Hot Rod’s intemporels
Gris… Grisé… Grogneux du soleil de printemps qui donne aux êtres et aux choses une ombre irisée. Rose aussi, de ce rose qu’on a aux joues à cause du vent frais sur la figure et du vin trop bu. Gris… Grisé… Grogneux du sourire d’une femme croisée qui en rappelle d’autres, chaudes, comme des caresses d’un goût d’amour amer qui va, revient, s’en va et qu’on apprécie malgré tout. Délassement onctueux, doigts de pianiste, mains serpentines, regard de bijoutier… L’homme gris ne parle pas à la femme rose. Il rêve. L’écrivain d’écrits vains s’invente à sa réalité, d’un sourire, il fait une histoire. S’il ne va pas plus loin, il marche sur l’amour jusqu’à le piétiner. Son verre est vide.
Le voilà qui se lève pour reprendre la route sans plus de désirs ni soucis particuliers. Cet homme gris pourrait être un autre homme gris, grisé sans doute que cela ne changerait rien. Il va et sourit en silence. Au long des rues, des routes, parfois des chemins, des flaques immenses se transforment, sous l’effet des voitures trop rapides, en un Niagara de terreur. Seuls les feux de circulation trouent la grisaille de leurs couleurs vives laissant apparaitre des fantômes marchant du pas vif des spectres en affaires, un rictus entre les dents, tenant une faux d’une main et désignant un point invisible dans l’horizon, de l’autre, sans le moindre mot…
Impossible d’en dire plus long, d’en préciser davantage de contrariétés pourtant primordiales, qui sonnent bien les différences appréciables, en finales, sans aucune consonance populaire de sympathies illusoires. Comment avoir du génie, comment surprendre le lectorat en quête d’illusionnements entre deux gorgées de décadences et, surtout, le faire et s’en ressentir intelligent alors qu’il est hébété dans son viscéral ennui funeste ! Esquivant la grandiloquence gestuelle des paparazzi attirés par les pots de mauvais vins et les restes des dessous de table, qui ont toutefois la grande qualité de ne leur rien coûter, ayant compris que l’entreprise de la désinformation tourne davantage dans l’orbe des deniers que dans celui du talent.
Qui donc ne fait plus foi de tout ? Moi… Nul ne devenant plus que quiconque de sa simple signature, une épitaphe peut donc être si bien saignante et couillue, avec description des viscères et des vices, qu’en cas de calcul négligent, le succès est compromis. Parapher une entente et paraphraser les silences pour leur faire dire ce qui n’a jamais été dit, ni même murmuré… L’art de créer du flou distingué dans les abominations c’est le Goncourt assuré, surtout si quiconque ne puis rien en comprendre. Il faut savoir écrire le parler incompréhensible et traduire les silences, atténuer les imperfections, donner une beauté douceâtre aux horreurs facilement médiatisable, réinventer le dandysme nonchalant au delà du méprisable de bon ton…
Les capes on fait place aux blousons de cuir, les souliers à boucle aux bottes de cow-boy, l’aspect lissé est maintenant ravagé façon dithyrambe de fond de taverne/caverne/caserne, autographe en marge des œuvres, proposant un voyage hors du commun à travers la littérature. Quiconque lira tout ce fatras sera fortement surpris. Au fils des mots, mon lectorat sera de nouveau confronté à ma vision insolite du monde des lettres, des gens, des choses… Certains souriront, d’autres seront profondément choqués de ce pêle-mêle… Je m’en moque… Au volant du Hot-Rod, les reflets rouges des feux se superposent en une mélasse de mascarades. D’un pied lourd l’homme gris, passe en deuxième, change de voie, se dirigeant vers le destin, toujours funeste…
Sa cargaison est promise à la faune littéraire conviée dans les fumeux SecretsInterdits. L’homme grisé, un pli ironique aux lèvres, imagine déjà les érections des critiques qui combleront les entrailles des concernés. C’est pour demain… Oui, demain on causera des SecretsInterdits, de Chromes et de Gatsby. Dans les journaux, sur les ondes, dans les rues au hasard des rencontres entre sangsues et pique-assiettes. À travers le pare-brise, l’homme gri, grisé, grogneux regarde, la rue, de son Hot-Ros, en attente de rien, les parcomètres qui défilent lentement, les gens sur les trottoirs, les enseignes des restaurants, les vitrines de bordels, la question à laquelle répondre est être cruciale : “Quel est l’avenir du Hot-Rodding en 2024 ?”...
