Supercharged 1933 Plymouth Coupe Street Rod
Peut-on se noyer dans un verre d’eau ? J’écris ça à 00h24 le lundi 1er juillet 2024, alors que je viens d’ouvrir le WordPress qui gère les créations d’articles, textes et photos de ce web-site… J’éprouve de la lassitude d’avoir supporté depuis “le journal TV de c20 heures” les commentaires relatifs aux résultats du premier tour d’élections des blablabla’s destinés à noyer la populace dans un verre d’eau. Chaque non-évènement et celui-ci ressemblant à une redite perpétuelle des précédents, lobotomise les masses en les informant que tout va soit de mal en pis, soit que le pire est passé où va arriver…
La veille aux mêmes heures de mi-nuit, c’était bonheur de tomber sur deux films de science-fiction déjà vu 5 fois en plus d’en avoir les DVD… “Gravity” suivi de “Interstellar”… Je suis noctambule, j’ai surement un fond vampire. Les relations de la machine et de la pensée sont aussi anciennes qu’énigmatiques, toujours en attente d’une solution. C’est un mythe dont s’abreuve la philosophie, repris en fonction des conjonctures, la science-fiction avec Matrix, la logique et l’ordinateur avec Turing, enfin l’élaboration théorique avec le cognitivisme et la non-philosophie… 280 de Qi, surement, au minimum…
Artificiellement je rassemble tout, car ils ont été élaborés dans un même esprit au sein d’une équipe dont divers philosophes devaient partager un désir commun de renouveler la philosophie par de la philo-fiction, un mix théorique entremêlé de romanesque liant l’utopie et l’automaticité, le Néo de Matrix et le Néo de l’invention, le messianisme et l’automate spirituel des Classiques… Et de chercher quelque chose… Oui mais quoi ? Ben… Une machine christique salvatrice qui n’est que l’ordinateur. Les machines étant par définition, désincarnées.
Elles sont loin de nous, les êtres humains, et créent un rapport de distance important qui fait naître chez les “regardant”, un sentiment d’inquiétante étrangeté freudienne, un “trope” incontournable de la science-fiction, mais établissant surtout une connexion, solidifiée par la possible présence d’une réelle Intelligence Artificielle… Ahahahahah ! Je viens à votre secours… Un trope est une figure de style ou de rhétorique qui consiste en un changement de sens, qui peut être soit interne (au niveau de la pensée) soit externe par substitution de signifiant (au niveau des mots).
Dans le premier cas et lorsqu’il n’y a qu’une seule association d’idées, on l’appelle comparaison ou périphrase, mais si l’association d’idées est de nature analogique, une métaphore se produit, qui est le trope par excellence. Dans son principe, on dira qu’il y a trope, lorsque l’expression qui advient ne renvoie pas à son sens habituel ou propre, mais à un autre appelé sens figuré. Dans le cas où il y a double indication de sens, par le terme tropique et par le terme non tropique, le trope est “in præsentia”, mais quand le terme tropique est seul à véhiculer l’information pertinente, le trope est “in absentia”...
Vous devez me détester… et aussi penser que je m’égare à nouveau et que cela m’arrive de plus en plus souvent… Ahhhhhh oui ? Pfffffffffffff ! La rhétorique classique ne considère comme “tropes” que certaines figures de style : la synecdoque, l’antonomasie, l’emphase, les litotes, l’hyperbole, la métonymie, la métaphore, la périphrase, l’ironie et la métalepse qui est un type rare de métonymie. Les tropes sont donc le fruit d’associations mentales qui conduisent au changement de sens des mots ; ainsi, le mot “flamme” symbolise également la passion amoureuse, dans une relation métaphorique…
Dans la musique grecque ancienne, il indiquait la hauteur basée sur l’octave médiane des voix et qui façonnait l’élément principal de la structure musicale. Dans la musique médiévale, cela signifiait l’expansion du chant liturgique par l’insertion de textes courts qui facilitaient la mémorisation de la musique et qui donnèrent naissance au drame musical à partir du ixe siècle… Veuillez notez que tout ce qui précède pour autant que vous l’appliquiez, ne peut que vous rendre plus intelligent… Faut-il le vouloir, qui plus est alors que c’est le temps des vacances et pas au dévoilement des vérités intradiégétiques…
Dans Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir expliquait que “dans la femme parée, la Nature est présente, mais captive, modelée par une volonté humaine selon le désir de l’homme d’une pétrification, une allégorie de la chosification des femmes’.. C’est très déstabilisant, le processus de déshumanisation est extrême et sans compromis, difficile à décrypter, posant ouvertement la question de la corrélation entre conscience et remords, empathie et barbarie. Pourquoi fuir un oppresseur pour se soumettre à un autre ? L’œil de la conscience ? L’œil symbolise le portail de la nature humaine, un pont entre rêve et réalité.
