Hot-Rod Ford’32 Roadster Flathead
Stetson enfoncé sur la tête, Ray-Ban vissées sur le nez et Santiags aux pieds, au volant d’un Hot-Rod “à l’ancienne”, de l’époque des années cinquante, j’aime me laisser bercer par le glouglou du V8 Flathead… La recette du bonheur d’un ancien “Hot-Rodder” est aussi simple que celle d’un hamburger sans salade. Le Hot-Rod doit être basique, avoir une gueule d’enfer dopée aux stéroïdes, un Ford USA V8 d’avant la dernière guerre et un max de récup’s.
Histoire de verser complètement dans le stéréotype, le décor d’un vrai lac poissonneux en lieu et place d’un lac asséché, est plus propice pour un week-end de baises glamoureuses torrides. Voilà ! Faut-il aussi être décidé de faire l’impasse sur l’existant politique aux Etats-Unis et ailleurs… Le Hi-Boy Roadster est là, en attente sur le mini-port du lac… Look Old-School, style Old-Fashion, muscles cachés, un bon vieux V8 Flathead et pas de capot ni de garde-boues .
Pas de doute, c’est l’ambiance des débuts ! Et puis, ce qui saute aux yeux, c’est son look simple, sans fioritures : ce Hot-Rod Hi-Boy est taillé pour les Boy’s nostalgiques en santiag’s, jean’s trop larges et blousons d’aviateurs et leurs Girls’friend’s en longues chaussettes, jupettes plissées et cheveux queue de cheval ! Manque un Wurtlizer encore en 78t qui crache les prémisses du Rock’n’Roll… Ambiance !
Dedans, pas de doute non plus sur les origines de la bête : l’instrumentation est “à-minima” que de la récup… et l’équipement aussi riche qu’une crêpe sans miel ! Le tout respire la même qualité que la montre en toc pas chère, offerte par l’épicerie locale si vous y achetez le nouveau mag’Hot-Rod… Bref, c’est le bonheur de l’après-guerre. Mais, ce qui est curieux, c’est la position de conduite recroquevillée.
Au volant, on se sent assez confiné ! La faute à pas de place, qui impose aux grands gabarits d’inventer la position dite de la grenouille, pratique pour une fellation et autres privautés de derrière le grand volant pour cacher les mouvements de tête de la passagère aux Cop’s en Stetson… En ville le plaisir est autre, on “fait la course” contre un autre Hot-Rod, chacun d’un côté d’une même avenue à sens unique, avec chacun deux roues sur le bord du trottoir…
Au bout, c’est soit la mort, l’handicap à vie ou une coupe en fer blanc ! C’est plus “fun” que les accélérations aux feux de trafics. Avec tout ça en tête, fébrilement, je dois bien l’avouer, je tourne la clé de contact. L’antique V8 se réveille dans un grondement contenu, un peu saccadé. Face à ce V8, les moteurs sportifs européens semblent développés à la Nasa ! Rien de sophistiqué dans ce gros cube donc, qui provient en droite ligne du paléolithique automobile…
Un seul arbre à cames, deux soupapes par cylindre et des valeurs spécifiques d’une autre époque ! Heureusement, la préparation Edelbrook rattrape tout ! J’essaye de trouver la position de conduite typée du Hot-Rodder, avec un dossier droit les assises de sièges trop haut, je suis assis en batracien avec un volant incliné presqu’horizontal… Mission impossible ! Pas possible de se “caler” sur la banquette !
Je comprends qu’ici, il va falloir se la jouer cool… Pas de soutien latéral, bref, si la mise en bouche de la passagère est OK… le confort n’est pas terrible… Je dois certainement manquer de protéines… Les premiers mètres sont plutôt laborieux, avec une pédale d’embrayage dure comme une selle de Mustang et un levier de vitesses au volant aussi léger qu’un steak T-Bone !
Combinez à cela, un intérieur étriqué/minimaliste et vous comprendrez rapidement pourquoi un Hot-Rod à l’ancienne n’est pas l’engin idéal pour une séance d’emplettes en centre urbain… Petite route sinueuse de bord de lac, couleurs d’automne, visibilité dégagée, c’est parti ! Et pas question de vouloir exploiter le V8 comme dans une Corvette, on se rend vite compte que là, n’est pas sa vocation première !
