Hot-Rod Alumatub Boydd Coddington, la grande enculade !
À peu près n’importe quel constructeur d’automobiles sur-mesure et particulièrement de Hot-Rods vous dira, si vous lui demandez intelligemment et qu’il a du temps à perdre à vous répondre alors que vous ne lui achèterez rien, qu’il est extrêmement difficile de concrétiser une idée qui résistera à l’épreuve du temps. Cela est particulièrement vrai lorsqu’on compare les efforts actuels aux efforts passés. À cet égard, Boydd Coddington n’était pas différent de tout autre constructeur de Hot-Rods et osait dire que “le vieil adage selon lequel la suite n’est jamais à la hauteur de ses attentes est vrai”...
Et cela nous amène à une des dernières œuvres de Boydd : l’Aluma-Tub, qui est une synthèse à la fois de l’Aluma-Coupe et de l’Aluma-Truck. Ces trois “Aluma” représentant la “tri-puissance en aluminium” sur lequel Boyd et son équipe ont commencé à travailler au début des années ’90, espérant ouvrir de nouvelles perspectives dans la conception des Hot-Rod’s. Il y a d’abord eu l’Aluma-Coupé, suivi 10 ans plus tard par l’Aluma-Truck et deux ans après l’Aluma-Tub. Puisque succès engendre succès, Boyd comptait sur plusieurs des mêmes membres de l’équipe de l’Aluma-Coupe et Truck pour travailler sur l’Aluma-Tub.
Ce fut limite, mais comme c’était une commande personnelle de Ron Pratt, multimilliardaire, Boydd s’est empressé d’accepter celle-ci qui représentait quelques centaines de milliers de dollars ca$h. Sous le toit du garage de Boyd Coddington (BCG) se trouvaient Mike Curtis, Dwayne Mayer, Chad Geary, Charlie Hutton, Thomas Lodby et Roy Schmidt, ainsi que beaucoup d’autres, qui avaient tous tous fait leur “truc” pour amener n’importe quelle idée sur papier à être concrétisée en seulement 16 semaines. L’idée va être pompée des créations d’un p’tit jeune parues dans un magazine de club de Hot-Rod’s !
Toujours est-il que ce qui aurait pu devenir une polémique a été étouffée depuis la commande de l’Aluma-Tub, concernant son inspiration “pompée” sur une réalisation d’Eric Aurand un artiste en création de Hot-Rods de longue date du magazine “Linechaser” de la Minnesota Street Rod Association. Il dessinait des Hot-Rods depuis qu’il était enfant et c’est lorsqu’il a eu 18 ans, qu’il a dessiné la voiture qui deviendra l’Aluma-Tub… Waouhhhhh ! Boydd a utilisé les croquis d’illustration d’une Ford A’29 qu’Eric Aurand avait réalisé en 1986 et avait été publiée dans “Midwest Rod and Machine” en avril 1988. Mais pas qu’eux…
La voiture de Boydd Coddington appelée “Alumatub” ressemble effectivement trop pour être honnête à celle imaginée des années auparavant par Eric Aurand ! Les dessins d’Eric ont été vus par certains employés de Street Rodder à l’époque et ont reçu des éloges de leur part, ce qui a amené Greg Fleury de Prior Lake, Minnesota, a construire la voiture en suivant les croquis d’Eric. Le Hot-Rod a été construit 95% en aluminium et, terminé, il a aussitôt été présenté dans le magazine de Tom Mc-Mullen, “Street-Rodder”, en août 1986 puis dans le magazine “Midwest Rod and Machine” en 1988″… Paf ! Copié !
Plus tard, en octobre 1990, le Hot-Rod Ford’29 est apparu dans le magazine Street-Rodder pour la deuxième fois. Le collectionneur de voitures Bill Hebal du comté de Door, Wisconsin, a acheté cette voiture en 2002 et dit : “J’ai pensé qu’il était temps de faire quelques changements“, a-t-il déclaré à “Hot Rod Hotline”, ajoutant : “En fait, j’ai décidé de demander à Eric Aurand, le créateur du design, de faire quelques mises à jour de conception avec de nouveaux panneaux latéraux de capot réalisés en aluminium par Austin Paruch qui a fait le travail de tôlerie aluminium après en avoir discuté avec Boydd Coddington ! Re-Paf !
La suite est grandiose : Bill Hebal a dit : “Boydd Coddington cherchait l’inspiration pour fabriquer l’Alumatub en moins de 2 mois ! De la manière dont il regardait ma voiture chez https://www.paruchautomotivecraftsmanship.com/ cela m’a indiqué qu’il allait recopier ma voiture”... Re-Re-Paf !!!! C’était le 1er coup de poignard dans le dos des fanatiques de Boydd Coddingtton, savoir que “Le Maître” pouvait s’accaparer de la création d’autres… Pas bon… Le second coup de poignard est indiqué en finale de cet article, il concerne les finitions désastreuses et les ajustements bricolés qui annihilent l’image de Boydd !
