Hot Bat Outa Hell
Mettre en page 130 lignes de textes, composées chacune de 140 lettres/espaces, soit 18.200 lettres/espaces à publier illustrées de 27 photos d’un minimum de 1280Pix X 800Pix, c’est la réalité de l’envers technique de cet article qui, auparavant, a du être imaginé et composé/écrit sur plusieurs fenêtres de mon même écran. Une fenêtre pour le texte avec correcteur incorporé, une seconde fenêtre pour la mise en page et une troisième fenêtre pour les recherches annexes d’explications de point d’intérêt à extrapoler avant de tout reprendre en tête et en main pour une relecture et le graphisme… Généralement cela représente une journée qui se déroule plus aisément dans le calme d’une nuit…
Et auparavant il m’a fallu réaliser le sujet, soit en réalisant un reportage avec photos dans un coin reculé du monde (il faut y aller, se loger, vivre et en revenir)… Et il m’en a couté jusqu’à présent d’en publier 4.200… Généralement je réalise tout moi-même sauf les reportages à acquérir ce qui nécessite d’en réaliser quand-même des articles… Je décompresse en suivant, par la suite, le nombre de “Vues”, avec la rapidité et/où la lenteur d’y parvenir… Outre le temps y passé, il y a aussi le temps de ceux et celles qui réalisent des parts de ce job. Et le temps se paye… Du temps que c’était édité “papier” s’ajoutaient des délais, des coûts innombrables et matériaux, matières et autres (bobine de papiers/encres, façonnages, brochages et transports)…
Il faut aussi se nourrir, se loger, se déplacer, baiser, dormir, pisser, chier… tout coûte, sans savoir d’avance si les ventes couvriront… C’est la vie telle qu’illustrée par Sisyphe roulant sa pierre gigantesque en haut de la colline… et recommencer sans cesse… En finale, il y a des coûts, des aléas et des taxes ainsi que des impôts, sans oublier les frais d’amoures, de sexe, de bouffe et autres… Expliqué comme ça en 12 lignes de textes, composées chacune de 140 lettres/espaces, qui vont s’ajouter aux 18.200 évoquées, c’est presque du sado-masochisme, ce pour quoi entre deux lignes je me demande si tout cela en vaut la peine… D’autant plus que les emmerdes en aléas me font parfois déprimer grâââve…
Surtout lorsque dans un bref moment de détente je vois et dois supporter des donneurs de leçons annoncer que tout le bordel généralisé reçu chaque jour en pleine gueule, outre que cela indique que tout va mal, est de notre faute à toutes et tous… et qu’en conséquence nous devrons payer encore plus pour aider l’Ukraine à recevoir des milliards d’euros et dollars partagés avec nos souverain(e)s pontifiant(e)s élu(e)s qui continueront à palper alors que nous crèverons soit collectivement sous les bombes, soit d’une minable retraite… Ce texte “Châââpôôô” d’entrée en matière me coute 18 lignes de 140 lettres/espaces à ajouter aux 130 lignes de mêmes signes mais signifiant autre chose (c’est l’article que vous allez lire, mes Popu’s)…
Il y a là-dessous, pour moi, une jubilation dépressive, une joie dans la tristesse et une sorte de raz-le-bol généralisé… Je pense que d’autres que moi ont au fond d’eux ont envie que Poutine appuie sur le bouton “destruction du monde” pour se marrer une dernière fois… Crever pour crever autant crever… Ce qui me retient d’en rêver c’est Valérie et Blacky qui n’ont pas mérité (moi non plus) de devoir vivre avec tant et tant d’abruti(e)s… C’est une bonne chose (une thérapie perso) que d’écrire ces 20 lignes (aux normes de mon web-site Gatsby/Chromes/Secrets) ce qui présentement m’a fait rater où éviter les traditionnelles Fake-News et autres infos assommoirs du Télévisé de 13 heurs de ce samedi 16 mars 2024… Je vais bouffi et boire un coup… Pffffffffffffffff !
