Ford Phaeton Street Rod « Tom’s Tub II »
C’est un article compliqué, je vous en préviens d’emblée, car il y a trop à dire sur le Hot Rod noir avec flammes, le Roadster mythique de Tom McMullen, alors qu’il a été vendu en janvier 1970 et qu’en cet acte, la page étant tournée, n’ayant de surcroit rien vécu de ce Roadster, alors que j’ai connu Tom et Deanna McMullen qui utilisaient le Tom’sTub II jaune alors que j’étais invité chez eux en Californie… Pire, on finissait pas discutailler de ce Roadster tout en roulant dans le Tom’sTub II… C’est dingue, car, comme j’ai déjà tapoté et publié tout un reportage sur le Roadster, je ne sais humainement que placer le lien qui y mène… https://www.gatsbyonline.com/automobile/street-rodder-tom-mcmullen-400409/ Voilà, il faut vous y faire, on va causer de l’un en visualisant l’autre… Bonne gymnastique intellectuelle !
Chaque histoire a un commencement, un contenu et une fin. C’est le contenu et la fin qui sont souvent remis en questionnements interminables. Eh bien, le contenu et la fin de l’histoire concernant Tom Mc Mullen ont déjà été écrits sur de nombreuses pages, dans divers magazines et à de nombreux endroits destinés aux initiés, en ce compris en émissions radios et TV qui ont disparues pour la plupart, à croire que c’étaient des légendes puisque perdues à jamais. Mais qu’en est-il du début de l’histoire de Tom Mc Mullen et des bribes de finales qui se mêlent à la mienne qui rendent son histoire intéressante à mes yeux ?
Tom McMullen a militairement servi à bord d’un sous-marin et a été libéré de la marine américaine sans avoir participé à des faits d’armes éblouissants, il a continué sa vie et on ne connait rien d’autre de celle-ci… C’est son Hot Rod Roadster B’32 qui va le faire connaître peu à peu en Californie puis aux Etats-Unis puis en Europe ensuite que nous nous étions rencontrés. Rien de présomptueux là-dedans, c’est simplement la vie qui passe. Le Hot’Rod de Tom Mc Mullen va devenir plus embématique que Tom, ce qui est préoccupant concernant l’attitude des humains. Pourtant, ce Roadster qui est devenu emblématique en stature n’aa jamais été rien d’autre qu’un Hot-Rod Roadster Ford Highboy ’32 qu’un certain nombre de Hot-Rodders au fil des ans ont copié/construit, mais pourquoi ce Roadster ? Pourquoi est-ce “LE” Roadster que tant de Hot Rodders considèrent comme “The One” ? Celui qui a donné naissance à tant de rêves ? C’est une question qui a autant de réponses qu’il y a de Hot Rodders. Et, sachant cela, à titre de “Chapô” d’article, voici juste une histoire parmi tant d’autres.
Ce roadster est apparu partout, de la télévision au cinéma et aux pochettes d’album musicaux, comme “Hot Rod Rally”, une compilation de “grandes” musiques pour Hot Rodders mélomanes… comme “Drag Beat”, une sélection de musiques populaires décalées pour Hot Rodders eux-mêmes décalés… et aussi comme “Shut Down” (avec deux Hot Rods Roadsters sur la couverture, oh bon !) par les “Astronauts”… Le Hot Rod Roadster de Tom a même figuré sur diverses couvertures de magazines : Hot Rod, Popular Hot Rodding, Street Rodder, Chromes&Flammes et nombreux autres titres. Il était également apparu en tant que logo de couverture du magazine Street Rodder pendant des années. Le Roadster de Tom est aussi apparu dans la série télévisée “Life of Riley” et apparaîtra plus tard dans “The Rebel” mettant en vedette Nick Adams. Il a même engendré un Tom’s Tub II qui est plus particulièrement le TOP de cet article et avait figuré en couverture et sur plusieurs pages de Chromes&Flammes dans les années ’80…
Selon Jim Clark, un Hot Rodder lui-même qui était un ami de longue date, un collègue et un confident de Tom, le premier article publié sur le Roadster de Tom était dans le numéro de mars 1961 du magazine Custom Rodder écrit par Curt Hamilton. Malheureusement, le texte contenait des erreurs (qui imaginerait un article de magazine avec une erreur ?). Certaines des erreurs tournaient autour du prix que Tom avait payé, autour de la construction et du moteur employé et des détails sur la transmission et la suspension, toutes choses sans importance pour un authentique bricoleur Franchouillard mais qui ont de l’importance pour les fanatiques américains. Tom n’a pas acheté le roadster en 1958 pour 650 $ à un chauffeur de camion qui habitait pas loin de son home parental, mais Tom a acheté la voiture en juillet 1959 à un livreur qui conduisait une camionnette et vivait dans un autre appartement contigü situé sur Leffingwell Avenue à Lynwood [Californie] au bout de la ruelle de la boutique de George Barris sur Atlantic Boulevard.
