Hot-Rod Ford Roadster’33
Aux USA, la valeur d’un tel Hot-Rod Roadster’33, estimé (estimable) à 250.000 US$ à négocier entre parties (le vendeur et l’acquéreur), peut être payé ca$h en billets “partouze” aux Etats-Unis… Aucun impôt aux USA, ni pour le vendeur ni pour l’acquéreur ! Ce sont des pratiques devenues rarissimes car interdites en France. Tout comme pour le Hot-Rod “Retrospect” vendu 200.000 US$, ces valeurs haussières aux USA (les Hot-Rods montent en valeurs sans taxes ni impôts) pour des véhicules créatifs personnalisés, sous-considérés en France, stupéfient les collectionneurs d’automobiles “classiques” Ferrari, Maserati, Bugatti, Delage, AlfaRoméo et autres stars-reines de l’esbrouffe et des magouilles “à yeux-ouverts”...
Le fait politico-fiscal (en France) de considérer les pires merdes comme “oeuvres d’art”, permet toutes les magouilles imaginables pour autant que l’expert soit naturellement corruptible et délivre (en contre-partie d’un don sur un compte dans un paradis fiscal), un certificat “d’authenticité relative”... Avec ce sésame en mains sales, l’œuvre d’art (sic !) se vend à grands fracas merdiatique par une société de ventes aux enchères à une kyrielle de nébuleuses situées dans des ailleurs inaccessibles qui reversent des rétro-gains, des rétro-commissions et autres… sur des comptes numérotés off-shore de paradis fiscaux, comme par exemple les dons faits au comédien-pianiste/pénien-président Zeelinsky “pour l’Ukraine”… avec de l’argent de l’UE et des USA (Tous les pays sont bienvenus dans le MicMac) en contrepartie d’une rétro-commission de 30 à 50% versée sur un compte secret numéroté dans un paradis fiscal. Indétectable !
En économie, le mal prend toujours le dessus sur le bien ! C’est le principe de la loi de Gresham, du nom du conseiller financier d’Elizabeth Ière au XVI ème siècle. A l’époque, en Angleterre et ailleurs, des pièces d’argent étaient en circulation présentant une pureté inégale. Les consommateurs et commerçants d’alors conservaient jalousement celles qui contenaient une proportion supérieure d’argent pour se dessaisir en priorité de celles au titre moins favorable. Ce rouleau compresseur des escroqueries et des malversations fut récemment décrit par George Akerlof : “Les transactions malhonnêtes tendent à faire disparaître du marché les transactions honnêtes. Voilà pourquoi le coût lié à la malhonnêteté est supérieur au montant de la tricherie”.
Cette contre-dynamique de Gresham, devenue aujourd’hui une constante en politique et sur les marchés financiers, a donc pour conséquence une volatilisation de l’éthique au profit de la fraude, qui devient dès lors endémique. Ceux qui respectent la loi et la morale sont appelés à disparaître tandis que leurs rivaux peu scrupuleux et en cheville avec les Grands-Chefs Gouvernementaux se maintiennent grâce à des artifices et à des manipulations qui gonflent leurs bénéfices. En d’autres termes, aujourd’hui, il devient trop cher d’être honnête ou, pour s’interroger avec Amartya Sen : “Comment est-il possible qu’une activité aussi basique que la politique et aussi utile que la finance, soient devenues si immorales” ?
Voilà précisément pourquoi les systèmes et les marchés financiers existent : afin d’assurer à tous que la dynamique des investissements est favorable, afin d’aider à surmonter ces appréhensions légitimes de l’échec. Telle est donc la mission première de la finance : penser collectif car chaque projet considéré isolément serait peu susceptible de réussir. Le mimétisme est un sentiment fondamental en politique et en finance ainsi que dans toute entreprise, car on ne réussit jamais seul, quel que soit le profil de risque du plan, si pas accompagnés (de près ou de loin) par d’autres investisseurs qui perçoivent également des rétro-commissions pour huiler les engrenages des divers systèmes y compris fiscaux.
Intuitivement, tous se disent que leur propre projet aura nettement plus de chances d’aboutir si plus de monde s’y met simultanément. Sachant que, à l’inverse, le déséquilibre apparaît dès lors que peu d’individus osent, que l’écrasante majorité thésaurise du fait d’un contexte pessimiste. Voilà également pourquoi les banques existent car elles ont pu et su régler dans les grandes lignes cette problématique en proposant une alternative favorable à tous, aussi bien à ceux enclins aux risques qu’aux plus conservateurs.
