Bombshell Betty 1952 BuickSuperRiviera
On va se battre… On va gagner… Pas de quartier… Mort au vaincu… Ces formules semblent parfaitement adaptées à ce que nous vivons aujourd’hui. Les extrêmes sont devenues des monnaies courantes, y compris chez ceux que l’on qualifiait autrefois de raisonnables qui grimpent à leur tour, le cœur léger, dans le train des outrances. Dans un univers où c’est la modération qui étonne, la pratique démocratique fait désormais systématiquement appel aux dérives. Une culture belliqueuse s’est implantée dans le paysage politique et sociétal. Dans sa guerre du Péloponnèse, Thucydide avait décrit cette mécanique de la haine des autres débouchant fatalement sur la guerre totale. Les poisons menaçant notre démocratie ne sont pas d’autre nature que cette dynamique de guerre civile contée par Thucydide. Celui-ci démontrait à quel point les processus de polarisation font sombrer dans la partialité et privent de tout recul.
C’est exactement comme les habitants de Corcyre, qui, persuadés il y a 2.500 ans d’ici (427 av J.C.) de leur victoire totale, s’étaient laissés aller à une colère et à des postures radicales, toutefois légitimes à leurs yeux. A l’issue de leur victoire (grâce à l’alliance nouée avec la cité d’Athènes incarnant alors l’Etat de droit), les démocrates de Corcyre se vengèrent brutalement sur les oligarques, faisant couler sans hésitation leur sang comme celui de leurs soutiens. Subtilement, Thucydide suggère l’inutilité de l’éradication de l’adversaire car toute victoire totale est par définition dangereuse et déstabilisatrice. La victoire totale porte en effet en son sein les graines de la perversion, car les démocrates ne valent dès lors pas plus que les oligarques. Si l’objectif des démocrates de Corcyre était certes de pérenniser leur système, ils usèrent cependant pour y parvenir des mêmes méthodes que leurs ennemis.
L’essence de la démocratie, pourtant, est de ne pas réduire son adversaire au silence, encore moins de l’éradiquer du système. John Stuart Mill expliquait que c’est précisément pour n’avoir pu consacrer de vainqueur que les guerres de religion ouvrirent la voie de la coexistence entre réformés et catholiques. “Si nous acceptons”, rappelait Tocqueville, “De nous retrouver aujourd’hui parmi les perdants d’une élection, c’est dans l’espoir que nous soyons victorieux demain. Hier comme aujourd’hui, la violence sous toutes ses formes ne peut être évitée qu’à la condition expresse d’abandonner ce mythe de la victoire totale. N’attendons jamais, n’espérons jamais, la défaite consommée de l’autre, qui sera nécessairement la voie royale vers la violence. Tandis que l’impasse et que le doute mènent à la tolérance envers l’autre, dût-on le haïr”... Orwell mettait en garde contre la polarisation, Huxley contre la tyrannie.
Saviez-vous que les modérés de Corcyre furent, eux aussi à leur tour, massacrés ? Leur hésitation à prendre parti (entre démocrates et oligarques) fut interprétée comme une injure envers ceux qui risquaient leur vie pour leurs convictions. L’existence même de ces modérés à Corcyre – et leur survie – était devenues un affront aux polarisés de tous bords. Pour les belligérants des deux extrêmes, la modération n’était plus acceptable. La modération n’était plus que lâcheté, voire complicité. Moralité : même un démocrate est capable de se transformer en dictateur, si c’est pour de bonnes raisons… Pour beaucoup d’entre nous, aujourd’hui, notre démocratie est devenue aliénante, elle tourne même au totalitarisme. Autrefois laboratoire de l’humanité, la France gangrénée de ses politiques devient progressivement une civilisation périmée.
