Hot-Rod Ford B32 Pickup Roadster Rodney Harris

Question-con pour débuter cet article : “Ne serait-il pas cool de posséder un ensemble de 4 Hot-Rods Ford B’32 assortis dans différents styles de carrosserie ?”... Plusieurs chanceux, car disposant de ressources financières conséquentes, ont pu accomplir cela en créant ou en se faisant fabriquer autant de mêmes Hot-Rods qu’il peut exister de formes différentes de style de carrosserie. Tous ces engins devant être de même couleur afin de démontrer que c’est le même génie (fortuné) qui les possède. Et beaucoup d’autres ont imaginé faire de même. Pas qu’en Hot-Rods… En effet le culte de la “Ferraillerie” est mondial.

Le génie de l’auteur de cette question-con, se résume donc dans ce qui correspond à la réponse qu’il avait préalablement en tête avant de se la poser. Ce cas qui relève presque de la psychiatrie, fait l’intérêt de cet article, soyez donc aimable de persévérer dans votre lecture qui m’a nécessité d’importantes et fastidieuses recherches. Plutôt que de fabriquer plusieurs Hot-Rods chacun ayant une particularité définie, il s’est ainsi avéré au fur et à mesure de l’avancée de mon enquête, qu’il était plus simple et moins cher de construire un Hot-Rod ayant plusieurs styles en une seule carrosserie.

En ce cas atypique illustrant cet article, Rodney Harris qui répondait à sa propre interrogation, m’a présenté sa solution/réponse : un Hot-Rod Pick-Up avec Hard-Top permettant d’avoir un Pick-Up Coupé, un PicK-Up Capoté et un Pick-Up Décapoté ! CQFD ! C’est tellement basiquement crétin que j’en ai été “sur le cul de stupéfaction” car c’est une démonstration d’intelligence qui, de plus, fait de l’effet dans les milieux Kustomaniaques qui ne fonctionnent que pour la gloire d’exposer leurs créations dans des shows de mêmes voitures dans lesquels de moins en moins de public vient passer son temps…

L’avantage de caresser les journaleux dans le sens du poil à l’appui d’innombrables flatteries, est pour le flagorneur émérite d’être simultanément exposé dans un show ET publié via un article dithyrambique et sirupeux dans des magazines spécialisés que de moins en moins de gens achètent car fatigués de leurs incessantes répétitivités et d’y voir sans cesse les mêmes ahuris brandir des trophées en fer-blanc, des diplômes stéréotypés, des médailles et des colifichets… A ce point ultime, au bord de l’abime, il faut oser faire un dernier pas en avant pour tout avouer !

Depuis quelques années, ces magazines spécialisés disparaissent corps et âmes dans des naufrages financiers aussi dantesques que celui du Titanic, lui-même moins pathétique que le naufrage du Groupe Michel Hommel, car de moins en moins de gens achètent ces “canards-boiteux” (ou les volent) pour économiser 5 $ ou € ou £… La source financière des éditeurs de magazines automobiles (les autres c’est pire) fut un temps de parsemer les textes (creux) d’éléments de remplissage : des pubs de marques de pièces, accessoires et produits utilisés pour la fabrication d’autos inutilisables et non-immatriculables !

Outre que ces pubs de remplissage permettaient aux joyeux et folkloriques “constructeurs” d’obtenir des rabais, cela obligeait les dits mêmes fabricants de pièces et produits à se faire connaître ou reconnaître comme étant des “références” obligées à destination de la plouquesque, en acceptant de publier des publicités/annonces pouvant se vendre des petites fortunes (c’est cela qui a permis à Michel Hommel et à moi ainsi qu’à d’autres de même de nous monter une collection d’automobiles époustouflantes). Ayant profité du système avec Chromes&Flammes je n’en ai rien écrit tant que “ça tombait” !

Mais tous ne payaient pas, tentant d’ingénieux chantages en menaçant d’aller dans un autre magazine. Le Groupe Michel Hommel était plus radical (à l’Américaine) et menaçait les infortunés commerçants qui osaient publier dans Chromes&Flammes d’être boycotés dans Nitro, une pratique répercutée dans les shows… Donc, d’articles creux à remplir, de surcroit faisandés en corruptions actives et cachées, tout s’est “cassé la gueule”, le Groupe Hommel sombrant dans une faillite par millions et laissant les journaleux dans les ruisseaux, dans la merde et dans la fange…

Il faut vivre les réalités d’un milieu en décomposition ou les habitudes de ce passé révolu restent vives dans les quelques “concentrations” qui survivent, la haine fait que plus aucun éditeur ne se risque plus d’envoyer quiconque tapoteur de texticules dégénérateurs dans ces cloaques. J’ai pourtant essayé et bravé l’inconnu dans quelques concentrations d’Américaines, me retrouvant sur une chaise pliante derrière une porte posée sur des tréteaux offrant la collection des nouveaux magazines ChromesFlammes à des hirsutes hésitant de sortir quelques euros de crainte de ne pouvoir payer l’essence de retour !

