Hot Roadster Ford’33 V8 430ci 871 Blower Donovan
Je vous informe, encore, en avoir ras-le-bol des descriptions kilométriques de ce que chaque proprio indique concernant la construction de leur Hot Rod ou autre Kustom, assorti d’un listing des pièces et fournisseurs. C’est une pratique typiquement américaine destinée à monétiser ces mentions… Si aux USA c’est “dans les mœurs”, en Communauté Européenne le business se joue en retours sur dons, généralement au profit du président Ukrainien qui ristourne…
Mais plus généralement ce business “donnant/donnant” avec pubs payantes, pour les bagnoles atypiques comme les Hot Rod’s, ça ne fonctionne plus, parce que la “presse papier” s’est effondrée par désintérèt des “redites”, qu’il n’y a donc plus de publicités, donc adieu aux retours sur “investissements”. Il y a ainsi moins de lecteurs/lectrices, voire plus du tout… En plus, des lois liberticides ont été édictées qui ont amplifié le désintérêt et changé les habitudes.
Si aux USA les Hot Rods font partie du folklore, en Communauté Européenne, plus grand monde ne se lance dans la construction de Hot Rod’s puisque les lois liberticides interdisent les modifications structurelles et tout ce qui est “hors-normes”, les CT veillent à ce que plus rien ne passe et les “Sévices de police” appliquent ce qu’on leur dit et impose. Et on leur a dit et imposé d’agir que s’en était terminé du Tuning et des modifs structurelles quelles soient-elles.
Bref l’insouciance d’avant fait place à rien alors que le monde part en guerres. Et, me concernant, j’œuvre en presse numérique depuis le second millénaire car la presse papier automobile est devenue un gouffre financier sans fond, dans lequel les plus grands sont tombés. “Mon bon plaisir” étant de tapoter mes vécus, et cela depuis les Sixties du précédent siècle, je continue, mon lectorat restant heureux de me lire avec la même verve sauvage que dans mes mag’s…
Les fameux Chromes&Flammes, des anciennes années d’il y a presque 50 ans sont maintenant du “Nostalgia d’Avant-Garde” pour des d’jeunes de 20 ans d’alors qui ont entre 60 et 75 ans actuellement… C’est de vous dont il s’agit, mes Popu’s… Nous sommes les vieux aventuriers d’une lsorte d’Arche perdue qui serait “remasterised” comme “Rebel Moon” en version Cut/éditor, qui se regarde sur Netfix en deux épisodes de 3 heures. Je ne dois pas loin de la fin, aussi…
Tout ceci écrit, Rebel Moon c’est Géant, Kolossal et Génial, tout comme le dernier MadMax, le dernier Alien, aussi… C’est tout ça et leurs techniques, qui me rendent enragé de devenir vieux… Je râle… Comme je suis de Kulture Hot Rod, j’y continue en publiant ce que je ressens et aime, le reste aux chiottes… D’où mes rages de devoir supporter les vieux schémas comportant le listing des pièces et des modifs qui sont tous pareils, mais ancré dans les habitudes USA…
Dennis Varni, de Monte Sereno, en Californie, est le créateur/proprio du Hot Rod vedette de cet article et s’il n’est pas étranger aux Hot Rod’s et que cela ne le dérange pas de les conduire aussi bien de l’autre côté de la rue, que dans un lac salé situé à 1.000kms, voire dans un pays étranger qui pour un Hot Rodder Yankee se limite au Canada voire au Mexique, ce n’est pas dans l’esprit d’une exploration de Mars… Non, c’est au stade primal de la répépépépétition…
Cela consiste à montrer son Hot Rod aux éberlué(e)s et gagner des coupes/trophées en fer blanc de “l’America’s Most Beautiful life”… Ce n’est que pour la perpétuation des braves qui suivent le mouvement comme celui des convois de colons qui exterminaient les natifs indiens pour s’approprier leur terres, tout en saluant le drapeau étoilé et remerciant leur dieu. Maintenant leur descendance prétend que le Hot Rodding fait partie de l’ADN Yankee… Yeahhhhhh !!!
