Ford Coupe’33 Supercharged Big Block V8 462ci w/ 6 Speed Transmission & Air Conditioning ! 55.000 $
Dans la nuit noire Saint-Tropézienne, quoi de mieux que d’écouter un album ultra nostalgique, beau à crever qui donne d’un coup l’envie de danser, chialer, d’embrasser le monde et d’arracher les viscères de tous les emmerdeurs qui cherchent à débouler ou je me suis installé, pour me les briser… Ouaisssssss!!! Les découper “à la Texas Chain” serait jouissif, c’est tout ça et plus encore, comme en faire de la pâtée pour mon chien Cocker Blacky, qui me fait continuer.
Rien que d’y penser ça me donne une énergie dingue comme assister à l’explosion du soleil et regarder l’existence entière disparaître en slow motion. Si ma pensée vous parait bien sombre, sachez qu’après un début, il y a un milieu et une fin. Même si la vie se déroule d’une traite, on garde le souvenir des baffes immenses, avec quelques points d’orgue, qui surgissent… Mais pas celui de la Cathédrale Notre-Dame de Paris qui m’a semblé être une crécelle géante…
Ouaisss, mes Popu’s, ce grand machin clérical a été sauvé des flammes de l’enfer, et la cérémonie de réouverture a été gachée par un gogol qui semblait taper les touches du bastringue manifestement désacordé, au hasard, pour le plaisir de faire du bruit qui n’en finissait plus chercher une voie du Saigneur, une échappatoire pour foncer vers la voûte céleste dans une atmosphère brûlée par le chagrin et l’héroïsme des pompiers.
Ca m’a agressé la colonne vertébrale plus que mes tympans, au fer rouge, ce qui m’a fait cauchemarder toute la nuit jusqu’à l’aube ou j’ai d’ailleurs débuté cette chronique écrite car littéralement bouffé par une sensation folle, celle de rentrer en collision brutale avec moi-même en tant que vieux briscard, une évidence brûlait mon cerveau de mille feux : “l’imparfait m’fout à chaque fois une énorme claque”. Même Trump et Zeelinsky présents étaient abasourdis…
Je n’ai pas trop compris ce qui s’est passé dans la tête de l’Evêque qui levait des yeux courroucés vers l’organiste. Avec l’expérience (et la vieillesse), cela devient pourtant rare d’être décontenancé, le représentant de Dieu sur les terres de la Macronie devait avoir envie d’arracher la colonne vertébrale du tapoteur d’orgue, arrachée d’un coup sec pour lui faire bouffer sans anesthésie dans le plus profond d’une nuit cyberpunk fantasmée. Amen de profundis !
Bref, après cet évènement musical totalement raté, ma chronique m’apparait complexe d’avance à vous en écrire, mes Popu’s qui ne savent quoi penser de ce spectacle déroutant… Cela a peut être un lien avec l’incendie déclenché par un Dieu décontenancé d’avance, car il est dit qu’il sait tout… Donc évitez de chanter faux sous la douche en pensant à vos amours perdus, le corps bouffé par la connerie ambiante, dont le sacre de la cathédrale. Quel souk…
Mes popu’s abonnés qui lisez mes chroniques depuis plus de 5 bails, je sais que vous n’avez jamais lu mes 4.500 articles dans leur totalité alors que c’est bourré d’histoires qui filent le vertige, avec des moments de calme entrecoupés de charges épiques, donnant parfois l’impression que je plane sous substances licites dans une version de “l’histoire (du Hot Rodding) sans fin”, bourrée de trucs fantastiques que je déplie sous vos yeux héberlués.
Les meilleurs morceaux sont émotionnels, perlant du fin fond d’un temps qui m’a flingué l’échine de trucs féériques et hallucinatoires, des étoiles plein la tête, une goutte salée au coin de l’œil (droit). Les pontifes du Hot Rodding sont maintenant en pilotage automatique, occupés à gagner des fortunes plutôt que de tenter le risque de l’aventure en dérapages incontrôlés. Ils s’orientent vers des émergents underground pour arriver à satiété sans discontinuer.
Il me faut toutefois ajouter tout un combo évident pour espérer draguer vos âmes, des trucs de psychopathes, des look’s qui cassent les nuques. Le tout avec des textes ultra cliniques, violents et sombres dans un flow intense, névrotique et enflammé, ce qui devrait convertir n’importe quel amateur de grosses taloches dans la gueule. J’avais écrit que les premiers C&F transpiraient la science d’un fou créant une mixture parfaite, aspirant tout ce qui se fait de mieux.
Fin des années ’80, je pensais vivre une anomalie temporelle qui allait vite retomber dans la normalité absolue, j’ai alors imaginé que que plutôt de répliquer ad nauseam les recettes US pour faire des montagnes de fric, il fallait innover. Le résultat fut la création de ChromesFlammes numérique sur lequel vous me lisez maintenant. C’est l’une des meilleures idées créée fin des années ’90, qui, me dit-on, pue la perfection absolue avec la minutie d’un neurochirurgien.
