Hot Rod HiBoy Roadster’32 Spencer II
Si je ne suis pas certain de “tenir le coup” 25 ans de plus à dater de ce dimanche 2 juin 2024, en devenant le seul survivant des années Chromes&Flammes (1979 à 2024), je suis par contre absolument certain (mais le doute est permis) que je ne pourrais pas couvrir une seconde fois les 55 années que j’ai passé à éditer mes magazines (de Home à Chromes) et sites-web’s à vous y conter et débiter au minimum une chronique/histoire quotidienne, et maintenant parfois deux et plus, parce que je me suis rodé aux publications numériques.
Je suis même désireux de trop bien les rédiger/fabriquer, tombant même dans le vice de relire, corriger et remettre en page les premières publiées numériquement depuis 1999 dans l’édition planétaire qu’est ChromesFlammes.com/GatsbyOnline.com/SecretsInterdits.com… Le pire est que j’aime ça, même si ça me défonce le cerveau tandis que mon corps se déglingue, mais je ne pourrais pas dépasser la date limite au delà de laquelle mon ticket de vie ne sera plus renouvelable, ce qui est inéluctable… Croyez que je le regrette d’avance, tout en m’en foutant totalement.
Les dates de péremption sont du consumérisme camouflé. Je n’ai jamais affiché ma DLC (Date Limite de Consommation), c’est plus une date à usage sexuel que textuel qui devrait, comme en alimentaire, être tatouée sur les texticules que je tapote (des petits textes que j’écris bande de vicieux et vicieuses) indiquée par l’inscription : “à consommer avant”… que ça tourne mauvais goût…Double sens, toujours… Après cette date, le produit (l’individu et ce qu’il produit) peut présenter un danger pour la santé (mentale), il est donc essentiel de la respecter…
Par contre la DDM (Date de Durabilité Minimale), indiquée par la formule “à consommer de préférence avant le…”, s’applique aux longues conservations, comme celles présentant une faible teneur en mauvaises particules (de naissance), stérilisées aux haines et médisances. Appliqué à mon cas, je ne présente pas de danger pour la consommation si on ne lit pas mes texticules (petits textes), ou qu’on ne me viole pas (testicules trop vieux et usagés, moches et rabougris) qui peuvent l’un et l’autre avoir perdu certaines qualités gustatives de leur contenu…
Dans mon cas y relatif, mieux vaut me consommer encore vivant, mais la survivance semble infinie si on constate l’âge des hiéroglyphes dont certains devaient relater des commentaires sur les chars à 2 où 4 voire 6 chevaux avec la conso d’avoine et les usages en course et tourisme… L’existence de Chromes, dans les flammes de l’enfer, est relatée dans “Conan le barbare” un film de John Milius sorti en avril 1982 avec Arnold Schwarzenegger qui avait une Excalibur 4 portes comme moi… (un des signes extérieurs de richesse traqués par le fisc).
La preuve est faite que Chromes existait déjà il y a des dizaines de milliers d’années… N’ai-je moi-même été touché par la grâce des dieux du Kustom et piqué au sublime et à la perfection, accouchant d’un magazine d’une force et d’un lyrisme que l’on ne reverra jamais en ce monde, qui vous a toutes et tous fait plonger têtes baissées, yeux fermés, dans l’aventure avec un grand A , ce qui vous a fait fait hurler de bonheur et frémir, en attente des aventures suivantes où la violence des sentiments vous éclatait directement à la gueule, vous laissant cloués au sol.
D’un romantisme fou et douloureux, illustré avec une puissance du tonnerre du Dieu Krom et révélant mon charisme sauvage ayant créé la perfection grâce à l’osmose parfaite entre textes et photos de “Chromes”, vous avez ainsi acheté chaque mois un chef-d’œuvre impérissable pratiquement hors du temps, un miracle gravé à jamais dans les mémoires : Chromes&Flammes… Ce que je mets en évidence au fil des articles qui déboulent, c’est que mine de rien, le Hot Rodding n’en est plus du tout à l’ère des pionniers-bricoleurs…
Ouiiiii, ceux qui volaient des pièces en prétendant les avoir obtenues dans des casses automobiles, comme ce fut tout un temps le cas en Europe avec les bagnoles de rallye. Le consumérisme a gagné toutes les sphères économiques dans un recyclage général. Actuellement c’est une industrie de centaines de plus petites avec leurs hiérarchies, leurs salons et leurs concours avec prix, honneurs, charabia et légendes. Cela a été mis à mal (tenu) par un quarteron de crapules de l’édition qui bâtissaient des fortunes dans la vente de leurs magazines “papier”… (Ils ont tous déposé leurs bilans souvent trafiqués… Faillites !)
