Hot Rod Tudor Highboy’32
ATTENTION… AVIS IMPORTANT… Le texte ci-après dénote sans honte un ras-le-bol dépressif que j’éprouve à devoir me coltiner des commentaires légendés sous les photos, auxquels, vous ne comprenez rien malgré que je tente de ne pas trop souvent m’enfoncer dans la poésie et les références de divers penseurs dont vous n’avez strictement rien à foutre… Cela me désespère d’autant plus que le Président Macron n’en a pas plus à foutre que vous…
J’avoue qu’ayant vidé une bouteille de vin cuvée ChromesFlammes pour fêter la baffe à Macron d’hier soir concernant les votes Européens, et sa réaction de dissoudre l’assemblée Nationale qui ne correspond plus à l’opinion et à la vie réelle des Françaises et Français, je suis encore sous les effets des vapeurs de ce nectar qui vont s’estomper lentement… Merci de votre compréhension et pour les dons généreux que vous offrez pour ce web-site…
Avant d’attaquer le sujet Hot Rod, un résumé/flori-lège de quelques affichages satiriques de mon ami Flori, au caractère bien trempé 100%, contribuera au bonheur vécu dimanche soir. Rien n’est jamais joué, la vie est complexe et remplie d’aléas, mais heureusement il existe divers moments dans l’existence qui aident à ne pas désespérer. Notre Macron est passé en une journée de ses tripotages du Président Bidden à une tripotée électorale des Français.Françaises…
Une berline Ford Tudor Highboy’32, c’est moins habituel qu’un Coupé voire un Roadster, mais j’en ai possédé une jaune au début des années Chromes, donc avoir l’opportunité qu’une belle presqu’identique se présente, même façon Hi Boy, c’est rare et mérite la publication dans cette page ChromesFlammes, c’est de plus un rêve que j’avais il y a 45 ans d’ici alors que je lançais C&F et n’avait que 30 ans… Le passé revient, devient réalité… et ce sont de bons souvenirs…
Pour Johnny Hall, de Lizella, en Géorgie, USA, le proprio de ce Hot Rod, le construire a été long à venir, mais cela valait la peine d’attendre chaque minute. Après avoir passé sa vie en tant que Hot Rodder à construire et posséder un certain nombre de Hot Rod’s différents, il était temps qu’un rêve quasi séculaire (sic !) devienne sa réalité, car il a toujours voulu posséder son Hot Rod Ford Tudor Berline’32 façon HiBoy…
Et quelle berline, waouhhh, une deuce Tudor c’est donc pile dans le rêve de Johnny Hall. Pour ceux et celles qui s’aventurent aux USA et ont assisté au dernier NSRA Street Rod Nationals à Louisville, ce Hot Rod n’est pas une surprise. La carrosserie est une berline Ford Tudor originale de 1932 qui a été “Top Choppée” de 2 pouces. À partir de là, un capot Rootlieb a été installé en même temps qu’une masse de pièces de chez SO-CAL Speed Shop Swan Neck.
Bien que je n’ai pas la place de publier tout le job (vous devrez me croire sur parole), le châssis et tous les panneaux de carrosserie ont été retravaillés. En finale de plusieurs mois de travail, Jon Wright de Custom Chrome Plating s’est occupé du travail de peinture, un Washington Blue, une couleur d’usine Ford de 1932 maintenant mélangée par PPG. Les jantes d’époque étant peintes en marron Moselle apparu pour la première fois sur les véhicules Ford en 1942.
Ce sont des jantes en acier de 16po chaussées de caoutchoucs Coker Excelsior 5.50-16 et 7.50-16. Le châssis Pete and Jakes Hot Rod Parts (commandé par Honest Charley’s) a été étiré de 2 pouces au-dessus des 106 d’origine. À l’avant, l’essieu Super Bell chromé et percé dispose d’amortisseurs retravaillés par Pete et Jakes. À l’avant, les freins donnent l’apparence de tambours de freins vintage et à ailettes Buick avec des écopes d’air… Mais la réalité est autre…
C’est une histoire très intéressante pour une autre fois sur les écopes d’air… En effet les tambours à ailettes servent de couvercles pour les freins à disque. Etriers et rotors Wilwood Dynalite sont cachés. À l’arrière, les freins à tambour font par contre vraiment partie des couvercles Buick à ailettes. Le freinage général est actionné par un maître-cylindre Pete and Jakes monté sous le plancher. De plus, un pont Quick Change Winters V8 fait le job…
Comme dit un des proverbes des Hot Rodder’s : “Le battement de cœur de tout Hot Rod commence sous le capot”… Dans le cas de Johnny, il s’agit d’un Chevrolet 350ci small bloc qui a été soigneusement lissé et peint dans la même teinte que les jantes Ford Moselle Maroon. L’accessoire du V8 est “une paire de têtes de bosses de chameau” surmontées de caches en aluminium moulé PML, également été lissés et peints pour correspondre au bloc moteur Chevy.
