Hot Rod Ford HiBoy’32
A chaque sujet, le même problème se pose qui se résume en une seule lancinante question : “Quoi écrire, quoi raconter de plus, toujours, entrainant l’intérêt d’une lecture destinée à des internautes qui viennent passer un peu de leur temps ?”… Dilemme !… Causer de Poutine, Zemlinsky, Trump, Biden, Macron et Von der Leylen… les traiter de putes et de corrompu(e)s est presque de l’amusement… Pfffff !
Mais comme leurs faits et gestes le démontre, par réaction de lassitude, tout le monde s’en tape, espérant voir du graveleux, du toxique, des nichons et des culs… Eventuellement savoir si Brigitte Macron est un Trans et Macron un Homo, tout comme Trump un escroc et Biden un corrompu c’est enfoncer des portes vermoulues ouvertes sur la déchéance du monde…
Reste Poutine et ses amis, leurs Maîtresses et leurs coups fourrés d’un peu partouze en attente d’un match de Foot truqué pour hurler Goal en s’empiffrant de merdes et de bières… Triste vie en somme… C’est notre vie… Un abominable univers dont les faits sont trop répétitifs à supporter… Actuellement, plus de 55 millions de personnes souffrent de démence dans le monde et près de 10 millions de nouveaux cas de démence sont diagnostiqués chaque année.
Le déclin cognitif est devenu un problème omniprésent dans la société moderne qui s’est toutefois normalisée en pire dans l’ensemble du spectre politique. Certains des responsables gouvernementaux d’aujourd’hui présentent en effet un grave déclin cognitif, et même le président de facto des États-Unis Biden, trébuche régulièrement dans un état de stupeur. Il prend ses instructions de Maîtres à penser en marmonnant de plus en plus de manière incohérente.
Notez qu’avec Macron, c’est presque pire, il veut nous entrainer dans une sorte de nouvelle épopée Napoléonienne en Russie… Une seconde Bérézina est à craindre… Le déclin cognitif est un grave problème de santé dans le monde entier, mais dans de nombreux cas, il existe des moyens d’inverser les dommages, de prévenir la mort des neurones et de régénérer les voies neuronales.
Cela donne des raisons de croire en l’espérance malgré les contradictions et le coté absurde de nos survies ! Voilà bien ce en quoi consiste le grotesque de ce qu’on nous force à vivre… Ce qui le différencie d’autres mêmes situation ubuesques c’est le risque psychologique de l’absence de sens qui est envisagé pour surmonter l’absurdité de la mort qui va finalement nous frapper.
Le grotesque ne semble pas, de ce point de vue, devoir dépendre du régime de croyance en tout et n’importe quoi… Que du contraire ! Cela parait encore relever précisément l’un entre-deux qui exclut précisément toute position tranchée, aussi bien athée que croyante. Un régime agnostique serait un remède quoique l’humour intervient et fait retomber l’absurdité initiale…
Cela permet de conclure qu’on peut ainsi atteindre un détachement mortifère quasi grotesque se réalisant dans l’humoristique… Non bien sur, pas au sens spécialisé d’humour comme type historique de comique, mais au sens d’insexioner le comique ! Le léger ! Le chaleureux, naturellement lié au fait de ne pas envisager le caractère absolu de l’absence de sens….
Noooooonnnn, mais de garder la conscience comique qu’impliquerait la prise en compte du seul risque de cette l’absence ce que je nomme : “la problématicité du sens”, par opposition à l’absurde… Par ailleurs il existe bien un humour proprement absurde, mais celui-ci n’a pas la même nature ni la même fonction que l’humour du grotesque, qui est comme dans l’Opéra “La Cantatrice chauve” d’Eugène Ionesco… C’est un exemple !
Un humour qui déserte le réel, une forme solitaire détachée du monde… Waouwwwww ! C’est la panacée.. Aujourd’hui, j’écris “autre” une manière de remplir cette page sans crainte d’une mutation Xyloglossophobe (la phobie de la langue de bois), mais, rassurez-vous, ça se soigne ! Les “Ceusses” qui ont la malchance de me connaitre vous le diront, je me soigne au Petrus 1949 à dose non-homéopathique.
Au début, il s’agissait de m’exprimer sur tout, sur rien, mais sur les Kustom’s, Hot-Rod’s et Super et Hypercars, parfois en vain, plus de quatre milles articles et un peu de fausse monnaie plus tard, ma filousophie m’a rattrapé. Après des années à renâcler, j’ai décidé de tenter une nouvelle approche. Un regard philosophique. J’ai même pensé à plagier Jean-Paul (Sartre pas Belmondo), et appeler mon premier nouvel article “La soif du néant”…
Néanmoins, la seule question qui me taraude, est : “Pourquoi associer la filousophie à quoi que ce soit d’autre ?”… Les grands philosophes du passé ont très peu écrit sur les Hot-Rods, en faits ils n’en ont rien écrit car ils n’existaient pas encore, car apparus dans les années quarante aux USA, même si les Ricains en ont consommé beaucoup, bien plus que les Européens et les Russes et les Chinois moyens, c’est plus un prétexte à philosopher qu’une philosophie en soit.
Le Hot-Rodding étant recherché pour lui-même, en tant que finalité et en tant que moyen, auquel nous attribuons une valeur intrinsèque. Ce web-site, c’est même une sorte de temple d’objets-roulants précieux qui parfois créent du philosophique en ce qu’il y a autour. Nos sens décryptent, mais ce ne peut se réduire à subir nos phobies, nos préjugés et quelques autres facteurs socioculturels qui altèrent ou exacerbent notre jugement.