Evidement c’était pour engranger un max de “pubs” indispensables aux “ceusses” qui voulaient grandir en créant l’envie… Contrairement aux schémas dépassés des éditeurs de “Mag’Autos” européens qui voyaient dans le Kustom et le Hot Rodding, une forme de concurrence échappant à leur emprise, aux USA c’était un complément d’affaires. J’ai donc été en Franchouille, “le gars” à abattre d’où une délation fiscale de 117 millions du Groupe Michel Hommel qui s’est finalement retournée sur l’arroseur arrosé de ses merdes persos…
L’empire Hommel s’est effondré et, ce qui en a été racheté à vil prix par des requins d’affaire, les a entrainé également vers les bas-fonds. Finalement ChromesFlammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits est devenu un tout qui fonctionne en numérique à l’international et tout refonctionne sur le principe des petites semaines, l’une chassant l’autre en attendant de voir ce qui va survivre de nos déshumanités… J’ai surement oublié une partie des faits, mais c’est comme pour les lois pénales, enfreindre une seule loi suffit…
Sauf que comme il y a une multitude de contre-feux qui doivent éteindre les incendies mais qui en réalité les rallument en pire, chacun y va quand même espérant passer au travers, d’autant que la vie est plus courte qu’imaginée et que le temps de vie se raccourcissant avec l’âge qui ne fait qu’avancer vers la mort inéluctable, ne fait que diminuer le temps de vie… On ne s’en rend compte que sur le tard… Ouaiiiiis… Donc, rien plus foutre et attendre l’inéluctable ou continuer à gigoter dans des conneries pour arriver à rien que crever, ça “fout les boules”, croyez-moi…
Si vous ne me croyez pas, allez vous branler, car je l’ai gentiment raconté… En faits, le sujet Hot Rod ici traité vient d’un résultat de recherche m’ayant amené à ce Hot Rod dont je vais ici causer parce qu’il doit avoir quelques détails de look qui n’ont pas été apprécié des acquéreurs potentiels lorsque ce Hot Rod a été mis en vente aux enchères. chez Mecum et ne s’est pas vendu malgré une enchère de 450.000$… Le manque de longueur du capot-moteur et le trop de longueur de l’empattement par exemple… Je pense que c’est aussi à cause du pare-brise qui est trop dissemblable au look général… C’est un détail !
Je ne sais pourquoi, mais cela me ramène en tête l’affaire de ma LéaFrancis volée par Mr Hans Stevens l’organisateur d’un show de bagnoles anciennes nommé “FunCars”. A chaque fois je râle car divers élément finissent par exploser en pleine figure, comme par exemple les preuves que des que des mecs du Groupe AXA sont dans le coup du vol et de la création de faux et usage de faux pour créer ce qu’on nomme en France, une escroqueries aux divers jugements. Ca devient la norme en Justice et Politique… Toutes choses nous faisant approcher de l’apocalypse… Un monde de merde… L’affaire continue…
Je suis content de cette introduction littéraire, même longue, d’autant que j’avais beaucoup de photos… Ca change du gnan-gnan-tisme débilitant de divers de mes cons -frères de presse qui me détestent depuis que je me suis réfugié entre chez Brigitte et Bernard à Saint-Tropez entourés de mercenaires Russes… Waouuhhhhh, quel souk ! Bien… Venons-en enfin au Hot Rod de cet article. Conçu et initié par Doane Spencer et réalisé/restauré par une équipe de 3 mecs à temps plein pendant 15 mois au SoCal Speed Shop à Pomona, en Californie.