Avant d’en arriver là, voyons qui est le commanditaire du Hot-Rod Alumatub : Ron Pratte, un homme d’affaires américain, entrepreneur américain et collectionneur d’automobiles américaines… A l’américaine on l’estime d’abord pour sa valeur nette “personnelle” de 350 millions de dollars (après avoir payé ses impôts et fait des dons généreux en millions de dollars). Sa fortune est issue d’un coup “à l’américaine” qui en Europe serait considéré comme une escroquerie… Non pas d’avoir fondé “Pratte Development Company” à Phoenix en Arizona, mais de l’avoir revendue dans des circonstances douteuses…
En fait, il a tellement bien géré son entreprise “à l’américaine” qu’elle est devenue l’une des plus grandes entreprises de charpente en bois et de fondations en béton… Mais ce qui ne passerait pas en Europe, c’est qu’il a vendu son entreprise à “Pulte homes” au plus fort du boom immobilier en Arizona, sachant que dans les quelques jours suivants, celui-ci allait s’effondrer. Devenu multimillionnaire grâce à cette entourloupe légale aux USA, il a été catalogué comme étant la plus grosse fortune de l’Arizona ! Alors qu’il était déjà passionné de voitures américaines, il s’est donc construit un gigantesque musée…
Sitôt érigé, il l’a rempli de centaines de voitures américaines exceptionnelles, dont la Shelby GT500 personnelle de Carroll Shelby (achetée en 2008, pour 650.000 $) et l’autobus Futurliner acquit pour 4 millions de dollars…. Ron Pratte a également beaucoup donné “à la charité” pour éviter les remarques de s’être enrichi sur une entourloupe, tels 165.000 $ pour acheter des fauteuils roulants électriques pour les enfants handicapés, 2 millions de dollars pour les personnes atteintes de dystrophie musculaire, 500.000 $ pour les donneurs de moelle osseuse et 4 millions de $ pour les Vétérans de l’armée américaine !
Ceux revenus handicapés des conflits au Moyen-Orient ou ils tuaient “les sales arabes” pour pomper leur pétrole et ressources… Pratte a donc rempli son gigantesque musée d’une vaste collection de voitures américaines. Il a même acheté 52 voitures lors d’une vente aux enchères. C’est également Ron Pratte qui a acheté le Hot-Rod en vedette du présent article que vous lisez avidement en attente des révélations concernant Boydd Coddington. Tout en aluminium ce Hot-Rod a été construit fin 2003, sur mesure pour lui tout spécialement, dans le style d’un Phaéton Ford modèle A à deux portes,.
C’est “Boyd Coddington Hot-Rod Shop” à La Habra, en Californie qui a fait le boulot, avec “LA” condition qu’il soit terminé en moins de huit semaines. Le projet a été documenté du début à la fin dans cinq épisodes de la série télévisée “American Hot-Rod” de Discovery Channel qui ont été diffusés en 2004. Ce Hot-Rod est 100% en aluminium nu formé à la main par “Marcel’s Custom Metal” (et non pas par l’équipe de Boydd Coddington) sur un châssis tubulaire en aluminium fabriqué sur mesure et propulsée par un V8 350ci Chevrolet full aluminium qui respire à travers trois carburateurs Demon Six Shooter en alu.
Les caractéristiques supplémentaires comprennent une transmission automatique TH350 en aluminium, avec un levier de vitesses électronique Mooneyes, un pont Winters Qwick-Change en aluminium, des carters d’essieu en billette d’aluminium usinés sur mesure, des freins à disque percés avec étriers en aluminium, un boîtier de direction en aluminium de style Mullins Vega, et des jantes en alliage d’aluminium à cinq rayons avec une configuration “en broche”. Sans oublier un panneau de toit dé-connectable (en aluminium) et une sellerie intérieure Naugahyde sur bati d’aluminium. Nommé “Alumatub”
Petit éclairage concernant Boydd Doddingtopn… Après avoir déménagé en Californie dans les années 1960, Boyd Coddington a commencé à construire des Hot-Rods en tant qu’entreprise parallèle tout en travaillant comme machiniste à Disneyland avant d’ouvrir son propre magasin/garage de Hot-Rod à la fin des années 1970 ou il a fait sa fortune en étant le pionnier de l’utilisation de roues “billettes” en aluminium dans les années 1980. Boydd Coddington a été la vedette de l’émission de téléréalité “American Hot-Rod” sur Discovery-Channel et “Learning” entre 2004 et le décès de Coddington au début de 2008.
L’Alumabatb était le deuxième projet présenté dans un programme de création d’une série de Hot-Rods entièrement en aluminium dont les stars sont : l’Alumacoupe de 1992, l’Alumatruck de 2002 et l’Alumatub de 2003. Le châssis à empattement de 106 pouces a été fabriqué sur mesure dans l’atelier de Coddington en utilisant des feuilles d’aluminium 3/16ième-5052 pour la carrosserie et un châssis en tubes rectangulaires en aluminium reliés à l’avant par une traverse ovale en aluminium massif percé, des traverses à tube rond central et arrière. Le reste n’est pas de Boydd Coddington !