Tom déménageait de cet appartement à sa maison de Compton ce week-end. Ce roadster avait été construit façon Hot Rod en 1953 chez Don’s Trim Shop à Norwalk avec une V8 Flathead de provenance inconnue… Un article de Pat Ganahl (la sommité du Hot Rodding comme l’a été Serge Bellu en France pour les bagnoles chères) dans le Rodder’s Journal couvre l’histoire originale de la voiture avant que Tom ne l’achète assez. Il a interviewé le premier propriétaire, Chuck Karnatz, et les personnes qui l’ont construit. Il a écrit que la voiture avait été achetée en 1958 parce que c’était l’histoire qu’on lui avait racontée et que d’autres lui avaient également répété cela parce qu’ils n’avaient aucun moyen de vérifier quand il l’avait réellement acheté. Ce diable de Pat Ganahl a même retrouvé des photos du fils de Tom, prénommé Mike, assis sur le tonneau du Rod et dans la camionnette personnalisée que Tom a vendue pour pouvoir acheter le Roadster. Il a aussi une photo de Mike quand il avait 2 mois en janvier 1959. La date de juillet 1959 est donc la date exacte de l’achat.
J’espère que cela aidera à clarifier une partie de l’histoire dont tout le monde en Europe et particulièrement en Franchouille se f… totalement… Eh bien, vous avez quand même un peu plus d’informations sur les débuts du premier Roadster de Tom McMullen… J’espère qu’une fois mort, certains d’entre-vous aurons à cœur de réaliser ma bio avec le détail des milliers de voitures étant passées entre mes mains… On continue la saga… De là, Tom a apporté son Hot Rod à un ami tapissier du nom de Don Hudson, situé à Downy, en Californie, pour faire appliquer de nouveaux travaux de couture pour l’intérieur… Passionnant, n’est-il pas… Hudson a immédiatement reconnu le Hot Rod et a parlé à Tom de la vie antérieure de la voiture à l’origine propulsée par un Flathead, l’informant que c’est vers 1956 après plusieurs propriétaires que le roadster s’est retrouvé avec un V8 Chevrolet 283ci petit bloc et transmission Ford ’39. Peu de temps après, Tom s’est retrouvé dans une course de dragsters avec une Corvette qui l’a laissé regarder ses feux arrière.
