Bahama Blue Deuce Coupé
Discourir de bagnoles par tapotage de mon clavier d’ordinateur me fait passer le temps, certes, mais, à deux mois de mon 3/4 de siècle (75 ans) me viennent des envies de tapotages encore plus incorrects et Gonzomaniaques… Un ras-le-bol qu’alimentent les désinfos qui deviennent systématiques au (bas) niveau de BDSMTiVi et ses journaleux en cases indiennes (comme les files) qui gesticulent, papotent et lobotomisent de même façon que le contenu des cases de Microsoft Start… Pour moi, le refuge imparable c’est de virer vers les émissions d’animaux pour verser une larme aux malheurs canins et vivre une émotion lorsque certains sont adoptés… Du coup,de voir certains adoptants qui sont des vieux de mon âge, ça me rappelle le temps où ma Maman vivait encore et me prédisait que lorsque j’arriverai à agir de même en m’occupant d’un brave chien, j’aurais son âge… Mon papa disait de même sans oser trop bouger de son fauteuil tant les craquements des jointures de ses vieux os faisaient frémir… Il est décédé avant elle…
Maman, elle est décédée en même temps que sortait le film Interstellar en 2014. Entendre la musique du film composée par Hans Zimmer me fait pleurer… Revoir le film aussi… J’ai adopté mon Blacky quelques deux ans après l’enterrement/crématoire de ma Maman… Ca remonte donc à 10 ans… et Blacky a donc 8 ans… Ce sont des années partagées emplies de bonheur qu’est venue partager Valérie qui préfère son Facebook à mon web-site… A mon stade de maturité aléatoire ou parfois je ne me rappelle plus d’un nom, je me dis donc que la seule alternative autre que d’appuyer sur un bouton de mise à feu atomique (que je n’ai pas) est de pousser plus loin encore que possible, mes textes… pour que ma mémoire continue de fonctionner… Dans le genre, si vous me lisez “partouze” vous comprendrez qu’il m’arrive de me laisser aller dans la rage teintée d’humour au vitriol envers la bande de crapules ayant volé ma LéaFrancis en bande criminelle organisée dans un scénario créé par l’ancien procureur Jean-Marc Meilleur, scénario nommé “Histoire alternative” payé par le Groupe AXA…
C’était pour éviter de l’impliquer dans les débordements CRIMINELS réalisés, tels le vol du dossier pénal et d’une cassette enregistrée pourtant saisie par un Juge d’instruction, ou il est clair que le vol à été organisé dans le cadre de l’exfiltration d’oeuvres d’art… Allez lire, c’est explosif… J’ai tout publié, jamais de réaction n’a suivi… La loi du silence… Donc, cet épisode de ma vie m’a rendu circonspect envers le genre humain… L’avantage de vivre tout cela et bien d’autres faits, dont l’imposition d’office de 117 millions suite aux délations du Groupe Hommel dans le cadre de la guerre des magazines “Kustom’s”, m’a rendu très septique concernant les humains… En ce compris une maîtresse voleuse et autres folies… En fait je suis étonné de ne pas détester tout le monde… Je devrais… Le monde est trop pourri… Les péripéties d’Emmanuel Macron, Joe Biden et autres Volodymyr Zeelinsky et Ursula von Von Leylen qui nous emmèneraient pour un peu dans un conflit nucléaire pour cacher leurs mêmes turpitudes que Sarkozy et Bush père et fils…
Tout cela, vraisemblablement pour cacher les retours des dons de charité par milliards envoyés sur des comptes off-shore indétectables… C’est angoissant… C’est même frustrant d’imaginer à quel point “on se f… de notre gueule à toutes et tous”... Reste BDSMTiVi pour rire en soirée… Si non, en épluchant mes vécus, souvenirs et quelques articles introuvables, c’est toujours une sensation très cool lorsqu’un sujet déclenche la création d’un article… C’est d’autant plus drôle que j’ai l’expérience de divers vécus et que tapoter les réalités de fonctionnement des bagnoles, devient comme l’ABCédaire du Réquisitoire d’un Juge d’instruction/Procureur qui sont les seuls des prétoires à pouvoir donner leurs avis sans risque d’être attaqués pour diffamations et fausses nouvelles… Donc, je suis devenu Procureur de ma presse tout en étant le Juge de l’instruction des affaires dont j’ai envie de causer… C’est assez simple, ce n’est que de l’intelligence permettant des reconstitutions…
Voir puis conduire n’importe quelle automobile avec en tête ce mécanisme de l’intelligence, permet de comprendre ou se trouvent les “menteries” et les illusions que diffusent ceux et celles qui vont en tirer profit… C’est drôle mais déprimant… Tout vous “parle” mais les horreurs ressortent… C’est pour cela que mes articles ne sont comme aucun autre “politiquement correct” tels que des sieurs comme Serge Bellu (en exemple) écrivent comme gagne-pain… Plaire à tout le monde est une science… C’est pour cela que je vous cause souvent des “putes de l’info” et des “journaleux”… Bien… Le sujet du jour est un Hot-Rod bleu dont le propriétaire nommé Capss Scott a couru en Dragster et a imaginé se servir d’un parachute pour aider au freinage… Cela parait “Funny” mais en réalité c’est “casse-gueule”… Donc, lorsqu’un Hot-Rod me parle, il ne me faut pas longtemps après avoir soupesé cette beauté à quatre roues et papoté avec son propriétaire pour identifier presque immédiatement le Boost… Comme on dit : “Le reste appartient à l’histoire”...