Les “ceusses” qui n’en ont rien à battre n’en auront que faire, mais pour ceux qui ont grandi sur les C&F/GatsbyOnline/SecretsInterdits, ont l’impression d’être au paradis, car ça glisse tellement facilement dans les cerveaux qu’on va relire tout au moins trois fois de suite. J’en suis à me demander quoi faire d’encore mieux en tir direct pour créer l’effet de multiples déflagrations dans les têtes, avec des moments hallucinants, dans une progression à flinguer les cerveaux.
J’ai donc ajouté de la mélancolie dans mes textes, ce qui j’espère, ne pousse pas mes Popu’s à aller jouer à la roulette russe après les avoir lu, d’autant qu’ils commencent de façon très calme, pour finir dans une explosion de frissons à dresser les cheveux sur la tête, tellement qu’après lecture certain(e)s doivent aller chez leur docteur, immédiatement, pour checker si la boule dans leur gorge est juste due à l’émotion ou à un cancer express de la Thyroïde… Pfffffff !
Le tout est fortement accentué par le contexte des guerres qui ne cessent d’être créées et qui de plus créent des grosses fièvres, des sueurs froides et la tête qui tourne. Paniqués, certains de mes Popu’s commencent à appeler leurs proches en leur disant qu’avec Macron&Compagnie c’est la fin, mais que grâce à C&F/GatsbyOnline /SecretsInterdits, pas besoin d’anesthésie générale, ni de bloc opératoire, ni de grosses doses de propofol dans les veines…
Cela crée un trou noir, le vide abyssal, mais de voir des images de jolies pin-Up’s chevauchant des Hot Rod’s : le temps s’arrête, c’est la perfection. Alors mes Popu’s se laissent emporter fascinés par mon univers parallèle, alors que partout ailleurs, tout se désintègre avec des ruines d’immeubles et des politiciens grognant comme des monstres en fin de vie… Dans ce bordel les nitromaniaques survivants sont rouillés de désespoir, d’être laissés sur le bord des routes.
Ils sont comme sous la pluie à se corroder. Pas vraiment post-punk, pas vraiment shoegaze, pas vraiment noise, c’est l’apocalypse pour une Armageddon épique et soudaine, une fin lente et dépressive, avec la presse papier tombant en ruine. Ouaiiiis mes Popu’s, dans vos lits vous vous tournez et retournez de nuits blanches, sans une minute de sommeil pour enchaîner avec une journée de taff lambda pour écrire des conneries déjà écrites cent fois et sans foi.
Avec des somnifères plein la gueule, évidemment que les muscles tressautent et que des crampes s’infiltrent partout, le monde semblant tanguer, le cerveau oubliant la notion même de sommeil. Après être resté sans bouger plus de 4h pour tenter de s’éteindre, après avoir trop pensé à la mort, à hurler en silence de douleurs et de désolations, à avoir envie de se jeter la tête la première contre un mur, les lecteurs nitromaniaco-dépréssifs deviennent des zombies…
Ils tentent d’émerger du marasme, espérant que leur vieille télévision droguée aux benzos passera soudain autre chose que les Fake News de BDSMTV. Leurs cerveaux, déjà complètement défoncés, ont presque du mal à comprendre qu’il est rare d’être ému par des articles fourre tout, semblant au départ sonner comme si un algorithme spotify se mettait à fumer du crack. La schizophrénie arrive ainsi, alors qu’elle n’a au départ aucun sens..
Tout s’aligne alors pour eux de façon complètement random et anarchique style Neoperreo-club façon pop ultra mélancolique, en passant par de l’ambiant fragile, des comptines latines ou des bangers hiphop. Mais sous ce bordel intense, ils se rendent vite compte que l’émotion perle à fleur de peau lorsqu’une complainte pour cœurs brisés en vient à saturer l’espace… Voilà… Me reste à tapoter une finale pour ceux qui n’ont pas coupé…
Voici une notice explicative de ce qu’est le Hot Rod qui est présenté dans cet article déjanté… Je le laisse en patois Yankee pour rester dans le style local… This 1933 Ford 3 Window Coupe has a 462 C.I. Supercharged Big Block V8, Dual Edelbrock 4BBL Carburetors, Tremec 6 Speed Manual Transmission, Rat’s Glass Body, Rear End has been Tubbed 6”, Ford 9” Rear w/ 3.00:1 Ratio, B & M Polished Blower, Air Conditioning, Electric Trunk & Windows…
Chrome Front Suspension w/ Coil Overs, Auto Meter Oil Pressure & Water Temp Gauges, Walker Radiator w/ Electric Fan, GPS Speedometer, DOT Glass Windshield, Leather/ Suede Interior w/ Custom Roof & Door Panels, Custom Squared Side Exhaust, 4 Wheel Disc Brakes, 15” Rocket Racing Wheels in Front w/ Bridgestone Tires, 15” Centerline Wheels in Rear w/ Mickey Thompson 33×22 Tires…
Il reste ceci : 1 of a Kind Blown ’33 Coupe w/ 6 Speed Transmission & Air Conditioning ! Dernier point, le prix de vente fort attractif : For sale for 55.000$ ! Ne reste qu’à l’acheter et sur ce point, la surprise est de taille, quoiqu’il faut ajouter les frais de transport et les taxes. J’ai toutefois plus que des doutes car ce Hot Rod n’a pas du tout l’air d’une authentique Ford 1933 et le compresseur va faire bondir les douanes et gendarmes… Vivre aux USA est la seule solution…