Vexé Tom a décidé d’augmenter la puissance… et a installé huit Stromberg’97. Tom a pensé que c’était une bonne idée de construire un petit bloc “imbattable” et il a modifié le 283ci et l’a alésé pour obtenir un 352ci… Cela n’a pas duré longtemps car le roadster a pris feu alors qu’il rentrait chez lui avec des membres du club L.A. Roadsters d’un événement à Long Beach. Capot, calandre, le et le pare-feu à changer… À cette époque, il était membre des L.A. Roadsters et était devenu ami avec LeRoi “Tex” Smith. C’était au début de la carrière d’éditeur de Smith&son et il travaillait pour Hot Rod et avait des relations qui s’avéreraient bénéfiques pour Tom. Smith a convaincu Tom de peindre le roadster avec une nouvelle peinture verte : un flocon de métal. La peinture a été manipulée à l’atelier de Cerney, mais c’était une technique qui n’était pas encore maîtrisée. C’était le premier des travaux de peinture en flocons de métal. À cette époque, Tom conduisait son Hot Rod en tant que “Daily Driver” la semaine et comme “Dragster de rue” les week-ends…
une caractéristique qui est restée avec Tom et son roadster tout au long de leur vie. Il fréquentait l’université et trouvé un emploi chez Beckman Electronics à Fullerton, en Californie. Mais il n’avait pas d’argent… Toutes les bonnes choses ont une fin et le V8 Chevrolet 352ci a explosé une nuit en revenant d’une course de L.A. Roadsters. Tom s’est retrouvé avec un SBC de 301ci. C’est également à ce moment-là que Tom a décidé qu’il était temps que la peinture verte en flocons de métal disparaisse au profit d’une peinture laquée noire. Tom est devenu compétent pour changer absolument toutes les pièces d’un moteur, d’une boite, d’un pont et même de tout… Le nombre d’explosions-moteurs subis ? Eh bien, c’était difficile à suivre, mais une fois de plus, en rentrant chez lui après une soirée du club L.A. Roadsters, il s’est lancé dans une autre course de dragsters avec une Corvette (ces fichues Vettes ont toujours posé un problème à Tom)… Cette fois, Tom n’allait pas être le seul à assister à “l’explosion interne”.
Duane Kofed, un autre membre du club au volant de son roadster, le désormais très célèbre roadster Dick Flint, était de l’autre côté du couple Roadster-Corvette. Lorsque Tom a explosé son moteur, un piston est sorti du bloc, recouvrant et est allé taper la voiture de Kofed l’arrosant en plus d’huile bouillante… Eh bien, il était temps de remplacer le moteur et puisque la peinture flocon de métal vert commençait à apparaître à travers la nouvelle peinture noire, Tom s’est dit qu’il était temps pour lui d’apprendre à peindre et à pulvériser sa toute première vraie peinture.
Selon les propres mots de Tom, c’est ce qui s’est passé ensuite, le look dont nous nous souvenons tous aujourd’hui comme étant LE Hot Rod emblématique : “Cette fois, j’ai décidé de faire quelque chose de différent à la voiture. Le flocon de métal sous la peinture noire était visible, alors j’ai dépouillé tout le corps en métal nu, quelle corvée! Ce devait être mon premier travail de peinture. Une fois en noir, j’ai déposé la voiture chez Ed Roth pour avoir des flammes sauvages. Roth les a disposés dans du ruban adhésif de 1/8 de pouce. J’ai ramené la voiture à la maison et je les ai peintes moi-même, puis Roth a “pinstripé” autour des flammes. Le moteur a reçu un Blower 4-71 et l’intérieur a reçu un nouveau tableau de bord plat avec un jeu complet de compteurs Stewart-Warner. Un réservoir pressurisé fonctionnel et une pompe ont été installés devant le radiateur. Dans cette nouvelle version, le Roadster a fait son apparition sur la couverture du magazine Hot Rod d’avril 63″…
À cette époque, Tom a également apporté des modifications importantes au châssis avec l’ajout d’un Qwick-Change Klentz avec des ressorts quart elliptiques. Une Muncie à quatre vitesses a été ajoutée avec le Chevrolet 327ci avec Blower et double carb’s. C’était la sixième fois que le roadster subissait une reconstruction. Dans la construction de l’héritage du Roadster, Tom a réussi à établir un record A/SR à El Mirage à 167 mph, il a établi une vitesse personnelle d’un quart de mile de 118 mph et a atteint 138 mph au demi-mile de Riverside. Le jour de la voiture à double usage, touchait à sa fin. Le roadster avait connu son apogée en tant que Dragster, mais était toujours un spectacle à voir. Alors que le roadster atteignait la célébrité, Tom avait créé une société appelée Auto Electric Engineering spécialisée dans les câblages électriques des Hot Rods, mais cela n’a duré que deux ans. À cette époque, Tom a également été impliqué dans un accident alors qu’il conduisait un Chopper, il ne pouvait plus se déplacer mais devait gagner de l’argent.