En fait d’histoire Capss Scott a été pilote dragster et fut un des premiers à utiliser un parachute de freinage :
-“Si tout se passe bien, vous aurez des bleus autour des orbites à cause de la force de votre sang qui fait éclater vos veines. Si les choses se passent mal, vous perdrez la vue car vos yeux auront explosés, vous aurez des bleus partout et quelques membres brisés, tout ça après avoir parcouru 300 mph dans le filet au bout du bac à sable. Je n’ai cotoyé la mort que quelques fois comme si ce n’était pas grave de glisser la tête en bas dans le gravier à des vitesses plus rapides qu’un train à grande vitesse”...
Il s’arrête une seconde, se souvenant de la sensation d’avoir remporté la manche, mais réalisant que les parachutes ne se déployaient pas…
-“C’était potentiellement mortel les Funny Cars dans les courses de dragsters NHRA. Les Funny Cars font partie des voitures les plus rapides au monde, atteignant des vitesses de plus de 330 mph en moins de quatre secondes. Ils y parviennent en seulement 400 mètres, ce qui leur laisse environ 1.000 mètres pour ralentir”….
J’essaye d’imaginer…
-Ouaisss Pat, vous pouvez imaginer la force nécessaire pour arrêter quelque chose qui roule aussi vite. Pour le gérer, Funny Cars et Top Fuel, utilisent des parachutes ainsi que des freins à disque en fibre de carbone. Mais il ne suffit pas de tirer la poignée... L’utilisation de parachutes dans les courses en ligne droite remonte à la fin des années cinquante. J’avais un job quotidien consistant à fabriquer des parachutes militaires pour Irving Air Chute à Glendale, en Californie, j’ai donc eu l’idée en 1956 d’utiliser un parachute dans les courses d’accélération. En 1959, les parachutes étaient obligatoires comme équipement de sécurité pour tout Dragster atteignant plus de 150 mph à la fin d’un quart de mile… Les premières chutes étaient massives, s’épanouissant en un seul magnifique nuage autour de l’arrière de la voiture. Ils faisaient le bonheur des photographes, mais frappaient les conducteurs avec des forces G négatives punitives.
J’ai lu que ke roi du Dragster, “Big Daddy Don Garlits”, a été contraint à l’abandon en 1992 après que la rétine de son œil gauche se soit détachée lors d’essais. Huit ans plus tard, Joe Amato, quintuple champion de Top Fuel, s’est éloigné de ce sport à cause de larmes de rétine aux deux yeux... Alors, 7 g c’est dingue….
-“J’essaie toujours de réfléchir à la façon de l’expliquer… La décélération était si violente que dans les années ’90, lorsque les voitures dépassaient pour la première fois la barre des 300 mph, la force de l’arrêt arrachait presque les yeux des conducteurs.Vous prenez beaucoup de vitesse dans la seconde moitié de la piste. L’accélération devient incroyable. C’est comme si vous étiez dans un film Star Wars ou Battlestar Galactica , comme l’hyperespace. Et vous accélérez si fort et si vite que vous devez concentrer vos yeux exactement là où vous devez chronométrer le déploiement de vos parachutes. Vous devez avoir un timing interne dans votre cerveau en fonction de la vitesse à laquelle se déroule la course, car vous voulez vous assurer que vous avez sorti les parachutes avant d’arriver à la ligne d’arrivée.
-C’est mortel ?
-“Ouaissss pat’ C’est mortel… Si vous touchez ce câble à la ligne d’arrivée, vous serez bien au-delà lorsque les parachutes se déploieront réellement…Mais le pire c’est de perdre l’usage d’un oeil… Tout d’abord, vous êtes heureux quand les parachutes se déploient… Ca crée un super choc…. Je me sentais toujours presque affectueux envers eux. Vous pouvez en quelque sorte déterminer la vitesse de la course en fonction de la force avec laquelle ils sautent et de la force avec laquelle vous essayez de rester sur votre siège, car la force veut essentiellement vous jeter hors de l’avant du Dragster, mais vous êtes attaché avec 13 différentes sangles. Heureusement, il y a des années, nous avons commencé à utiliser des appareils médicaux pour la tête et le cou. Parce qu’avant cela, l’ouverture du parachute et le freinage brutal ne faisaient que déchirer les muscles du cou. Il y avait des matins où je me réveillais et je ne pouvais pas lever la tête de l’oreiller. Je sentais sans cesse le choc….