Cette question est souvent soulevée et rarement quiconque y peut répondre. Serait-ce la conséquence d’un remplissage du vide ? Une excellente façon de répondre est de regarder et lire en arrière et en avant et entre-deux… C’est pour tenter de voir… que je publie comment cette paire unie comme deux grosses couilles en attente d’être malaxées, gratouillées, deux Hot-Rod’s Coupés Ford Hiboy, un’29 et un’30, ont été construits. Cherchant à préserver le patrimoine du Hot-Rodding avant la fin… pour alimenter un désir évanescent mais continu, d’aller de l’avant même si nous sommes au bord du puits sans fond de la connerie humaine… N’est-il en effet important de tenter la perspicacité afin de pouvoir imaginer ce que nous ne verrons plus, une fois morts…
Je suis l’homme gris, grisé et grogneux… qui vous emmène aux USA… au “Gas Axe Garage” à St. Johns, dans le Michigan, où Mike Boerema fabrique des Hot-Rods traditionnels depuis près de deux décennies dans la plus pure mode des années’40 et ’50 et ’60… Et cela tout en se moquant égoistement de la guerre en Ukraine et de l’holocauste des Palestiniens sur leur terre par des expatriés juifs Ukrainiens ex-nazis œuvrant depuis 1948 sous faux drapeau après avoir soudoyé le Président Américain Trumann pour qu’il vote l’accord US à l’ONU… Au cas ou le délit de sale-gueule deviendrait légal suite aux évènements des 35.000 palestiniens massacrés par et au nom des Juifs, vous conviendrez que Netanyahou à plus une tête d’Ukrainien expatrié que de descendant de Moïse !
Cherchez le gaz et le pétrole et vous comprendrez à qui profite les crimes… Bref… Avec de nombreuses constructions renommées à son actif, “Gaz Axe Garage” propose ses constructions “Hot-Roddesques” et une gamme de pièces “Kustom Vintage” à vendre. Mais pas que… Il commercialise des mises à niveau de Hop-up’s existants. Récemment, son fils, John, s’est joint à l’équipe, représentant la prochaine génération avide d’également profiter du consumérisme… Les deux Hot-Rod’s Model A disposés dans cet article concernent donc deux Coupés Ford High-boy’s, l’un de’29 et l’autre de’30 mettant en valeur les talents du père et du fils, chacun avec sa propre ambiance unique, l’un faisant écho au style des années’50 tandis que l’autre refléte le début des années’60.
