Hot Rod Ford A 1929 Diablo Rojo
C’est au réveil que je m’ancre suite aux dérives de la nuit… Sept heures plus tôt je terminais ma détente journalière par un denier regard de la fin de la veille en m’hébétant des cafouillis grotesques des émissions du bout des numérotations de chaines, en l’occurence LCI et BDSMTiVi toujours réalisés en bande criminogène des pensées déviantes… Le coté surhumain de ces tartuffes dans la propagation de désinformations, m’hallucine et j’en garde trace pour m’endormir, laissant mon cerveau s’y retrouver… Mais comme je conserve de mêmes souvenirs et aventures, mes quètes alimentant en sujets d’articles mon ChromesFlammes numérique, tous mélés de “Gatsbiance” et de “SecretsInterdits”, mon réveil m’oblige à reclasser les thèmes durant mes ablutions et petit-déjeuner…
Nietzsche n’ayant pas de télévision et donc pas d’émissions aussi hilarantes à regarder avant de choir dans le sommeil réparateur, à sans doute écrit Ainsi parlait Zarathoustra dans un même état d’esprit pour qualifier les individus libres et créateurs qu’il appelle de ses vœux. Souvent caricaturée comme un éloge malsain d’un individu immoral, dominateur et démesurément ambitieux, cette figure vise en fait surtout à régénérer l’homme sur le plan moral. En effet, Nietzsche conçoit l’homme comme une “corde” entre la bête et le surhomme. Or, cette corde tendue au-dessus d’un abîme est un obstacle particulièrement ardu, car le surhomme n’est rien moins que l’exact négatif de l’homme, c’est-à-dire tout ce qu’il n’est pas : “L’homme est quelque chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ? Tous les êtres, jusqu’ici, ont créé quelque chose au-delà d’eux-mêmes : et vous voulez être le reflux de cette grande marée et vous préférez retourner à l’animal plutôt que de surmonter l’homme ?”…
Qu’est-ce que le singe pour l’homme ? Un objet de risée ou une honte douloureuse. Et c’est exactement cela que l’homme doit être pour le surhomme : un objet de risée ou une honte douloureuse… L’homme, selon Nietzsche semble donc incapable de s’extraire de lui-même. Bien au contraire, il se glorifie même d’être homme et il théorise l’exaltation de son humanité. Nietzsche stigmatise ainsi l’humanisme, qu’il critique comme une reconnaissance de l’homme par l’homme l’encourageant à se satisfaire de sa médiocre condition. Prisonnier de la léthargie de cette autosatisfaction, l’individu répugne alors à se dépasser. Qu’aurait-il pu écrire du Hot-Rodding et de toute l’étrange “auto-zoologie” qui constitue ce mouvement de personnages et d’engins hallucinatoires ? Si le monde et la terre forment l’unique réalité, en vivant de leurs fantasmes, les individus rétablissent-ils leur attachement à la terre et ainsi se rapprochent de l’indépendance métaphysique du surhomme que serait le “Hot Rodder” ?
Un Hot Rodder ne se réfère qu’à lui-même via une croyance inhibitrice dans la mesure où la promesse de l’accomplissement de soi l’oblige comme pour l’homme de chercher à se dépasser en incarnant de nouvelles valeurs. Nietzsche, confronté au “Hot Rodding” à supposer qu’il voyage dans le temps et se retrouve, comme moi, à Saint-Tropez, entre Bernard et Brigitte, face à la “merditérrannée” d’un coté et à la “merdiaterie” de l’autre, ferait l’horizon d’une double libération de l’homme et ses valeurs inhibitrices d’une part, et de l’instinct grégaire du même homme, d’autre part, en pensant : “Tu dois souligner le Hot Rodder que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois maître et sculpteur de ta destinée”… Dans le détail, le Hot Rodder Nietzschéen se caractérise par un anticonformisme et par une détestation du “politiquement-correct” tout en ayant une individualité supérieure, apte à entraîner derrière elle l’humanité en vue d’un destin digne d’elle.