Auto Electric Engineering a ainsi disparu et A.E.E. Choppers est né. L’entreprise de chopper était dirigée par Tom qui avait engagé quelques ouvriers. L’entreprise a connu un grand succès et plus Tom investissait de temps dans l’industrie des Choppers, moins il passait de temps avec des Hot Rods de toute sorte. Le Roadster était relégué dans un coin de l’atelier. Il a une nuit change le small Bloc par un Big Bloc Ford 427ci qui pompait 850 chevaux. Cet échange et d’autres histoires sur le Roadster sont apparus dans une série dans Popular Hot Rodding en 1967. C’est dans cette itération que Tom a voulu vendre son Roadster 5.000 $ via une petite annonce dans le numéro de janvier 1970 de Hot Rod. La fin était arrivée. L’annonce telle qu’elle est apparue dans le numéro de janvier 70 de Hot Rod fait pleurer. Tom se lamentait souvent : “C’est l’une de mes plus grandes erreurs. Le jour où j’ai placé cette annonce fut une bétise”... (Notez l’adresse: C’était l’adresse de Street Chopper et était la maison de A.E.E. Choppers.
Street Rodder n’a pas été produit dans ce bâtiment mais à l’adresse suivante.) Ce Hot Rod mythique sera vendu en finale pour 700.000 $ bien après le décès de Tom et Deanna…. Tom va se concentrer sur la création d’un magazine dédié aux Hot Rods, nommé Street Rodder… et va se lancer dans la construction du Tom’sTub II… J’ai connu Tom et Deanna au début des années 80 alors que j’étais aux USA pour réaliser des articles et photos pour mon magazine Chromes&Flammes. Tom m’a proposé de me vendre articles et photos de ses magazines Street Rodder et Chopper ainsi que de passer le temps qu’il me plairait dans sa propriété qui était entourée d’un ZOO. Deux Puma/Cougar vivaient avec eux comme des gros chats. C’est l’époque ou Tom terminait la construction de son Tom’sTub II dans son garage privé… Je l’ai invité en retour en Europe et c’est de fait lui et Deanna qui m’ont invité fin 1982 à l’Hôtel GeorgesV à Paris ou lui et Deanna avaient pris une suite… C’était le 31 décembre, Tom a voulu que le dîner se déroule dès 19 heures…
Ni lui ni moi n’avions de cravates, mais comme le Maître d’Hôtel insistait pour que nous en portions et que Tom avait loué une suite pour la semaine, il a décidé que nous mettions les cravates que nous offrait le Maître d’Hôtel, autour du bras gauche… En tant qu’Américain farfelu et gros payeur, et comme nous faisions le réveillon dès 19h, nous avons été acceptés… Tom a quand même “piqué” une carafe en cristal et une théière sans se gêner (facturées en fin de séjours… Pour ma part, mon épouse en moi étions venus avec le Hot-Rod B’32 jaune et c’est à son bord (4 places) que nous avons fêté l’année nouvelle…
Sublime, dérangeant et sans gène… Extraordinaire. Il sont revenu quelques mois plus tard pour acheter une Lamborghini que j’avais et il s’en est fallu d’un rien pour que la Lambo soit échangée contre le Hot Rod Tom’s Tub II… La suite, mis à part mes magazines, l’imposition fiscale de 117 millions de l’époque, fait que Tom m’a proposé de migrer définitivement aux USA ou j’avais d’ailleurs une maison à Hallandale, North Miami Beach. Mon magazine TOP Wheels serait ainsi entré en partenariat dans l’empire McMullen… Mais Tom et Deanna sont décédés dans leur accident d’avion en février 1995…
La plus belle heure de la longue et riche histoire du Roadster McMullen s’est produite lorsqu’il est apparu sur la couverture d’avril 2004, après avoir émergé de sa restauration fraîchement terminée aux mains de Roy Brizio Street Rods. Les couvertures et articles sur le Hot Rod de Tom ont créé la légende : Hot Rod, Popular Hot Rodding et Rodder’s Journal (quoi d’autre?), ainsi que le intitulé Deuce sont de grands moments. La plus grande reconnaissance a peut-être eu lieu en 2007 lorsque le Roadster est apparu (sans Tom) sur la pelouse de Pebble Beach, se classant troisième dans la très compétitive classe Historic Hot Rod. L’homme ou la voiture, qui est venu en premier, est-ce que l’homme a fait la voiture ou est-ce que la voiture a fait l’homme? Comme chacun qui construit son Hot Rod en fonction de sa propre imagination, j’imagine que nous répondrons chacun à cette question. Dire que Tom McMullen a vécu sa vie sur le fil du rasoir serait un euphémisme aux proportions immenses.