Frère temporaire de notre déchéance, à mes côtés Rémy Julienne tentant de vendre son livre souvenir de sa carrière de cascadeur dans les mêmes conditions… Pathétique… J’ai préféré abandonner l’édition “papier” qui toutefois survit grâce à GatsbyOnline et SecretsInterdits unis, mondialisés et incorporant ChromesFlammes (24h/24 dans la langue de chacun). Ils sont numériques depuis presque 30 ans. Le retour “papier” était “casse gueule”, le Groupe Hommel en faillite et le distributeur Presstalis (ex NMPP) en totale déconfiture de quelques centaines de millions sans pouvoir payer les éditeurs.

Ensuite les évènements Covid et Ukraine ont achevé ce qui restait. Sur ce point avec les prix énergétiques qui doublent et le retour aux solutions très polluantes, nous ne sommes qu’au début d’une fin dérisoire. Quoique “merdiatiquement” en pleine folie de fin d’un monde, sans qu’existe l’espoir d’un autre qui serait “plus humain”, force m’est de constater en vous le faisant constater… que ce n’est qu’un ressenti élastique occidental proportionné aux moyens et disponibilités financières de chacun. Peut-on être victime de la fin d’un monde d’habitudes qui se superposent et s’imbriquent ?

Ce n’est que le flux et reflux des marées qui n’ont que faire des différences moléculaires des gouttes d’eau et des espèces microbiennes qui s’y trouvent par lentes adaptations. Tout est tellement imbriqué que si la Lune disparaissait tout se retransformerait, l’humain y compris, ce qui est vraisemblablement déjà arrivé plusieurs fois, mais a été caché par les religions qui effacent tout ce qui n’est pas elles-mêmes. Ce qui change radicalement le monde est ainsi un évènement extérieur, les évolutions internes ne sont que des adaptations, les lois des limitations périmétriques, les humains des perpétuations chaotiques.

Pour rester dans l’esprit basique des bagnoles qui forment le contenu de ce web-site, soyez intelligent et tentez de rire, voir et comprendre la psychologie cachée dans ce Hot-Rod, cela devrait vous interpeller et vous inciter à entreprendre une introspection vous permettant d’atteindre les sommets de la connaissance… Une machine ne dispose pas de cognition, qui est l’ensemble des processus mentaux se rapportant à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, l’intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception et l’attention…

Les progrès informatiques amènent à la création de robots disposant d’une Intelligence Artificielle apte à suppléer ou se substituer aux processus mentaux humains tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique. On y trouve donc le côté “artificiel” atteint par l’usage des ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté “intelligence” associé à son but d’imiter ou rediriger les comportements humains dans le raisonnement, les jeux, la pratique des mathématiques, dans la compréhension par traduction de toutes les langues du monde.

Également dans la perception visuelle (interprétation des images et des scènes), auditive (compréhension du langage) et parlée et écrite et diffusée (les médias quels qu’ils soient). Pour l’instant, les automobiles-robots sont capables d’être autonomes, elles peuvent automatiquement recharger leurs batteries (comme un Smartphone déposé près d’une borne de rechargement), et/ou disposent de capteurs solaires et énergétiques. Elles peuvent se déplacer seules pour transporter tout et n’importe quoi (dont vous). Mon problème d’éditeur de ChromesFlammes, GatsbyOnline et SecretsInterdits est de perdurer !

Comment ? En créant de l’intérêt sur notre monde qui évolue. Et je crains que de faire du Nitro en quelques photos et légendes avec liste des pièces utilisées ne soit pas très enthousiasmant quant à notre avenir ! À Leighton, en Alabama, Rodney Harris espérait quelque chose de la même chose. C’est ce que j’ai dépeint ci-avant et qui est plus que contrariant quant à la continuation du Hot-Rodding à défaut d’y rechercher une quelconque utilité autre que d’y passer du temps déjà perdu à “quelque-chose” de superflu mais qui occupe ce temps perdu… C’est très psychologique !

Son coupé-Deuce 3 fenêtres à ailes pleines (l’inverse d’un Hi-Boy sans ailes/garde-boues) a attiré l’attention de tout le monde s’intéressant encore aux Hot-Rods il y a environ onze ans. Son trois fenêtres vert foncé, construit par Alan Johnson’s de Hot Rod Shop, utilisait un V8 Ford 426ci et a remporté le prix “Street-Rodder-Best-Ford” au Grand National Roadster Show 2011. Rodney a déclaré qu’il avait toujours eu une passion pour les voitures vertes et qu’il espérait avoir un roadster, une berline et un pick-up roadster verts pour accompagner le coupé, mais il n’avait pas les moyens financiers de Tesla !

