HotRod Ford’28 A’Roadster Go to Nashville…
Les Hot Rod’s et les Kustom’Cars, c’est cool aux USA mais le système sociétal est en crash… À l’heure actuelle, la situation des marchés et du système financier dans son ensemble pourrait être décrite comparativement comme celle d’un patient en phase terminale qui respire à peine sur une machine le maintenant de justesse en vie alors que les médecins traitants disent à la famille que tout semble aller pour le mieux.
En d’autres termes, la situation est vraiment horrible derrière les portes closes, mais elles sont sur le point d’être grandes ouvertes pour que le monde puisse voir au dedans le bain de sang qui est en cours, car les illusions deviennent des cauchemars. Yeaaahhh ! Enfin la réalité s’installe, l’inflation ne va pas disparaître, en tournant en rond, fusse en Hot Rod, ce n’est pas transitoire et il ne semble pas y avoir de moyen de l’arrêter.
Fondamentalement, l’Amérique entre en territoire inconnu . De quoi je cause ? Ben, que le climax économique en cause que le marché des bons du Trésor à long terme se réveille de son illusion sur la normalisation de l’inflation et des taux d’intérêt et redescend en chute libre entrainant à peu près tout dans le puits sans fond de la connerie humaine quoique les maîtres de l’argent veulent faire semblant que tout va au mieux.
Mais l’illusion prend fin lorsque le déni s’effondre… et la démolition financière est en train d’accomplir cette destruction maintenant, l’inflation fera le reste du travail et l’effondrement s’annonce comme le pire de l’histoire des krachs boursier. La situation n’a fait qu’empirer depuis que vous lisez cet article. Marchés obligataires ET marchés immobiliers, banques et tout le reste, il y aura bientôt un autre plongeon spectaculaire sur les marchés…
Cela doit servir à corriger la “bulle de tout”, car tout est surévalué au point que ça doit impérativement éclater. Cela devrait nous plonger rapidement dans la récession et dans une panique totale, car les gens qui vivent sur la base d’illusions paniquent lorsqu’ils se rendent finalement compte qu’ils ont dépassé le bord du puits sans fond. La façon dont les gouvernements continuent leurs dépenses déficitaires ne pose que des problèmes…
D’autant plus que c’est tout en donnant des milliards à l’Ukraine et maintenant à Israël. Cela ajoute de plus en plus de dette à la pile. Et, quoique les chefs reçoivent la moitié en remerciement sur des comptes OffShore situés dans des paradis fiscaux, le problème est que de nombreux pays comme la Chine et la Russie se débarrassent de leurs bons du Trésor américains au moment même où il y a une pénurie de nouveaux acheteurs de ceux-ci…
La Fed se débarrasse également de son bilan à un rythme record, après avoir déjà perdu plus de 1.000 milliards de dollars en un peu plus d’un an. Il en résulte un gel du marché immobilier, car la démolition de la bulle entraîne avec elle le marché du logement. Les bagnoles de collection suivent la désaffection et les arnaques augmentent tandis que les réserves bancaires sont également réduites par la dévaluation.
Cela signifie que les banques s’effondreront bientôt, ce qui déclenchera encore plus de dominos qui feront inévitablement éclater l’ensemble de la bulle économique. Combien de temps pensez-vous que la pyramide de Ponzi financière américaine durera avant de devenir kaput ? Sans doute que les 150 milliards que Joe Biden veut encore offrir à Zeelinsky vont y contribuer ajoutés aux 100 milliards d’aide à Israël… Waouhhhhhh !
Il n’est pas sûr à la fin de cet article que vous vous ayez encore l’envie d’aller au fin fond du monde… Des vacances à Gaza, en Ukraine, c’est plus le moment, même aller au stade de foot est comme un parcours du combattant, surtout en Belgitude, ne pensez pas à l’Ukraine, ni au Liban, ni à la Libye et Out aussi pour la Turquie… Istanbul, Tbilissi, l’Azerbaïdjan, c’est terminé, il faudra attendre une génération, au moins.
Aujourd’hui, le pays caucasien sort d’une mini-guerre éclair. Les Azéris ont obtenu ce qu’ils voulaient, l’enclave du Haut-Karabakh qui fut pendant trente ans une république séparatiste, est à nouveau en ébullition. Une centaine de milliers d’Arméniens ont quitté leurs maisons début octobre pour se réfugier dans l’Arménie voisine. L’Azerbaïdjan, au bord de la mer Caspienne, peut poursuivre sa vie de croisière, celle d’un riche pays pétrolier.
