Ford Coupe’36 V8 ARDUN & Blower S.Co.T
Ne me l’écrivez pas, je reconnais dans mon unanimité unanime, envers moi-même, que ce Hot Rod 1936 n’est pas un canon de beauté et de design… Pffffff ! Juridiquement pour offrir un procès équitable à ce véhicule-bilaire, il faudrait considérer qu’il soit légalement reconnu comme un être humain doté de raison. De plus, faudrait-il d’autres arguments que les divers ressentis issus de papotages inconsistants de non-spécialistes agissant sans dossiers qui de surcroit ne pourraient être correctement préparés sur base de commentaires de bistroquets, bordels et déchetteries, articulés sur des non-expertises et des faux-avis de non-spécialistes en design, incapables d’arriver à se concentrer sur un essentiel qui est, par ailleurs et de plus, indéfinissable… C’est typiquement irrecevable juridiquement… C’est là que, pour moi, qui suis aux manettes de ce web-site, y disposant unilatéralement du pouvoir souverain de tout critiquer, cela me spermet de jouir d’une paix relative quoiqu’absolue telle que définie par l’Article 10 de la Convention des Droits de l’homme. Et paf !
Mais, magnanime je daigne vous informer que le terme “automobile” est à l’origine un adjectif, issu de la concaténation (ah ah ah, pour en connaître la définition, il faut que vous alliez en un click sur Goggle qui remplace le dictionnaire) du préfixe grec “autos” (qui veut dire soi-même) et, d’un suffixe latin, “mobile” (qui se meut)… Cette concaténation a été créée lors de l’invention des premières voitures “auto-mobiles”, car elles étaient munies d’un moteur avec source d’énergie embarquée, alors que les autres “voitures”, diligences, calèches, carrioles, chariots et autres engins terrestres, étaient mus par un ou des chevaux (hippomobiles) ou des bœufs voire d’autres bêtes. Le terme “automobile” n’a été forgé qu’en 1890 et, il faudra attendre 1896 pour voir l’Académie française se prononcer sur son genre (féminin en l’occurrence) et sur une question : “Doit-on assimiler l’être vivant à une machine ou bien possède-t-il des caractères spécifiques qui dépassent les forces et les fonctions mécaniques ?”… On appelle mécanicisme le premier point de vue et organicisme le second.
Pour le mécanicisme, le vivant n’est qu’une machine un peu plus compliquée que celle que l’on fabrique, tandis que selon l’organicisme, l’être vivant possède des traits qui ne peuvent pas être simplement déduits de la mécanique. Le vitalisme est ainsi une forme d’organicisme : il suppose chez les êtres vivants une force vitale de nature foncièrement différente des forces mécaniques…. Depuis le XVII e siècle, les grandes découvertes de la biologie semblent donner raison au mécanicisme : le médecin anglais Harvey, découvreur de la circulation du sang, comparait celle-ci à la circulation de liquides dans des tuyaux, le cœur étant comme une pompe. Plus tard, on établira couramment des analogies entre la respiration et la digestion, par exemple, et des mécanismes physiques comme la combustion ou la décomposition. Mais l’organicisme ne s’est pas pour autant avoué vaincu… car la complexité de l’être vivant semblait défier toute simplification physique ou chimique. Se joignant à la fête, il fut noté un passage célèbre de la “Critique du jugement”, de Kant…
Il remarquait que l’être vivant possède une finalité interne dont la machine semble dépourvue : “Une blessure se cicatrise, alors qu’on ne verra jamais une montre se réparer toute seule. Et un être vivant se reproduit, ce qu’une machine serait bien incapable de faire”… Hum hum hum !… Quoique des machines produisent des objets dont des automobiles… En fait, les machines reproduisent… De plus, avec l’informatique et l’IA, l’auto réparation est apparue, laissant supposer que l’avenir (toujours incertain) puisse devenir une science fictionnelle réelle, quoique dans ce cas, c’est souvent de l’obsolescence programmée, un concept où les produits sont conçus pour devenir obsolètes ou tomber en panne après une certaine période… C’est donc très compliqué comme le sont les philosophes qui n’aiment rien tant que d’oublier et de faire oublier toute chose au profit de leurs visions et conditions. C’est peu de dire que le grand public des curieux (dont vous faites partie) a une faim de philosophie que les exégètes du même nom n’arrivent pas à rassasier.