C’est une facette en réalité inintéressante qui distingue les coupés 28-29 des coupés 30-31 avec des différences minimes quoique distinctes dans les zones du pare-brise et du capot. Mais aussi dans les coques des cache-radiateurs où les changements d’années-modèles peuvent facilement être vus. Mon Cocker Blacky s’en tape totalement et moi aussi, nous les aimons tous les deux et pensons qu’ils nous donnent la clarté purificatrice sur le fait que l’avenir du Hot-Rodding se joue dans deux endroits formidablement explosifs, l’Ukraine et la Palestine qui devraient enfin arriver à créer une nouvelle guerre planétaire atomique… La fin d’un monde approche… Qu’on en finisse… Appuyez sur vos boutons… L’épopée des Hot-Rods se terminera ainsi… comme les dinosaures…
Jetons un coup d’œil aux histoires qui se cachent derrière chacun d’eux pour voir ce qui les rend si soignés. Le Coupé Ford’30 donnant le ton pour la première promenade dans le temps. Tim Irwin de Lamont, Michigan, n’est pas étranger aux voitures de performance, ayant grandi dans un quartier rempli de muscle-cars des années’60 dans les rues de Grand Rapids. Un flot de muscle-cars a suivi. Mais il n’a jamais oublié la secousse qu’il a reçu en voyant les premiers Hot-Rod’s et Kustom’s, le modèle A “Deuce” étant son préféré. Peu de temps après, un chemin de traverse lié à une histoire de culs et d’amour l’a conduit à “Gas Axe Garage”, ou le boss et lui ont du partager les mêmes passions sexuelles pour une nanana…
Cela les a amené à faire de même pour les Hot-Rod’s traditionnels. Leur premier effort a abouti à la création du Hot-Rod dénommé “Lamont Special”... C’est un bolide Ford 1933 avec une carrosserie entièrement refabriquée “à la main” et équipé d’un V-8 Flathead. Une solide avance a amené Tim à la construction d’un coupé Ford’30 d’origine près de Saginaw, dans le Michigan, un engin qui était en hibernation depuis un certain temps, après avoir été une ancienne voiture de parade pour Go-Go-Girls. Même si la bagnole et les nanana’s étaient en mauvais état (trop d’utilisations sauvages), c’était un homme plus où moins respectueux… Alors il n’a pas perdu de temps… et il a échangé de l’argent contre des baiseries avec toutes… Sexe, Hot-Rod et Rock’n’Roll…
Mais il avait en tête, en plus, de rafler gratos la vieille bagnole pour en refaire un Hot-Rod plus bandatoire… Freud l’a dit, tout est sexuel… Une fois leurs avenirs sexuels sécurisés, les deux hommes ont sécurisé chacun dans leurs bleds respectifs leurs constructions Hot-Roddesques… Peu de temps après, les deux Hot-Rod’s ont été livrés presque simultanément au même atelier pour commencer leurs résurrections respectives. Tout va y passer et je n’ai pas du tout envie de passer des heures à détailler l’ensemble des conneries alors que compte-tenu de la législation européenne, faire de même est devenu en Europe interdit par les lois… Certes c’est contournable mais la prise de risque vaut-elle les risques ? Tout dépend de la force du “Politiquement incorrect”…
Donc, c’est sous le sens, que vous causer des détails de construction est une œuvre quasi pharaonesque, totalement inutile… De même que vous écrire que “American Stamping Corporation” (ASC) a mis en boîte et attachés les morceaux ensemble avec une traverse avant de modèle A, une traverse K personnalisée et une traverse W arrière personnalisée elle aussi (ce dont on se f… comme de sa première masturbation)… mais avec un pont Ford de 9 pouces d’un rapport de 3,50 vitesses grâce à des essieux à 31 cannelures Strange Engineering, suspendus en place par une combinaison d’un triangle Ford ’36 modifié, d’un ressort Ford ’40 et d’amortisseurs à tubes chromés…. Franchement, on s’en bat les couilles de ça et du reste… Quoi ? Vous voulez le savoir???? Je rêve…
Savoir que pour “clouer la position”, une face avant personnalisée de style suicide intègre une poutre en I Ford’46 percée et abaissée reliée à des axes Ford’39 suspendus en place par une combinaison d’os Ford’39 fendus et percés. Pffffff ! Vous êtes avancés de le savoir ? Non… Connards??? Faites chier… C’est avec ce genre de trop de détails inutiles que tous les mags de Kustom et Hot-Rods se sont cassés la g… Mais on continue… Il faut boire le calice jusqu’à la lie… Il a utilisé des ressorts modèle A à œil inversé et des amortisseurs à levier de style Houdaille… Arghhhh !!! On s’en bat les couilles… Mais ce n’est pas tout… C’est en ce compris issu d’une configuration de direction de capot personnalisée utilisant un boîtier Vega qui le relie ensemble. Bien, c’est pas tout, mais ça use…
Lorsqu’il fut temps de réduire la vitesse supposée qui pourrait être atteinte, une Mustang a offert ses fluides à travers des conduites en acier inoxydable vers les freins avant Ford ’39 avec des tambours en aluminium à ailettes Buick et des tambours arrière Ford de 10 pouces… Vous suivez ? Je suis certain que non… Vous n’y comprenez rien… Vous devriez recommencer la lecture… Tout relire… Je vous résume… Tout cela c’est pour apporter le tout sur le bitume… Donc, cet ensemble d’aciers Ford classiques de 16 pouces portant de gros pneus en caoutchouc de taille 7.50R16 (arrière) et 5.50R16 (avant), respectivement…Oh là… Pffffff ! Vous somnolez ! Putain… Je passe mon temps pour rien… Mais si vous voulez faire une déclaration, rien n’en dit plus qu’un V8 Cad’59 suralimenté.
