DREAM ROD COUPE’32
L’heure… Connaître l’heure… L’heure qu’il est… 00:35 ce 10 mars 2025. Nuit noire… L’inspiration d’écrire… J’aimerais tant qu’on puisse encore me lire. Je suis là, sous la poussière. Sous les ruines. Sous les cendres, le feu partout. Et quand je me lèverai – car je me lèverais encore, ils parleront de miracle. J’ai essayé de m’accrocher, de ne pas m’échapper, mais tout ce qui me reste, ce sont des souvenirs. J’ai tout revu dans un éclair la nuit dernière. J’étais assis. Blacky ronronnait juste derrière moi, à contretemps, comme toujours. J’ai voulu l’appeler, mais soudain, tout s’est écrasée au sol. Et le ciel s’est ouvert. Je me suis levé en sursaut, essayant de me raccrocher à quelque chose – une voix… Mais il n’y avait rien que le silence qui dit que tout a disparu.
Toujours en train d’écrire quelque chose à partir de rien, transformais de vieilles histoires en nouvelles histoires pour ceux et celles qui n’en avaient pas, apposant de la poésie entre les mots, entre les phrases, recousant ce le temps arrachait. Le soir, il n’y a plus de pêcheurs à attendre, aux bateaux chargés de parfums de mer, qui rentrent, leurs filets remplis d’histoires sur les distances à parcourir et le peu qu’ils peuvent rapporter, magnifiquement, douloureusement partout. L’innocence a été engloutie à Saint-Tropez. Les quelques pêcheurs survivant ont les cales vides, l’eau derrière eux est sombre, lourde de ces choses que personne n’ose nommer. Les boulangeries sont froides comme les gens, les rues, ruelles sans plus d’amoureux enlacés.
Les “choses” se sont tues. J’ai essayé. J’ai cherché les lieux où tout avait coutume d’être. J’ai couru vers des gens, mais il n’y avait plus que des fantômes, des souvenirs détruits, des tableaux brisés, des pages effeuillées par le vent et le silence. Maintenant, je suis ici. Quelque part. Le ciel est calme, et les rues sont désertes. Personne ne se retourne avant de traverser… Je me me demande d’où je viens plus que d’où je vais. J’essaie de dire, mais les mots se coincent dans mon clavier. Comment dire d’écrire ? Les écrivains se battent contre le poids du temps. Comment dire la raison première, le refuge, clôturer une phrase inachevée ? Surtout après avoir passé des nuits à tenter de dire au monde que l’excès de conscience est plus fort que le bruit des guerres.
Je chuchote dans le vent, je glisse des histoires dans les failles des silences je crée les flammes j’astique les chromes, je cause de miracles d’automobiles qui ne sont en réalité que des histoires, tapotées de nuit, avec mn Cocker Blacky qui maintenant ronfle… Ce n’est pas mon Cocker qui attraperait une grave fièvre du Hot Rodding. Sans client fortuné pas de Hot-Rod Coupé Ford’32 comme celui qui illustre ce texticule trop couillu qui aura besoin de quelques travaux de grammaire. Quoi en raconter alors qu’il y a plus de 4.500 articles dans ce Web-Site ? Qu’il est jaune orangé, que c’est un Coupé au toit surbaissé et que son moteur Ford V-8 de 460ci a été usiné et assemblé par Bill Lemon qui l’a couronné d’un Blower BDS 8-71 et d’une paire de carburateurs 700cfm.
Pour compléter le look Hot-Rod Vintage des années’60, tout a éété conçus et construits par les gars de chez Garret’s. Une paire de collecteurs Sanderson se fondent dans des collecteurs avec des découpes manuelles avant de se fondre dans l’échappement de 3 pouces et les silencieux Flowmaster… On cause des marques et des gens qui y travaillent parce que c’est la norme hypocrite de citer les artisans, même s’ils se sont bien payés, car c’est une sorte de survie obligée façon entraide. Tous les intervenants y gagnent de contribuer ainsi à ce que ça continue à fonctionner car créant du rêve qui aboutit à une fabrication et des achats consécutifs de celle-ci, la presse en cause est est payée des ventes des numéros et maintenant par les abonnements.
Le problème est de pouvoir en écrire sans tomber dans le style du catalogue de pièces détachées… Il faut pouvoir créer du rêve, par exemple radoter en début d’une chronique : “Ce n’est qu’au début de la quarantaine que son rêve est devenu réalité. Ron s’est mis en contact avec Garret Kitchens, propriétaire de Garret’s Rod Shop à Columbus, dans l’Ohio. La base du Hot Rod de rêve de Ron est un châssis T.C.I. La suspension avant se compose de bras de suspension supérieurs et inférieurs T.C.I. Mustang II avec une paire d’amortisseurs hélicoïdaux Carerra. Une autre paire de Carerra’s suspend l’arrière…. Pour ma part, je n’en peux plus de ce type de texte, ça me gonfle… Mais en écrire comme pour un scénario Hollywoodien, ce n’est pas si facile que de le lire…
Il faut trouver “LE GAG” pour relancer l’intérêt Pour obtenir traction et style, un ensemble de jantes American Torque Thrust II de 15po en aluminium poli avec pneus BF Goodrich à l’avant et en Cocker Firestone à l’arrière. Concédez-moi que c’est cool de le savoir mais que c’est roborativement chiant à écrire… Le comble est de le faire à 75 ans plutôt que rester allongé sous le soleil face à la mer… Ouaissss ! J’avoue une sorte d’anormalité… Mais, au point ou j’en suis dans ce texte, autant en finir… Quoique ça me pèse de tapoter que Bill Lemon a usiné et assemblé le moteur Ford 460ci équipé d’un compresseur BDS 8-71 et d’une paire de carburateurs Holley de 700 cfm, ce que j’ai déjà indiqué il y a 20 lignes…. La saisie des vitesses se fait avec une cinq rapports Tremec…
Une carrosserie de Coupé Ford New Age Motorsports 1932 a été montée dans le style highboy (au-dessus des rails du châssis). Le châssis, la carrosserie et la calandre ont été peints par Chris Hayes à l’aide de “House of Kolor Tangelo Orange” (au cas ou vous voudriez repeindre votre engin). L’intérieur a été réalisé par Mark Davis et Bob Mosher de Portage Trim, ce qui ne vous avancera strictement à rien de le lire, puisque pour ce qui est de vous construire un même Rod, c’est Tintin et Milou… Merci Macron… C’est toujours cool de voir un rêve de longue date se réaliser. En ce cas, c’est trois décennies d’espoir et de rêve pour Ron, qui ont porté leurs fruits. Voilà, j’en ai terminé. Merci de vous être abonné avec bientôt 299.999 autres du monde entier…