Cette sensation d’antan vient davantage de la configuration Tri-power qui comprend un carburateur Rochester 2g aux extrémités et un 2GC au milieu. Un ensemble de purificateurs d’air personnalisés de chez Grace & Co. accentue le look des carbus triples qui reposent sur un collecteur d’admission Weiand chromé qui abrite également un distributeur Mallory Unilite avec un capuchon peint pour correspondre au moteur.
Une bobine d’allumage Mallory est fixée à la cloison pare-feu. Le distributeur utilise un ensemble de fils primaires d’apparence tissu vintage de chez Lokar. Les collecteurs d’échappement Tru-Ram en acier inoxydable poli proviennent de Speedway Motors et correspondent à un tuyau d’échappement lisse et poli en acier inoxydable et à mandrin plié et poli de 2-1/2 pouces qui traverse une paire de silencieux Flowmaster Pro Series Shorty Hushpower.
Les autres accessoires du moteur comprennent le ventilateur chromé à quatre pales avec entraînement par courroie trapézoïdale, une colonne montante de pompe à eau et un démarreur et un alternateur Powermaster. Pour ramener la puissance à l’arrière, une transmission TREMEC TKO 500 à 5 vitesses utilise le levier de vitesses d’usine modifié. D’écrire ces détails je fatigue de tant en mettre, alors que vous n’achèterez rien auprès des sociétés US indiquées.
C’est l’ABC des contenus descriptifs qui avait été mis au point dans les magazines de Hot Rod’s aux USA, afin d’en avoir un return financier conséquent. Les “Ceusses” qui ne diffusaient pas de pubs payantes en remerciement n’étaient plus mentionnés, c’est le basique des affaires aux USA. C’était utilisé par le Groupe Hommel, mais la manne financière n’a pas suffit, ce qui a entrainé la déglingue finale et la mort des mag’s papier… Gardez cela en tête…
C’est en fait, un miracle qu’existe encore ChromesFlammes/GatsbyOnline alors qu’il n’y a pas de pubs, c’est un travail harassant d’en collecter et les employés y dévoués finissent par craquer, alors que le “return-lecteur” est quasi nul… Même les shows et manif’s disparaissent par manque de trésorerie… On en arrive à un ras-le-bol général… Mon cas est atypique car j’ai opté pour le tout numérique que je maitrise….
Donc, merci d’avoir survolé ce paragraphe… Je continue donc avec toutefois l’envie de me la couler douce sans devoir me casser les couilles à donner des références dont vous ne ferez rien… C’est beaucoup plus fun de faire correspondre un sujet avec l’actualité comme j’ai fait avec la Supercars Grullon et les photos de la voluptueuse nanana… Sur ce, comme il est pile-poil 8 heures ce lundi 10 juin 2024, je fait une pause avec un café et une crèpe confiture…
Me revoilà, pressé d’en terminer… Je cause maintenant de l’intérieur qui est toujours spacieux dans une berline et il y a donc beaucoup de place dans cette Ford Tudor’32. Vous finirez par admettre que finalement vous n’en avez rien à foutre… Donc… Le tableau de bord d’usine a été lissé et utilise un insert guilloché équipé d’un ensemble de cinq compteurs Classic Instruments… Vous écrire lesquels, ne fait que de devoir tapoter une liste inutile…
Je le fais malgré-tout… Il y a un compteur de vitesse centré sur le tableau de bord, à gauche une jauge de carburant et de température et à droite huile et volts. La direction est assurée par une volant Ford ’40 adapté sur une colonne LimeWorks qui abrite la clé de contact et l’interrupteur de démarrage. Tous les autres interrupteurs requis sont montés sur un panneau caché dessous le tableau de bord. Vous devez être impatient de lire les détails ?
Je me marre… L’interrupteur de clignotant est un modèle vintage Yankee Turnflex 730/6. Tout le câblage est assuré par un kit “tissu” American Autowire installé par Customs & Color avec une batterie Optima fournissant le jus, montée derrière le siège arrière droit et dispose d’un interrupteur de coupure à distance. L’ensemble des pédales est une unité Pete et Jake avec leurs plaquettes perso. Ce n’est pas tout, tant qu’a tapoter autant peaufiner…
Le levier de vitesses Ford d’origine a été monté avec un support personnalisé fixé à la transmission TREMEC en même temps qu’un frein électronique Lokar. En ce qui concerne le confort, les baquets avant ont été fournis par Glide Engineering et la banquette arrière a été construite sur mesure par Steve Holcomb de Pro Auto Custom Interiors. La moquette est un tissage Daytona brun chocolat avec les tapis cousus dans le tissage Daytona garnis d’un passepoil en cuir.
Voilà, je n’irais pas plus loin dans le délire des légendes explicatives qui ne servent à rien… Je vais utiliser le solde de mes ressources intellectuelles pour modifier ces descriptifs. Parfois, le plus drôle est de me laisser aller dans les délires. Donc, en plus d’apparaître aux NSRA Nats, la berline Tudor a capturé/gagné le magnifique chef-d’œuvre de Goodguys Meguiar qu’était la coupe en fer blanc… On ne peut nier qu’il s’agit du meilleur exemple…