Pour qui sait se montrer lucide, si le système politique est basé sur les rétro-commissions perçues en utilisant l’argent public (il vous faut être lucides et comprendre que ces grands barnum d’affichages et blablateries merdiatiques ne sont que des moyens de s’accaparer du pouvoir pour se payer grassement en retour), le système bancaire est lui-aussi un amalgame de fraudes et d’ingéniosités, qui sert de tampon entre le monde de l’entreprise et le monde de l’investissement. Les banquiers nous promettent un monde prospère alors même qu’ils ont conscience de ne pas être en mesure de tenir leurs engagements.
De leur côté, les investisseurs savent bien que les banquiers n’ont pas la science infuse et qu’ils font des promesses qu’ils ne pourront pas honorer. Ils se laissent néanmoins abuser par leurs banquiers qui les assurent et les rassurent, que ce n’est pas eux qui subiront (toutes) les pertes en cas de pépin, mais les actionnaires, la maison mère, l’Etat, les fonds de garantie… Que la récupération de leur placement, de leur investissement, de leur épargne est certaine, car c’est d’autres qui trinqueront…
Les angoisses épisodiques des actionnaires eux-mêmes, en théorie aux premières loges pour essuyer les pertes, sont également tranquillisées car ils sont assurés par les banquiers de bénéficier de la protection et du parapluie d’un organisme quelconque qui les couvrira en cas de besoin. L’innovation financière, l’interdépendance des banques, la réassurance, les swaps, les hedge’s, les garanties agiront tous dans un sens et vers un objectif communs consistant à ce que le jour fatidique venu nul ne sache vraiment qui a perdu, ni combien il a perdu.
Voilà pourquoi l’opacité inhérente au monde de la banque et de la politique leur est vitale ainsi qu’à toute la chaîne “alimentaire” (les gnous) qui gravite autour. Voilà pourquoi cet univers nébuleux ne pourra jamais être vraiment réformé, encore moins éradiqué. Son opacité autorise précisément de faire porter le risque à ceux qui ne l’auraient jamais toléré, si bien-sûr ils en avaient été informés… Dit autrement, brutalement, les entreprises qui n’entretiennent pas une certaine dose d’opacité voire de comportements frauduleux, ne peuvent se développer ni prospérer.
En finance, et en politique, la complexité n’est donc pas le fruit de l’intelligence évolutive des Grands-Chefs, et les financiers ne représentent pas une caste plus intelligente qui brille par un niveau intellectuel qui se démarquerait du commun des mortels. Cette complexité et cette opacité sont cruciales à la finance moderne qui excelle à persuader toute la chaîne des intervenants à une prise de risques que nombre d’entre eux n’auraient jamais toléré. Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, il n’y a pas d’alternative à un monde de la banque, de la finance et de la politique frauduleux.
Les abus de la politique et de la finance sont donc passés dans nos mœurs car les politiciens, les banquiers et financiers honnêtes ne sont pas de taille à entrer en compétition avec leurs collègues fraudeurs et crapules. C’est simple : un pays et une banque qui ne chercheraient pas à masquer leurs pertes abyssales, à vendre des actifs pourris, à blanchir de l’argent, à influencer le cours d’un produit dérivé… ne seraient plus compétitifs et voués à terme à faire faillite (récession sonne plus sympa), ou pour les banque à voir son titre sévèrement décrocher en bourse.
Dans la nature, la sélection darwinienne nous apprend que les plus forts survivent aux plus faibles. Dans l’univers de la politique, de la finance et de l’investissement, ce sont les malhonnêtes qui ont tendance à rester et à prospérer quand sont damnés ceux qui se conforment aux règles du jeu… Voilà ! J’en reviens au Hot-Rod Ford Roadster’33 réalisé par Steve’s Auto Restorations de Portland, Oregon en utilisant un châssis de style 1933 et une carrosserie SAR Street Rods en acier.
Il est fini en bleu Toledo avec l’habitacle en cuir beige et il est motorisé par un V8 General Motors 350ci associé à une transmission automatique à quatre vitesses. L’équipement comprend une capote bleue, des roues de style imitation Halibrand de 15 pouces, une suspension avant indépendante “Heidt”, des freins à disque aux quatre roues, un pont arrière Ford de 9 pouces, un carburateur Barry Grant à quatre corps, une colonne de direction inclinable, une moquette à tissage carré, un chauffage et un tableau de bord personnalisé.
La carrosserie sar Street Rods en acier est finie en BMW Toledo Blue avec des personnalisations de Mitch Kim. Le cadre du pare-brise a été coupé de 2 pouces et l’équipement comprend une calandre de style 1933, un capot à persiennes-louvers, des marchepieds, des feux arrière Ford de style 1939, un support de plaque d’immatriculation arrière encastré et un accastillage de pièces en acier inoxydable chromées. Les jantes Halibrand Sprint polies de 15 pouces sont équipées de spinners et portent des pneus BFGoodrich Radial T/A 195/60 à l’avant et 255/70 à l’arrière.