Pour placer la barre plus haut, Tim a contacté “Avenger Race Engines” de Muskegon, dans le Michigan, pour s’occuper du réusinage, qui comprenait le poinçonnage du bloc 390ci à 0,060 et l’équilibrage de l’ensemble rotatif. À partir de là, Mike a commencé l’assemblage avec tout le bazar d’usine relié à des pistons à dessus plat Sealed Power 9.1 :1 heurtés/pilonnés par un manche Isky. Cool… On dirait ça de vous que vous seriez véxés… Bande de branleurs… Sur le dessus, un ensemble de têtes de fer réchauffées par “Gas Axe Garage” fournit beaucoup de puissance, en particulier lorsqu’il est lié à une prise d’air Cragar portant un compresseur 4-71 assorti aspirant à travers un ensemble de carburateurs Holley 94 perchés sur une plaque d’adaptation Imperial Speed.
Là c’est cool… Parmi les embouts plus vintage, citons les couvercles des soupapes, en aluminium à ailettes classiques Cal Custom avec reniflards et écopes d’air 40-30. Un distributeur d’usine emballant une conversion électronique PerTronix allume le feu avec un échappement s’écoulant à travers un ensemble de collecteurs de style lacs à gaz… Ils ont été fabriqués à partir de pièces Ford’36 assortis à un échappement en acier personnalisé de 1-5/8 po comportant des silencieux de chez Exhaust Special T’s à Muskegon. Une boîte de vitesses BorgWarner T5 combinée à un adaptateur Wilcap et à un volant d’inertie en aluminium déplace la puissance vers un arbre de transmission personnalisé de D&R Driveline. Vous pensez que ça va vous être utile pour votre 4L delivery ?
Tout est bon pour environ 387cv aux roues arrière, ce qui est plus que suffisant pour faire fondre les pneus. En abordant l’acier vintage, il était évident que la carrosserie avait connu des jours bien meilleurs. Une fois dénudée, Mike a… (je cause de la carrosserie) commencé par remplacer toutes les zones rouillées le long de la partie inférieure de la carrosserie par des panneaux de remplacement de Snyder’s Antique Auto. Puis il a mis à jour les planchers pour un rétrécissement très subtil de 1 1/2 pouce. Il a ensuite ajouté une coupe graduée au toit de 4-1/2 pouces à l’avant à 4 pouces à l’arrière, une fossette aérant la visière,.. Contentez-vous de rêver, statistiquement seul 0,1% des internautes pourrait réaliser cela en Franchouille…
La carrosserie a ensuite été écartelée comme une esclave sexuelle et le métal fini à la perfection avant d’être envoyé à Star Customs pour la carrosserie finale et la pose d’une couche décadente de PPG Red Rock Candy Tri-Coat, donnant vie à l’ensemble… Parmi les autres détails soignés, citons une calandre Deuce, accentuée par un ensemble de phares vintage de la série Guide 682… À l’intérieur, les détails commencent par un tableau de bord “signature” intégrant un groupe de compteurs Edsel’58 avec un compteur de vitesse fonctionnel “Rolling Dome” flanqué de cadrans Stewart-Warner pour surveiller les signes vitaux. Spermettez une pause et un pour décompresser… Migrez aux USA et devenez-y Hot-Rodder… Si non, je ne sais pas… Le suicide ?