Elle a renoncé à la vraie politique. Elle n’a plus rien à apporter au monde. Elle n’est plus qu’une sorte d’assemblée rébarbative de copropriétaires séniles. Ses disfonctionnements à tous les niveaux douchent toute espérance d’une vie meilleure. Pour beaucoup d’autres, ce pays est synonyme de brutalité, de brimades : “Il faut obliger les gens à être libre”, lançait Jean-Jacques Rousseau. “Le prix de la liberté est la vigilance éternelle”, avertissait Thomas Jefferson. Mais à quoi sert-il d’être libre et miséreux, libre et jamais considéré ? Vous dites “à rien”, je suppose ? Oui ? Non ? Je réponds qu’il faut se considérer soi-même… Se mettre en compétition sans concourir contre d’autres. Créer aussi pour soi même et se moquer du résultat car il y aura toujours un meilleur résultat quelque-part qui ne changera rien au temps qui passe. J’ai un exemple premier, moi-même, je ne me mets pas en compétition, ne participe à aucune…
J’ignore les compétitions qui me le rendent au centuple en ne me “compétitionnement pas contre moi”... Je vais de ces faits, bien plus avant en ne perdant plus mon temps à être spectateur des compétitions des autres, que j’ignore et qui m’indiffèrent… Dans cette mouvance je gagne un temps précieux (c’est une victoire sans coupe en fer-blanc) à ne pas concourir dans des performances sans réelles utilités… Je gagne donc du temps qui est plus précieux que tout, donc je m’enrichis… Les gens se crèvent et s’auto-détruisent en acceptant la soumission du travail en contre partie d’un salaire qui oblige à payer diverses contributions souvent détournées dans des jeux de filouteries générant un monde d’escrocs qui utilisent ces moyens pour entrer en guerre afin de dominer toujours plus. Voyez Macron décider que l’épargne Française basique du fameux Livret A (50 milliards d’Euros d’épargne) servirait à l’Ukraine…
Et l’Ukraine, elle, ne servirait qu’a y fabriquer 3 fois moins cher en main d’œuvre sans taxes (car intégrée à l’Union Européenne) ce que nos ouvriers et employés Français réalisent en France… Tout le monde meurt à la fin, plus ou moins, les vainqueurs finissent vaincus même si entre deux ils entrent en paix tout comme ils sont entré en guerre… Là aussi la constatation amène à une gabegie organisée, d’où l’illumination de faire la guerre sans s’éliminer… Oui, que chacun fasse de même en construisant une Bombshell Betty qui court pour et contre elle-même… L’unilatéralition de chacun… qui peut d’ailleurs se construire autre chose qu’une bagnole, qui peut-être n’importe quoi… En ce cas c’est une Buick Super Riviera, dans d’autres ce sera autre chose.
Ici c’est une 1952 Buick Super Riviera-Land Speed définie comme étant une voiture de course nommée Bombshell Betty, qui concourra contre quiconque d’autre qu’elle même. La stupidité maximale enrobée de gabegie devenant une manière de se suicider en riant… Seule la mort délivre et ne remplace rien par un autre et de même pour chacun. Personne ne survit mais tout un chacun peut préalablement se prendre en charge pour un ultime éclat de rire… Le néant remplacerait tout dans une fin du monde sans possibilité d’un retour, la permanence du néant. Si le concepteur automobile Jeff Brock survivait à une fin du monde créée à notre stade de ne rien pouvoir en savoir ni faire… le monde serait-il parcouru par des engins tous de même mais tous autres… Ne réfléchissez pas trop, c’est une utopie utopique en un moment ou les illusions se télescopent uniquement en nos têtes déboussolées.