Le châssis en acier de style 1933 provient de Pete & Jake’s Hot Rod Parts et est équipé d’une suspension avant indépendante Heidt, d’un pont arrière Ford à quatre bras, de coilovers avant et arrière et de barres anti-roulis. Le freinage est assuré par des disques aux quatre roues. L’habitacle a été recouvert de cuir Spinneybeck “Velluto Pelle” par Paul Reichlin de Mt. Vernon, Washington, USA, et dispose d’une moquette, d’un chauffage et d’un tableau de bord personnalisé avec des inserts décoratifs réalisés “à la main”...
Le volant de style banjo gainé de cuir est monté sur une colonne inclinable. Les compteurs Classic Instruments comprennent un compteur de vitesse de 140 mph, un niveau de carburant, la tension, la pression d’huile et la température du liquide de refroidissement. Le compteur kilométrique à cinq chiffres indique 75 miles, bien que le kilométrage total du châssis soit inconnu. Le V8 350ci General Motors est surmonté d’un carburateur Barry Grant à quatre corps et d’un filtre à air chromé. L’équipement supplémentaire comprend des caches-soupapes à ailettes, un radiateur en aluminium, un ventilateur électrique et un système d’échappement en acier inoxydable de 2 pouces avec silencieux Dynamax. La puissance est envoyée aux roues arrière par le biais d’une transmission automatique à quatre vitesses 4L60-E vers un pont Ford 9pouces Dutchman.
Voilà, voilou… En lançant Chromes&Flammes en 1979, puis la première course de Dragster sur le circuit du Mans l’année suivante, suivi des Chromes&FlammesShow’s, je n’imaginais pas que l’importation du Kustomizing et du Hot-Rodding allait générer une guerre entre éditeurs portée par une kyrielle de ploucs lobotomisés par Nitro et Power-Glide (entre-autres) dans le même style que celle d’Ukraine… Toujours est-il qu’en Franchouille “c’est mort de mort” question légalité et obligations sans possibilité de gagner quoi-que-ce-soit en rétro-commissions et autres bonheurs.
Publier “papier” est maintenant totalement casse-gueule sauf à y perdre ses avoirs, à s’endetter ou à filouter un investisseur. Le prix du papier à doublé, les couts de transport et de distribution aussi, et les ventes stagnent tendance lente agonie, même pas sauvées par des annonceurs qui payent (à l’élastique) au tarif des GAFAM (Google, Amazon, Facebook-Meta, Apple et Microsoft, c’est à dire pour des clopinettes merdiques. Seul le Web fonctionne encore cool, quoique je considère que devoir demander 0,99€ en premier prix d’un mois, 4,99€ les mois suivants, c’est minable ! Voilà, je suis sans doute le dernier à encore passer du temps à écrire sur le Kustomizing et le Hot-Rodding, mais je suis incapable d’écrire des légendes-photos et des textes courts d’habillages qui n’ont aucun style, aucune saveur, aucun intérêt…
2 commentaires
Mon cher Gatsby,
Une belle auto à la propreté clinique dans vos colonnes ne peut qu’œuvrer pour la satisfaction de vos lecteurs !
La problématique de l’homologation des Hod Rods revient fréquemment dans vos articles ces derniers jours ; je crois me souvenir que vous aviez résolu une partie du problème de la chose en vous orientant vers le Prowler, la seule possibilité légale en Europe d’utiliser quelque chose qui s’approche de ce type d’automobile ?
Oui mais… Des Prowler’s homologués en France, il y en a eu une douzaine, par chance ou dessous de table, maintenant c’est sans doute toujours possible mais difficile, long, angoissant et couteux. De plus un Prowler c’est comme du faux sucre, des faux seins et des faux billets de 5.000 euros… En fait dans mes articles, je regrette que la guerre des magazines Kustom n’a pas permis de créer une fédération adéquate au niveau Européen pour permettre l’usage (même restreint) d’automobiles “différentes”… Maintenant c’est cuit. De plus peu de garages savent y travailler “à l’Américaine”, les Véhicules que je publie marquent la différence de qualité et la différence de mentalité…
Sans prétention aucune, mon décès va sans doute coïncider avec l’interdiction de vente des voitures “fossiles” (double-sens) et la fin des Kustom et Hot-Rods en Europe qui s’ils sont légaux (quasi impossible) pourront circuler en survivance les dimanches matin hors agglo… Les d’Jeunes n’en ont d’ailleurs plus rien à f… des bagnoles, les jeux vidéo sont plus ludiques, plus fun et moins couteux. Autre signe, il n’existe plus de mag’s papier Kustom en France et mes CéF des pays de l’Est diminuent de volume et de quantités imprimées, c’est la fin… Mais, reste http://www.GatsbyOnline.com pour les inconditionnels survivants… L’article qui tourne “A DONF” ces 15 derniers jours, c’est “Julie Gayet nue”… CQFD !
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