Mais au fond, il évoque aussi et surtout la subjectivité de celui qui regarde. L’émancipation se fait par la mort des idéaux rétrogrades qui nous entourent. L’humain est-il défini par son empathie ? Sa conscience ? Son âme ? Son intelligence ? Qu’est-ce que la conscience ? De soi ? Des autres ? La conscience humaine a-t-elle besoin d’un corps pour exister ? L’expérience empirique est-elle essentielle à la conscience ? Qu’est-ce qui déterminera la dominance des êtres humains sur les IA une fois qu’elles auront atteint un niveau tel qu’il sera impossible de les différencier de nous ?
Quelles sont les conséquences réelles du Big data ? Si la thématique existe depuis longtemps au cinéma, sa tendance à préférer le célèbre mythe de Frankenstein semble passée. Mais avec l’époque viennent les peurs qui s’y inscrivent, les interrogations qu’elle soulève. Le transhumanisme, évolution inéluctable des recherches du domaine de la robotique, rapproche toujours plus l’humain et la machine, jusqu’à les rendre indissociables. Qu’extrapoler de tout ce que je viens de tapoter avec ce Hot Rod Plymouth Business Coupé 1933 illustrant cet article qui me semble plus s’avérer être une chronique…
Ce Rod présente une carrosserie en acier avec des ailes en fibre de verre. La puissance est fournie par un V8 stroker 383ci équipé d’un compresseur Roots, de deux carburateurs Holley, de culasses en aluminium et d’un allumage MSD. La construction intègre également une suspension avant indépendante, des freins à disque aux quatre roues et un différentiel à glissement limité. Les travaux de remise à neuf en 2022 comprenaient le remplacement de la transmission 700-R4, du réservoir de carburant et de la courroie du Blower en plus d’effectuer un travail de réglages des soupapes…
En même temps on a refermé l’extrémité supérieure du moteur, installé un levier de vitesses Lokar et retapissé l’intérieur. Ce dernier est doté de sièges baquets, d’une colonne de direction inclinable et de compteurs AutoMeter. Les portes à charnières inversées ont des loquets de style Bear-Claw. Les jantes de 15po à cinq rayons sont montées avec des pneus Mickey Thompson Sportsman S/R de 26×6po avant et 31×16po arrière. Des combinés filetés réglables sont installés aux quatre coins. Le freinage est assuré par des disques Wilwood assistés.
Schneider Racing Cams arbre à cames et poussoirs / Pistons Sportsman Racing Products (SRP) avec segments Hellfire / Bielles en acier forgé 4340 avec boulons L19 / Poussoirs Manley Performance / Chaîne de distribution à double rouleau / Boulons de culasse ARP / Pompe à huile à haut volume / Pompe à eau en aluminium à grand volume / Filtres à air ronds à élément ouvert avec pelle Blower Drive Service (BDS) / Boîte d’allumage électronique MSD et bobine Blaster SS… Voilà c’est terminé… Bye bye…
2 commentaires
Maître, il est probable que la majorité de vos lecteurs ont cliqué sur cet article pour admirer la voiture rouge. Qui d’autre que vous peut se vanter d’instruire les masses en explorant les tropes et les questions philosophiques, soulevant des points cruciaux sur la nature du langage et de la conscience, et incitant à une réflexion profonde sur ce qui nous définit en tant qu’êtres humains et sur notre interaction future avec des entités intelligentes ? Merci pour cette réflexion stimulante. Je suggère au futur gouvernement de vous déclarer d’utilité publique, avec les avantages fiscaux qui en découlent.
N’en faites rien, on ne sait quelles nouvelles idées ils et elles auront pour nous taxer pire encore…Pour les contenus des textes, je me laisse aller à diverses envolées “filousophiques” pour ne pas sombrer dans le soporifique qui n’apporte rien à quiconque… Evidement, parfois une des envolées part trop haut… Mais qu’importe puisque ça m’amuse…