Hot Rod Ford OZE Slamback 1937
Un fil d’évidences me lie à la vie dans ce qu’elle a de lumineux et de tempétueux. Et je ne picore pas la vie, je l’engloutis avec une gourmandise qui désarme les autres, n’hésitant pas à accentuer mes appétits en mettant en évidence ma part de clown divinatoire qui sait qu’il faut faire rire pour aimer, être aimé et chasser les mélancolies d’enfer qui s’abattent. Je suis un peu comme Estragon, l’Auguste perdu de “En attendant Godot”, mais en plus rabelaisien et avec la volonté de mettre en évidence que la douceur existe à côté du malheur. Ma vie est donc mon propre chef-d’œuvre. Curieux de tout, je ne suis pas un mondain mais un moteur qui explose dans un désordre provocant tout ce que j’ai vu, adoré ou détesté avec, parfois, la poésie d’une mauvaise foi grandiose mais me trompant rarement sur la valeur des choses. Dans ma vie de travail, très remplie, je suis un découvreur, un harceleur de médiocres, un homme qui fait en toute conscience des songes trop grands pour ne jamais penser petit.
Editeur “papier” et “numérique” je secoue violemment les critiques en n’habillant jamais mes opinions de gants blancs. Je prend parti, je prend parti pris, je suis aimé ou haï par ceux sur qui s’abattent en lecture de mes lignes féroces, humoristiques, gargantuesques. J’enfonce profond le couteau mais peut aussi montrer que chez divers et diverses gens existe un silex ou un diamant. Je suis un écrivain du journalisme, une espèce rare en voie de disparition… Journalistiquement, je libère le vocabulaire des rubriques appelant un chat un chat, un sexe un sexe, mais je déteste entrer dans le monde que je décris, préférant conter les tourments de la société de consommation, le fameux “consumérisme”… J’estime donc être un formidable touche-à-tout, un allumeur de prouesses. J’ai aussi en moi un paradis perdu et secret qu’on peut deviner en projection dans mes yeux (verts). Je catalyse tout en étant chasseur de bêtises, espérant dédier mon destin à l’âme et au sublime.
Mais je suis désespéré de comprendre que la quête de l’humain, malgré toute la littérature qui tente de le nier, se réduit à la conquête de quelques centimètres de muqueuses humides ou de quelques centimètres de chair érigée. La vie n’est qu’un espace superposé de quelques centimètres, lieu minime et infini qu’on sublime pour oublier que ce n’est que ça, et que tout nous y pousse, que c’est la raison de tout : possession de l’argent, hiérarchie de la société… Un théâtre de quelques centimètres. Pffffffff ! Qui refoule ce piètre destin humain et tente de le masquer par l’hystérie de la sublimation se piège, s’isole et étend sa frustration au monde qui l’entoure, crée des Hiroshima réels ou mentaux, vide les espaces qui l’entourent, appelle les hordes des loups bruns et doit se satisfaire en lui-même, donc hurler de déception parce qu’on a mal évalué, refusé de voir où on est et qui on est vraiment… Et seul Le Silence répond : l’avenir a été détruit, sera toujours détruit car il est notre illusion…
Il n’y a que le passé et ses images obsessionnelles qui peuvent détruire et dont on ne se délivre qu’en poussant le “cri primal”, celui oublié de l’enfant qu’on était en sortant du ventre de sa mère quand tous les possibles s’offraient encore à une vie dont on ne savait pas qu’elle se termine un jour et qu’elle se brise peu à peu à coups de déceptions sur les autres et, surtout, sur soi-même : c’est ce qui délivre, passagèrement sans doute, en romançant, en inventant des péripéties pour mieux mettre en valeur les vérités qu’on inscrit : des rituels… Si tout et n’importe quoi a un tel impact, c’est grâce et à cause des merdias. Télévision, presse écrite, radios: des centaines de journaleux œuvrent à leur suicide collectif avec l’espoir d’effleurer l’éphémère de pacotille. Autour du monde des faux espoirs et fausses histoires de fausses étoiles gravite une faune que les lumières n’éclaboussent pas. Qui sont-ils ceux qui tourbillonnent par métier, par ambition ?
