Hot Rod Ford Highboy Coupe’32 “Old Time Feelin”

On n’a pas obligatoirement la chance d’être fou-déjanté pour pouvoir écrire et de pouvoir en vivre (cela date de mes débuts d’il y a longtemps) et de pouvoir en rire jusqu’à m’en éclater les neurones. Ce que j’offre tient lieu tout à la fois du testament (le mien, attesté par moi-même), de la rubrique nécrologique (éventuellement, mais le plus tard possible, mais ce sera lors de textes ultérieurs) de sacrés textes de bravoures insensées…

C’est alors que des vérités-vraies, voire La Vérité, seront enfin révélées (pour certaines, contre une certaine somme, à discuter) et enfin (parce qu’il va être l’heure de me sustenter), d’un ramassis de foutaises et de fumisteries telles celles avancées par “les ceusses” qui proclament détenir LA Vérité-vraie et qui ne peuvent qu’être usurpateurs et trices. Ce web-site est un monument d’humour, mais si ténébreux qu’il vous faut vous-mêmes avoir de la lumière…

Et ce, à tous les étages de votre cerveau, pour le percevoir. Vos yeux ébahis découvriront alors  des photos extraordinaires afin d’exciter votre curieux appétit en mal de culture, mais surtout, puisqu’il s’agit d’un web-site hautement littéraire, des écrits à côté desquels ceux des grands auteurs classiques manquent cruellement de hauteur. Peu importe votre âge, si vous aimez les Hot Rods à l’ancienne, vous connaissez et leur look/apparence de l’époque…

Dale Grau, du Minnesota, USA, est Hot Rodder depuis de nombreuses décennies et apprécie les Hot Rods de l’époque des lacs asséchés. Dans cet article, apparait son coupé Highboy Ford 32 à trois fenêtres carrossé par Brookville Roadster, l’un des 19 Hot Rods Deuce qu’il possède et qui sont regroupés dans son garage-salon. Il a construit celui-ci pour prétendument honorer l’imagerie classique des lacs asséchés, mais ce type de bonne conduite frise la religion.

C’est un prétexte pour conduire et profiter… Dale m’a dit avoir aimé travailler avec Darin Lenk de Lenksters Custom Garage (LCG) de St. Cloud, dans le Minnesota, pour obtenir l’expertise supplémentaire nécessaire à la construction d’un Hot Rod à ce niveau de créativité, de fabrication, d’ajustement et de finition. Bien que ce coupé Deuce ressemble à tout ce qui est ancien, sa carrosserie et son châssis sont au top du top.

Par exemple, la carrosserie est un coupé trois fenêtres de chez Brookville Roadster, doté d’un toit de 4po (avec un pare-brise coupé) et d’une paire de bouches d’aération latérales de capot venant d’un Dodge 1929, toutes gérées par Lenk. De plus, un couvercle de coffre Brookville avec 116 persiennes (oui, j’ai compté) et un insert supérieur Snap-on de Rapid Upholstery, sont visibles. La présentation en tôle s’ajoute au capot et à la calandre avec un emblème…

C’est un “Speed Queen” provenant d’une vieille machine à laver! Et comme sa femme trans, surnommée Elvis (oui, vous avez bien lu) est surnommée “Queen”, il n’était pas très difficile d’ajouter le mot “Speed”… d’où bêtement “Speed Queen”... (J’ai honte d’en arriver à de tels mauvais jeux de mots). Une grande partie de la métallurgie a été prise en charge par Lenk, mais la carrosserie a été gérée par Scot Lardy. Et à partir de là, le coupé Deuce a pris forme.

Ohhhh, cela a duré des mois de job’s, en finale de quoi il a été peint en Sikkens Winterleaf Brown par Autobody 2000. Les graphismes comprennent évidement et forcément le logo “Speed Queen” sur les panneaux supérieurs du capot. L’inscription “Lenksters Custom Garage” sur les panneaux de custode arrière et les numéros “428” sur les portes, un script réalisé par “LE” Cliff Anderson de Cliff Anderson Design… Wouahhhh !

L’éclairage est constitué d’une combinaison de feux arrière Kaiser’47 montés sur la carrosserie et de phares avant, je le précise pour les nullards, sont fixés à une barre de phares (un gag !) abaissée et personnalisée qui est installée sur des supports montés sur le châssis. Niché entre les phares se trouve un réservoir d’essence en aluminium “FEELCO Vintage” de 2 gallons qui sert maintenant de trop-plein de radiateur, car le réservoir d’essence est dans le coffre.

