Quel avenir pour les Hot-Rod’s T’Bucket’s ?
Quel avenir pour la presse automobile ? Quel avenir pour les magazines de voitures anciennes ? Quel avenir pour GatsbyOnline ? Quel avenir pour SecretsInterdits ? Quel avenir pour Chromes & Flammes ? Quel avenir pour les Hot-Rods ? Quel avenir pour les Hot-Rod’s T’Bucket’s ? Quel avenir pour les Kustom-Cars ? Quel avenir pour les Vans ? Quel avenir pour les automobiles de luxe ? Quel avenir pour les moteurs thermiques ? Quel avenir pour les limousines ? Quel avenir pour les Supercars ? Quel avenir pour les Hypercars ? Quel avenir pour les mini-cars ? Quel avenir pour les patins à glace ?
Quel avenir pour les trottinettes électriques ? Quel avenir pour les vélos ? Quel avenir pour les tricycles ? Quel avenir pour les pédalos ? Quel avenir pour les courses automobiles ? Quel avenir pour la clé de 12 ? Quel avenir pour la direction assistée ? Quel avenir pour le rétro ? Quel avenir pour le futurisme ? Quel avenir pour les dragsters ? Quel avenir le gaz liquéfié ? Quel avenir pour l’essence sans plomb ? Quand est-ce qu’on mange ? Quand est-ce qu’on peut aller pisser ?Quand est-ce qu’on peut aller baiser ? Quand est-ce qu’on touche le jack-pot ? Quand est-ce que ceci se termine ?
Voilà l’objet de la réunion de travail de la rédaction…. Il nous reste 72 milliards de milliards de milliards d’années à vivre. Si mes calculs sont justes… L’univers n’est pas éternel, les scientifiques disent que notre planète va finir par disparaître à un moment donné et qu’il en sera de même pour le reste des galaxies, des constellations, des étoiles et des planètes qui nous entourent. Les adeptes de la science-fiction l’ont dit et ont fait d’innombrables prédictions, les ressources vont s’épuiser, le soleil va cesser de briller et finalement tout va s’arrêter.
Pour certains cela se produira par le biais de catastrophes naturelles, pour d’autres à cause d’une maladie dévastatrice (comme dans “Le Fléau”, le roman apocalyptique de Stephen King) ou encore d’une explosion nucléaire super destructrice, mais, en fin de compte, ce ne sont que des spéculations et des théories qui, en partie, ont été créées pour nous forcer à ouvrir les yeux et à prendre soin de l’univers. En réalité, personne, même la science n’a les réponses que nous cherchons. Dans cet univers, même l’infini n’est pas infini, en termes de durée de vie.
On pense que l’univers est sans fin et qu’il s’étend sur des milliards de kilomètres dans toutes les directions (ce qui est un concept que nous ne comprenons pas entièrement), mais tout ce qui s’y trouve a une durée de vie et tout finira un jour par s’éteindre. Quand aura lieu la fin de l’univers ? Selon un nouveau modèle théorique, il existe un comment et un quand pour la fin de l’univers et, avec cela, de notre planète, qui prendra sans aucun doute fin avant que le reste de l’univers ne s’éteigne, lorsque cela arrivera, l’univers deviendra un peu triste et froid, il y aura un vide absolu et le silence et l’obscurité régneront.
Ce sera soit terrifiant soit apaisant), l’univers atteindra un âge où les étoiles naines blanches perdront leur éclat et deviendront des naines noires, qui finiront par exploser sous forme de supernova. En raison de l’expansion de l’univers, le moment où cela se produira sera celui où tout sera tellement dispersé qu’il sera impossible qu’un de ces phénomènes soit visible depuis le reste des coins de l’univers, c’est-à-dire que si cela se produit avant que notre planète n’atteigne sa fin, nous ne le saurons que lorsqu’il sera déjà trop tard.
Le premier événement d’une explosion de naine noire pourrait se produire dans 10 × 1100 ans, ce qui marquerait le début de la fin de l’univers, mais, tous ceux et celles qui s’interrogent gr-ace à ce texte seront morts d’ici là. À ce moment et jusqu’à l’explosion de la dernière naine noire, la vie de l’univers prendra fin, et tout ce qui y a jamais existé sera considéré comme mort et inactif, laissant une obscurité et un silence total. Il ne s’agit évidemment que d’une théorie scientifiques pour trouver la réponse, grâce à laquelle des équipes d’experts vont chercher à comprendre ce qui se passera lorsque l’univers se terminera.