Voilà, on continue… Un volant à quatre branches de style Bell a été monté sur une colonne modifiée pour la direction du capot par “Precision Guesswork Race Cars”, tandis qu’un levier de vitesses Hurst est chargé des vitesses et qu’un faisceau de câbles personnalisé relie le tout. Les sièges aviateurs en aluminium faits à la main portent des inserts rembourrés en vinyle noir avec des plis en losange classiques complétés par des panneaux intérieurs assortis et une moquette rouge foncé… Le tout est donc l’œuvre de “Gas Axe Garage” qui a également ajouté l’arceau de sécurité et l’insert de toit en tissu noir. Il s’agit d’un méchant modèle A avec une morsure vicieuse grâce à un V-8 Cadillac soufflé qui a laissé beaucoup de spectacles de fumée pour exercer sa puissance…
Fin de la première partie… Le V8 Cadillac concerne le Ror rouge… Confusion d’avec celui-ci qui est noir… Ne vous réjouissez pas trop vite, ça va repartir de même pour ce second Hot-Rod… En effet, au même moment, de l’autre côté de l’atelier, John se préparait à revenir au début des années ’60, en prenant sa toute première construction pour Ed Eisen d’Allendale, Michigan. Ed ayant grandi dans les années ’70 en visitant d’innombrables événements Autorama avec son père nommé Lubert, il lui fut facile de voir le chemin de la performance tracé pour lui. D’autres influences sont venues de visites à l’US 131 Dragway à Martin, dans le Michigan, où l’odeur de caoutchouc brûlé l’a laissé bouche bée alors que les héros des Hot-Rod’s flambaient pour la domination du strip.
C’était aussi le moment idéal pour que les muscle-cars de son oncle Craig laissent une marque, avec bon nombre des meilleures voitures de Detroit régulièrement garées dans l’allée familiale. Avec le garage de son père rempli de pièces de modèle A depuis 1961, y compris une carrosserie de coupé modèle A de 29 suspendue aux chevrons, son rêve éventuel de la restaurer ne s’est jamais réalisé. Finalement, John étant son futur gendre et rejoignant l’équipe de “Gas Axe Garage”, la décision a été prise de transporter la carrosserie Ford ’29 à l’atelier pour concevoir un “Hop-up” parfait inspiré de l’époque pour honorer sa mémoire, lui donnant le plein règne pour assumer le travail…
Et voilà, c’est reparti pour commenter la construction du second Hot-Rod… Lors de la fabrication du châssis, John a commencé avec un ensemble de rails Deuce d’ASC qu’il a mis en boîte (sic !) pour plus de solidité, tout en ajoutant un élément K, une traverse arrière et une traverse avant modèle A pour lier le tout. À l’arrière, un Ford de 9 pouces en 3,50 est monté avec un essieu Strange Engineering à 31 cannelures. Il est ancré en place par une combinaison de triangles Ford’39 assortis à un ressort Ford’40 de Posies avec des amortisseurs. Pour “clouer le râteau”, un essieu Super Bell de 4 pouces porte des axes Ford’39 habilement assortis à un ressort Posies et à des amortisseurs tubulaires, mis en place par des os Ford ’39 fendus.
Pour réduire la vitesse, un Mustang double master en acier inoxydable est lié à des classeurs avant Ford ’39 portant des tambours en aluminium à ailettes Buick tandis qu’à l’arrière, des tambours Ford de 9 pouces font l’acte. Pour donner au châssis un look caractéristique, on trouve un ensemble de jantes nostalgiques American Racing Torq Thrust de 15 pouces à rayons chaussées de slicks rainurés Towel City Pie Crust avec des BFGoodrich/Cokers à l’avant.