-C’est si grave ?
-“Et Oui… Très Grave… Et il y avait le bruit du claquement de l’ouverture des parachutes. C’est violent, et ça fait vraiment mal. Mais cela vous ralentit aussi très rapidement. Vous n’avez même pas besoin de toucher au frein”.
Capps Scott conduit des dragsters nécessitant des parachutes depuis plus de 30 ans et a vu l’évolution du nylon délicat au Kevlar résistant à l’abrasion, et d’un levier de déverrouillage manuel qui devait être poussé ou tiré jusqu’à un bouton généralement monté sur le volant qui utilise un solénoïde pneumatique pour déployer les parachutes. Le déploiement peut se faire automatiquement, à partir d’un compteur de roues qui mesure les rotations, mais Scott Capps aime toujours choisir quand larguer ses parachutes.
-Vous avez écrit dans un magazine que le déploiement d’urgence vous a sauvé à plusieurs reprises ?
-“Je veux toujours sentir que j’ai le contrôle”, dit-il. : “Un Funny Car, vous le dirigez constamment. C’est hors de contrôle dès le début, et vous essayez juste d’aller jusqu’au bout. Donc, si un cylindre s’éteint, cela vous fera parcourir plus de six pieds en une fraction de seconde, et vous tournez le volant pour atteindre la ligne d’arrivée tout droit, et vous devez alors d’une manière ou d’une autre mettre votre pouce sur le bouton. Alors je suis content d’avoir de l’aide. Il n’y a pas de pire sensation que lorsque les parachutes ne sortent pas. J’en fais des cauchemars”….
Les Capps Scott sont une famille de Hot-Roders générationnelle , qui s’adonne à ce passe-temps depuis plus de trois générations. Si l’on ajoute à cela leur appartenance aux Road Kings of Florida, le “jus” coule à flots pour l’amour de tout ce qui concerne les Hot-Rods.
Le coupé Ford Five Window Deuce que vous voyez devant vous présente le travail de trois ateliers de Hot-Rods remarquables : Ionia Hot Rod Shop s’est occupé du châssis personnalisé unique, la carrosserie et la peinture ont été gérées par Fallen Angel Kustoms avec Butch Miller pulvérisant la teinte Cadillac Bahama Blue 1958 tandis que l’ensemble du coupé Deuce a été assemblé par Thomas Ophof de SaltWorks Fabrication. Le public se demande toujours ce qu’il y a sous le capot. Dans ce cas, le petit coupé Deuce avec un flair personnalisé incomparable arbore un V8 Ford vraiment vintage avec un bloc en Y de 292ci. C’était la contribution de Ford au marché de la performance après le retrait du V8 Flathead en 1953. En 1954, le bloc Y a été introduit et est resté commercialisé jusqu’en 1964. Commençant comme un V8 de 212cv, le bloc en fer et ses culasses de même ont été refaits par Ted Eaton et le V8 développe maintenant 330 cv. On repére le tri-power Ford composé de trois carburateurs Holley à deux corps (un carbu primaire, ECG ; et deux secondaires, EBU).
Tous sont boulonnés sur un collecteur d’admission Offenhauser et utilisant trois Bell Top avec filtres à air chromés à écran. L’allumage se fait par l’intermédiaire d’un distributeur Hunt et d’une paire de collecteurs d’échappement Ford F100 de 1956 sortent les gaz usés qui se déversent dans un échappement en acier inoxydable de 2 pouces, puis passent par les silencieux Porter. D’autres accessoires de moteur incluent la pompe à eau Ford et le ventilateur mécanique déplacé sur un support surélevé et à partir de là, un alternateur Powermaster et une batterie Interstate sont utilisés. Le bloc Y est assorti d’une transmission TREMEC à 5 vitesses surmontée d’un manche et d’un pommeau Ford de 1937 qui renvoie à un pont AR Ford de 1958 qui fait tourner un ensemble de vitesses de 3,73… En ce qui concerne l’arrière, c’est Ionia Hot Rod Shop qui a fabriqué les composants de suspension. À l’avant, un boîtier de direction et une colonne Ford de 1956 sont utilisés, ainsi que des ressorts à lames transversaux à l’arrière ainsi que des freins Ford AV et AR.