Quant à la fin de notre planète, il n’y a pas de date exacte, bien que le calendrier maya semble dire que ce devait être en 2020, il y a trois ans ! Mais les experts nous ont déjà dit et répété que le changement climatique et la pollution pourraient causer notre fin. Et, pour ceux qui ne le croient pas, une étude nous assure que notre planète était déjà à court de ressources naturelles pour 2020… D’Armageddon à Extinction Rébellion, l’histoire de la fin du monde est un succès socioculturel. L’apocalypse a été prédite près de 200 fois lors des deux derniers millénaires, soit environ une fin du monde tous les dix ans…
Pour ce qui est de la fin des Hot-Rods, je m’interroge, car j’aime a comparer l’état d’esprit et les réponses apportées sur ce sujet ! Force m’est de constater qu’une interrogation crée des réponses qui deviennent ce que nous en faisons dans la limite de ce que nos capacités cognitives permettent ! En parcourant divers forums, j’ai découvert un engouement massif pour les “Hot-Rods”, régulièrement cités, donc je m’interroge d’autant plus concernant les Hot-Rods.
Aussi étant ouvert d’esprit, je me tourne vers vous, me disant que vous avez peut être un regard plus ouvert pour éclairer cette interrogation.
Sous un angle différent ce serait mieux ! Oui, mais lequel ? Un lecteur assidu a répondu à mon angoisse : “Les années 50, aux Etats-Unis, sont marquées par l’explosion des teenagers. Les adolescents des classes moyennes ont pas mal d’argent de poche et ils veulent le dépenser. L’automobile est très présente dans cet univers à la fois très conventionnel (l’après-guerre est puritaine) et un peu rebelle. Tout un genre cinématographique met en scène de jeunes gens au volant de bolides. C’est le cas du film “Hot rod girl”. Discourez-en, car la customisation, aux Etats-Unis, est contemporaine de la production en série”….
Gonfler sa Ford T se faisait déjà dans les années 1910 et suivantes. Néanmoins, il fallu attendre la fin des années ’30 pour voir un mouvement structuré, avec ses codes, ses habitudes, ses héros, etc. Dans les années ’50, ces bandes de Californiens, un peu marginaux, qui roulaient à tombeau ouvert, effrayaient. Henry Gregor Felsen, modeste écrivaillon, qui du coup rédigea “Hot-Rod”, en 1950. L’histoire qui se trouve déjà dans un article publié sur Gatsby il y a quelques années parlait d’un jeune Hot-Rodder, témoin de la mort de ses deux amis lors d’un run sauvage. (Henry Grégor Felsen… – Gatsby Online)
Suite à cela, il voulait éduquer ses congénères sur les dangers de la vitesse. Sous prétexte de dénoncer les dérives du Hot-Rodding, Felsen fit un descriptif minutieux du milieu, des voitures, etc. Devant le succès de l’ouvrage, il en rédigea à la chaine. Nombre d’adolescents ont découvert le Hot-Rodding grâce à lui. Et à Oakland, un lycéen du nom de Clinton Eastwood Junior alla jusqu’à s’offrir un Ford ’32 et un blouson en cuir… 6 ans plus tard, Nacimera Production voulait tourner des séries B pas chères et faciles à vendre, notamment pour les Drive-in. Son premier film est “Hot-Rod-Girl”. (1 clic pour voir le film)
L’histoire parlait d’un jeune Hot-Rodder, témoin de la mort de son frère lors d’un run sauvage. Suite à cela, il voulait éduquer ses congénères sur les dangers de la vitesse. La réalisation était confiée à l’ultime tâcheron, Leslie H Martin. C’est (il est toujours vivant) un véritable stakhanoviste de la caméra. Rien que pour la TV, il a réalisé des épisodes de Batman, Wonder Woman, Mission : Impossible, Cannon, L’homme de fer, Mannix, L’homme qui valait 3 milliards, Super Jaimie, Dallas, Huit, ça suffit, C.Hi.P.S., Arnold & Willy, Supercopter et cette petite merveille ! La tête d’affiche, c’est John Smith, alias Jeff Northrup.