Rien de mieux pour un Hot-Rod du début des années’60 qu’un V8 small bloc 350ci poussé à pouces à 383ci équipé d’un vilebrequin en acier forgé Eagle Competition 4340 relié à des tiges H assorties surmontées de pistons à sommet plat en aluminium hypereutectique Sealed Power 10 :1.
Des cames à rouleaux hydrauliques Comp-Cams donnent le rythme tandis qu’un ensemble de têtes Dart Iron Eagle amènent du punch, en particulier associées à une double admission Edelbrock Performer RPM surmontée d’une paire de carburateurs Performer assortis en 500 cfm couronnés par un filtre à air en aluminium à ailettes d’O’Brien Truckers. Une paire de couvercles de soupape en aluminium à ailettes Corvette vintage avec reniflards Stelling complètent le look et un allumage d’origine avec une conversion électronique PerTronix lui donne vie avec des collecteurs conçus sur mesure et des tuyaux latéraux assortis déplaçant l’échappement chaud.
Tout est bon pour 392cv associés à une boîte de vitesses GM 700-R4 construite par West Michigan Transmission avec un arbre de transmission D & R… Même si la carrosserie du modèle A était suspendue aux chevrons depuis des décennies, elle n’a pas été épargnée par les abus antérieurs qu’elle avait subis sur les routes du Michigan. Une fois nettoyé, John s’est affairé à remplacer tous les panneaux de carrosserie inférieurs ainsi que les sous-rails arrière et les planchers avec du stock neuf de Snyder’s Antique Auto. À partir de là, il a canalisé la carrosserie d’un léger 1-1/2 pouce tout en maintenant une ouverture de lunette arrière proche de celle d’origine.
Parmi les autres détails soignés, citons une visière percée et alvéolée Ford’31, des larmiers polis, une calandre Deuce, une paire de phares en laiton Guide et des feux arrière Chevrolet’46. La carrosserie a ensuite été finie en métal, la préparant pour la finale et la brillance par l’équipe de Star Customs qui a pulvérisé le PPG Black Cherry pour beaucoup de glamour. À l’intérieur, c’est du pur business avec un tableau de bord Ford’40 modifié équipé de compteurs Classic Instruments qui surveillent le pouls, tandis qu’un rare volant Superior de la série 500 se fraye un chemin à travers une colonne d’accessoires avec des engrenages captés par un manche Lokar…
Pour un look nostalgique, Stewart Upholstery a modifié le siège banquette d’origine du modèle A, en ajoutant des surplis crème avec des garnitures noires, y compris des panneaux latéraux et une garniture de toit assortis. À cela s’ajoute une moquette noire à boucle et un insert de toit en tissu noir avec tout le câblage de Gas Axe. Voilà, c’est terminé, je suis le premier heureux de l’exploit… Il s’agit d’une autre paire de Hot -Rods traditionnels issus des écuries de “Gas Axe Garage” qui se déplace maintenant vers l’avenir… Je suis heureux que ça se termine… Ca devient trop long et pesant… Va me falloir repenser à changer mes rapports de boite pour que mon cœur tienne le coup…
La pub ci-dessous, symbolise mes 45 ans de Kustom’s et Hot-Rod’s et la création des magazines Chromes&Flammes, avec le logo original (quoiqu’amélioré) au dessus d’un Hot-Rod de l’ancien style, et au dessous, 45 années plus tard un nouveau logo au dessus d’un Hot-Rod d’un look plus “contemporain”… C’est au cas ou je ne sais quoi… Toujours être prêt et en avance sur les évènements… Le problème est que la presse “papier” n’est plus tenable car plus rentable, alors que le numérique est omniprésent… Wait and see…