Rodness… Hot-Rod attitude !
Être “Rodness” c’est avoir une attitude individuelle et comportementale envers un monde automobile de plus en plus consumériste, qui n’a de cesse d’obliger à une uniformité des comportements. Être “Rodness” c’est s’ériger et lutter contre le bannissement de l’individualisme, c’est lutter pour conserver nos libertés d’agir, pour vivre libres en dehors des normes pré-établies par les diktats gouvernementaux qui détruisent toutes les libertés dont celles de pouvoir s’exprimer librement et remettre en cause toutes les “dictatucraties” mises en place ! Toutes les attitudes rebelles sont en effet de plus en plus prohibées et sévèrement sanctionnées ! Par exemple, en Europe, il est maintenant interdit de fabriquer et mettre en circulation un “Kit-car”, un “Hot-Rod”, un “Van”, un “chopper”, un “Muscle-car”… Désobéir met en branle un système répressif qui n’a strictement aucune justification réelle. En effet ces véhicules ne nuisent en rien aux volumes créés par “nos” industries, qui sont quasi-toutes propriétés de multinationales… Au contraire, ils alimentaient les petits garages et artisans. Presque tous sont maintenant rayés et disparus. Les clients ont été annihilés, les entreprises coulées sous le poids des taxes et obligations.
A ces effets a été mis au point un arsenal législatif démoniaque qui s’auto-alimente de tout ce qu’il détruit : amendes, saisies, parfois prison ! Les années ’50,’60,’70,’80,’90 sont bien loin. La formidable prophétie cinématographique de Stanley Kubrick “2001, l’odyssée de l’espace”, (film sorti lors de la révolution de mai 1968) est devenue “2001, l’odyssée de la fin de l’espèce humaine”, car le Gouvernement américain a détruit les tours du Word Trade Center comme prétexte à une Nième guerre de domination, pour que le monde entier soit entièrement “aux normes de leur politiquement-correct”, sous la domination de leur “Nouvel Ordre Mondial” (agissant comme une religion obligée) dans lequel nous ne sommes que des pions dans un jeu sans règles, des codes numérisés dés-instruits par des programmes lobotomisateurs, “zombifiés” par des vaccinations obligatoires et des fausses informations incessantes, qui nous engagent dans des guerres ruineuses sans égards pour notre survivance… L’excuse qui nous est donnée est que depuis la nuit des temps il en a toujours été ainsi… Et, tout le monde se recroqueville ne s’extériorisant (en masse) que pour le football…
Dès-lors que je persévère à éditer et publier des histoires d’automobiles “en marge” concernant des Kustom-Cars, Hot’Rods et autres, alors que les magazines de ce type ont presque totalement disparus “partouze” dans le monde, surtout en Europe, mais y compris aux USA, au Royaume-Uni d’Angleterre et en Australie, je suis “Rodness”... Un “Survivor”... Mais que signifie réellement le terme “Rodness” ? C’est une extrapolation de “Coolnest”, la “Cool_attitude”… Est-ce encore tangible ? Je suis allé au fond du puits sans fond qu’est la connerie humaine pour en connaître les dessous, je m’étais protégé d’un scaphandre me permettant une vision holistique de l’histoire et des histoires. Je m’y suis entretenu avec des gourous interdisciplinaires sur les antécédents, les critères, les développements, et les caractéristiques, identifiant les icônes et les personnalités qui façonnent le monde. Le résultat fut un voyage de découvertes, abordant les facettes d’un phénomène intemporel et fascinant du désir humain de créer et détruire simultanément… Ma quête m’a amené à un constat qui a généré un plaidoyer se terminant en monologue…
Personne n’a “à faire” de mes expériences émotionnelles intemporelles ni de mes prêches pour un refus des normes dites “bourgeoises” qui ne s’intègrent pas dans un monde qui devrait pourtant fasciner par ses dimensions parfois esthétiques, mais qui en réalité se fascise au pas de l’oie ! Ahhhhhhhhhh ! Malheur ! En tant que créateur de médias (créatifs !), je persévère toutefois encore (et toujours) pour tenter de parvenir à créer des impulsions captivantes et aléatoirement stimulantes (sic !) dans un contexte “beoffien” peuplés d’ahuris amorphes concernant des sujets passés, actuels et futurs (Le beauf, c’est l’archétype du français moyen, pas très finaud, un peu vulgaire, aussi bien dans ses manières que dans sa façon de penser. C’est Cabu, fine fleur de la caricature ayant œuvré pour Hara Kiri, Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo qui a joué un grand rôle dans la popularité du beauf. Dès les années 1980, il met en scène un personnage présentant tous les attributs de celui qu’on appellerait aujourd’hui “un gros beauf” : la bedaine à binouze, la moustache, le béret, le pinard et le mégot au coin de la bouche qui nous régale avec ses états d’âme et ses opinions de beauf sur les sujets d’actualité)…
Ma réflexion sur l’attitude “Rodnest” voudrait encourager une fois de plus mes lecteurs/lectrices/internautes (vous tous, mes Popu’s) à réfléchir davantage.