Il n’avait non plus pas l’intelligence d’un astrophysicien ! Ce n’était pas possible d’avoir quatre Hot-Rods Deuce verts. Il a vendu son coupé et deux semaines plus tard, il a acheté ce Hot-Rod Pick-up Roadster. Son exceptionnelle intelligence lui avait fait entrevoir que LA solution d’un 4 en 1 était le Hard-Top qui permettait 3 fonctions, la quatrième étant le coté Pick-Up… Rodney n’avait pas besoin de savoir y faire car c’est son ami Chris Stephens qui allait réaliser son projet, qui avait été imaginé lors du Johnson’s Hot-Rod-Shop de Gadsden en Alabama. Le coupé de Rodney avait également été construit chez JHRS.

Au moment où Rodney a acheté ce Hot-Rod Pick-Up’32, il était terminé, mais comme la plupart des Hot-Rodders, il ne pouvait pas le considérer comme vraiment terminé avant d’avoir apporté quelques-unes de ses propres modifications pour l’affiner à son goût ! Une chose qu’il n’a pas changé, c’est la peinture. Max Craft, propriétaire de Craft’s Auto Restoration Services à Villa Rica, en Géorgie, avait déjà pulvérisé la peinture verte PPG. L’acier bien frais et correctement formé de la carrosserie Brookville ne nécessitait pas beaucoup de modifications ni de lissages mastic, mais un lit de chargement plus grand !

À l’avant, un capot en acier Rootlieb de 2 pouces a été installé. Une paire de phares Ford 1933 a été montée sur des supports personnalisés de Johnson’s Hot Rod Shop. JHRS a également fourni les supports et les godets pour les feux arrière à DEL. Le look Hot-Rod Old-School que Rodney voulait a été rehaussé par le look des jantes acier de récupération et pneus Firestone Dirt Track 890-16 à l’arrière et 500-15 à l’avant. L’habitacle/cockpit est recouvert soit d’une capote en toile Haartz soit d’un Hard-Top. Le V8 est suralimenté par un Blower Donovan 355 disposant de carburateurs Hooley 570.

C’est Matt Bishop Machine à Maybelton, en Géorgie qui a fignolé le moteur avec des pistons JE 10.5: 1 entraînant des poulies Callys, plus un arbre à cames COMP Cams Big Mutha Thumpr. Un filtre à air à ailettes de style Cadillac et des cache-soupapes à ailettes assorties donnent un style classique au moteur. Le radiateur Walker aide à refroidir le moteur via un ventilateur électrique de Cooling Components. Les collecteurs Sanderson et les silencieux Borla, ainsi que les tuyaux personnalisés construits par Max Craft gèrent l’échappement. Une boite Tremec T56 à six vitesses est jumelée au bloc Donovan.

L’intérieur est de Paul Atkins (une sellerie en cuir beige). Les compteurs sont des Classic Instruments. JHRS a ajouté son levier de vitesses Hot Rod Hole Shot et a monté son volant Modern Vintage sur une colonne ididit. Un radiateur Vintage Air est monté hors de vue. Tout le câblage a été installé par Chris Stephens. J’ai tout mis mais je n’ai pas touché le moindre dollars en remerciement. De toutes façons comme vous ne construirez jamais un Hot-Rod semblable, tout le monde s’en tape les cuisses en riant !

Le Hot-Rod Pick-up Roadster terminé comme il le voulait, les plans de Rodney ont été de l’emmener se faire voir ailleurs et se faire remarquer des ploucs dans quelques shows et salons qui furent importants, avant même d’en profiter lors de longues balades…Soucieux d’une reconnaissance du public, il s’est également inscrit au Goodguys Road Tour. Mais, il n’a jamais été se balader au volant de son Hot-Rod ! Pour clôturer, outre que j’ai laissé les noms des firmes ayant contribué à “l’effort de guerre”, j’ajoute ci-après le listing officiel…

Built @ at Johnson’s Hot Rod Shop
Donovan aluminum 355 built at Bishop Machine
Callies crank
COMP Cams Big Mutha Thumpr camshaft
Hooley 570 carb and Edelbrock intake
Walker radiator and Cooling Components electric fan
Sanderson headers
Borla mufflers
Custom pipes and exhaust built by Max Craft
Tremec T56 six-speed
Coker wheels and tires
Custom chassis
Drilled, dropped I-beam axle on Pete & Jake’s spindles
RideTech shocks
JHRS antiroll bars
Panhard bars
Currie 9-inch rearend
Front and rear Kinmont brakes / Wilwood master cylinder
Paul Atkins interior
Classic Instruments gauges
JHRS Hot Rod Hole Shot shifter
Vintage Air heater