Mais je suis là pour pallier à ce lacunaire… Platon pensait que l’esprit de n’importe qui, fût-il esclave, contenait déjà tout le savoir possible, le travail du dialogue consistant dès lors à le mettre à jour. Descartes écrivit son “Discours de la méthode” en français, et non en latin, la langue savante de l’époque, de manière à être compris même des femmes (sic !). Leibniz, qui fut avec Newton le cerveau le plus productif de son temps, se faisait fort d’expliquer les grandes lignes de sa pensée (pourtant complexe) à n’importe quel honnête homme de son temps, en un quart d’heure…. Le siècle écoulé aura eu tendance à oublier cette leçon : une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise. Dépouillée petit à petit par la science des secteurs du savoir qui faisaient d’elle depuis les Grecs la connaissance par excellence, la philosophie, a souvent eu pour réaction que le peuple aille se réfugier dans les ténèbres de ses abstractions. La philosophie cultive en effet, avec un soin tout particulier, la manie du négatif et l’impossible sous toutes ses formes est devenu le maître mot…
C’est le fin fond de la pensée des philosophes (l’incompréhensible, l’incommunicable, l’intraduisible). Contre ce préjugé de l’impossible, qui agit comme la plus impitoyable des censures (car dans le totalitarisme aussi, la pensée franche est impossible), il faut dire, écrire et répéter que la philosophie est, comme la musique et comme l’amour avec lesquels elle a tant de points communs, c’est l’affaire de tous. La connaissance, le plaisir, le sens de la vie, la communauté politique, la beauté des êtres, l’inattendu des événements, la faute, la mort, l’espoir et dans notre cas, les Hot Rod’s : il n’est pas absolument indispensable d’avoir fait dix ans d’études, ni de connaître le grec et l’allemand, pour avoir une idée de ce qu’ont pu en dire les plus grands philosophes de l’histoire pour autant qu’ils soient de l’époque de l’existant Hot Rod… C’est l’évidence… L’univers de la philosophie, eut son big-bang presque en même temps en Grèce, en Inde et en Chine, il y a vingt-cinq siècles, et c’était loin de constituer une unité homogène.
D’autant que s’il partage avec l’univers physique cette caractéristique d’être en expansion, il se disperse rapidement en lieux qui n’ont pratiquement pas de relations d’échange entre eux. Les hommes, les doctrines font bien davantage que différer : ils se contredisent. Qui dira jamais la vérité sur l’art, le sentiment, le gouvernement des hommes, les croyances religieuses et les Hot Rod’s ? Des questions que l’homme ne peut pas s’empêcher de se poser tout en étant dans l’incapacité de les résoudre de manière définitive, voilà l’espace symbolique dans lequel se déploie le monde de la philosophie. Bien… Comme je ne trouve rien d’autre à tapoter, j’en viens à vous causer via l’écriture, plus particulièrement de ce Hot Rod vert qui est à mon sens toujours aussi moche qu’en début d’article… Alors que les Roadsters ont peut-être été le pilier du Hot Rodding dans les climats tempérés de la Californie du Sud, dans de nombreuses autres régions des USA, le climat a fait du Coupé le roi, et pour beaucoup, le roi des Coupés était la carrosserie trois fenêtres.