Erik Hansen a construit son “Hot Bat Outa Hell” pendant ses temps libres, alors qu’il travaillait chez “CAL Automotive Creations” à Bennington, Nebraska, depuis plus de 10 ans. Il a pu y mettre à profit ses connaissances traditionnelles en matière de Hot Rod’s sur le “Checkered Past” à moteur V8 Flathead, et surtout sur le Hot Rod Coupé Ford ’40 construit également par “CAL Auto Creations” pour Ron Cizek, qui a remporté le fameux Ridler, l’équivalent du prix Nobel du Hot Rodding, à l’Autorama de Détroit 2013… Ca date un peu mais c’est toujours aussi prestigieux. Hansen a également été fortement impliqué dans la Buick Invicta Kustom qui a remporté le prix commémoratif “Al Slonaker” au “Grand National Roadster Show 2023” .
Ce n’est pas tout, loin de là, il s’est littéralement “éclaté” sur la fameuse (et fumeuse) “Omaha Coupe”… Chaque année depuis 1949 (soit mon âge, 74 ans), la “Bonneville Speed Week” apporte la promesse de courses de vitesse dans le désert de sel du nord-ouest de l’Utah, en organisant des courses devenues mythiques…Il y a presque autant de classes qui concourent que de Hot Rod’s et cela par type de moteur dans des classes qui honorent la genèse du Hot-Rodding tel qu’il doit continuer à exister. Même lorsque la pluie détrempe le lit (normalement asséché) du lac de Bonneville, rendant les records impossibles et insaisissables (comme ce fut le cas en 2022), une migration de Hot Rods traditionnels déboulent pour gronder à Wendover afin de célébrer le passé.
En ce début de saison 2024, les Hot Rodder’s avaient hâte de concourir, et voir ce qu’il en était du fameux Hot Rod Coupé modèle A 1931, de retour après une refonte approfondie d’Erik Hansen : “J’ai commencé à construire ce Rat Rod V8 Flathead dès que j’ai eu 16 ans”, m’a expliqué Hansen. Inspiré par son arrière-grand-père, qui pilotait une Harley-Davidson Flathead aussi bien pour 1° aller et venir à ses cours de l’université et qui 2° dirigeait les parcs à bestiaux locaux en plus 3° d’être forgeron… Hansen s’est mis au travail pour 4° réparer un modèle T 1924 PU qui se trouvait dans le magasin de son arrière-grand-père depuis plus de 40 années. Ce pick-up était 100% d’origine et possédait une transmission Ford’T, mais ce PU était resté dehors sous la pluie…
Et cela pendant si longtemps que le moteur Banger était bloqué. C’est donc un V8 Flathead qui a été monté. Cela a donné à Hansen beaucoup d’expérience et aussi le désir de réaliser un autre Hot Rod traditionnel mais au départ d’un Ford A ’29… “J’avais 18 ans lorsque je l’ai acheté” a expliqué Hansen. La date exacte n’est pas importante pour lui et nous, car ce Ford A avait été utilisé toute sa vie sans ménagement dans un champ et était resté plein de broussailles. Sa dernière tâche avait été de servir de transporter pour motos tout-terrain. L’état déplorable ne posait aucun problème, car le prix était correct : 100 $… Hansen a acheté un nouveau châssis pour Hot Rod type A. Pendant six ans, il y a remplacé tous les panneaux trop endommagés pour être récupérés.
Comme il voulait que son Ford A soit un Coupé Hi-Boy sans garde-boue, Hansen a construit en conséquence les panneaux à partir de zéro, façonnant les nouveaux quartiers en tôle d’acier et rehaussant et modifiant les passages de roues arrières pour qu’ils correspondent à la mise en ligne des Jantes et pneus et conserver leur rayon, comme les passages de roues des ’32. “Les gars qui ont un Ford A 29 copient toujours le 1932 parce qu’ils ne peuvent pas se permettre de se payer un 1932 qui est toujours au double de prix d’un A”…, a plaisanté Hansen… Il a fabriqué les 2 portes pour correspondre à la ceinture de caisse ainsi qu’au coffre. La structure interne vient cependant de chez Brookville, qui est “LE” grand fournisseur de carrosseries neuves de Hot Rod’s en A et B….