La direction pourrait être plus directe, une inertie assez handicapante et les suspensions rigides ne lui confèrent pas une prodigieuse agilité… Mais le comportement reste homogène ! A ce niveau, ce Hot-Rod est nettement supérieur à une bétaillère. Quant au moteur, là, je suis déçu : les rapports sont aussi longs qu’une traversée pédestre du Grand Canyon, ce qui asphyxie le V8.
Pourtant, avec l’imagerie folklorique du Hot-Rod on s’attend à une poussée comme un missile, mais non, rien d’explosif à signaler sauf si je dépasse le nombre de tours maxi… De la réserve, il en a, mais ce fichu levier aussi rétif qu’un taureau lors qu’une séance de rodéo castre son exploitation… Pourtant, je suis prêt à taquiner la zone rouge, si seulement le rapport de pont était plus court !
Quant à la bande son, elle est forcément typée V8, mais je l’aurais préférée moins présente ! Je me dis alors que c’est peut-être dans l’utilisation que quelque chose cloche… Je me repasse un bon vieux film de Hot-Rod des fifties et… c’est le déclic ! Sans attendre, j’ai plus envie de laisser barboter le V8 à bas régimes et là, “A DONF” c’est le bonheur !
La suspension sautille gentiment, accentue les bosses, fait sentir les trous dans la chaussée, alors que je savoure le glouglou reposant du moteur et une fellation gourmande… La vue du spectacle est réjouissante, cette Girl qui s’agite dans une singulière fellation, c’est le bonheur du Hot-Rodder quoique je vais devoir stopper en un coin calme pour passer à la poissonnerie en retour d’affection … Bienvenue aux States !
Après un week-end ensoleillé et paresseux avec de la bonne nourriture et un verre de vin, tout le monde doit retourner au travail. Le bureau appelle avec le job ennuyeux à faire. Mais si vous êtes un vrai Hot-Rodder, pur et dur, votre bureau est un peu différent. Au lieu de chaises de bureau ergonomiques, il y a un siège dur voire une banquette et au lieu d’un ordinateur portable, vous trouverez un tableau de bord spartiate.
Si le Hot-Rodding, c’est votre vie, le reste peut attendre ! Une affirmation très cool du même style a été dite un jour par Steve McQueen dans le film légendaire “Le Mans” qui date des années 1970. D’accord, alors le week-end paresseux et ensoleillé attend le seul siège de bureau pertinent : Votre Hot-Rod, et vous attendez d’y trouver la limite, votre propre limite et celle de votre Hot-Rod.
Oui, la plupart des concentrations de Hot-Rodders ont lieu le week-end, mais je trouve l’image du retour au travail agréable. Le bureau du Hot-Rodder n’a pas de cafetière, ni de photos encadrées de votre famille dessus, ni de plante en pot, et votre secrétaire avec une jupe courte (désolé mesdames !) s’avère être une superbe plante carnivore vénéneusement sexuelle, ce qui vous procure le défi ultime, l’aventure ultime. Jouir en éjaculant… La belle affaire !
Ne faire qu’un avec la machine, c’est l’objectif N°2. C’est le prétexte à un week-end de baises. Être connecté dedans votre pute, c’est l’extase. Le Hot-Rod c’est à la fois le prétexte et la prime. La machine c’est vous ! Mais vous profiterez du Hot-Rod en journée pour ressentir toutes les bosses de la route, ressentir chaque mouvement, ressentir la puissance de l’accélération…
Votre bureau de pilote, c’est l’habitacle du Hot-Rod, le cockpit… Il doit être parfaitement ajusté comme un costume sur mesure, serré mais pas trop serré. Je pense que ce doit être une sensation satisfaisante lorsque vous pénétrez… Hummmm ! Petit vicieux… Pas que votre pénis ? Les doigts aussi ! Devant, derrière… Waouwwww ! Vous faites plus que partie de la machine, la partie la plus importante c’est vous qui prenez les décisions : accélérer et freiner !