Je vous avoue reconnaitre que c’est débilitant de devoir tapoter des sujets aussi creux et nullissimes afin d’avoir un texte suffisamment long que pour y intégrer un paquet de photos… Que le style “Coupé” va donc laisser une marque indélébile dans le monde des Hot Rod’s s’avère donc le type même de sujet crétin qui comme les rouleaux de papier WC peuvent boucher les dites toilettes si jetées en grandes quantités… Il est vrai qu’un sujet “Cul-cul” est comme les repas même gastronomiques et hyper-chers qui peuvent générer des diarrhées collantes, pestilentielles et générant divers problèmes… Elvis Presley est ainsi mort sur son trône… Mon avis sincère est que je devrais en arrêter là, d’autant que je m’en fatigue moi-même… Introduits pour la première fois dans la gamme Ford en 1932, les éléments de style de base se sont poursuivis jusqu’en 1936, la dernière année du coupé Ford à trois fenêtres. La tourelle plus courte et le long couvercle de coffre fluide ont fait du coupé Ford à trois fenêtres de 1936 un style de carrosserie très polyvalent.
Ces Ford’s peuvent en effet être reconstruites comme des Rod’s personnalisés ou comme des bêtes de course. Amadeo Angelo aime les voitures depuis qu’il est tout petit. Comme beaucoup de Hot Rodder’s, il a fait ses armes sur des karts et des mini-motos et a fréquenté des salons de l’automobile toute sa vie. De longues journées d’élevage dans la petite ville de Drummond, dans le Montana, ont consommé la plupart de ses journées jusqu’à ces dernières années, lorsqu’il a finalement trouvé le temps de nourrir sa passion pour les Hot Rod’s traditionnels. Maintenant, Drummond n’a pas exactement le temps d’utiliser un Roadster toute l’année, donc il s’est branché sur les coupés. D’aussi loin qu’il se souvienne, Amadeo, “Ami” d’Angelo aurait toujours voulu un coupé Ford à trois fenêtres de 1936 qui l’a toujours attiré. Ford n’a produit que 21.466 coupés 3 fenêtres en 36 (tous en finition Deluxe), il a donc fallu deux ans pour trouver un exemplaire quelque 80 ans plus tard. Après avoir suivi plusieurs pistes du sud de la Californie au Nouveau-Mexique, il a découvert cette voiture.
Cela en suivant les petites annonces et les ragots… Au début, le propriétaire n’était pas intéressé à vendre, mais après environ six mois, il a changé d’avis et un accord a été conclu. Le 1936 a été livré à Ben York et son équipe chez Roseville Rod and Custom où Ami et Ben vont collaborer à la construction d’un Hot Rod Vintage vraiment exotique englobant une fusion parfaite (sic !) de nouvelles technologies avec des pièces forcément Vintage. Le travail a commencé par le démontage de la carrosserie et son montage sur un châssis Revo du Roadster Shop. Un arrière Ford de 9 pouces en 3,90 et des amortisseurs à ressorts hélicoïdaux réglables Penske aux 4 coins. À l’avant, les pièces Roadster Shop IFS offrent une conduite et une maniabilité modernes, tandis que les freins Baer ralentissent les choses. Cela peut sembler assez contemporain, mais rappelez-vous, avec la bonne position sur une Ford de 1936, vous ne pouvez pas voir la suspension avant, il s’agit de pièces purement traditionnelles, à commencer par le moteur Ardun construit par Don Ferguson.
L’ancien Flathead déplace 294ci et un Blower S.Co.T. force l’air à travers les têtes ARDUN tandis que sous un reniflard formé sur mesure, l’Autotrend EFI mesure le carburant. MSD fournit l’étincelle grâce à un ensemble de fils d’allumage tressés personnalisés. Le carter du ventilateur à ailettes et le collecteur d’admission ont été recouverts d’une couleur étain tandis que les têtes ARDUN sont en aluminium hautement poli. Les colliers de serrage de style stock scellent les tuyaux menant au radiateur Walker. Le V8 “flattie” est couplé à une boite Tremec à cinq vitesses de Modern Drive Line. Une fois le châssis et la transmission assemblés, le travail s’est tourné vers la carrosserie. Ami a toujours voulu un coupé à trois fenêtres de 1936 et il pensait que le profil d’usine était presque parfait. Lorsque Ben York a suggéré de laisser tomber les 2 premiers po, Ami a décidé qu’ils devraient faire des petits pas. À cette fin, le haut a été abaissé de 1po seulement et mis en place pour une visite, anticipant de descendre à un clapot de 2 pouces.
