HOT-ROD FORD COUPE 1934 400 CI Automatique
Un listing “pense-bête” pour débuter : Moteur 400 CI – Transmission automatique à 3 rapports – Bleu avec intérieur en cuir blanc – Climatisation – Stéréo AM/FM/CD – Jantes sur mesure – Échappement latéral – Direction et freins assistés etc etc… Je stoppe là avec l’envie d’effacer ces indications, car je sens que vous n’en avez rien à foutre ! Pourquoi ? Parce qu’en Franchouille (et dans toute l’Europe), l’Union Européenne sensée défendre les valeurs démocratiques et le bonheur de toutes et tous, a décidé “politiquement” que les Kit-Cars, Hot-Rods et autres engins Kustomizés/transformés étaient interdits pour favoriser les seuls vrais constructeurs reconnus afin qu’ils survivent tout en préparant le “tout électrique”… Mais après ce listing, et ma réflexion “filousofique” il me faut pourtant commencer à narrer le comment, le pourquoi et autres questions sans réponses satisfaisantes possibles concernant ce Hot-Rod…
C’est l’ABC de ce web-site. Et j’en viens à me demander pourquoi et comment j’en suis arrivé à tapoter des texticules couillus pour “les couilles du Pape” qui n’en à rien à branler… Du moins est-ce qu’on nous fait croire car les Catos sont champions du genre ! A vrai dire vrai, je me questionne (sans me répondre par crainte du vide dans lequel je pourrais chuter en faisant un pas de plus au bord du gouffre de la connerie humaine qui est un puits sans fond d’imbécilités dans lequel depuis la nuit de temps toute l’humanité plonge pour tenter de comprendre l’inexplicable). J’ai le sentiment que c’est un “Trou-noir” qui s’auto-nourrit de toutes les débilités humaines. Pour Ed qui possède et a construit ce Hot-Rod de A à Z, la case départ dans la construction était d’avoir un châssis et une carrosserie pré-adaptée.
“Old Dog Street Rods” à Maryland Heights, Missouri, proposait un kit Lakester ’27, composé d’une carrosserie de Roadster Ford ’27 en fibre de verre (avec deux portes “ouvrantes” déjà fonctionnelles par pré-découpe) et un châssis dit “pincé” (comme quand vous vous serrez la ceinture)… Cette expression parodie vos boudins graisseux (les poignées d’amour que n’apprécient que les nananas également en embonpoint) de trop de malbouffes et de sodas hyper-sucrés devant la TV à regarder, soit les fake-news officielles débitées façon prêcheurs divins par LCI et BFMTV, soit du football à-la-con joué par des milliardaires colorés ressortant des stades avec un coup de pied radical à l’arrière-train (les fesses) mais les poches pleines… C’est aussi le cas pour ce Hot-Rod pour spermettre d’intégrer une suspension plus confortable dans l’arrière-train.
Ed a utilisé un kit comme base de travail et a modifié presque tout ce qu’il contenait pour obtenir la voiture comme il le voulait. Il a ajouté comme il le dit dans son jargon abscons : “2 pouces dans le corps aux quarts pour un peu plus de ‘space’ pour les jambes”, a changé les traverses, le pincement existant, et modifié l’avant avec 5 pouces de plus. La liste des pièces utilisées pour modifier les suspensions avant et arrière comprend la plupart des “suspects habituels” qui font les poches aux rêveurs pour les constructions de ce type : un essieu et des broches Super Bell percés à 5 pouces ainsi que des broches avec un œil inversé (sic !), ainsi qu’un ressort également inversé de chez Posies, les épingles à cheveux, avant et arrière, étant fabriquées à prix d’or par Chris Staneck… Ed, le propriétaire. avec un sourire, m’a dit qu’il admirait Staneck comme un frère aîné (un frère beaucoup plus âgé)…
De ce fait il ne disait rien que le prix demandé était triple de pièces similaires provenant de sociétés dirigées par des faux-frères… À l’arrière, un ressort également à œil inversé de Ford ’27 fonctionne avec un ensemble d’amortisseurs à friction de chez Speedway Motors avec une barre Panhard, qui pivote sur un rearend… Je vous vois perplexes, j’explique… C’est un Quick-Change en aluminium Rodsville (4.11: 1) ! Voilà… Et de chaque coté du pont AR il y a des freins à tambour de 11 pouces. Tandis qu’à l’avant des freins Ford ont été utilisés dont les plaques de support ont été percées de trous-trous pour faire plus compète !. Les jantes à fils Ford de16 pouces à chaque coin, sont enveloppées de caoutchouc Coker: 5,00 à l’avant et 8,90 à l’arrière. Ca ne vous servira à rien de le savoir ! Le groupe motopropulseur (sic !) de la voiture d’Ed provenait initialement d’un Ford Ranger.