L’essieu avant est une poutre en I percée et polie qui fonctionne avec les axes Ford ’37 avec l’arrière rond. En ce qui concerne les jantes et les pneus, vous ne pouvez pas manquer les larges flancs blancs Firestone/Coker mesurant 8,20-15 pouces à l’arrière et 5,00-15 American Classics. Les jantes sont des Ford de 1936 en acier équipées d’enjoliveurs Lincoln Premiere Sunburst de 15 pouces datant de 1957. La carrosserie du coupé Ford à cinq fenêtres de 1932 présente un capot supérieur de 3 1/2 pouces ainsi que des ailes arrière coupées, la peinture est une couleur Cadillac Bahama Blue de 1958, et la carrosserie et la peinture ont été gérés par Fallen Angel Kustoms. Notez également l’utilisation de Naugahyde blanc sur les couvercles de marchepied ainsi que sur l’insert de toit. Et en parlant de blanc, il convient de noter que le dessous complet du coupé est peint en blanc brillant et comporte beaucoup de chrome et de quincaillerie en acier inoxydable poli. Le capot est principalement en tôle d’origine, mais le coupé fonctionne sans panneaux latéraux.
Notez les sangles de capot en cuir qui ont joui d’une grande popularité auprès des premiers Hot-Rods. La carrosserie du coupé est dotée d’un siège banquette recouvert de Naugahyde plus blanc. À l’intérieur, il y a beaucoup de plissé blanc en Naugahyde au-dessus de la banquette Ford de 1932. Des coutures de plis assorties sont également visibles sur les portes, les panneaux de protection et la garniture de toit. Toutes ces coutures ainsi que la moquette proviennent de la machine à coudre d’Interiors by Shane. Le tableau de bord du coupé Ford de 1932 est doté d’un insert à motif en damier personnalisé qui s’enroule autour du pack de cinq compteurs Stewart Warner. À côté du système de surveillance du moteur se trouve une colonne de direction Ford de 1932 avec un volant Mercury de 1950 avec anneau de klaxon. Tout le câblage requis est pris en charge par SaltWorks Fabrication… Voilà… J’ai fait l’effort d’un texte plus complet que de normalités habituelles…
Voilà, l’article est terminé… Me reste à sauter dans la piscine chauffée pour me détendre avec Valérie et Blacky… Puis dîner relax… Il est 18h16, sans doute que tout ceci sera publié sous 24 heures…
2 commentaires
Maître, la lecture de votre article a été un véritable plaisir. Le paragraphe consacré aux décélérations lors du déploiement du parachute et au risque de décollement de rétine m’a particulièrement captivé. Votre humilité vous honore, surtout lorsque l’on considère l’impact significatif de votre contribution aux courses de dragster en France, que vous avez choisi de ne pas mentionner, Je rappelle que le Monde écrivait en 1980 : “Triomphe des dragsters au Mans – FRANÇOIS JANIN – La première grande réunion française des dragsters organisée au Mans samedi 6 et dimanche 7 septembre a connu un succès populaire tout à fait inattendu. Parler de triomphe serait même plus juste si l’on s’en tient aux milliers de spectateurs qui ont envahi, sous un soleil d’été, la ligne droite des stands du circuit des Vingt-Quatre Heures. Samedi, l’affluence a tout simplement presque égalé celle de la célèbre course d’endurance automobile des 14 et 15 juin dernier. Cinquante mille personnes entassées de part et d’autre de la piste. Plus d’un million de francs de recettes. Les premiers surpris ont d’ailleurs été les organisateurs. Ils n’avaient prévu que quinze mille billets vendus 30 F pour les deux jours et il a fallu à la hâte aller chercher en ville les carnets à souches inutilisés des Vingt-Quatre Heures. Coup d’essai réussi donc. Nulle part en Europe, jusqu’à présent, même dans les pays où ce genre de course est bien implanté – Pays-Bas, Scandinavie, République fédérale d’Allemagne, Grande-Bretagne, – le public n’avait encore réservé pareil accueil aux dragsters. Tout le mérite des promoteurs a été d’y croire,
Qui est donc ce François Janin ? Un journaliste du journal “Le Monde” ? Le contenu de sa description est correct. L’affaire de la billetterie aussi, sauf que c’était pour ne pas… euhhhh Je ne me souviens plus trop. Seul le fisc belge a réagi avec retard sans pouvoir y faire quoique ce soit puisque l’évènement se déroulait en France… Sans entrer dans trop de détails ce sont les 200.000 entrées sur 2 jours qui ont financé les magazines Chromes&Flammes qui ont suivi… C’est aussi cela qui a amené Michel Hommel au bord de l’apoplexie en zieutant les valises bourrées des recettes… Ce fut quasi pareil avec le Chromes&Flammes show Porte de Versailles l’année suivante… Belle époque…
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