Je développe donc une approche différente en prenant appui sur la philosophie mais aussi sur l’actualité, la musique, le cinéma, la littérature et l’humour, absurde de préférence. Parce que la filousophie s’intéresse à tout ce qui fait de nous des êtres de chair, amateurs de bonne chère pas trop chère, elle ne s’interdit aucune porte d’entrée.
C’est ici qu’est placée une suite moins rébarbative destinée aux lettrés qui sont en décrochage intellectuel… Mon souci est en effet de garder mon lectorat existant tout en tentant d’intéresser d’autres couches sociales à lire mes conneries… Jeudi dernier, chez Senéquier (Saint-Tropez), j’étais en train de terminer mon île flottante, absorbé dans mes pensées comme un aigle royal qui se laisse emporter par le vent de la steppe… C’est bôôôôô !
Une beauté suave du genre vénéneuse et carnivore qui se nomme “Mille euros” a coupé net mon vol majestueux, m’a regardé avec étonnement, puis m’a demandé si tout allait bien avec l’air de penser que j’étais surement le milliardaire type assez crétin pour lui filer 1.000 euros pour une branlette assistée. J’ai eu l’irrépressible envie de lui rétorquer quelques amabilités du genre qu’elle était plus belle de fesses que de face…
Comme j’ai été bien élevé chez les Jésuites et que passer pour un goujat n’est pas dans mes habitudes, j’ai eu un éclair de génie. Je l’ai regardée et je lui ai dit : “Chavelaviiir de mofabar siou nofa la bolem tiu massagaro vito bana”... Devant son air ahuri, j’ai senti un mélange d’admiration et de respect. Quand je lui ai dit que c’était un poème Berbère, là j’ai franchi le cap du philosophe et de l’érudit…
“Cela veut dire quoi ?” qu’elle a lâché comme un pet… J’ai répondu : “La vie est une pute borgne et mon dessert est son œil”... Elle a répondu que c’était bôôôô… Comme elle n’avait visiblement pas compris, j’ai ajouté : “Pieni merenneito saattaa pestä pilluaan joka jouissivo moa de ti do manno päivä, mutta se haisee aina homeelta !” en forme de coup de grâce… La clé du bonheur ultime se trouve chez Sénéquier et dans une ile flottante.
Les Saints-Tropéziens sont des gens heureux grâce au parler pour ne rien dire, les gens comprennent ce qu’ils veulent et c’est quelque chose de si simple et évident qu’il faudrait une encyclopédie pour expliquer ce dont il s’agit… C’est l’art du n’importe quoi, un trait de caractère qui englobe le stoïcisme, la résistance, le courage, la bravoure, la volonté, la ténacité et la résilience.
C’est l’aptitude à dépasser ses limites, que les vrais Tropéziens traduisent en acte en allant se baigner dans l’eau glacée et dégueulasse du port avant d’aller se dorer la couenne dans des bordels surchauffés tout en sirotant du Saint-Torpez rouge en cubi et en inventant des proverbes à la con. C’est là que j’ai découvert l’art des faux proverbes pour avoir la paix à table.
Si le gêneur, le raseur, le casse-pied, le parasite, l’empêcheur de manger en paix, la pute et la lécheuse de boules déboule… il faut pouvoir imaginer ce qui spermet de filer à l’anglaise tranquille. Comme on est mieux ici qu’ailleurs et pas là, on démarre les soirées avec des bulles et deux verres, puisque les verres c’est comme les seins, un c’est pas assez et trois c’est trop…
Alors voilà de quoi illustrer les presque trente photos de ce Hot-Rod Ford Hi-Boy ’32 à carrosserie en fibre de verre… Il a été construit par Davviki LTD. de Kankakee, Illinois. USA… La puissance provient d’un V8 Hemi 392ci lié à une transmission automatique trois vitesses à boutons poussoirs TorqueFlite d’origine Chrysler et à un pont arrière Ford 9″ avec un rapport limité de 2,85:1 du différentiel à glissement.
Peint en noir, la carrosserie a été construite sur un châssis Pete & Jake entièrement caissonné, qui est équipé d’un essieu avant surbaissé percé de trous-trous-trous, d’une barre Panhard, d’une suspension arrière triangulée à quatre barres, de jantes Halibrand 15po enveloppés de pneus Cooper Endeavour 195/55 à l’avant et Michelin LTX M/S à l’arrière , de tambours avant à ailettes.
L’intérieur est en vinyle rouge et intègre un volant de style banjo, une colonne de direction inclinable, un sélecteur de vitesses à bouton-poussoir (déjà dit) et de compteurs AutoMeter. Le 392ci Hemi V8 a été reconstruit en janvier 2020 par Frank’s Engine Building de Punta Gorda, en Floride. Les travaux comprenaient l’affûtage des cylindres, le polissage du vilebrequin et le remplacement des segments de piston, des poussoirs et de la pompe à huile.
En plus il y a eu un resurfaçage des culasses et de l’exécution d’un travail de soupape. Les détails supplémentaires du moteur incluent un capot de filtre à air chromé, des couvercles de soupapes et un alternateur en plus de l’allumage électronique, un radiateur Walker, un ventilateur de refroidissement électrique et des tuyaux d’échappement Sanderson… Cool… V’est terminé… M’en vais bouffi avec Valérie et notre Cocker Blacky… A pluche…