37’Chevy Business Coupe : De tout un peu…
“On greffe de tout aujourd’hui, des reins, des bras, un cœur. Sauf les couilles. Par manque de donneur”… c’est de Jacques Chirac… Pour ma part, je ne suis pas Présidentiel comme il l’était, mais j’écris sur presque tout ce qui a non pas des couilles, mais des roues et ce depuis mes 10 ans, mais les charriots de supermarché ont aussi des roues/roulettes, tout comme certaines poubelles et autres ustensiles ménagers comme les aspirateurs… Ouaisss, j’ose tout !
Là, je n’en écrit rien sauf si un besoin superposable m’amène à considérer que certaines Ferrailleries et Porscheries sont des poubelles sur roulettes… Pourquoi ? Parce qu’elles se comportent comme telles avec de surcroit leurs vendeurs et réparateurs escrocs minables qui font la retape pour les fourguer comme des putes… Donc, à ne considérer et parfois déconsidérer les engins avec des roues où des roulettes, je me retrouve à la peine d’en écrire…
J’ai donc envoyé une part de mon moi-même pour essayer/tenter “de faire le job” de l’écrit vain qui collecte… Là-dedans se découvrent des déchets et des pépites d’or et d’argent et parce que s’évertuer à conduire toujours des Porscheries et des Ferrailleries finit par devenir quelque peu monotone et à me classer comme étant officiellement un agent de collecte des ordures voire un professionnel de la gestion des déchets.
C’est le cas des journaleux automobiles qui sont obligés d’y passer, mais ils le font comme aller aux putes dans le but de passer un “bon moment” en agitant leur stylo/pénis comme un cheval sa queue… Notez que maintenant qu’il s’agit d’utiliser les textes préparés d’avance par les ceusses des “relations publiques” qui ne sont en aucun cas des “relations humaines”, mais commerciales, visant les pubs associées, ils sont de fait des “évacuateurs d’opinions divergentes”...
C’est aux fins de contribuer au consumérisme dans le bonheur du “politiquement-correct”... Notez que ce genre de presse ne fonctionne plus comme avant, la presse s’est suicidée dans des millions de tonnes de déchets littéraires. Les rats règnent (mais n’oublions pas que certains pigistes y travaillent dur comme les Castors, avec leur queue !)… S’il y a une certaine survivance du style Bellu père et fils et autres, c’est en partie grâce à eux. Mais comment en est-on arrivé là ?
Eh bien, ce fut facile, les éditeurs qui cherchent de l’argent partouze ou c’est possible prennent n’importe quel idiot qui se présente au hasard, même pour un seul texte qui ne sera même pas payé. Toujours de bons arguments en explications vaseuses. Au final, comme c’est ça ou la crève des petits boulots minables, il n’y a aucun moyen pour eux de dire “non”. Dans mes randonnées en terres hostiles, je rencontre souvent divers égarés et ils n’osent rien expliquer…
C’est souvent parce qu’on leur a également dit que je n’avais pas peur d’entrer en contact avec des ordures, voire avec la crapulerie en général, pour en tirer des articles explosifs mettant à jour les réalités, ce qui a peut-être quelque chose à voir avec les pensées qui me trottent constamment dans la tête… Le poids des crimes perpétrés par les fabricants de merdicités n’est pas le problème, l’important est la coordination des saloperies et de ne pas trop dévier du but…
Celui qui est de réaliser un “papier”. Ce qui n’est pas sans conséquences pour leur poignet droit (celui généralement utilisé pour masturber les neurones du public crétin). Cela les fait aussi avancer dans la vie en serpents venimeux. Leurs rêves sont les mêmes scènes juxtaposées mettant en scénario une belle dans la quarantaine avec un regard lascif qui se pâme de leurs exploits automobiles. Une voiture de sport différente deux fois par semaine pour des essais.
Le délai de prescription est désormais dépassé. Revenons au présent… Je peine à continuer ce texte. La sueur coule de tous mes pores. Mon lectorat a compris que ça ne sert à rien de vider les poubelles merdiatiques. Et puis, ce sont leurs déchets qu’on leur enlève, leurs sources d’inspiration. Parce qu’il n’y a plus d’avenir dans le journalisme. Le journalisme est dans un état aussi mauvais que celui de Porsche il y a une trentaine d’années…
Oui, quand ils étaient sur le point de fermer boutique à Zuffenhausen. Vous aviez oublié la déconfiture ? La différence, c’est que le bon journalisme de qualité, ne sait survivre à jamais. C’est fini. Chaque jour, un journaliste est licencié. Plus personne ne lit les journaux, ni les magazines bourrés de pubs/putassières. Même les vieux préfèrent regarder sans réfléchir leur smartphone que de continuer à être témoin du déclin.
Si j’étais allongé sur le canapé de Freud je dirais pour alimenter une discussion psychanalytique hors de prix, que j’aurais du devenir un “Nettoyeur de scènes de crime”… un métier d’avenir. Des gens qui enlèvent les traces de sang et autres saletés après un crime. Un métier sûr, et en progression. Quoique de tapoter mes texticules couillus dans ChromesFlammes/GatsbyOnline, j’ai l’impression de pouvoir suivre le rythme et que ma coordination s’améliore de jour en jour.