Nous devenons pétris de nationalisme et sommes saccagés par la corruption et l’inflation… J’ai lu que 85% des Français n’achètent plus d’entrecôtes… Trop cher… et la viande hachée suit le mouvement. La France pays mythique, rêvé, relié aux anciennes épopées Napoléoniennes à LVMH et au culte de Bardot c’est terminé. On vire métaphysique dans l’insensé de BDSMTV, l’obsession au long cours des Fake-news de plus en plus réchauffés…
Moi, avec GatsbyOnline/ChromesFlammes et SecretsInterdits c’est la plongée dans les mythes, les rêves prophétiques, les mystères qui nous entourent. Et c’est dans les allers-retours entre le sentiment exalté du passé et ce qui est en train de se dérouler au présent que découvrent les couches du temps qui passe, avec une précision surréelle, divers échos de lectures érudites se mêlant pour créer un tissage évocateur.
Celui que certains admirent dans les fabriques de tapis de prières, qui n’aboutissent à rien. Businessman aux illusions perdues je suis l’ami qui écrit, à se demander dans quel recoin de mon cerveau je vais chercher tout ça… Qui veille sur moi ? Mystère ! Quoique… Vous en découvrirez plus à la fin. La vie est périlleuse, la mort aussi. Mais le souvenir est inoubliable. Comment se sentir palpiter ? Comment percevoir l’épaisseur chronologique du vide ?
On a maintenant le sentiment de passer à côté des réalités alors que peu à peu tout se réveille. Les beautés désolantes de laideurs donnent l’impression d’être traversées par un vent d’éternité au moment où on meurt sur des routes ne menant nulle part, ce qui développe une conscience altérée qui met en communication avec l’inexplicable. Un trip quasi chamanique à bord d’un Hot Rod Ford Model A Roadster 1928… Ouaiiihhh !
Carrosserie Brookville, châssis Strunk, essieu surbaissé Super Bell, freins Halibrand, train arrière John’s Industries, jantes Root Bros de Curtis Speed. V8 Chevy 430 chevaux de Blueprint Engines. Transmission T5. Peinture PPG Malachite Green… Intérieur bien rangé et les panneaux de porte garnis de pochettes pour cartes. Que manque-t-il pour ajouter au plaisir ? Faire le Grand National Roadster Show à Nashville… Waouwwww ! Let’s go…
C’était ça, le début d’une idée stupide que j’allais devoir suivre. Étonnamment, conduire un roadster topless sur 2.000 miles n’est pas la chose la plus stupide que j’aie jamais faite. Si la stupidité était un talent, je serais doué. Je ne m’attendais tout simplement pas à ce que toutes les pièces du puzzle s’assemblent sans que quelqu’un n’essaie de m’arrêter, ni ma famille, ni le personnel, ni mes amis, ni même le propriétaire du roadster.
J’ai pris l’avion pour Nashville pour y faire le show, entendu que je devais ensuite amener en Californie le Hot Rod. Tout mon monde m’a dit que j’étais fou et trop vieux (74 ans) pour ces conneries… Ce n’est pas faux, mais comme j’ai répondu “Faut bien mourir un jour, certains rêvent dans lesbras d’une nanana de rêve, moi c’est un Hot Rod AVEC une nanana de rêve… Façon de m’occuper les jours et les nuits… Tant que ça fonctionne encore…
Conduire ce Hot Rod de Nashville à Los Angeles en cinq jours le long de l’Interstate 40, c’était présomptueux, plus de mon âge qui accepte plus volontier de rouler en Bentley… Et si du mauvais temps arrivait sans crier “gare”... Pensant qu’il n’y aurait pas d’histoire si rien ne se passait mal, j’ai demandé au proprio de ne pas faire de préparation mécanique, je m’occupais pour ma part d’une préparation sexuelle appropriée…
Une fois arrivé à Nashville, je me suis rendu compte que l’évènement annuel était grandiose avec plus de 3.000 Hot Rods inscrits… Sentant que mon esprit avait été engourdi par ma vie Saint-Tropézienne entre Brigitte et Bernard, j’ai espéré ne pas tomber dans une escroquerie du même style que celle m’ayant visé pour ma LéaFrancis, mais j’ai senti que pour ce trip américain tout était autre en sus de l’hospitalité enracinée du Sud des USA.