Pendant le peu de temps que moi, ou l’un d’entre nous, avons connu Tom, il a tout fait, et je dis bien tout, au Nième degré et plus encore. C’est cette approche qui était à la fois une qualité et une malédiction. (Qu’attendriez-vous de quelqu’un qui a servi à bord d’un sous-marin ?) Cela lui a permis d’essayer des choses que d’autres ne feraient pas et, à son tour, cela lui a apporté la gloire et la fortune mais cela lui a apporté une courte vie. Bien que Tom ait toujours été à propos de l’excitation, du facteur de risque, je doute qu’il l’aurait échangé contre une vie raccourcie, encore une fois, peut-être qu’il l’aurait fait. Il allait toujours 100 miles à l’heure… Tom, 59 ans, et sa femme, Deanna, 42 ans, ont été tués dans un accident d’avion privé le 12 février 1995. Tom et Deanna se sont rencontrés à l’époque où Tom commençait tout juste Tom’s Fun Run à travers le magazine Street Rodder, Deanna avait alors 16 ans. C’est au cours de l’été 1994, avant sa mort, que Tom s’était remis avec Tex Smith et qu’ils élaboraient des plans pour une société de livres, pas des magazines mais des livres.
Selon Smith, ce n’est que quelques semaines avant la mort de Tom qu’ils se sont rencontrés dans l’Idaho et ont abordé le sujet des premiers livres, d’où viendrait le matériel et qui serait le personnel. Le premier livre devait être sur la vie et l’époque de Tom. Puis le 12 février 1995 est arrivé. Tom avait dit à Smith qu’il y avait des affaires sur la côte Est et qu’après s’être arrêté à Wiley Post, Oklahoma, pour la maintenance des avions, Tom viendrait de nouveau dans l’Idaho et mettrait les plans en branle pour la nouvelle maison d’édition. Le 12 février 1995, 5 h 21 (heure normale du Centre), l’avion bimoteur Rockwell International 690A de Tom s’est écrasé lors d’une approche de l’aéroport municipal de Wiley Post, près de Guthrie, en Oklahoma. Lui et Deanna ont été mortellement blessés. Le vol partait de l’aéroport Colonel James Jabara, à Wichita, au Kansas et était en route vers Wiley Post. C’est là que Tom avait pris rendez-vous pour la maintenance planifiée, qui devait être effectuée au centre de service de Gulfstream Aerospace Technologies.
Une fouille plus approfondie des dossiers révèle que Tom devait également suivre une formation de recyclage sur simulateur de vol dans leur centre d’apprentissage. (Un mot sur les lettres d’appel de l’avion de Tom. Le code, la queue ou le numéro de fuselage pour les aéronefs aux États-Unis commence toujours par la lettre « N ». Après ce point, pensez au numéro comme à la plaque d’immatriculation d’un avion ou, dans le cas de l’avion de Tom, à une plaque de vanité, car les lettres et les chiffres avaient une signification pour lui – N69TM. Il a gardé ce numéro de queue ou une partie sur plusieurs de ses avions. Vous comprenez le reste !) Selon le rapport du National Transportation Safety Board, la transmission finale contenait les remarques suivantes : “Le pilote a contacté le contrôle d’approche d’Oklahoma City vers 5h15 et, selon les données radar, l’avion descendait à 12 800 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer (MSL). Le contrôle d’approche a ensuite conseillé au pilote de descendre à la discrétion du pilote à 3 000 pieds.