Autrefois immigré via l’attitude rebelle d’après la guerre ’40’45 le “Cool” s’est répandu, décrivant tout ce qui était d’une manière ou d’une autre décontracté, branché et “in”. Tout devait être “Cool”, tout le monde voulait être “Cool”. Les véhicules “Cool”, aux USA sont devenus des “Hot-Rods”, des “Kustom-cars” et des “Kit-cars” dans un esprit de décontractation de la vie et de la liberté, caractérisé par une énergie créative de diverses mises en œuvre, toutes visuellement exceptionnelles inspirant une nouvelle vision du monde comme un plaidoyer destiné à pousser le monde à aller vivre une expérience moderne intemporelle qui façonne la technologie culturelle avec une nouvelle attitude… Waouuhhh !!! Que le Rock’and’Roll se gueule “Rock’and’Roll attitude” était la marque vers d’autres ailleurs… Mais tout s’est développé de manière totalement imprévue ! La préhistoire du “Rodnest” tout comme celle du “Coolnest” a trois scénarios. Le premier est façonné par l’idée derrière les publications de “Hot-Rodding” alors que les éditeurs étaient soucieux de penser a une nouvelle “Car-culture”.
Ce devait être, plus sauvage et plus courageux que le style plombé franchouillard-chic “à-la-Serge Bellu” avec une demande plus élevée de mises en œuvres créatives. Le bonheur d’une vision ouverte et holistique et la présentation d’expériences créatives fut en ces temps lointains alors typique d’une sorte de nouveau monde avec la présentation de Réplicars, Kit-cars, Hot-Rods et Kustom’cars, destinés à créer un effet stimulant avec les publications…. La réaction de mes cons-frères (remplacés de plus en plus actuellement par des logiciels-robots d’Intelligence Artificielle) tournait autour de schémas hypersensibles d’excitations et d’indignations, d’étonnements “discutatoires” étroits et exagérés et d’une attitude généralisée tendue vers la vantardise narcissique et le “je-sais-tout” venant à 99% de mes concurrents-copieurs. Pour ma part, avec mes magazines Chromes&Flammes j’entretenais une distanciation détendue, laissant les choses les moins importantes au loin et ce avec beaucoup d’humour qui était et est toujours totalement inexistant dans l’automobile, quoique l’émission Top-Gear réussit à un moment, à créer un autre monde automobile dans l’humour… Plutôt inexistant en général !
Soudain, les yeux du public se sont ainsi ouverts, l’intérêt était enfin sensibilisé. Et puis les Hot-Rod’s y étaient pour beaucoup, car sacrément cool. Tout le monde était d’accord d’une manière ou d’une autre. Et puis la bonne question s’est posée de savoir comment exactement cela pourrait être déterminé et extrapolé… En général et bien sûr aussi en relation avec la désirabilité des produits et des marques, les gens aimaient dépenser leur argent dans des automobiles sympas. Quels étaient exactement les critères ? Pourquoi des Hot-Rods pouvaient-ils réellement inspirer ? J’étais également curieux de savoir dans quelle mesure le phénomène de la nostalgie pouvait interagir d’une manière passionnante. J’ai alors appris “sur le tas” que garder son sang-froid permettait d’échapper aux discussions inutiles et aux diktats des normes d’évaluation inventées par les partisans du “Jacky-Touch-Morel”. Le Hot-Rodding n’étant qu’un terme, une catégorie, une expression de distanciation accessible ou inaccessible. Ce phénomène a alors démontré de manière significative que l’attractivité et la magie du Hot-Rodding ne nécessitait aucune norme, aucun diktat, aucune règle… Exit les cons-currents !