Lorsque J’ai découvert le Hot Rod devant l’hôtel auprès duquel avait été réservée ma chambre et une nanana super appétissante de partouze, je me suis dit qu’il avait surement connu des jours meilleurs. Attestant de son passé, une plaque le proclamant participant à un championnat régional.Comme il n’y avait rien à préparer, j’ai passé la journée dans la chambre avec la nanana super appétissante, à la passer en revue avant un dîner au steakhouse.
Le lendemain matin, j’ai du câbler une prise dans laquelle je pouvais brancher mon iPhone et à la dernière seconde, j’ai remplacé l’interrupteur du feu rouge, car j’ai découvert que les feux stop ne fonctionnaient pas. J’ai également retiré le bas du siège pour m’asseoir le plus bas possible afin de ne pas dépasser du pare-brise. Cela n’a aucun sens d’avoir un visage plein d’oiseaux, de pierres ou de neige, tout cela pour un peu de soutien de siège.
J’ai passé la journée à faire des tours et des détours dans Nashville avec une bande de 20 HotRodders… et je me suis soudain senti nostalgique de Saint-Tropez et de mon fauteuil face à la mer, buvant des Mojito’s… Etrange…Me retrouver dans une ville Bof-Bof avec des milliers de Hot Rods qui tournent et retournent sans cesse, en finale ça m’a soulé plus que les coktails locaux et que la nanana super appétissante de partouze qui devenait chiante…
Le lendemain je me suis dirigé vers Memphis avec l’objectif d’arriver à Little Rock, dans l’Arkansas, à la tombée de la nuit. Ou pas. Il pleuvait tout le long de l’I-40, l’autoroute de la musique, bien que la musique que j’entendais était le cliquetis de la pluie. Mais le pare-brise n’arrêtait pas de s’embuer. J’ai donc commencé à suivre les voitures blanches parce qu’elles étaient plus faciles à distinguer que les noires à travers le pare-brise sombre.
Après avoir fait le plein d’essence à l’extérieur de Jackson, dans le Tennessee, je devenais nerveux d’en avoir ras-le-bol…. Je suis assez intrépide quand il s’agit de voyages en voiture, mais les auto-stoppeuses dans l’Oklahoma sont toutes des putes, de plus j’en avais marre des lumières rouges et bleues qui clignotaient sans cesse dans mes rétroviseurs. J’ai fait du 360° dessus, j’ai failli détruire une voiture à cause de ça, et j’en ai fait assez pour en avoir peur.
Juste à l’extérieur du centre-ville de Memphis, le pare-brise est devenu une meilleure porte qu’une fenêtre. Roulant à 70 mph, je me suis penché pour voir par-dessus et j’ai eu un visage plein de gadoue. Me pencher sur le côté pour voir, ne fonctionnait pas non plus, puis j’ai remarqué la jauge de température qui était dans le rouge. Le moteur surchauffait. La sortie d’autoroute ressemblait plus à un Slip ‘N Slide qu’à une bretelle de sortie.
Mère Nature avait insisté pour que Memphis soit ma destination pour le premier jour de rentrée vers L.A… Memphis a fermé ses portes cet après-midi-là, pour ne pas revenir à la normale jusqu’au passage d’une tempête aux premières heures du matin. À la lumière du jour, les rues étaient praticables, un arrêt rapide aux Sun Recording Studios pour une séance de photos et c’était parti pour Oklahoma City, à 460 miles à l’ouest.
Sun est l’un des berceaux du rock’n’roll, avec des artistes comme Elvis, Jerry Lee Lewis, Roy Orbison, Johnny Cash et bien d’autres qui y ont fait leurs premiers enregistrements. C’est une terre sacrée. Il faisait plus froid que la veille, mais au moins le soleil brillait, et il n’y avait pas de mauvais temps dans les prévisions, alors je pouvais me détendre un peu et rêver à quel point il serait agréable de retrouver Saint-Tropez et ma Bentley…
La circulation dense à travers l’Arkansas ne m’a pas découragé, et quelques heures après le coucher du soleil, je me suis enregistré à mon hôtel à Oklahoma City. La deuxième journée s’est déroulée relativement sans incident. Au cours des deux derniers jours et au troisième jour, j’avais collé du ruban adhésif en papier autour du reniflard du couvercle de la soupape, car il éternuait constamment de l’huile sur le pare-brise.