Comme j’ai des doutes, je jette un œil sur les autres écrans de mon ordinateur. Je le savais, il y a là des incroyablement jeunes, incroyablement beaux et incroyablement prospères. Attendez un peu, leur dis-je ! J’entre dans l’écran, les temps ont changé, mais on me demande si c’est bien moi qui écrit si cool et déjanté concernant des bagnoles géniales. Du coup, je me remets à tapoter… Putain, qu’est ce qu’on se fait chier avec des Porscheries et Ferrailleries…
J’en reviens aux Hot Rod’s… Lorsque le nom de votre magasin est “Killer Hot Rods & Customs” (KHR&C), et que vous vivez à Arlington, au Texas, il ne fait aucun doute que vous allez construire des Hot Rods scandaleux et pas transformer une Aronde en Omlet Baveuzzz… Putain ! Une apparence distinctive, beaucoup d’expertise et une puissance abondante. C’est le cas du coupé d’affaires Chevrolet’37 que vous voyez en illustration de cet article.
Il appartient à Rich Schwartz du New Jersey. Un moteur V8 LS3 alimente cette Chevy Coupe de 1937 avec des collecteurs d’échappement Hooker… Rich a trouvé ce coupé d’affaires Chevrolet 37 sur eBay et il n’a pas fallu longtemps pour que lui et sa femme soient les fiers propriétaires d’un Bowtie V8 de 572ci et 700cv. Il a acheté la Chevrolet à un client Nick Ryan et à Kevin Penhaker de KHR&C, et la voiture est ensuite retournée au New Jersey.
Notez qu’au cours de ses presque huit années d’activité, KHR&C a produit un certain nombre de superbes constructions. Le moteur V8 572ci qui est un monstre, était à carburateur, mais une fois équipé d’un système d’injection électronique Don Hardy, puis doté d’un système de courroie serpentine, de collecteurs d’échappement Hooker qui traversent des tuyaux en acier inoxydable de 3 pouces recouverts de céramique jusqu’à une paire de silencieux.
L’une des astuces a été d’utiliser des cache-soupapes Chevrolet vintage avec le populaire script Chevrolet peint pour correspondre à la carrosserie. Le filtre à air satiné est également d’apparence vintage et achemine l’air vers le corps de papillon Holley Terminator qui fait partie du système d’alimentation en carburant et de gestion du moteur. La connexion au reste du système électrique est réalisée grâce à l’utilisation de la batterie Optima RedTop dans le coffre.
Elle est chargée par un alternateur Powermaster qui transmet sa puissance à travers un faisceau American Autowire positionné par le personnel KHR&C… Garder autant de puissance au frais incombe à un radiateur Walker en aluminium personnalisé avec un ventilateur SPAL électrique et une pompe à eau Edelbrock. Ce bloc est associé à une transmission manuelle à 6 vitesses TREMEC T56 qui utilise un hydraulique à double embrayage McLeod RST Stage 2.
Mais aussi un réservoir Wilwood et un levier de vitesses d’aspect vintage. Les plaquettes des pédales de frein et d’embrayage sont de chez Lokar, tout comme l’accélérateur. Les disques d’embrayage à doublure organique offrent un engagement en douceur, ce qui en fait un embrayage idéal pour plus de 800cv. À partir de là, la puissance est transférée via un arbre de transmission de 3-1/2 pouces de diamètre à l’arrière Ford de 9po au rapport de 3,73.
Tout cela repose entre les longerons de châssis. Les freins Wilwood Dynalite sont complétés par un double maître-cylindre. Des conduites de frein en acier inoxydable relient le freinage avant et arrière. On trouve également dans les coins des amortisseurs à ressorts hélicoïdaux Strange Engineering. Tout cela repose sur un ensemble de jantes en billette Circle Racing, en 18×8 et 20×12 et enveloppées de pneus Continental 225/45ZR18 et 295/45ZR20.17.
L’intérieur est entièrement personnalisé avec un moteur Speedway, une colonne de direction et des jauges d’instrument classiques. À l’intérieur, vous pouvez voir l’influence “large” du Hot Rod en comparaison du Coupé d’affaires de la fin des années’30. Le tableau de bord d’usine a été modifié par KHR&C et à partir de là, équipé de compteurs Classic Instruments, d’un système de climatisation Old Air Hurricane avec commandes cachées…
La colonne de direction est en acier inoxydable poli Speedway Motors Hot Rod surmontée d’un volant Banjo et d’une chaîne stéréo Bluetooth Retrosound avec haut-parleurs avant et arrière Infinity. Les sièges intérieurs sont très ‘business-like’, avec des sièges baquets de course individuels personnalisés rembourrés par Delgado’s Upholstery & Trim Shop, ils ont également reçu le feu vert pour le reste de l’intérieur et du coffre.
Regardez de plus près les rehausseurs de siège, les curseurs de siège réglables individuels ont été fabriqués par KHR&C. Les sièges baquets de style avion attirent l’attention et ils mettent vraiment en valeur la nature professionnelle de l’intérieur. Il n’y a aucun doute sur l’apparence extérieure agressive de ce coupé d’affaires Chevrolet’37. Néanmoins, c’est l’effort méticuleux consacré à la carrosserie et à la peinture (basée sur une couleur PPG personnalisée).
L’ajustement et la finition et le soin général apporté à l’apparence extérieure et à la posture du Hot Rod le distinguent vraiment. Il est à noter que c’est toujours la façon dont un Hot Rod est remonté/Assempné/préparé qui lui donne son aspect durable. Vous devez prendre du recul et convenir que KHR&C, sous l’œil vigilant de Ryan et Penhaker, ont réussi leur coup… Ca me donne envie de continuer. Et vous d’en faire fabriquer un ? Non ? Ahhhh l’Europe… Pffff!