1933 Hot Rod Dreamer 710cv supercharged
Certaines personnes mettent la charrue avant les bœufs… Dans le cas de ce Hot Rod, son propriétaire/géniteur a mis les bœufs avant la charrette. Tous les 710cv d’entre eux, proviennent d’un V8 Chevy 402ci (Big bloc) avec Blower. Comment réussir à mettre autant de puissance dans une Ford’33 qui est neuve avec carrosserie Polyester Factory Five ? C’est une histoire qui va être abordée après l’échauffement dû à la mise en marche de mes neurones, alors qu’il est 1h26 en ce matin du lundi 14 avril 2025… Relevez les heures et minutes chaque fois que cela apparait pour connaître en finale le temps d’écriture…
Je n’aborderai pas les raisons de mes insomnies, si ce n’est que la nuit tout est calme, donc propice à l’imaginaire retravaillant une certaine réalité impalpable. Je vous avoue en avoir parfois ras-le-bol des répétitions obligatoires menées dès le départ en attente de la phrase magique qui va entrainer toute une histoire, mais j’ai buté sur un ennui assourdissant en un instant… Je devrais tapoter les touches de mon clavier de manière à ce que sortent des phrases déjà définitivement bonnes débutant par : “Comment et pourquoi me suis-je lancé dans la rédaction de cet article ?”...
Je n’en sais fichtre rien, je dois relire mon dossier d’Amérique qui m’indique en premier lieu. ce que m’en a dit son propriétaire… C’est “chiant” comme l’histoire de la construction d’une niche extérieure pour mon chien Blacky… “Après avoir construit une Willys’41 et remporté des prix dans plusieurs salons automobiles, j’étais prêt en 2020 pour construire un second Hot Rod qui ferait à nouveau tourner les têtes, non seulement à cause de son apparence, mais aussi pour la sonorité de son moteur. Un ami m’a alors invité au Cruising annuel de Huntington Beach organisé par Factory Five Racing”…
Voilà, J’avoue que cette histoire pue le grotesque intégral, mais je me dois, déontologiquement d’aller jusqu’au bout du rouleau… : “Une fois sur place, j’y ai vu la voiture de mes rêves, un coupé Ford’33 Three Windows et j’’en ai commandé un… Je me suis ensuite rendu à leur usine du Massachusetts que j’ai visité, et prouvant via une lettre de crédit de ma banque, que je pouvais payer ma commande, deux employés ont remplis 15 boîtes de pièces avec instructions, ainsi qu’un châssis roulant avec une carrosserie et d’autres pièces essentielles. Je suis ensuite rentré “at home” pour réception et déballage dans le garage (5 places) de ma maison”…,
Ca continue, ne partez pas… : “Il va me falloir un an pour terminer la construction de mon Hot Rod’33. J’ai fait à peu près tout le travail, y compris la peinture (à l’exception des flammes peintes et de certaines finitions d’intérieur). Ce fut un travail d’amour pour m’assurer que l’ajustement et la finition étaient parfaits, incluant un pré-assemblage pour m’assurer que tout s’emboîte. A suivi la phase du montage et de la peinture. À vrai dire, vrai la construction de ma Ford Hot Rod ’33 n’a pas été sans défis. Surtout compte tenu de l’énorme compresseur Mooneyham 8-71. J’ai eu en effet quelques problèmes avec le moteur à cause des poulies du Blower”…
Ca continue encore, vous êtes presqu’au bout… : “Un ami m’a aidé à fabriquer les collecteurs en acier inoxydable et l’échappement jusqu’à l’arrière avec des silencieux MagnaFlow. D’autres détails sur le moteur incluent des pistons Keith Black, une came hydraulique Competition Specialties et des carburateurs Quick Fuel Technology de 750 cfm. Ce fut une aventure passionnante qui a marqué le début d’une longue série d’exoositions… De retour à Huntington Beach l’annés suivante, mais cette fois en pilotant mon Hot Rod, le fait de l’exposer m’a fait obtenir le prix “Best ’33, Editor’s Choice 2021” et le “Best of Show.2021″…
Le bout arrive, ne le lâchez pas…: “Depuis ce jour, mon ’33 a remporté plus de 50 prix dans plusieurs catégories entre 2021 et 2024… Mais la meilleure reconnaissance pour moi est de pouvoir dire que j’ai construit la voiture de mes rêves à ma manière”… Voilà, c’est déjà terminé et il est 2h06 de ce même jour… Vous aurez remarqué que le Hot Rodding pour certains “félés” est un moyen de s’épanouir en collectant des trophées en fer-blanc qui sont entassés sur les étagères du garage… Ce n’est pas du tout l’esprit aventureux du Hot Rodding des débuts et cela me donne mauvaise conscience de le répercuter…
Voyez-vous, je suis un vieux rêveur de bientôt 76 ans le 16 mai 2025… Et cette course aux trophées me saoule… Je préfère l’esprit Easy Rider (sans la fin tragique) à ces courses aux trophées qui m’insupportent… Je m’amuse bien plus en manipulant les mots pour en tirer des histoires paradoxales et politiquement incorrectes… Par exemple, mêler le terme “amphibologie” qui est une ambiguïté d’origine grammaticale, le plus souvent liée à une incertitude portant sur le découpage syntagmatique. Par exemple : “J’ai vu un Hot Rodder en vélo”... Ce qui parait absurde…