Cependant, lorsqu’Amadeo a vu la coupe d’un po, il a été satisfait de la modification subtile et le haut reste 1 po plus bas, une coupe qui fait se gratter la tête de nombreux Hot Rodder’s en se demandant si le haut est top-choppé ou d’origine. Des persiennes (louvers) de capot modifiées et l’élimination des roues de secours sur les ailes car montée dans le coffre, complètent les modifications de la carrosserie. Après d’innombrables heures de travailet de montage de panneaux, Joe Vaca de RRC a attrapé son pistolet (de peinture) et a pulvérisé l’uréthane PPG dans une couleur mélangée extrêmement proche de la couleur d’usine Ford de 1936 (Clouds Mist Grey). L’éclairage d’origine à l’avant et à l’arrière reste. Les pneus Diamondback s’enroulent autour des roues de style imitation EVOD. Un V8 subtil gravé dans le centre de la roue se combine avec des écrans derrière les vitres. Les grands et petits logos V8 avec les jantes de style Indy donnent une saveur authentique de Hot Rod précoce au coupé. Ensuite, les travaux se sont tournés vers l’intérieur de Dave Putnam.
Comme le reste du coupé, l’intérieur comporte des détails incroyables avec juste la bonne saveur de Hot Rod qui y transpire. Une console centrale à profil bas est enveloppée de cuir tandis qu’un air-co vintage est suspendu sous le tableau de bord du côté passager. La colonne de direction d’origine utilise toujours le commutateur d’allumage d’usine et le verrouillage de la colonne. Aujourd’hui, la plupart des propriétaires de Ford de 1936 se tourneraient vers le volant Ford Banjo (introduit pour la première fois en tant qu’option Ford en 1936), l’équipe RRC a utilisé un volant Chevy’35 avec un bouton de klaxon nacré et des personnalisations sur les branches. Le tableau de bord contient une multitude de compteurs NOS Stewart-Warner, tandis que l’horloge d’usine reste dans la porte de la boîte à gants et que la tête de radio d’usine en option est la pièce centrale du tableau de bord. Les pads de pédale d’usine ajoutent une saveur vintage. Toutes ces pièces créent une belle ambiance vintage, mais ce sont les sièges de Dave Putnam qui volent la vedette.
Des supports tubulaires personnalisés maintiennent les sièges en place tandis que d’autres tubes chromés s’enroulent autour des sièges. Le cuir naturel ajoute la couleur et le confort parfaits au cockpit. La connexion de l’habitacle au coffre derrière les sièges a été éliminée, de sorte que la moquette s’enroule directement dans le coffre où vous trouverez plus les tubes chromés formant un porte-bagages personnalisé. Après l’assemblage final qui comprend des éléments tels que des marchepieds en caoutchouc, des poignées de porte d’origine, des feux arrière, des pare-chocs, des phares, des calandres de klaxon et des feux arrière, le coupé était prêt pour la route. Il a été décidé que le coupé irait à Goodguys Nashville pour concourir pour le prix Hot Rod de l’année.. Donc, après la course de fiabilité de 100 milles, le coupé verdâââche est entré dans le cercle des gagnants du Goodguys Hot Rod de l’année 2019. Le coupé il continue à remporter l’or dans divers salons avec fanfare et Pom-Pom-Girls… Pour que la présentation soit moins terne, j’ai ajouté quelques personnages…