient au passé ? Dommage. Alors… Tout devient petit à petit trop difficile à supporter. Trop de chaleur, trop de puissance, trop d’émotion. Quand conduire devient une folie, mieux vaut s’arrêter. Se garer et se rafraîchir. En nos temps de transition vers la mobilité électrique autonome, un super Hot Rod comme celui-ci, dotée d’un V8 rugissant, est l’antithèse de l’esprit du temps. L’antagoniste d’une saga de héros, dont le puissant moteur produit un son…
Ce son (ce bruit) rappelle une combinaison inquiétante de sexe, de culpabilité et de mort. En d’autres termes, magnifique ! Tout cela fait de sa conduite un événement quasi culturel et historique, construit par Roy Brizio Street Rods dans le sud de San Francisco, en Californie, en utilisant une carrosserie en acier de l’American Speed Company. Achevée en 2019, la voiture dispose d’un châssis personnalisé équipé d’une suspension indépendante aux quatre roues.
Elle provient de chez Kugel Komponents (ainsi que de freins à disques aux quatre roues)… La puissance provient d’un V8 Ford Racing 302ci associé à une transmission manuelle à cinq vitesses Tremec et à une partie arrière à changement rapide Winters. La voiture a été peinte en noir par Darryl Hollenbeck, et l’intérieur a été garni de cuir marron par Sid Chavers. Parmi les autres points forts de la construction, des jantes Budnik de diamètre décalé…
Mais il y a aussi une direction assistée électrique, une climatisation Vintage Air, des vitres électriques et des compteurs Classic Instruments. Produite par l’American Speed Company de Détroit, dans le Michigan, la carrosserie de ce Hot Rod Speed’33 est fabriquée en acier de calibre 18 et dispose d’un cadre de pare-brise intégré en acier inoxydable ainsi que de portes qui pivotent sur des charnières dissimulées. Sid Chavers a fourni la capote de cet exemplaire.
Elle intègre une lunette arrière CoolSlot et se range sous un panneau de tonneau à double charnière. Darryl Hollenbeck de Vintage Color Studio à Concord, en Californie, a appliqué la peinture noire, qui est accentuée par des touches marron le long de la ligne de caractère. Parmi les autres détails, les panneaux latéraux du capot à persiennes, les baquets de phares de la couleur de la carrosserie, les rétroviseurs latéraux doubles et un carter de sécurité arrière…
Il y a aussi une boîte de plaque d’immatriculation encastrée et des feux arrière “tunnelisés”. Les jantes Budnik mesurent 16 pouces de diamètre à l’avant et 18 pouces à l’arrière et sont finies en gris. Les pneus Michelin Defender sont respectivement de taille 205/60 et 265/65. Le châssis fabriqué sur mesure est doté d’ensembles de suspension avant et arrière indépendants Kugel Komponents avec des bras de suspension polis et des combinés filetés réglables QA1.
La puissance de freinage est fournie par des freins à disque aux quatre roues utilisant des rotors Wilwood de 12 pouces tout autour. Un système UniSteer-Electra-Steer assiste la direction à crémaillère. La sellerie en cuir marron a été cousue chez Sid Chavers Company et est complétée par des ceintures abdominales de couleur assortie et des tapis liés. Des porte-gobelets rétractables sont intégrés dans le coussin de siège inférieur, et ce n’est pas tout…
Le système de climatisation Vintage Air est doté d’un panneau poli à quatre boutons. La voiture est équipée de vitres électriques, et des leviers de déverrouillage pour le coffre et le couvre-tonneau sont intégrés dans le montant de la porte du conducteur. Un système audio compatible Bluetooth a été installé, et un panneau de câblage Racers Black-Box est monté sous le tableau de bord. Le volant de style banjo provient de chez Juliano’s… Waouww !
Il est monté sur une colonne de direction inclinable Ididit qui est peinte pour correspondre à la carrosserie et au tableau de bord. L’instrumentation classique se compose d’un compteur de vitesse central de 140 mph avec un tachymètre encastré ainsi que des jauges pour la température du liquide de refroidissement, la pression d’huile, le niveau de carburant et la tension de sortie. Le compteur kilométrique mécanique à six chiffres indique 1.700 miles.
Le coffre recouvert de moquette est doté d’un bouchon de réservoir de carburant poli et d’un couvercle gainé de cuir pour une batterie Optima Red Top. Le moteur Ford Racing 302ci V8 est équipé d’un carburateur Edelbrock ainsi que d’un couvercle de filtre à air à ailettes et de couvercles de soupapes. Les collecteurs revêtus s’écoulent dans un système d’échappement double. La transmission à cinq vitesses est une Tremec avec un différentiel Winters.
Le Hot Rod est immatriculé aux USA comme un Ford Roadster de 1933 #566337 VIN#. Il vous suffisait de sortir 170.000 euros ce 17 septembre 2024 de votre coffre-fort et de prévoir en sus les taxes d’import en France qui seront suivies d’un tas d’aventures hors du commun et d’un reportage avec vous indiqué comme étant “Le Super Héros de l’année en Franchouille 2025”… (le temps que le Rod arrive et que soient réalisées les formalités)…