Ce qui doit vous donner une idée du cout de main-d’œuvre auquel vous ajoutez celui des pièces, formant un résultat d’équation allant vers le million de $, qui nécessite un acheteur final enthousiaste qui ne s’est pas manifesté… Pourtant, Doane Spencer qui aurait voulu dépasser la notoriété de Boydd Coddington et Chip’Foose après celle de George Barris, y a mis le paquet : Deux fois vainqueur au Grand National Roadster Show… Prix de l’exceptionnel à l’AMBR 2007… Prix de l’ingénierie exceptionnelle de l’AMBR 2008… Présenté dans le hall du musée Petersen…
Avec en sus, de multiples couvertures de mag’s, et diverses apparitions à la télévision… C’est quoi que ce Rod ? Carrosserie entièrement en acier… Moteur Ford 289/405 HP préparé par Roush… Boîte manuelle made in Doane Spencer à 4 vitesses… Deux carburateurs quadruples corp… Jantes faites-mains par Doane Spencer… Intérieur personnalisé en cuir Ferrari… C’était selon Doane Spencer : “Une véritable œuvre d’art automobile”, ce qui laisse supposer qu’il existe des fausses œuvres d’art automobiles…
Doane Spencer était l’un de ces rares talents dont les contributions à la “Kustom-Kulture” automobile étaient de nature véritablement pionnière. Ce natif du sud de la Californie était un géant de la scène SoCal Rodding d’après-guerre, construisant, pilotant et développant constamment le même Ford Roadster 1932 qu’il avait acheté à l’adolescence avant la guerre et qui a longtemps été reconnu comme un classique… Il faut bien construire également les légendes et celle du célèbre Hi-Boy’32 de Spencer mène directement à une autre légende du Hot Rodding…
C’est Pete Chapouris de Pete and Jake’s Hot Rod Parts et SoCal Speed Shop, à qui Doane Spencer a demandé d’aider à restaurer ce Hot Rod au milieu des années 1990, peu de temps avant son décès… Spencer sentait-il la mort arriver ?. Ben oui, le pôvre l’est mourru/crevé comme finissent tous les humains, soient-ils bons ou mauvais… Chapouris a accompli toutefois la tâche douce-amère demandée car lui et Spencer étaient devenus amis au fil des ans, juste à temps pour que la voiture remporte la “Class R Historic Hot Rods” au concours d’élégance de Pebble Beach en 1997.
Un grand moment, quoique dérisoire et éphémère comme tous les grands moments. Mais ce n’était pas la fin de l’histoire. Il y a eu un autre début fin du siècle passé… Spencer alors toujours vivant, avait commencé à travailler pour son ami Darrell Brunn, sur une version mise à jour de son célèbre roadster, qui suivrait les traces de sa première voiture customisée tout en bénéficiant de plus de quatre décennies d’expérience, d’innovation et de design que Spencer avait accumulées depuis ces débuts. Les rêves, encore et toujours les rêves…
Spencer avait déjà conçu la voiture et commencé à la construire lorsqu’il est décédé… Pas d’héritier… Brunn a mine de rien placé l’engin en remise secrète pendant les 10 années suivantes avant de la vendre à Kirk White et il a gardé le magot pour lui seul… C’est se payer soi-même au delà des délais de poursuites… Pas loin de ce qui se passera lorsque ma LéaFrancis refera surface après mon décès… Il a été acheté par un collectionneur de Hot Rod habitant en Floride nommé Dennis Higginbotham, le genre d’affairiste affairé toujours sur la piste d’affaires…
Il l’a fait déposer chez Pete Chapouris à SoCal pour soi-disant “maintenir l’héritage de Spencer”. Ce n’était pas une décision fortuite car “l’investissement personnel” de Dennis Higginbotham, qui a acheté le vol/détournement du Rod de Spencer pour 25.000 $ et payé 200.000$ à Chapouris pour le refaire “à neuf” pour achever “le chef-d’œuvre de Spencer”, espérait pouvoir le vendre à un milliardaire amateur de Hot Rod pour 1,3 million de dollars… Ouaihhhhhh, on en est là… Ce Hot Rod nommé Spencer II, n’est que le second des deux seuls fabriqués par Spencer.
C’est franchement de la matière première d’entourloupes diverses… Bien évidement, les communiqués de presses diffusés aux putes de la désinfo, qui passent plus de temps à tapoter des conneries maintenant que le marché juteux est moribond et que les grandes choses ne sont plus publiés ni diffusées… C’est quelque part dommage car il y est écrit que le Spencer II a été un travail d’amour pour Pete Chapouris, qui a passé d’innombrables heures à se pencher sur les détails inachevés de la voiture au fur et à mesure qu’elle prenait forme.