Chacun a-t-il donc une part de chance de même que tous auraient les mêmes chances ? Dans nos imaginaires rien de plus facile que les restes des routes américaines et autres seraient pris en charge sans que quiconque y fasse quoi que ce soit d’autre que créer diverses merveilles toutes aussi stupides que géniales, une gigantesque folie généralisée. dans laquelle se détruiraient des choses-voitures et autres car tout serait libre et possible, elles seraient à la fois immondes et belles, élégantes et contraires, rapides ou statiques et les plus follement stupides et intelligentes sur lesquelles quiconque n’aurait jamais écrit, sauf moi, ici, présentement… Considérez qu’un chef d’œuvre ou qu’un navet se fabriquent de même façon… C’est la que la folie devient génie et l’inverse, selon l’humeur du moment qui elle aussi ne fait que passer…
Surnommée “Bombshell Betty” en raison de sa carrosserie en acier riveté et de son esthétique de style bombardier B29 (celui qui a largué les deux premières bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki), cette machine déroutante se trouve également être l’une des voitures les plus rapides de la planète, établissant six records de vitesse terrestre depuis ses débuts en 2009. A voir son look on hésite à choisir entre un miracle ou une fake-new… Elle est à la fois belle et immonde, utile et inutile, affreuse et merveilleuse, c’est à dire, tout et son contraire. Construite par Jeff Brock, sa femme et un couple d’étudiants, Bombshell Betty a commencé sa vie comme une Buick Riviera 1952 sans méfiance qui, a pris un look qui n’aurait pas été déplacé dans le dernier film Mad Max ou le jeu Fall-out, tant l’esprit est le même qui consiste à foncer vers le néant et n’en pas revenir…
Pour obtenir ce look, Jeff Brock a utilisé l’avant d’une fourgonnette Chevrolet 1968 qui a été rétrécie de 11 pouces, tandis que l’arrière provient d’une Ford Thunderbird de 1973, avec un différentiel de 9 pouces et une configuration de positraction de 2,73. Les jantes Mooneye personnalisées proviennent de chez “Rally America of California”, et le toit a subi un Top Chop de 8 pouces. Des pots inversés de phares Chevrolet des années 1930 donnent cette apparence d’un “aiguisement” à l’avant… Tout aussi fou que l’apparence de Bombshell Betty, est le moteur Buick à huit cylindres en ligne sous le capot, déplaçant 320ci dans la majeure partie de l’espace sous le long capot balayé vers l’arrière… Sur le dessus dudit capot se trouve une prise d’air entièrement personnalisée gracieuseté de “Hart’s Collision Racing Shop” associée à un carburateur de course Jegs Quick-Fuel de 750 cm.
Betty dispose également d’une transmission manuelle à quatre vitesses Borg Warner T-10 d’époque indéterminable. Associé au huit cylindres en ligne, ce combo a envoyé Betty à une vitesse de pointe de 165,735mph à la Bonneville Speed Week 2013. C’est à ce moment-là que Brock a dit au revoir à Betty, remettant les clés au célèbre photographe et propriétaire actuel, Peter Lik contre 50.000$. Aujourd’hui, Betty est à nouveau en vente, avec un prix d’épicier multiplié par 4 de 199.999 $. C’est une voiture unique en son genre qui a pleinement embrassé notre avenir dystopique imminent jusqu’aux portes du Valhalla… Record de vitesse de la classe des moteurs vintage Gas Compétition Coupé Cette voiture unique en son genre a six records de vitesse Bonneville Salt Flats Land à son actif avec un record de 165,735 !
Lors de la Bonneville Nationals Speed Week 2009, l’engin que perso j’aurais appelé “Cocaïne Express” a établi un record de vitesse de 130,838 mph dans la classe XO/GCC… Lors de la finale mondiale des Bonneville Nationals 2009, il a établi un record de 134,054 mph… Et lors des finales mondiales des Bonneville Nationals 2010, il a établi un record de 141,821 mph… Lors de la Bonneville Nationals Speed Week 2012, il a établi le record de vitesse terrestre dans la classe XO/GCC, à 162,481 mph… Lors de la finale mondiale des Bonneville Nationals 2012, il a atteint 165,380 mph… Lors de la Bonneville Nationals Speed Week 2013, il a remporté le record de vitesse terrestre dans la classe XO/GCC, atteignant 165,735 mph… L’oeuvre d’art roulante tire son surnom de la prise d’air explosive au-dessus du capot un moteur huit cylindres en ligne de 340cv 320ci d’une Buick Roadmaster 1950.
La documentation comprend cinq trophées, une copie des records lors des divers événements cités ci-avant, un journal de bord officiel du véhicule créé spécialement par la “Southern California Timing Association” ainsi qu’un lot de licences officielles ou moins officielles… C’est l’un des sujets ultimes de conversation de l’histoire automobile moderne, vous pouvez arrêter de chercher, il n’y en a pas d’autre, c’est une sculpture roulante unique, avec une histoire légitime des records de Bonneville. Et c’est maintenant “MotoeXotica Classic Cars” qui a racheté la chose et qui est fière de présenter la célèbre “Bombshell Betty” comme œuvre d’art au prix de 3 millions de dollars… “MotoeXotica” est un regroupement d’opportunistes de gars de voitures, tous inconditionnels avec un peu d’expérience artistique, appréciant donc l’art de Bombshell Betty valorisé à plusieurs millions de dollars !