Le blister en aluminium nu sur le capot est destiné à cacher la découpe de causse nécessaire au système de direction par renvoi latéral. C’est un boîtier de direction Schroeder. La boîte, que Hansen avait piratée dans une Sprint-Car-Midget, avait à l’origine un rapport de 8 :1, ce qui s’est avéré trop rapide. Il a donc fabriqué une boîte de vitesses avec planétaires au niveau de la colonne de direction pour doubler le rapport de vitesse. La majeure partie du toit est resté d’origine, même si Hansen a dû “le masser” en multiples retouches, enduits et ponçages pour lui redonner sa forme. Lorsque la carrosserie a été “extraite” du champ où elle résidait auparavant, le toit en a pris un coup dans la face…. Hansen a donc réalisé un Top-Chop…
Il donne à la voiture un aspect fort déterminé (sic !) tout en laissant beaucoup d’espace à l’intérieur de l’habitacle. Une partie de l’acier de la custode est d’origine, car Hansen a trouvé de la tôle Ford qui restait d’un agriculteur inventif. En raison du rationnement pendant la Seconde Guerre mondiale et parce que Ford a arrêté de fabriquer des véhicules commerciaux pour se tourner vers des véhicules militaires, les agriculteurs ont souvent coupé les toits et les panneaux de coffre des coupés et des berlines modèle A pour créer des camions de fortune, un style de carrosserie plus utile à la ferme. D’une manière ou d’une autre, le cadre de quart de fenêtre de l’un de ces coupés A convertis, a été transmis à Hansen.
Une coque de calandre de 32 a été recoupée pour lui donner les bonnes proportions avec un insert inspiré d’une Ford Galaxie de 1958. Hansen avait pourtant une paire d’inserts vintage qu’il envisageait d’utiliser, mais la pensée de la soudure et du limage à faire (ce qui est fastidieux) l’a amené à repenser ce plan. Au lieu de cela, il a choisi une feuille d’acier inoxydable découpée au laser avec le même motif, qu’il a simplement soudée sur une bordure en acier inoxydable. Alors que la plupart des panneaux de remplacement étaient façonnés à partir d’acier de calibre 20, la cloison pare-feu a été construite à partir de tôle de calibre 12, avec des billes pressées à l’intérieur à l’aide d’un Pullmax. Il fallait qu’elle soit solide pour monter les pédales de frein et d’embrayage.
Un pick-up GMC du début des années ’60 a fait don de son maître-cylindre hydraulique pour le projet. Après avoir travaillé pendant la totalité de ses temps libres pendant six ans, Hansen a enfin pu mettre son Hot Rod sur la route. Il a passé beaucoup de temps avec son Hot Rod, le conduisant de son domicile jusque dans le Nebraska au “Hot Rod Hillclimb” dans le Colorado, puis à Austin au Texas, et en finale à Dubuque dans l’Iowa. Il a accumulé environ 20.000 milles en trois ans. Hansen a ensuite lancé une reconstruction “nouvelle version” en utilisant diverses améliorations du châssis Ford ’32 proposées par Speedway Motors. Les rails du châssis ont été coupés “en tarte” et pincés au niveau du capot pour être environ cinq pouces plus étroits.
C’était nécessaire au niveau de la barre d’écartement, tout en étant également relevés d’un pouce et demi pour faire descendre l’extrémité avant. Une autre coque de calandre ’32 a été utilisée pour correspondre. Les deux extrémités du châssis ont été inclinées, de sorte qu’il n’y a plus les “cornes” caractéristiques qui dépassent à l’avant. L’arrière du châssis s’incline également de quelques centimètres grâce à un Z dans le châssis. Hansen a ajouté une traverse en “X” provenant d’une Ford 1935-1940 et a “encaissé” les rails, plaçant la plaque de boxe juste à l’intérieur des extrémités pour créer une zone où cacher les flexibles et les conduites de frein. Il y a beaucoup de choses intéressantes qui se passent avec la suspension, mais les modifications sont bien cachées.
Elles ne sont vraiment perceptibles que si on inspecte ce qui ressemble à un amortisseur d’usine Model A qui n’est en fait qu’une coquille. Hansen a vidé les composants internes et les a remplacés par des bagues en bronze qui cachent un arbre relié à un amortisseur à tube. Les ressorts transversaux “Posie Super Slide”, supportent un lourd essieu Ford 32 à l’avant et un Ford 9 pouces ’57 à l’arrière. Les deux sont montés avec des biellettes Watts pour maintenir les essieux centrés sous le Hot Rod, et les deux utilisent une barre antiroulis. Les freins à tambours de 11 pouces à l’avant et 10 pouces à l’arrière, offrent une grande puissance de freinage. Une Ford de 1950 a fait don de son tableau de bord au projet, mais a dû être rétréci pour s’adapter correctement.