Conduire la voiture dans les virages et vous dans les draps, c’est pareil… Sur le bord, à la limite entre rester en surface où entrer au plus profond, à donf ! La forme suit la fonction (comme je suis architecte je vous signale que c’est la revendication du Bauhaus allemand dans les années 1920), c’est l’objectif principal. Rien d’inutile seulement ce dont vous aurez besoin pour y aller au maximum. Bonne chance…
L’apparence et la conception sont fascinantes. Tout doit être au bon endroit, tout doit être réalisé facilement, directement, avec doigté… Il n’y a rien de trop ou d’exagéré, seulement ce dont vous avez besoin, tout en notant le reste. Détachez votre ceinture, démarrez le moteur et amusez-vous … Aucun regret, aucune peur. Foncez, jouissez…
Pour vos envies sexuelles en Hot-Rod, la couverture Connolly Drove porte le nom de la route sur laquelle, pendant des centaines d’années, les bergers ont conduit leurs moutons au marché à la frontière écossaise… Cette entreprise familiale de tissage de couvertures est maintenant la seule usine de tweed de laine qui subsiste. Le tissu a été tissé ici pour Bernat Klein et Coco Chanel…
Aujourd’hui, ces traditions, ces couleurs et ces connaissances techniques ont été préservées grâce à un ensemble de compétences héritées et une étreinte chaleureuse du design moderne. La couverture Drove est un design d’archive, les couleurs de lichen sont aussi fraîches et non conventionnelles que lorsqu’elles ont été envisagées pour la première fois il y a plus de soixante ans.
Les détails de la signature Connolly peuvent être vus dans le bord cousu à la main en laine contrastée et l’étiquette en cuir bloquée à la main. Tissé en pure laine britannique qui donne un toucher utilitaire sec, le Drove est un tapis de voyage résistant. Gardez dans la voiture, pour les jours d’hiver, en cas de panne ou roulé dans notre porte-pique-nique; assez épais pour s’allonger et manger; aussi belle sur la plage que sur la banquette de votre voiture !
Le fleuve de la vie a un fort courant et nous sommes de piètres nageurs. Parfois, nous coulons. Il faut remonter alors que beaucoup ne savent pas où ils sont ni où ils veulent aller. Ils devinent le chemin à travers la vie. Inlassablement, l’homme essaie de s’expliquer lui-même et son environnement, il le fait encore et encore, ce qui ne veut pas dire que chaque nouvelle explication le rapproche de la vérité.
La vérité est comme l’horizon : plus nous courons vite pour l’atteindre, plus elle recule impudemment dans le lointain. Après des milliers d’années de réflexion épuisante, nous avons développé et rejeté de nombreuses théories, mais nous ne sommes pas devenus beaucoup plus sages. Qu’est-ce que l’homme de toute façon ? Est-ce un animal rationnel sur deux pattes ? Une culture fongique adaptable venue de l’espace ou un créateur de lui-même ?
La plupart des concepts philosophiques du passé sont maintenant remis en question, ridiculisés et mis en doute. La théorie de la tabula rasa, postulée par John Locke au XVIIe siècle, a survécu pendant une durée inhabituellement longue. Cette théorie soutient que l’homme est une table rase, qu’il vient au monde sans aucun contenu préprogrammé, qu’il développe ses propres capacités et fait ses propres expériences.
Il apprend à communiquer principalement en jouant avec ses pairs. Déjà sur le terrain de jeu, les enfants découvrent ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas et essaient différentes stratégies de vie et de survie qui les aideront plus tard dans la vie adulte. Et même à l’âge adulte, l’homme construit constamment qu’il développe ses propres qu’il développe ses propres capacités et fait ses propres expériences, qu’il apprend à communiquer surtout en jouant avec ses pairs.
Déjà sur le terrain de jeu, les enfants découvrent ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas et essaient différentes stratégies de vie et de survie qui les aideront plus tard dans la vie adulte. Et même à l’âge adulte, l’homme construit constamment, développe ses propres capacités et fait ses propres expériences, il apprend à communiquer surtout il joue. Déjà sur le terrain de jeu, les enfants découvrent ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas.
Ils essaient différentes stratégies de vie et de survie qui les aideront plus tard dans la vie adulte. Et même à l’âge adulte, l’homme construit constamment de nouveaux terrains de jeux pour lui-même. Il n’arrête pas de jouer, le jeu est une simulation, il nous prépare à l’inattendu, il nous apprend à agir correctement, à se comporter intelligemment, à se débrouiller dans n’importe quelle situation. Le Hot-Rod est un jeu automobile…
Bon, en dépit de tout cela, un Hot-Rod “Old School” n’est pas la bagnole idéale, loin de là, l’accès y est franchement acrobatique, quant au coffre, son volume paraît certes correct, mais il est aussi vide que la réserve d’or de Fort Knox ! Scandaleusement bon marché dans les années 50’60’70’80 l’arrivée du style Boydd Coddington a amené les prix de réalisation de Hot-Rods dans des garages spécialistes au même niveau que des Ferrari neuves…
Avec 40.000 $ minimum en poche, vous pouvez repartir des USA avec un joli joujou similaire ! C’est la bonne nouvelle, la mauvaise c’est le risque de la ramener en Europe tellement les magouilles sont courantes. Jamais certain que le Hot-Rod arrivera un jour. Parfois même Ce sera un autre à l’état de ferraille ! Il n’y a aucun équipement de série, pas de garantie. Si vous voulez du confort, les prix vont monter et les risques en proportion…
Régulateur de vitesse, air conditionné, jantes de 20 et 22 pouces, phares au Xénon, caméra de recul, stéréo à 9 haut-parleurs, affichage tête haute (Head-up Display, comme on dit là-bas…), boîte automatique et compresseur amenant à 700 chevaux, tout est possible mais le cout final va de loin dépasser 100 à 200.000 $ ! De plus, si les documents d’immatriculation US sont obtenables moyennant ca$ch, ils ne sont pas automatiquement acceptés en Europe !