Bombshell Betty est maintenant une œuvre d’art de course basée sur une Buick Super Riviera-Land Speed de 1952 munie d’un moteur vintage Gas Compétition. La carrosserie est devenue une sculpture en tôle, qui détient six records du monde de vitesse terrestre. Le collecteur d’admission personnalisé supérieur provient maintenant de Hart’s Collision-Racing Shop avec un carburateur de course Jegs-Quick-Fuel de 750 cm. Betty a actuellement une configuration à double carburateur, fonctionne au carburant de course et dispose d’un réservoir de carburant de quatre gallons stué à côté du bloc moteur. Il arbore également des pistons de rechange et un arbre à cames à poussoir solide d’Automotive Machine Service à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, tous rangés dans le coffre… Lié au moteur est une transmission manuelle à quatre vitesses Borg-Warner Super T-10…
Elle envoie la puissance diabolique à un pont arrière Ford de neuf pouces extrapolé d’une Thunderbird de 1973 qui a la Traction-Lok et un engrenage de 2,73:1… Le sculpteur/créateur/photographe Jeff Brock, est né et a grandi à Flint, Michigan, le siège social de Buick à l’apogée de ses capacités et de ses prouesses. Il a ensuite déménagé dans le sud-ouest du pays, où il a découvert une Buick Super Riviera 1952 dans une ancienne scierie près de Phoenix, en Arizona, en 2008. Il a acheté la voiture et l’a transportée dans son atelier près de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, où elle est restée intacte jusqu’en juin de l’année suivante. Inspirés par le visionnage du film “Indian” avec Anthony Hopkins en vedette, Brock et ses assistants ont travaillés 10 à 12 heures par jour, sept jours par semaine, à la construction de cette œuvre d’art de record.
La contribution à la construction du Bombshell Betty a également été apportée par la femme de Jeff, Star York, et Doug Anderson, mécanicien d’Albuquerque, qui a aidé à la fabrication des pièces hautes performances. En moins de deux mois, Brock et son équipe de bénévoles ont travaillé sans relâche pour préparer la voiture à participer à l’événement Speed Week de cette année-là, qui a lieu en août. À l’extérieur, Brock et son équipe ont apporté de nombreux changements pour préparer la voiture à la course sur les salines. Il a inversé le pare-chocs avant d’un camion pour l’utiliser comme proue, et il a créé les culbuteurs et les jupes d’ailes pour des raisons aérodynamiques tout en essayant de conserver au moins un minimum d’éléments de style Buick. La voiture n’a pas de freins. Ils ont coupé huit pouces du toit et ont soulevé la tablette arrière pour rejoindre le pont.
En 2009, lors de la Bonneville Nationals Speed Week, elle a établi le record de vitesse terrestre dans la classe XO (moteurs en ligne OHV d’avant 1960) / GCC ou coupés de compétition à essence, atteignant 130,838 mph… La même année, lors de la finale mondiale des championnats nationaux de Bonneville, Betty a remporté le record de vitesse terrestre XO/GCC, atteignant 134,054 mph… En 2010, lors de la finale mondiale des championnats nationaux de Bonneville, il a remporté le record de vitesse terrestre XO/GCC, atteignant 141,821 mph… En 2012, lors de la Bonneville Nationals Speed Week, elle a remporté le record de vitesse terrestre XO/GCC, atteignant 162,481 mph… En 2012, lors de la finale mondiale des championnats nationaux de Bonneville, elle a remporté le record de vitesse terrestre XO/GCC, atteignant 165,380 mph… En 2013, lors de la Bonneville Nationals Speed Week, elle a remporté le record de vitesse terrestre XO/GCC, atteignant 165,735 mph.
La documentation comprend cinq trophées, une copie du record de l’événement, le journal de bord officiel du véhicule de la Southern California Timing Association. Cette œuvre d’art est actuellement exposée à St. Louis, Missouri… NIV : 16596553 ID # : AZ291463… Constructeur/pilote : Jeff Brock…
Équipe : Ted Seeley, Mike Oestreich, Star York, Dennis Little, Sean Cridland, Sandra One Feather… Gérant de l’équipe : Sergio Juarez