Des badauds en quête de sensations, des chasseurs d’autographes, des starlettes dont les appas montrés avec grâce sont dévorés par les objectifs de certains photographes, les fans du «mur de la chance, les organisateurs et leurs équipes, les attachés de presse dont certains commettent l’imposture de se prendre eux-mêmes pour des stars, et bien sûr les hordes innombrables de journaleux des quatre coins du monde. Des hordes qui se déversent sur des foules d’obsédé(e)s ne pensant tout faux et en oubliant la vraie vie. Les journaleux n’ont pas le temps de penser au soleil. Pour l’écrivain celle à qui l’on fait l’amour, c’est l’écriture… Les journaleux glamourisent les chairs étalées… Gros, ça est. Sûr ! Plus c’est vulgaire, plus ils se tapent la panse. Pipis-cacas-boudins de tous les pays unissons-nous, buvons les canons pour qu’ils se taisent, joignons notre mauvais goût pour qu’il déferle comme un cassoulet torrentiel sur la bêtise du monde…. Mais je m’exaltationne trop…
Le rire naît quand on bouscule les tabous : le sexe, la mort, le pouvoir. Mais il y a des domaines où le rire ne fonctionne pas, le cancer par exemple, même si l’humour détruit les conventions. Je ne voudrais pas vous presser à vite tout lire afin que je puisse aller dormir…et ce n’est pas que je m’ennuie, mais avez-vous (encore) quelque chose à m’objecter ? Quoi vous objectez ? Que je porte la mort en bandoulière avec une élégance de dandy émacié ? Que sous le ludion, il y a la fêlure des héros de Fitzgerald ? Que l’amour de ce Gatsby marginalisé c’est l’écriture ?…Cool… Un destin brisé vaut mieux, tellement mieux, que pas de destin du tout. Ben oui, cela ajoute du piment au brouet du sorcier pour lui donner plus de goût… Lisez donc… Blouson de cuir, jambes de longue plante souple tannée, le rire en bandoulière sur un visage qui a pris de l’expression, elle déboule comme une reine. La vie lui a donné des coups mais ses yeux répondent à l’attaque par la douceur et une sagesse de fille tendre. Revenue de nulle-part, elle vit n’importe où. Elle a changé.
Voilà déjà 21 ans que je la connais et quoi qu’on dise, elle a accompagné partie de mon temps passé et un peu changé mon regard sur les choses qui composent une vie, comprendre et dépasser les préjugés, voyager dans des cultures variées, franchir le grand miroir de la vie pour ne pas se contenter de l’image renvoyée…, mais pour aller dans une autre direction. Passer de l’autre côté permet de posséder dix, cent vies. Quelles sensations… Il n’y a qu’une suite possible : la chute ! Et le destin se noue. Étrangle, peut-être. A moins que ce noeud soit celui d’un cadeau. Il y a des confessions qui sont des suicides qui n’en finissent pas d’exploser. Mais où est le bâton de dynamite ? C’est l’aspect tragi-comique et grotesque, picaresque et violent, à feu et à soufre, qui spermet à un manipulateur-poète des mots en phrases de créer une fiction pour exploiter les sympathies par le biais d’honorabilités… Mentirai-t-on à l’insu de mon plein gré ? Sur mon compte, de surcroit ! Impensable…
Si l’on n’a même plus le droit d’avoir en soi des émotions contradictoires, s’il faut absolument choisir un camp…, alors je dois me poser encore beaucoup plus de questions sur ce monde dans lequel on survit avec le gouffre d’incompréhensions qui se crée quoi qu’on prétend… Bien… Mais en fait, je m’étais attelé à la rédaction d’un article concernant un Hot-Rod bleuté sur fond bleuté… Quoi vais-je raconter sur ce Hot-Rod Ford OZE Slamback 1937 ? Simple… “REGARDEZ LES PHOTOS ET CONTENTEZ-VOUS-EN”… Pfffffffff !!! Moteur GM 5.7L LS1 V-8 à injection de carburant / Transmission automatique à 4 vitesses avec surmultiplication / Intérieur cuir / Suspension à air / Freins à disque aux 4 roues , jantes Wilwood / Climatisation / Vitres, portes, coffre et capot électriques / Prix 125.000 US$… Le terme “Slamback” peut avoir différentes significations selon le contexte. Voici quelques interprétations possibles :
– Un type de voiture personnalisée : Une slamback est par exemple la Ford 1937 de cet article qui a été modifiée avec un toit rabaissé et une vitre arrière inclinée. C’est un style populaire parmi les amateurs et les collectionneurs de Hot-Rods.
– Un terme d’argot pour boire rapidement : Boire un slamback signifie avaler une boisson d’un seul coup, généralement des boissons alcoolisées. C’est une forme alternative de l’expression “throw back”. Par exemple : “Il a bu trois shots de tequila et il est allé sur la piste de danse.”2
– Une chanson de Samblack : Slamback est aussi le titre d’une chanson de Samblack, un artiste de hip hop thaïlandais. La chanson parle de vivre dans le présent et de ne pas se soucier du passé ou du futur. Elle a été produite par I-Rock et sortie en 2023.
En résumé : Slamback peut désigner une voiture personnalisée, une façon de boire ou une chanson, selon le contexte.
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