On peut lire cela soit comme “[j’ai vu un Hot Rodder] + [en vélo]”, ou bien “[J’ai vu] + [un Hot Rodder en vélo]”... Comment découper ? Pour le Hot Rodder en vélo, on tranche assez rapidement pour le non-sens, quoique… Oui, quoique, ça peut paraître moins clair si le Hot Rodder nie avoir jamais entendu parler de quoi que ce soit relatif au vélo … On en est là. C’est un prolongement cohérent d’une kyrielle invraisemblable de mensonges qui ne sont pas prononcés.. Si vous ne comprenez pas, ce n’est pas important car il est, pour moi, maintenant 2 heures 21, l’heure de faire diversion…
Je le fais lisiblement sans avoir le moindre scrupule à propos de ce dont mes lecteurs (vous) aiment lire pour se divertir… Mention spéciale, comme d’habitude (pour moi, qui fait la démonstration d’une humanité à réconforter une porte de garage). Un accessit également pour ceux qui vont voir dans mon style la marque indubitable de Trump dans toute cette affaire… La piétaille journalistique, en rangs serrés, comme un service intégré de porte-parolat et d’avocat, mais démultiplié, va sans doute publier un entrefilet que l’éditeur de ChromesFlammes disjoncte… C’est le cas…
Pas un éditorialiste qui ne se mettra toutefois en devoir de scrupuleusement régurgiter ma bouillie. De toute façon, ça n’est pas une simple enquête que j’ai produit sur la construction d’un Hot Rod, c’est bien plus pire… C’est une démonstration, accablante, et surtout irréfutable qu’il est maintenant 2 heures 29… Pas un des éditorialistes ne va éditorialiser pour exiger l’évidence de mon comportement sidérant, pas un ne va éditorialiser tout ce que vous venez de lire en vous demandant ce que j’ai pu boire qui me procure mes illuminations autrement que pour écarter l’évidence que ce n’est pas admissible…
Un éditeur ayant couvert en toute connaissance de cause la Customisation Franchouille de la fin du précédent millénaire, un vieux dinosaure donc, moi-même, qui passe son temps à tapoter de telles conneries plutôt qu’aller dormir, c’est une honte… Le Monde de Xavier Niel, n’ira pas enquêter sur mon état sauf qu’il dira que c’est préoccupant, sans en tirer la moindre conséquence politique substantielle, sans doute au nom de la “stabilité” à préserver, comme pour tout le reste. Une fois de plus, la bourgeoisie protège ceux qui demeurent dans l’enclos des Parcs de Saint-Tropez, entre Brigitte et Bernard…
Mais sans doute pas au sens sociologique pour protéger un ordre auquel elle adhère fanatiquement. Quiconque échappe à sa haine écumante s’identifie par le fait comme un de ses collaborateurs objectifs. Si donc il fallait un indice de plus de l’effondrement moral de la France, le voilà, parvenu au stade éructant, et même dégueulant, soit ainsi devenu le principe stratégique… Comme tous les faits sociaux, les faits de moralité s’offrent à des explications moralistes. Il est moins clair que ma dérive de passé minuit avait comme intention cachée de pousser plus loin la résonance, comme vie de consommation.
Car en faits et réalités, je coule une vie paisible, sans le moindre égard pour ce qui se passe de l’autre côté des Parcs Tropéziens, et n’en voulant rien savoir, c’est à l’image voulue, mais bien sûr tous curseurs métaphoriques poussés au maximum, que, précisément, je partage formellement mes mêmes désirs de jouir sans rien en vouloir savoir des conséquences ou des contreparties. Dans une époque où les curseurs se poussent tout seuls, les zones d’intéressements ne sont plus que de simples évocations historiques concernant la fabrication d’un Hot Rod dans un garage privé de5 places…
Vous voyez que le double sens revient, car on pourrait comprendre que c’est un garage privé de 5 places… Ou sont-elles passées ? Il est 2h51…. On aurait grand tort de prendre tout ce qui précède pour un point-limite aberrant qui ne nous concerne en rien. Ce qui se passe aux Etats-Unis en ce moment devrait assez convaincre de la vitesse foudroyante à laquelle l’inimaginable peut advenir en étant tapoté sur un clavier situé à Saint-Tropez… Et ma force d’âme surtout… En matière d’inimaginable, on doit reconnaître qu’à notre époque avoir de la ressource n’est pas donné à tout le monde.
D’être riche en providences également. Pour la bourgeoisie. Qui a toujours fait des guerres un dissolvant universel : de ses impasses et de son illégitimité. De ses turpitudes également… “Heureusement qu’il y a l’Ukraine” et c’est ainsi qu’on imagine se sauver du désastre moral. Sans doute une incertitude demeure-t-elle quant aux catégories de la population à qui tout ceci s’adresse… Mais peu importe ! On sait assez que les providences ne sont jamais très providentielles. Faire d’une circonstance une providence, s’organise. Exemple on dit “menace existentielle”. Pour donner crédit on excite “la partie d’en-face”.
On ne connaît pas très bien le sens des mots qu’on utilise mais on suppose qu’ils vont porter. Pendant ce temps tout se réorganise au mieux. D’un côté une solution de relance s’impose comme une bénédiction. De l’autre, le service après-vente est déjà en place. Nous sommes donc informés de l’heure qu’il est… 2h58… Il vous faut admettre que l’ensemble de cet article qui m’a pris 1 heure 32 et pour lequel il ne faut que 7 minutes pour tout lire, a de la gueule, on admire mes audaces… Éventuellement une critique ou deux, marginales bien sûr. À l’extrême rigueur une légère envie de tout casser… Je vais dormir…