Après que le pilote a informé l’approche qu’il avait éclaté des nuages à 5 400 pieds, l’avion a continué de descendre pour rejoindre l’approche du localisateur vers Wiley Post. Vers 5 h 20, le pilote a informé l’approche qu’il avait accumulé de la glace pendant la descente. Treize secondes plus tard, le pilote a lancé un appel de détresse et a déclaré : “Nous avons des problèmes, nous sommes en train de descendre trop vite avec le poids de la glace… Deux minutes après le départ initial, Tom a signalé qu’il avait perdu son pilote automatique et son directeur de vol, ce qui a encore aggravé la situation. La tour de contrôle du trafic aérien de Wichita lui a demandé s’il voulait continuer le vol ou retourner à Wichita. Tom a refusé de revenir. Des témoins de l’accident ont rapporté qu’ils avaient vu l’avion faire ce qu’ils ont décrit comme des manœuvres acrobatiques. Il a été déterminé qu’à ce moment-là, Tom essayait probablement de secouer les ailes de l’avion. À un moment donné, l’avion de Tom volait à 309 mi/h (268 nœuds) et a décéléré à environ 106 mi/h (92 nœuds) lors de l’impact dans un champ de blé près de la State Highway 74 et de Waterloo Road à Guthrie, en Oklahoma, dans le sud du comté de Loan.
Selon le NTSB, il a rapporté que la glace s’était accumulée sur les ailes, ce qui avait fait perdre de la portance à l’avion. Comme c’est le cas, le NTSB a investigué sur l’écrasement et, en janvier 1996, a publié un rapport indiquant que la cause de l’accident était : « L’incapacité du pilote à maintenir une vitesse adéquate en raison de la glace formée, ce qui a entraîné une perte de maîtrise. Les facteurs qui ont contribué à l’accident étaient le fait que le pilote avait poursuivi son vol dans des conditions météorologiques défavorables, qu’il n’avait pas obtenu de renseignements météorologiques avant ou pendant le vol…En termes simples : Erreur de pilotage… Tom était un preneur de risques et ce n’était pas le seul appel rapproché qu’il avait avec ses avions et le mauvais temps. Des années plus tôt, il a traversé une tempête de grêle qui avait causé tellement de dommages à son avion F-86 que les autorités fédérales ont cloué l’avion au sol en raison des dégats importants causés par la tempête. Tom a raconté l’histoire qu’il est sorti des nuages dans une vrille plate (une vrille de la mort), il pensait que tout était fini, mais il a ensuite pu reprendre le contrôle de l’avion… Il y en avait d’autres aussi.
Le roadster se trouve aujourd’hui au Wally Parks NHRA Motorsports Museum au Fairplex à Pomona, en Californie. Il appartient actuellement à un collectionneur canadien de Hot Rods, ayant acheté le roadster de la vente aux enchères Mecum en novembre 2012 au Anaheim Convention Center pour la somme stupéfiante de 700.000 $. Au moment de la vente, la voiture appartenait au Hot Rodder texan Jorge Zaragoza qui travaillait à l’unisson avec Roy Brizio Street Rods à South San Francisco, en Californie. Avant qu’Orosco ne possède le Hot Rod, il appartenait à Phyliss Lovesee, qui vivait à l’époque à Laguna Hills, en Californie. Elle et son mari, Richard, ont initialement obtenu la voiture alors qu’ils vivaient à Riverside, en Californie. Avant cela, la voiture a passé du temps dans l’atelier de Gene Winfield. Ce sont les Lovesees qui ont fait reconstruire la voiture par Chuck Lombardo’s de California Street Rods. À ce stade, le roadster était noir moins les flammes avec un intérieur beige et avait un petit bloc banal et une tranny TH350.