Un Hot-Rod n’est jamais normal, un Hot-Rod est en dehors des normes. Pour faire simple, être “Rodnest” c’est être “Coolnes” puissance 10… Cela consiste avant tout à ne pas être crétin dans la masse du “politiquement correct” qui rêve d’avoir une Porschette et se retrouve avec une “porscherie” couteuse sans saveur. Avoir la “Hot-Rod-attitude” c’est vivre ses propres idées avec son propre système de valeurs, car les vrais Hot-Rodders font “leurs trucs” sans craintes. Tout réside dans une autonomie et une liberté authentiquement vécues. Il faut toujours prendre de la distance avec les autres et à envers soi-même pour correspondre ici idéalement à la note rebelle de la “Rodnest-attitude”. C’est une des raisons pour lesquelles elle tend à se développer dans l’underground esthétique via les “Rat-Rod’s”… en se moquant des contraintes ! Lorsque vous êtes un vrai “Hot-Rodder”, vous avez tendance à faire face aux choses calmement et avec une concentration claire, avec courage. Vous prenez certaines choses au sérieux, mais pas vous-même. Quiconque peut rire de bon cœur de soi-même et de ses faiblesses, bizarreries et erreurs a l’avantage d’une attitude joyeuse qui aide alors également à faire face à tout.
C’est vécu et revendiqué, mais pas comme un phénomène principal. L’impression se manifeste surtout dans des contextes pertinents. C’est un phénomène de perception très personnel. L’authenticité est la clé, c’est la vie comme une scène de théâtre comportementale. Bien que ce soit un terme vaguement défini, il est possible d’identifier scientifiquement les caractéristiques et les paramètres du “Rodnest” . Dans un tel modèle structurel superordonné d’inventivité les Hot-Rod’s marquent en fait toute une gamme de facteurs distinctifs générationnels. Un Hot-Rod c’est un choix, comme vouloir être libre qui représente une promesse de liberté. Un Hot-Rod renforce la capacité à être soi-même, tout en donnant de l’autonomie, car c’est un véhicule de liberté. Un Hot-Rod promet cela dans une large mesure, c’est symbolique. Alors on gratte les limites, toujours un peu au-dessus, pas en dessous. Tout au long de leurs histoires, les Hot-Rods ont toujours tiré le maximum de circonstances souvent minimes, on s’y déplace toujours intelligemment et ingénieusement à la limite et au-delà. Une composante résolument positive et rebelle. En général, on connait les Hot-Rods comme les voitures des rebelles.
La Californie a été le premier état des USA à s’enthousiasmer pour les Hot-Rods. Les avant-gardistes, les créatifs et les faiseurs et héros formés, ont aimé et aiment toujours les Hot-Rods. De nombreux Rockeurs considérés comme des rebelles en ont fait leur truc à eux, comme ZZ-Top et Jeff Beck. On peut également attribuer ici aux Hot-Rods des adjectifs centraux tels que iconiques, extraordinaires, énergiques, culturels, esthétiques et populaires. Il faut être avant-tout axé sur le contenu, concentré et inspiré. Cela renforce l’autonomie et la liberté de vivre de manière convaincante. Cela ne réussit que si vous avez intériorisé un tel esprit dans la culture “Rodnest” d’une manière à la fois naturelle et authentique, sans effort et détendue. Avec ChromesFlammes maintenant numérique, je pense que je m’en sort déjà plutôt bien ici… Je reprends le texte de mon annonce : “Venez découvrir et vivre un autre univers avec le premier magazine numérique quptidien mondial 24h/24h réservé aux épicuriens intelligents, déjantés, caustiques, désabusés, humoristes, cinéphiles, baroudeurs, sattyres et satiriques, aimant la vie, les femmes, les autos, les motos, les bateaux, les avions et les machines extraordinaires”…