De manière générale, le Hot Rodder est réaliste et pragmatique : il se distingue par sa capacité à vivre les pires conneries pour préparer un nouvel avenir vraisemblablement pire, mais s’estimant (à tort), libéré des peurs des conséquences des lois liberticides l’obligeant à circuler en véhicules électriques. Le vrai Hot Rodder agit selon son instinct et avec passion. Sa morale est animée par un désir volontaire de se hisser vers un potentiel supérieur d’acceptation de son destin et, partant, de réalisation de son soi-même… Arghhhhhhhhhhh !!! Le Hot Rod Ford modèle A de 1929 qui illustre mon texticule hyper couillu est une création quasi métaphysique ayant comme objectif de se superposer à la décomplexifiction d’un néant hallucinogène, a été construit en 2022 par “SIK Custom Shop” situé dans l’Indiana, aux USA. La voiture utilise une carrosserie en acier découpée et “canalisée” montée sur un châssis personnalisé.
La puissance provient d’un Chevrolet V8 350ci à injection de carburant soutenu par une transmission automatique Turbo Hydramatic. Les autres points forts de la construction incluent un essieu avant surbaissé, des freins à disque, une extrémité arrière à 10 boulons, des jantes Divco de 18 pouces et un panneau de toit coulissant en tissu. L’intérieur est recouvert de cuir marron et comprend des sièges baquets “bombardier”, des vitres électriques, un tableau de bord Impala re-sectionné, des instruments Dakota Digital et un levier de vitesses Lokar. Surnommé “Diablo Rojo”, ce Hot Rod Ford a remporté de nombreux prix depuis sa construction et est maintenant proposé 60.000$ en Arizona avec un titre propre de Washington au nom du vendeur. La carrosserie de la berline Tudor en acier a été coupée de 8″ et canalisée de 3″ et est finie dans un rouge pomme bonbon de House of Kolor. Il comprend également un toit coulissant Legacy, une visière de pare-brise percée, un pare-brise inclinable et des feux arrière Chevrolet 39.
Une fresque personnalisée peinte à l’aérographe peut être vue sur la carrosserie arrière représentant le surnom de la voiture, “Diablo Rojo”. Les roues de 18 pouces sont destinées à imiter les roues de camion Divco et sont montées avec des pneus Coker Excelsior de 5,5 pouces à l’avant et de 7 pouces à l’arrière. La suspension intègre un essieu abaissé à l’avant et des amortisseurs coilover à l’arrière. Le freinage est assuré par des disques avant ventilés et des tambours arrière. Les sièges baquets de style bombardier proviennent de chez “BareMetal Custom” et sont garnis d’un revêtement matelassé. Les caractéristiques intérieures comprennent des vitres électriques, un levier de vitesses Lokar et des porte-gobelets sur le tunnel central. Le tableau de bord provient d’une Impala ’59 et a été sectionné et équipé de jauges Dakota Digital. Le compteur kilométrique affiche moins de 900 miles, indiquant la distance parcourue par la voiture depuis sa construction.
Le 350ci V8 est équipé de pistons Keith Black et d’une injection électronique de carburant Holley Sniper. Le châssis a été conçu et construit par SIK Customs, et la puissance est envoyée aux roues arrière via une transmission automatique Turbo Hydramatic à trois vitesses et une partie arrière Chevrolet à 10 boulons. La voiture a remporté de nombreux prix depuis sa construction et est immatriculée dans l’Etat de Washington comme une Ford modèle A 1929 modifiée “Hot Rod” utilisant le VIN # CA81163… Les USA contrairement aux pays européens, France en tête, acceptent ces distorsions d’immatriculations afin de garder une soupape de sécurité sociétale ouverte, le Hot Rodding étant dans les mœurs depuis l’après seconde guerre 39/45, et contribuant au business général, c’est par ailleurs une forme de liberté de circuler aux USA… L’Europe aurait du suivre cette voie en matière d’immatriculation et circulation.