En fait et réalité, ils ne sont pas acceptés du tout. Pour circuler en Franchouille en Hot-Rod il faut être Hors-la Loi donc vous serez considéré comme tel, un gangster ! Certes, la débrouille Franchouille est typique, mais en réalité doublons et triplettes sont pourchassées comme les braquages de banque ! Côté conso, je vous rassure, c’est moins pire que prévu !
Le Hot-Rod’32 à V8 Ford est un gouffre, mais pas aussi spectaculaire que prévu : la moyenne de 15L/100 km, est copieuse, mais pour ma part, en utilisation courante sur route et autoroute, j’ai consommé plus, soit 18/20L. En revanche, côté CO2, il y a de quoi effrayer les écolos : 1.000 g/km ! Yeeeepeeeee ! Le politiquement correct est donc impossible et si cela vous agace, lisez www.GatsbyOnline.com; il y a presque 4.000 articles à lire…
Et le soir, regardez les films-Viméo’s de la section Cinéma. “Hot-Rod-Girl” ou “Bullit” en boucle, avec un seau de pop-corn ? Le pied ! Si pour vous, l’automobile passe forcément par un gros V8, et que vous aimez conduire coude à la portière, avec de la musique Folk en fond sonore ? Là, c’est mal-barré en Franchouille, surtout avec l’effet boomerang des sanctions envers la Russie…Foncer ? Vers quoi et où ?
Et si vous cherchez une alternative bon marché genre sportive européenne… Fuyez ! Dans tous les cas, vous ne pouvez qu’être heureux que www.GatsbyOnline.com + www.ChromesFlammes.com sont là 24/24h sur le web en un click ! Vous y lirez quantité de sujets comme celui que vous lisez mantenant ! Il est donc temps de vous résumer ce super Hot-Rod Californien !
La carrosserie en acier Brookville Roadster reproduction 1930/31 est montée sur un nouveau châssis Ford façon 1932. Ce Hot-Rod a été construit par le propriétaire actuel en 2005 qui l’a motorisé d’un V8 Flathead refait à neuf avec des pièces Edelbrook et Ardun qui est couplé à une transmission manuelle trois vitesses à changement de colonne, et l’équipement comprend un essieu arrière à deux vitesses via overdrive.
Pour suivre, il y a des jantes en acier de 16 pouces, des freins hydrauliques, une pompe à carburant électrique, des têtes Edelbrock, deux carburateurs Stromberg, des silencieux Smitty, des jauges Stewart Warner et une sellerie en vinyle rouge. Ce Ford Roadster dispose d’un titre de l’État de Washington répertoriant la voiture comme un Roadster Ford Model A de 1932 à carrosserie en acier de Brookville Roadster reproduction 1932.
La cabine est garnie de vinyle rouge et dispose d’une banquette, de poches sous le tableau de bord, de tapis de sol sur tapis rouge et d’une plaque de la Southern California Timing Association. Le volant à deux branches se trouve devant un levier de vitesses monté sur colonne et un tableau de bord Cadillac de 1931 qui abrite des compteurs Stewart Warner !
Le tableau de bord est composé d’un compteur de vitesse de 160 mph, d’un tachymètre et de lectures pour la pression d’huile, la température du liquide de refroidissement, l’ampérage et le niveau de carburant. L’odomètre à cinq chiffres indique 3 400 milles, Le V8 Flathead est bourré de pièces Edelbrock. Le collecteur d’admission est un Thickstun, les deux carburateurs sont des Stromberg 97 et les collecteurs sont des “Red”… Voilà, c’est fini…