Le volant en fonte d’aluminium provient d’un bateau. Bien que le compteur de vitesse soit parfois capricieux, l’horloge fonctionne parfaitement. L’un des rares composants modernes que Hansen a utilisés dans la construction de son Coupé est la transmission T5 qui provient d’une carrosserie F de GM. L’overdrive de 0,72 :1 de la transmission a permis d’obtenir des rapports agressifs de 4 :56 :1 dans l’essieu arrière Ford de neuf pouces, un rapport qui a vraiment permis au V8 Flathead de se retrouver dans le Coupé. Les jantes avant mesurent 16×4,5 pouces, elles sont similaires à celles que l’on trouve sur une Ford ’40 et portent des pneus Firestone 5.50×16. Pour les arrières, Hansen a choisi un pick-up International’50.
Il a fait don d’une paire de jantes Kelsey Hayes de 16 pouces que Hansen a élargies pour qu’elles aient un diamètre de six pouces. Elles sont chaussées de pneus 7.50-16…. Bien que Hansen ait mis la main sur presque tous les aspects de la construction, il a reçu l’aide de plusieurs amis, dont Mike Swan, qui l’a aidé à câbler le compartiment moteur “à l’ancienne” avec des fils gainés de tissu. Hansen étant un grand fan de Ford et aimant tout particulièrement le V8 Flathead pour l’esthétique du moteur et sa sonorité ainsi, bien sûr, qu’à son histoire éprouvée en course. Ce bloc est un ’49 8BA alésé de 0,060 pouce avec un ensemble de pistons forgés Aries, un villebrequin Mercury d’origine et des bielles 8BA. Le déplacement est de 265ci.
Des têtes acérées, piratées d’ une voiture de course locale à la retraite sur piste de terre , offraient à l’origine une compression de 9 :1. Les têtes étaient corrodées et avaient des ailerons cassés, mais elles avaient toujours le bon look. Une fois que Hansen les a soudés et découpés des décharges de soupape plus grandes pour faciliter l’écoulement et réduire un peu la compression, ils ont permis de gros gains de performance. Un jeu de joints “Cometic MLS” scelle le tout. “Bat Outa Hell” est un hommage à un bombardier quadrimoteur B-17 de l’armée de l’air américaine qui a été abattu pendant la Seconde Guerre mondiale au-dessus de l’Allemagne. Hansen a trouvé une photo de l’avion publiée dans le magazine Life.
Il cherchait un nez approprié pour baptiser le coupé, mais ne voulait pas de la pin-up typique et a plutôt opté pour une mascotte plus sinistre…. Les feux arrière furent une trouvaille dans un échange. Ils viennent d’une ’37 Olds. Hansen a toutefois du modifier le moteur. La première itération de la plaque de tête fournissait trop de suralimentation, et la pression du cylindre n’était pas en accord avec les filetages. Lors d’un voyage rapide pour déjeuner avec un ami, comme le raconte Hansen : “Je suis monté dessus et j’ai fait sauter la bougie d’allumage. Le fil de la bougie d’allumage s’y est accroché et l’a projeté dans le fossé“. Retardé mais pas découragé, Hansen a trouvé la prise au bord de la route, l’a enfilée dans la tête et est remonté dans la voiture…
Il utilise maintenant un ensemble d’inserts en acier pour maintenir les bouchons en place, et le ventilateur est maintenant sous-entraîné pour fournir moins de suralimentation. Pour monter un compresseur sur le dessus de la tête plate, Hansen a commencé avec une prise d’air Offy à quatre corps. Il a fraisé le dessus et aplati pour accepter une plaque d’aluminium d’un pouce d’épaisseur, qu’il a soudée en place, puis fraisée pour s’adapter à un ventilateur GMC 4-71. Le compresseur est également une pièce vintage, retirée d’une niveleuse que Hansen a trouvée dans un dépotoir. Pendant qu’il fraisait l’admission, Hansen a ajouté une plaque d’éclatement dans un endroit difficile à voir, en bas. Si un retour de flamme massif se produit, la pression a un endroit où aller…