La célèbre plaque d’immatriculation noire californienne (GHF 475) a été retirée au profit d’une plaque de vanité, mais la plaque d’origine a été conservée, ce qui est la façon dont la voiture est restée jusqu’à la restauration de Roy Brizio Street Rods. (Nous pensons que c’est Albert Baca qui a acheté la voiture à Lovesee et qui l’a ensuite vendue à Orosco). Brizio a commencé la restauration avec les pièces d’origine : carrosserie (capot, portes, couvercle, coque de radiateur), réservoir d’essence, tableau de bord avec les decors originaux d’Ed Roth (nous savons maintenant que c’est Kelly de Compton qui a tracé les bandes originales), couvercle de tonneau, cadre de pare-brise, parachute Deist, suspension avant (essieu à poutre en I percé et triangles fendus, tiges de rayon, ressort, manilles et amortisseurs), et la plaque d’immatriculation très reconnaissable. Parmi les pièces d’origine importantes manquantes figuraient le moteur, la transmission, l’intérieur et, malheureusement, le réservoir lunaire. Le projet de restauration a duré un an.
Outre le personnel de Brizio, il y avait aussi des gens comme Sid Chavers de Santa Clara, qui a ramené le célèbre intérieur en noir et blanc; Micky Galloway de Brentwood, qui a redressé la boîte; Darryl Hollenbeck de Concord, qui a appliqué la peinture noire profonde (qui repose sous les flammes Art Himsl ; Bruno Gianoli de San Bruno et Sherm’s Plating de Sacramento, qui s’est occupé du chromage. Dans les efforts de Brizio pour retrouver l’apparence du Hot Rod d’avril 63, il y avait quelques changements mécaniques qui ont dû être annulés. Le plus notable a été de placer le ressort du modèle A vers l’avant, oui, à l’avant, de l’essieu arrière. Tom a positionné le ressort du modèle A devant l’essieu arrière, mais la voiture a subi un saut de roue sévère alors qu’elle accélérait brusquement, alors il a converti la suspension en une paire de ressorts quart elliptique… Tom a eu une série de couguars au fil des ans : Spoke et Cibie, nommées d’après des pièces que l’on trouve couramment sur les hélicoptères de l’époque . Alors qu’ils étaient des chatons, ils couraient autour du bureau, mais à un moment, ils ont été transférés dans la propriété de Tom à Yorba Linda dans un complexe extérieur
Quelqu’un devrait faire un livre sur Tom McMullen, qui a lancé le magazine Street Rodder en 1972. C’était un maniaque excentrique, à la minute, qui, malgré de nombreux obstacles, y compris lui-même, a fait fortune en créant une énorme société d’édition de magazines, bien qu’il l’ait presque perdue plusieurs fois. Les origines de l’entreprise étaient si obscurcies et les directeurs si flous qu’après que McMullen et sa troisième épouse, Deanna, aient été tués dans un accident d’avion, de nombreuses personnes se sont présentées pour revendiquer la propriété partielle de son empire d’édition. Il a fallu que les tribunaux déterminent qui possédait quoi et combien. Au milieu des années 60, cependant, il n’y avait pas de soucis. Tom était un écrivain / photographe indépendant pour de nombreux magazines de passionnés de voitures, y compris HOT ROD, et il faisait également des articles chopper pour Cycle Guide. On se souvient affectueusement de lui pour la couverture de HRM ’64 mettant en vedette lui-même et sa deuxième épouse, Rose, avec leur roadster Deuce flamboyant….
En 1966, Rose pilotait sa Corvette avec Tom en trombe, Tom faisait des articles pratiques basés sur son roadster, et il construisait un hélicoptère avec son ami de longue date Jim Clark qui en a conduit à plus. McMullen a pu voir l’intérêt croissant pour les hélicoptères et a commencé à fabriquer de petites séries de pièces pour une nouvelle entreprise qu’il a appelée AEE Choppers. Ensuite, AEE a pris son envol avec Tom et son équipe fabriquant plus de pièces tout en assemblant des motos d’exposition et des catalogues de pièces pour promouvoir l’entreprise en pleine croissance. À la fin de l’année, quatre numéros de Street Chopper avaient été publiés par les nouvelles publications TRM (Tom-Rose McMullen), dont le logo présentait un graphique du couguar de compagnie des McMullen (comme dans un chat vivant en chair et en os – un compagnon d’un lion de compagnie). Avec le film Easy Rider popularisant les choppers d’une manière que Tom, Rose et Tex n’auraient pas pu imaginer, ils étaient en plein milieu d’une manne à double sens fournissant aux motards à la fois des informations et des composants pour vivre le rêve de Wyatt et Billy.