Pendant 79 minutes, il se prend pour Calimero. En 1955, on lui aurait préféré un simili-Marlon Brando. Mais avec le recul, son personnage fragile, complètement passif, est assez moderne. A ses côtés, Lori Nelson, alias Lisa Vernon. Contrairement à ce que le titre suggère, elle n’a pas de Hot-Rod. Elle n’est que la copine de Northrup. Mark Andrews est Bronc Talbott, le rival de Northrup. Il est beau, friqué, arrogant et conduit une T-Bird (NDLA : en fait, la voiture personnelle de Nelson.) Bref, c’est un méchant, avec la subtilité d’un bollywoodien. Et, il y a Chuck Connors, qui interprète le détective Ben Merrill.
Cet homme de loi est sévère, mais juste (gag !). C’est une figure paternelle, qui mesure une tête de plus que les jeunes. La magie d’Hollywood, c’est que le même acteur jouera le petit vieux rabougri de Soleil Vert, 20 ans plus tard… On se croirait dans un épisode de Happy-days post-saut du requin. Les quatre acteurs font ce qu’ils peuvent pour tenir le film à bout de bras. Le budget est indigent. Au point où l’appartement de Northrup se limite à un coin de décor. Les autres acteurs (dont la bande de Northrup) ont au maximum 3 lignes de dialogues. Quant aux scènes de crash, elles sont sous-entendues par bruitages !
Mais aussi via des fondus “au noir”. Mais comme c’est un film ancien, en noir et blanc, ce dénuement n’est pas aussi criant que d’habitude. “Hot-Rod girls” montre donc peu de scènes de voitures. La production préférant filmer Northrup en train de pleurnicher et Talbott faisant le dragueur de supermarché auprès de Nelson. La bande de Hot-Rodders est assez réaliste. On était malgré tout dans une époque conservatrice. Vu de maintenant, ils semblent sorti d’un épisode d’Hélène et les garçons : des jeunes qui boivent des milk-shake et écoutent du be-bop. Dire qu’à l’époque, ces gens faisaient peur…
L’accroche promet de la baston, des “chicken-race”, de la musique noire et du sexe entre gens même pas mariés. Nacimera n’hésitait pas à faire du racolage actif. Il y a du y avoir des déçus… De toutes façons, en 1956, la plupart des teenagers allaient surtout dans les drive-in pour y chercher de l’intimité… Ils se fichaient bien de ce qui passait à l’écran. Et ça a suffisamment marché pour qu’en 1957, Edward L Cahn tourne un clone, Dragstrip girl, avec Tommy Ivo (qui hasard ou coïncidence, était un vrai Hot-Rodder.) Il y eu aussi Hot-Rod rumble (1957), Hot-Rod gang (1958) et bien plus tard, Hot-Rods to hell (1967.)…
On pourrait parler de “Felsen-ploitation” ! Nacirema a disparu depuis longtemps et le film est dans le domaine public. Tout ces films sont à visionner dans la section Cinéma de GatsbyOnline… (Vidéos – Gatsby Online)… Il y a beaucoup de choses que nous ne voyons plus autant qu’avant : cabines téléphoniques, cartes routières, cendriers McDonald’s, et Hot-Rod’s Ford’T Bucket. Peu importe les trois premiers articles, mais où sont les Hot-Rod’s T’Bucket qui étaient partout aux USA il y a quelques décennies ? Peut-être que le fait que nous ne les voyons plus autant qu’avant nous rend plus excités à en découvrir.
Celui qui illustre cet article à la saveur rétro des précédentes années, très différents mais finalement très similaires, et de plus en plus sont de retour, c’est exceptionnel de constater aux USA un retour au Hot-Rodding traditionnel. La Ford Model ‘T a fait ses débuts en 1908, ce qui est assez ancien en soi (sic !) mais vous devez également vous rappeler qu’il n’y avait que 20.000 routes pavées aux États-Unis à l’époque. Cela fait apprécier à quel point cette voiture était révolutionnaire pour pouvoir gérer toute cette folie routière tout en restant d’un prix abordable pour tout le monde.
C’est surtout la voiture qui a changé le processus d’assemblage des véhicules Ford et celui du monde de l’automobile. Ford a inventé la première chaîne de montage mobile, et cet assemblage simplifié des 3.000 pièces du modèle T, en le divisant en 84 étapes distinctes effectuées par des groupes de travailleurs alors qu’une corde tirait le châssis du véhicule sur la ligne, a marqué le départ de l’ère industrielle. Les 12 heures nécessaires à l’assemblage des Ford’T sont passées à 1 heure avec cette nouvelle procédure, qui a ensuite été transmise aux consommateurs sous la forme d’une voiture beaucoup moins chère.