Il a fallu huit ans à Dennis Varni pour construire son Ford Roadster de 1933 qui a, en faits et réalités, été réalisé contre des USDollars, par Steve Moal de Moal Coachbuilders à Oakland, en Californie… Dennis est un carrossier qui s’est lancé dans le Hot Rodding pour s’en faire un job qui nécessite un suivi sans chi-chis pour perpétuer le business. Tous les mêmes sont des artisans de référants aux plus connus comme Boydd Coddington et Chip’Foose.
Il construit des Hot Rods dans l’espoir de remporter des prix qui vont leur apporter des clients. Il y a maintenant une hiérarchie des récompenses et l’AMBR est un des concours avec prix qui portent les renommées à travers les USA…. Le Hot Rod vedette de cet article a été réalisé pour tenter de gagner l’AMBR en 2012. Ce n’est pas d’hier, je sais, mais je publie un article à la fois… Donc en en faisant une vedette, j’en arrive à la fameuse liste des pièces et fournisseurs…
J’exècre tout cela qui devient routine… Pont Ford 9po en 3,26… Différentiel Traction-Lock Tremec TKO 600… Un quatre bras triangulé avec des amortisseurs hélicoïdaux Strange et des freins Wilwood de 12po avec étriers Dynalite à quatre pistons… On peut trouver plus de savoir-faire en matière de suspension à l’avant, sur la base d’un essieu à poutre en I percé et abaissé Super Bell qui est entouré de barres de torsion Schroeder fabriquées dans une unité chez Moal.
Les extrémités de l’essieu sont équipées d’axes Ford 1948 d’origine, de freins Wilwood de 12po et d’étriers Dynalite, d’amortisseurs à culbuteur Strange montés à l’intérieur et d’une barre Panhard coulissante centrale fabriquée par Moal. Le système de freinage est mis en service par l’intermédiaire d’une pédale construite par Moal qui fait fonctionner le maître-cylindre à double réservoir (et l’embrayage hydraulique équipé d’une soupape d’hélice Moal)…
La direction assistée est assurée par un boîtier de rapport 12:1 de chez Tommy Lee. Le châssis qui maintient les suspensions avant et arrière a commencé sa vie comme un ensemble de rails de 1933, mais à partir de là, le personnel de Moal a soudé des plaques pleine longueur et des traverses tubulaires. Aux coins se trouve une combinaison de quatre jantes à rayons Borrani de 15 pouces enveloppées de caoutchouc Goodyear Eagle mesurant 185/60-15 et 235/70-15.
e cette narration express est plus que suffisante… Une fois que le personnel de Moal (le grand bénéficiaire) a terminé les heures de carrosserie, la tôle a été recouverte de bleu foncé PPG. Accentuant la teinte bleu profond, des phares en métal Marcel et des feux arrière fabriqués par Moal (sic resic !) avec des lentilles Chrysler. Pffffffff ! Une grande attention aux détails montre des pare-chocs tubulaires avant et arrière, fabriqués par Moal…
Par contre le vernis brillant a été appliqué par Sherm’s Custom Plating… C’est court et net… Pas plus… À l’intérieur du roadster se trouve un tableau de bord récupéré d’une Lincoln (tout en acier) avec une boîte à gants latérale pour le conducteur et un insert de moteur Lincoln qui abrite les compteurs… L’aspect vintage prime tout. La chaîne stéréo est une Autosound Secretaudio SST avec des haut-parleurs avant et arrière Alpine et un amplificateur.
Une caractéristique intérieure distinctive est le volant Dennis Crooks.Ken Nemanic, de Vintage Auto Upholstery, s’est également occupé des panneaux de porte et de protection et de la moquette, et a cousu l’intérieur en cuir bleu complémentaire. Dennis Crooks est un gars de voiture par définition. Il est à l’aise avec le fer fabriqué aux États-Unis ou en Europe et aime la compétition, peu importe le continent ou que ce soit sur des routes pavées ou des marais salants.
C’est sur cette poésie que je termine cet article. La vie est en fait bonne et belle. J’en termine là en me repositionnant derrière ma muraille protectrice comportant tout un arsenal d’autodéfenses mis en place, pour secourir ma fragile intériorité composée d’ironies amères ou mordantes, sarcasmes cinglants, remarques cyniques, moqueries malicieuses et humour noir, résumant l’échantillonnage de ma fameuse ironie subjective…