Mais surtout elle ne fera pas tout exploser… Certains détails de construction sont hallucinants, dont la poulie de renvoi avant et le support générateur/alternateur. Chacun d’entre eux a l’air d’être coulé en un seul morceau, mais seulement parce que Hansen a fait beaucoup d’efforts… Il a effilé le tendeur de courroie dans un tour dans sa forge et l’a pincé en forme. La pince à benne du générateur alternateur a été fabriquée à partir de plusieurs pièces fraisées, soudées, puis mélangées aux soudures à l’aide d’une meuleuse et de disques de ponçage. Une fois que les espaces et les bords ont été égaux, les pièces en aluminium, y compris les têtes, le ventilateur et le museau du ventilateur, ont été mises à l’échelle à l’aiguille, puis microbillées…
C’est pour les faire ressembler à des pièces moulées brutes. Les revêtements “Trail Performance” ont enduit de poudre le compresseur et les têtes pour leur donner un aspect “magnésium”. Bien que vous puissiez penser que les ailettes des pièces moulées sont nues, elles sont également finies avec un revêtement en poudre satiné transparent… Les carbus Holley 94 sont les deux “canons” de prédilection de Hansen. Leur longue production rend les pièces faciles et bon marché à trouver, et il semble avoir un don pour les régler. Les trois carburateurs, chacun surmonté d’un filtre à air “Grace & Co”., utilisent une tringlerie progressive qui permet au V8 Flathead de fonctionner sur le carburateur central pendant la première moitié de la course de l’accélérateur.
Cela permet de garder la puissance gérable tout en économisant du carburant sur l’autoroute. Pas mal si l’on considère que son aérodynamisme, comme le dit Hansen, est comme “un grand parachute avec une visière dessus”. Il peut conduire la voiture à travers le pays et n’utiliser que le carburateur central. Une fois que l’accélérateur dépasse 50 %, les carburateurs extérieurs commencent à s’ouvrir. C’est à ce moment-là que les choses commencent à devenir amusantes. “Dès que les secondaires s’ouvrent, le compresseur peut devenir efficace” m’a expliqué Hansen. Le V8 Flathead boosté est bon pour environ 300 chevaux, ce qui est plus que suffisant. Les panneaux de porte et les panneaux de protection ont été fabriqués en aluminium et estampés avec un Pullmax.
Les poignées de porte sont une trouvaille dans une casse et ont un style Art déco. Ils proviennent d’une Jaguar de la fin des années ’60. Bien que le tableau de bord Ford ’50 ait quelques compteurs importants, il en manquait quelques-uns. Hansen a fabriqué une sorte decapsule en aluminium et l’a remplie des compteurs de pression d’huile et de température du liquide de refroidissement Stewart Warner. Le compteur de boost au centre est une trouvaille NOS. Il provient d’un avion Spitfire de l’Aviation royale canadienne de 1943 et était toujours dans sa boîte d’origine. La jauge est parfaite pour la tête plate boostée et mesure également le vide… En plus de son V8 Flathead, le Coupé est équipé d’un système de navigation de pointe et d’époque…
Il s’agit d’une boussole de l’US Army Air Corps provenant d’un avion de chasse de l’époque de la Seconde Guerre mondiale… La voiture est renforcée par un arceau de sécurité DOM de 1-5/8 pouce, composé de plusieurs pièces restantes du châssis tubulaire utilisé dans une voiture de course, un coupé de compétition construit par “CAL Auto Creations”. La Roll-cage est là principalement parce qu’il n’y a plus de structure en bois… Le soufflet de levier de vitesses utilise une sellerie de Chevrolet 1957 construit chez “CAL Auto Creations”. Cette version du coupé de Hansen, bien que récemment achevée, a déjà parcouru les 3.000 milles d’Omaha à Bonneville et retour. Dans l’ensemble, il semble que le temps passé sur le nouveau châssis en valait la peine…