Cela a donné à TRM les moyens et l’élan de transformer le Street Chopper uniquement par correspondance en un magazine mensuel et d’ajouter Hot Bike comme deuxième titre. Pour AEE Choppers, cela a fourni les moyens d’acheter un grand bâtiment à Placentia, en Californie. AEE Choppers et TRM Publications étaient devenus des entités prospères et viables en 1973 – le mariage de Tom et Rose, pas tellement. En 1974, ils divorcent. Rose a obtenu AEE Choppers et Tom la maison d’édition. Bien que la route de l’édition ait été semée d’embûches, en particulier avec Tom à la barre, il l’a fait avancer, créant des titres comme Truckin’, Sport Compact Car et bien d’autres. TRM a été changé pour McMullen Publishing. Lorsque McMullen a commencé à connaître des problèmes financiers dans les années 1980, le vice-président Ken Yee est devenu copropriétaire; changer le nom en McMullen-Yee Publishing. En 1994, Ken est décédé, suivi exactement un an jour pour jour par la mort de Tom et Deanna dans leur avion privé Rockwell Commander.
Bien que Tex Smith ait tenté de se départir de sa participation douteuse dans TRM au fil des ans, il n’a pas réussi à négocier avec McMullen. C’était un mal pour un bien. Dans les procédures judiciaires après la mort de McMullen, Tex a été trouvé avoir une part de 20% de TRM, ce qui a fait de lui un multimillionnaire du jour au lendemain. En 1995, McMullen-Yee a fusionné avec Argus publishers – qui avait publié Popular Hot Rodding parmi beaucoup d’autres – et à son tour McMullen-Argus a été acheté en 2000 par Primedia, qui a ensuite acheté l’ancienne Petersen Publishing, qui comprenait HOT ROD. Maintenant, l’ensemble du groupe d’édition appartient à Source Interlink Media. Lorsque la voiture a été démontée près de 50 ans plus tard pour être restaurée à sa plus grande gloire à la boutique de Roy Brizio Street Rods, la date sur le journal a été notée – la fête des pères 1960, plusieurs années avant que les L.A. Roadsters aient commencé l’événement qui va célébrer son 60e anniversaire en 2024.
Pour ce qui est du Tom’sTub II construit construit en 1982 par l’éditeur des magazines Hot Rodder et Easy Readers, Tom McMullen en utilisant une carrosserie en fibre de verre Wescott de style Ford Phateon, surnommé « Tom’s Tub II », ce Hot Rod a été présenté en première mondiale dans mon magazine Chromes&Flammes N° 35 daté 15 mars 1983 (couverture et 12 pages, 28 à 39), puis utilisé dans le clip vidéo sorti en 1984 “Hot for Teacher” de Van Halen et a été acquis après le décès de Tom et Deana MacMullen par le Petersen Automotive Museum.
Le moteur V8 Chevrolet 350ci est équipé d’un compresseur GMC 6-71 et de deux carburateurs double corps. La boite manuelle Doug Nash comporte cinq vitesses. Les jantes à cinq fentes portent des spinners knock-off et sont enveloppées de pneus BFGoodrich. Le freinage se fait par disques avant et tambours arrière. La voiture est dotée de coilovers arrière réglables et de composants de suspension chromés, y compris un essieu avant surbaissé. L’intérieur abrite deux rangées de banquettes garnies de tissu/velours brun avec des rayures rouges et des panneaux de porte assortis.
De la moquette rouge tapisse les planchers. Une horloge analogique et un lecteur cassette stéréo JVC des années ’80 sont montés dans le tableau de bord.est garni d’une sellerie en tissu/velours brun avec des accents rouges et dispose d’un volant Lecarra, d’une instrumentation VDO et d’une chaîne stéréo à cassette JVC. La carrosserie Wescott Phaeton en fibre de verre est peinte en jaune avec des graphiques latéraux orange, rouge et marron, avec des rappels sur le capot et la face arrière de carrosserie. La voiture est enregistrée en Californie “0000 SPCNS / TM7149987274”.