Toute cette vénération pour le Hot Rodding Vintage repose sur du métal moderne supplémentaire avec le châssis venant de chez American Stamping (des mecs totalement frappés)… L’assemblage du tout a été exécuté par Rjays Speed Shop (à Butler, dans le Missouri). Je précise que je ne touche pas un dollars de ces firmes malgré la pub qui leur est faite, dont d’ailleurs vous n’en avez rien à foutre puisque vous ne leur achèterez rien, même si vous en avez les moyens.

Contentez-vous de regarder leur web-site pour baver… Pendant leur séjour à Rjays, le châssis a été modifié aux normes légales obligatoires de l’Etat ou le Rod sera immatriculé. Cela comporte des plaques et des traverses tubulaires. L’arrêt suivant a été la firme LCG où Lenk a percé l’essieu surbaissé SO-CAL Speed Shop de 4po, puis l’a équipé de broches’32 d’origine. Le freinage est composé de freins à tambours Lincoln’39 AV, et de tambours Ford’56 AR.

Le  maître-cylindre provient d’un camion Chevrolet’60 et l’ensemble des pédales vient de chez  Rjays… Je suis curieusement calme de retranscrire ces informations inutiles, mais je ne garantis pas l’être jusqu’à la fin de l’histoire, je sens d’ailleurs que je commence à en avoir ras-le-bol… Ont également été ajoutés des amortisseurs à levier d’une MG TD, une direction Ford Vega avec une colonne Speedway Motors et, à l’arrière un ressort de Ford modèle A.

Ils fonctionnent avec, une fois de plus, des amortisseurs à levier MG et un quick-change Winters de 3,78. À cela s’ajoute une boîte manuelle T5 avec un levier de vitesses Alan Johnson. Les jantes à rayons sont des Ford 16po AV et 17po AR. Les pneus sont des radiaux Excelsior Stahl produits par Coker par le biais de Speedway Motors en 4,50×16 et 7,50×17… À l’intérieur, il y a beaucoup à regarder, à commencer par une paire de sièges baquets en aluminium…

Ils ont été personnalisés chez Paul Wright (Texas). À partir de là, les baquets en aluminium mettent en valeur le cuir d’élan cousu dans des coussins bruns verdâtres par Rapid Upholstery avec des tapis de sol en caoutchouc. La porte en aluminium et les panneaux de protection montrent davantage l’art de Lenk. Le tableau de bord d’usine est maintenant équipé d’un ensemble de compteurs Phoenix Machine.  Il y a aussi une paire de boutons pour que tout fonctionne.

C’est-à-dire les phares… Sous le tableau de bord se trouve un sous-panneau qui abrite tous les autres commutateurs de fonctionnement ainsi que le bouton du klaxon. Ce qui est loin d’être pratique…Parmi les autres aménagements intérieurs notables, citons la colonne de direction Speedway Motors, sans oublier un interrupteur des clignotants auxiliaires, également ajouté à la colonne. Le volant vient de chez Lenk… Passionnant n’est-il pas ?

Ne répondez pas, c’est chiant à mort cet inventaire… Dale s’est occupé du câblage, donnant vie à toute l’électricité. Bien qu’il ne soit pas un Vintage d’époque le Chevy V-8 est considéré comme étant Vintage étant donné qu’il s’agit d’un bloc en fer doté d’un léger sur alésage de 0,030po réalisé chez Magnum Engines. Les caches-soupapes vintage, sont noirs, en fonte d’aluminium et fabriqués par le biais de la société PML. L’admission est un Edelbrock “précoce”,…

C’est ce qu’indique le tube de remplissage d’huile… Notez la chaussette, une vieille astuce pour attraper le Blowby qui autrement salit le compartiment moteur. Le carbu Four Barrel’s Edelbrock est coiffé d’un filtre à air d’origine et le système d’allumage électronique PerTronix fonctionne par l’intermédiaire d’un alternateur moderne. La batterie est montée dans le coffre dans sa propre boîte en aluminium fabriquée à côté du réservoir d’essence.

Tous les efforts déployés pour les pièces en aluminium sont des réalisations de Lenk. Le reste du système d’échappement, qui comprend les silencieux en verre (authentiquement vrai et nouveau), a été fabriqué sur mesure par Fat Joe Racing… Ohhhhh, en terminant, si vous vous demandez pourquoi le chiffre “428” est sur chaque porte, c’est l’anniversaire de Dale, le 28 avril… Maintenant, vous connaissez l’histoire et moi je vais faire une sieste…