Hansen rapporte que sa suspension préparée en atelier convient parfaitement à la voiture et qu’elle roule exactement comme il l’avait espéré. “Ça se comporte de manière phénoménale”, m’a déclaré Hansen. Toujours perfectionniste, il planifie de futurs projets avec la voiture : “Je vais probablement la recouper davantage un jour. Comme tout véritable Hot Rod, mon “Hot Bat Outa Hell” ne sera jamais tout à fait terminé… Voilà mes Popu’s, c’est terminé… Je n’ai plus rien d’autre à vous écrire, sauf que… Quoi donc ? Je cherche… En faits, et gestes, je pense avoir fait le tour du sujet et donc, vous de même, c’était assez long et touffu, mais au moins avez vous été informé…
2 commentaires
“Maître, vos lecteurs tiennent surement à rendre hommage à Valérie et Blacky sans qui vous ne persévèreriez pas à demeurer en vie, et succomberiez au désespoir, tout comme certains philosophes qui ne supportaient pas la médiocrité de leurs contemporains, tels Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche. Nous n’aurions alors pas pu découvrir ce Hot Rod incroyable, foisonnant de détails soigneusement travaillés et d’une finition impeccable. Ironie de l’histoire, il n’y a pas que les poignées qui soient britanniques, mais aussi l’expression “like a bat out of hell”, qui fut d’abord utilisée dans le contexte de la Première Guerre mondiale, au sein de la Royal Flying Corps britannique.
Cette expression, évoquant une vitesse fulgurante, a ensuite été adoptée par l’armée américaine, notamment sur ses bombardiers, tels le B-17 Flying Fortress et le B-24 Liberator, qui ont joué un rôle crucial dans les opérations de bombardement stratégique durant la Seconde Guerre mondiale, contribuant ainsi à l’effort de guerre des Alliés. S’ils ne nous avaient pas débarrassés des nazis, je pourrais ajouter que sans ces bombardiers, nous ne serions peut-être pas devenus des vassaux éternellement reconnaisants aux USA de nous avoir aidés…
Notre Général de Gaule voyait l’entrée en guerre des USA comme l’opportunité qu’ils ont saisie de se substituer à l’Allemagne Nazie en envahissant les pays européens qui avaient été envahis… C’est donc totalement différent de ce qu’a chanté Sardou et que vous prenez comme une vérité… Je ne suis né qu’en 1949 et les avis que j’ai lu, entendu, et que j’ai étudié, vont également dans le sens de l’opportunisme Yankee… J’en ai écrit mon ressenti dans ce que j’estime être un de mes textes “majeur” qui reflète mon ressenti… Je suis convaincu que vous l’avez lu il y a quelques années, mais je vous invite à aller le relire…
https://www.gatsbyonline.com/ataraxie/letat-du-monde-442725/
Ceci écrit, vous avez l’humour de la moquerie car ce Hot Rod n’est pas incroyable, c’est une vieille casserole qui, de plus, est mal réalisée, mais avec le besoin d’exister, par un p’tit gars de l’Ouest qui ne sait pas créer grand chose d’autre… Notez que c’est déjà ça, mais le résultat n’est que la réalisation d’un bricolage “Bric et Broc” qui lui donne une gloire éphémère (comme elles le sont toutes) dans un domaine qui n’intéresse que quelques magazines survivants qui espèrent générer l’envie (si pas le besoin) auprès de lecteurs désoeuvrés d’agir de même pour s’imaginer passer à la postérité… Il n’y en aura pas… Comme les américains ont saisi une opportunité en 44, j’ai agi de même en publiant ce Rat-Rod déglingué qui était assorti d’un descriptif de fabrication sans fin, permettant de placer les nombreuses photos toutes les XXX lignes de texte… Un texte court avec trop de photos fait médiocre, ici ca donne une image de génie de la mécanique de récupération… Mais seuls des Russes peuvent encore le faire car démunis, tandis qu’en Franchouille strictement personne n’a les capacités et tant de temps à passer… De plus, même dans cet état de merde ambulante, peu de gens en Franchouille arriveraient à en dépasser la médiocrité… Il suffit de voir certaines émissions TV réalisées par et pour les grandes gueules habituelles qui bricolent plus qu’ils ne restaurent en s’affichant comme étant les Masters de la resto… Pitrerie… Mais, merci pour votre commentaire…
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