Il aurait dit-on, essayé de “sentir” son chemin pour communier avec l’esprit de son ami décédé dans le but de terminer ce Hot Rod comme Spencer l’aurait fait s’il avait vécu assez longtemps… J’en pleure, je vais stopper ici quelques minutes car tant pleurer de rire me fait pisser de bonheur… A 75 ans les émotions de la verge sont plus rares qu’à 20 ans… Donc quelques minutes de pause… Je vais en profiter pour chier toute la merde du monde pour éviter d’en faire un article forcement chiant et malodorant pour les “ceusses” que je vise…
En fait, la justice immanente existe car il a fallu la justification qu’une équipe dévouée de trois ahuris, des “personnes” à temps plein pendant 15 mois… pour atteindre leur objectif de réaliser soi-disant la vision de Spencer selon Dennis Higginbotham qui finalement est l’arroseur arrosé… C’est pareil que chier dans ses bottes… Le résultat a été présenté comme étant une perfection quasi-virtuelle, une œuvre-d ’art automobile qui sert de monument funéraire roulable à un Hot Rodder nommé Spencer…. R I P…
Franchement, c’est bôôôôôôôôôôô comme un rouleau de papier toilette que vous découvrez alors que vous croyiez, assis sur le trône, qu’il n’y en avait plus… Certains SDF pillent les toilettes publiques et proposent le rouleau rédempteur au prix d’un diner dans un 5 étoiles aux “ceusses” qui se retrouvent “emmerdés” reclus dans la cabine des félicités…Évitant le chrome et l’éclat typiques de la race, le Spencer II utilise une carrosserie originale tout en acier et est chargé de touches qui indiquent la véritable vocation de son créateur en tant que coureur prétendu ingénieur.
Les collecteurs en acier inoxydable issus du moteur Roush 289ci/405cv testé au banc d’essai portent toujours leurs cordons de soudure ; Les biellettes de direction forgées à la main et la suspension avant indépendante sont montées devant le radiateur pour un moment polaire minimal, et des écopes personnalisées dirigent l’air frais vers les roulements du moyeu arrière qui n’en ont aucun besoin… Les nombreux détails orientés vers la course alors que ce n’est pas une McLaren ou une Ferrari de piste de course, invitent à des heures de contemplation….
Même le carter d’essieu arrière et la transmission manuelle à 4 vitesses sont des créations uniques de Doane Spencer, qui a ce stade d’élucubrations démentes, est présenté comme une sorte de dieu … Prendre les gens pour des connards “de merde” (c’est en relation avec mes précédents commentaires désabusés) amène à réfléchir sur les réalités du monde… Tout ça pour ça… La qualité des matériaux et de la finition qui entoureront les mâles-heureux occupants/nouveaux propriétaires du Spencer II ferait sourire d’admiration de n’importe quel plombier…
L’odeur du cuir Saddle de qualité Lear-Jet-Privé qui emplit le cockpit du Roadster de même façon que l’odeur des lingots d’or, affichent des détails subtils et épurés comme les coutures des loques de Grands-Couturiers réalisées en Chine : des coutures impeccables des surfaces tendues de tissus d’ameublement Ikéa et le volant à 4 branches Banjo magnifiquement rendu en aluminium et bois exotiques de Bubinga et d’ébène, sans oublier le tableau de bord en bois d’arbre qui affiche un ensemble incroyablement rare de jauges Stewart Warner commandée sur internet.
Ce sont des imitations d’un type de compteur utilisé dans les camions Brockway des années 1930… Cette merveille qui illusionnait l’affairiste illusionné de lui-même dont j’ai dévoilé l’identité en début de cet article, a échoué à moins de 60.000$ d’offre aux enchères… La création lancée par Doane Spencer sera peut-être été laissée au prix de la casse à des Russes après la guerre atomique, qui la placeront à la place qui lui revient dans la hiérarchie des objets créés par l’Amérique du Hot Rodding.
Bref, ce Rod a accumulé divers articles et couvertures de magazines, prix et apparitions dans les médias, et a remporté deux fois sa classe au Grand National Roadster Show, le prix AMBR Outstanding Class Award 2007 et 2008 et le prix AMBR Outstanding Engineering Award 2008… Le seul restant étant une sorte de pamphlet tapoté par un vieux connard qui vivait à Saint-Tropez entre Brigitte et Bernard, pamphlet que vous lisiez avant de soudain arriver à la fin ce qui vous a amené à un casse-gueule de premier choix… Bye…