Ford construisait un modèle T toutes les 24 secondes. Ce qui nous amène au 26 mai 1927. C’est dans les livres comme la fin de la production de la Ford’T, avec la 15 millionième et dernière voiture sortant de la chaîne de montage. Blâmez toute la concurrence des autres constructeurs automobiles qui avaient démarré au milieu des années 1920 et blâmez également Ford de vouloir faire quelque chose de différent. Le Roadster Ford Model T’Buckey ’27 appartient au constructeur Bill Jagenow, qui possède également Brothers Custom Automotive à Troy, Michigan. Il est propriétaire de ce Hot-Rod depuis plus de 20 ans.
Au fil des années, ce Hot-Rod’T Bucket a subi quelques améliorations et reconstructions. Il est retourné à l’Autorama de Detroit 2016 dans l’état que vous voyez ici. Huit ans auparavant, Bill avait la voiture dans les salines de Bonneville, où elle a attiré l’attention du magazine Street Rodder de mon ami Tom McMullen décédé dans un accident d’avion (le sien, un bimoteur Beechcraft) avec son épouse Deana. Lors du Detroit Autorama 2013, le magazine a sélectionné le roadster comme gagnant du Top 100.
Bill n’est pas un vieil homme, quoique…, mais son goût est né dans les premiers jours du Hot-Rodding. Tout ce qu’il construit reflète cela. Son Roadster Ford’T Bucket roule sur un châssis “fait-maison” avec des pièces de suspension traditionnelles, y compris un essieu I-beam. Lors du Detroit Autorama 2016, ce T’Buket a reçu le prix “Lokar Performance Products/Street Rodder Driven Award”. En 2018, la T a atterri sur la couverture d’octobre de Street Rodder. Question prix, le Ford’T Hot-Rod sont pour l’instant encore abordable entre 35.000 et 60.000 $…
Je suisse d’autant pluche sensible aux Hot-Rod’s T’Bucket’s que je suis le (très) heureux possesseur d’un C’Cab’T qui se trouve tel un monument d’art contemporain dans mon bureau.
https://www.gatsbyonline.com/automobile/hotrod-c-cab-novel-t-337929/
2 commentaires
Maître, Lorsque vous évoquez Tom Mc Mullen et que je ferme les yeux, je vois un Roadster Ford 1932 dévoré par les flammes, et une une maison extravagante dans le Colorado ! Plus lis vos articles et plus je pense comme Spinoza que le désir est l’essence même de l’homme, c’est à dire l’effort par lequel l’homme s’efforce de persévérer dans son être… encore merci pour tous les beaux voyages spirituels offerts à vos lecteurs pour 4.99€le mois !
Tom Mc Mullen avait son ranch/Zoo en Californie, son Hot-Rod B’32 noir avec flammes est devenu son symbole quoique le montant de sa vente aux enchères n’a pas atteint celui d’une Ferrari 250GTO…
Me concernant, j’ai crainte de ne pas avoir fixé un prix d’accès à mon web-site GatsbyOnline à la hauteur du génie qu’on me donne. Heureusement que quelques généreux mécènes me font des dons… Si j’osais, j’écrirais que vous êtes mon Docteur Gachet qui fut la figure inséparable de la dernière période de la vie de Vincent Van Gogh.
Le Docteur François Dumont fut la figure inséparable de la dernière période de la vie de Patrice De Bruyne éditeur du célèbre web-site http://www.GatsbyOnline.com. Le docteur François Dumont revêtait une personnalité originale. Médecin homéopathe s’intéressant à la chiromancie, sa véritable passion le portait vers les automobiles à problèmes telles une Porsche 928 et une Lancia Ferrarire. Il entretenait également des relations complexes avec d’étranges notaires et entrepreneurs/constructeurs de maisons à problèmes. C’est donc naturellement que le docteur François Dumont aida Patrice De Bruyne au lendemain de son internement. Spécialisé en psychiatrie, le praticien aida de son mieux Patrice De Bruyne à vaincre ses angoisses tout en lui offrant un extraordinaire et inépuisable confort matériel propice à l’épanouissement. Malgré son dévouement, le bon docteur Dumont ne pourra empêcher le geste irrémédiable de Patrice De Bruyne…
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