La carrosserie High-boy en aluminium nu a été stylisée et réalisée par Eric Brockmeyer et formée à la main par “Marcel’s Custom Metal” dont Marcel De Lay est l’artiste propriétaire situé à Corona, en Californie. Le style général est celui d’une Ford Model A Phaeton deux portes. Les caractéristiques comprennent des portes sans poignées, un capot à charnière latérale, une coque de radiateur en aluminium nu portant des phares de 7 pouces, un pare-brise fixe à profil bas et un toit en aluminium nu dé-connectable.
Les jantes en alliage à cinq rayons ont été conçues par Boydd Coddington en 16/6 pour l’AV et en 17/8 pour l’AR, montées sur des broches en acier inoxydable Deuce Factory. Les pneus Kuhmo Solus KH16 sont des P215/65 à l’avant et 255/60 à l’arrière. Les freins à disques hydrauliques comprennent des disques percés croisés de 10po, des étriers en aluminium et un maître-cylindre Corvette. La suspension avant comprend un essieu à poutre de Pete and Jake, et des triangles de suspension AV en aluminium stylisés, tandis que la suspension arrière utilise une configuration à quatre bras triangulés .
Le cockpit abrite une banquette unique garnie par “Gabe’s Street Rod and Custom Interiors” de Bloomington, en Californie, en Naugahyde argenté, avec une sellerie assortie tapissant les surfaces intérieures. Les caractéristiques intérieures supplémentaires comprennent des panneaux de porte rivetés en aluminium nu, une moquette en laine grise, un levier de vitesses électronique à bouton-poussoir Mooneyes monté sur le tunnel et des pédales en aluminium avec timoneries percées. Le volant à quatre branches de Pete and Jake est enveloppé de Naugahyde argenté et repose sur une colonne de direction Mullins.
Le boîtier de direction en aluminium est un Mullins Vega. L’instrumentation Classic Instruments logée dans un tableau de bord en aluminium nu comprend un compteur de vitesse de 140 mph et des compteurs surveillant le niveau de carburant et la température du liquide de refroidissement. Le V8 350ci small bloc Chevrolet est en aluminium usiné par la “Schwartz Machine Company”, les culasses Vortec sont en aluminium, de même que l’arbre à cames à rouleaux hydrauliques COMP Cams, que les couvercles de soupapes, le carter d’huile et de couvercle de distribution en aluminium Universal Machining “Doug Upton”.
L’induction se fait par un collecteur d’admission “Barry Grant” Triple D Six Shooter surmonté de trois carburateurs Demon Six Shooter et d’un filtre à air “billette”. L’équipement supplémentaire comprend l’allumage Mallory, un refroidisseur d’huile monté sur la traverse centrale, une pompe à eau Meziere, un radiateur en aluminium PRC avec un ventilateur électrique SPAL, un manomètre de pression de carburant Mooneyes et un réservoir de carburant en aluminium de 12 gallons. La puissance est envoyée aux roues arrière via une transmission automatique TH350 Turbo Hydra-Matic.
Un arbre de transmission en aluminium Powertrain Industries et un différentiel à changement rapide Winters et les carters d’essieu “billettes” sont usinés en alu sur mesure. Les collecteurs d’échappement personnalisés quatre en un mènent aux silencieux MagnaFlow et aux tuyaux d’échappement mégaphone. Un panneau de soubassement en aluminium à persiennes est monté sous la voiture qui est restée en grande partie en exposition statique et n’a été conduite qu’à des fins d’entretien. Voilà, on en arrive à la fin de l’histoire qui est en réalité semblable à une douche glacée !
Second coup de poignard dans le dos des fanatiques de Boydd Coddingtton, après savoir que “Le Maître” pouvait s’accaparer de la création d’autres, se rendre compte que la finition était assez loin de la perfection, particulièrement les détails, jointures, soudures et aussi plus particulièrement une détérioration des points de construction.va suffire à se rendre compte que la tromperie n’est jamais loin des louanges…. Il suffit de regarder divers éléments repris sur ces photos pour s’apercevoir que c’est pas loin du misérable… Indigne de la réputation de Boydd Coddington.
Le problème est de réunir les éléments qui discréditent l’image qui a été donnée de Boydd Coddington qui œuvrait à l’autre bout du monde, en Californie alors que très peu de lecteurs de magazines Franchouilles de Hot-Rods et Kustoms pouvaient s’y rendre, devant dès-lors croire toutes les histoires que leurs vendaient les ceusses de la bande à Nitro et autres… La preuve en photos à défaut de ne pouvoir être devant cette création, suffit à démontrer le coté injustifié que certains cons-frères d’édition lui ont donné… Pas bon… Pas bon… Mais il est décédé sans procès et mes cons-frères se sont cassés la pipe ! AGRANDISSEZ LES PHOTOS EN UN CLICK SUR CELLES-CI…
2 commentaires
Maître, Je suis outré, on ne peut plus se fier à personne. Heureusement qu’il existe des combats justes comme la guerre en Ukraine contre la Russie !
Glup ! Selon, l’article 2643 ter §12 des conditions générales d’admission à GatsbyOnline, il est strictement interdit d’émettre des avis contraires à la ligne éditoriale gérée par “le Maître”. En ce cas, il est prévu une admonestation publique, une amende de 50 euros et l’obligation de rédiger un correctif…
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