Il a confié le moteur V8 de 400ci à “Performance Clinic Company” situé à Beavercreek, en Ohio, ainsi qu’un tas de pièces de performance d’Esslinger Engineering sévissant à El Monte, en Californie. Esslinger, qui existe depuis 30 ans, s’est spécialisé dans les moteurs Ford SOHC (et les fait aller très vite!). Tout a été ré-assemblé par “Performance Clinic Company” à l’aide de tiges, machins, trucs, cames, soupapes et pistons (d’origine) vendus à prix d’or par Esslinger (Référence PN 2267). Un cache misère (cache soupape) Esslinger a également été utilisé. Et, en finale, une paire de carburateurs DCOE Weber à tirage latéral ont été montés sur un collecteur également Esslinger. Les gaz d’échappement sortent par des collecteurs Staneck. Esslinger a également fourni les poulies et l’équilibreur harmonique, mais le radiateur en alu a été fabriqué sur mesure chez Spyke Radiator à Brownsburg, Indiana.
Ed a utilisé un ventilateur SPAL pour refroidir le radiateur et l’eau qui bout dedans, un distributeur MSD et une boîte d’allumage, ainsi qu’un kit de fils ACCEL. L’ensemble du “shebang” se boulonne à la transmission cinq vitesses du Ranger, qui est surmontée d’un levier de vitesses de tracteur. Le moteur est recouvert d’un capot personnalisé fabriqué par le propriétaire et sous la voiture se trouve un cache-misère en aluminium mal foutu et gondolé à l’atelier de Staneck. Le nez rétréci de 3 pouces par Ed, provient de chez Superior Glass Works et est protégé par une seule barre/garde-nerf créée par Josh Shaw, un ami de longue date ayant besoin d’argent pour survivre et a aussi fabriqué une barre de poussée d’origine Staneck. Tant qu’à égréner la liste des cons-tributeurs, sachez que le volant à 4 branches LimeWorks est fixé à une colonne fabriquée “maison” par Ed, qui a également bricolé le tableau de bord.
Il y a placé et un trio de compteurs Stewart Warner pour informer Ed de ce qui se passe sous le capot.. L’aspect percé du volant est copié dans le bras Pitman suspendu sur le côté du capot (qui se connecte à un boîtier de direction BMW modifié, situé derrière le tableau de bord). Après qu’Ed ait ajouté des caoutchoucs noirs de chez Dynamat pour assortir à la toile noire de l’intérieur tout s’est terminé avec l’ajout des phares et des feux arrière Ford ’27 (complétés par un feu de signalisation arrière accessoire des années 40 venant de chez “Automobile Go-Light Company”). Les éléments nécessaires ont été chromés par Metal Brite de Dayton, Ohio, et le nom Mutt Special écrit sur le capot par Mike Smith. Voilà en résumé comment a été fabriqué ce Hot-Rod prêt pour la route. Le seul élément qu’Ed n’a pas fait lui-même est l’ajout de ceintures de sécurité d’un avion de la Seconde Guerre mondiale.
La voiture a été bien accueillie par la communauté des Hot-Rodders locale de son bled paumé, remportant quand même un prix Top-12 aux NSRA Nats, un prix Top-100 du magazine Street-Rodder à l’événement Goodguys Bowling Green. Je mentionne également le prix Super Bell obtenu haut les mains à l’événement “Shades of the Past”, ce à quoi il n’était pas préparé, ni même aussi pour la réaction sauvage que ses trop nombreuses modifications ont eues sur le public déconcerté, prenant Staneck comme irresponsable de tant de modifications complexes et inutiles… Le grand public insatisfait ! Un comble ! Qui aurait cru qu’on pouvait emballer autant de complications inutiles dans un Hot Rod ? Voilà, c’est terminé et ce ne fut pas sans mal de tout positionner les mots et phrases en un texte plus ou moins compréhensible. Ce Rod a été vendu chez Mecum lors de la vente de janvier à Kissimmee pour 39.000$