Le moteur a fière allure avec ces vieux couvercles de soupapes, mais ils n’ont aucune disposition pour la ventilation. Au début du quatrième jour, je me suis arrêté dans un magasin de pièces automobiles et j’ai trouvé une soupape PCV qui se vissait dans l’admission, puis un Frankenstein de l’automobile a mis en place une nouvelle ventilation avec une combinaison de conduites existantes et de tuyaux en caoutchouc de différentes tailles.
Au moment où j’étais à l’extérieur d’Albuquerque, tout était aussi mauvais qu’avant. Ma solution rapide n’avait pas fonctionné, alors j’ai pris mon mal en patience pour le reste du chemin jusqu’à Los Angeles. Si c’était le seul problème que j’avais rencontré au cours de ce voyage de torture, j’étais en règle avec les dieux de ma verge que j’avais trop utilisé avec la nanana super appétissante de partouze … Quel trip… Pfffffff !
Alors, qu’est-ce qu’il y a à aimer dans la conduite d’un Hot Rod lorsqu’on a 74 ans ? Tout. Surtout la nanana super appétissante. Vous êtes témoin de toutes les vues, de tous les sons et de toutes les odeurs que la route a à offrir. Avec quelques bons airs dans la tête, le bourdonnement du moteur et le grondement des bandes de roulement, j’avais ma bande-son personnelle de road-trip. Plus j’avançais vers l’ouest, plus le roadster semblait fonctionner.
La suspension était rigide, j’ai senti la plupart des bosses et des trous.. Un Hot Rod n’est pas une Bentley. La position de conduite m’a causé des crampes mais une fois que j’ai trouvé le bon emplacement pour mes pieds et mes jambes, 1.000 kms par jour se sont envolés avec moins de douleurs par état traversé. La cerise sur le gâteau pour moi, c’était la boîte à quatre vitesses, la seule façon de conduire un Hot Rod est de passer les vitesses…
À la fin de la quatrième journée, je me suis retrouvé à Kingman, en Arizona, juste à la frontière de la Californie. Mon plan du cinquième jour était de descendre l’I-93 jusqu’au barrage Hoover pour quelques photos glamour, puis de faire le tour de Las Vegas et de rentrer chez moi à Saint-Tropez. En regardant mon rétroviseur, j’ai remarqué un brouillard bleu qui pendait bas le long de la route aussi loin que je pouvais voir.
Je brûlais de l’huile. Cela ne s’est pas aggravé, mais cela n’a pas disparu, et quelques kilomètres de plus m’ont incité à m’arrêter et à vérifier juste avant le barrage Hoover. De l’huile recouvrait le bas de la carrosserie et l’avant du moteur. J’ai essuyé soigneusement pour mieux détecter d’où venait la fuite. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le boulon supérieur du côté passager s’était complètement retiré ; Je pouvais le retirer avec mes doigts.
Avec ce trou de boulon menant à la tige de poussée de la pompe à carburant mécanique, il recevait autant d’huile que le système peut en pomper. En serrant les quatre boulons de montage ainsi que ceux qui maintiennent la casserole et le capot avant, j’étais assez convaincu que je ne rencontrerais pas d’autres problèmes, ce qui fut le cas, en quelque sorte. J’ai fait le plein d’essence à Apple Valley, en Californie, et un joint arrière s’est lâché…
Cela a pulvérisé de l’huile sur tout le panneau de custode côté conducteur, le châssis, le coffre, etc. Si cela devait arriver, il l’a fait exactement là où il ne fallait pas… Hôtel et jours/nuits avec ma nanana super appétissante (c’est indispensable pour circuler en Hot Rod afin de meubler le temps entre les pannes… La cage à l’intérieur du roulement était complètement mutilée, ce qui a tranché le joint en caoutchouc, ce qui a entraîné le désordre.
Message aux internautes : Oui, avoir une nanana est utile et nécessaire, c’est l’une des raisons pour lesquelles, lorsque vous regardez des photos de Cuising, il y a toujours des nananas qui accompagnent… Est-ce que je le referais ? Ben… Oui, dans une autre vie… Et si c’est le cas, alors pas plus loin que 100 kms de la civilisation. Le dernier jour de ce cauchemar, j’ai d’ailleurs fêté ça avec la nanana… C’est le meilleur souvenir de mon trip….